« Ça avait pris des mois pour organiser ce simple diner ! Des pléiades d'échanges de mails, de commentaires, de coups de téléphone, de sms. Les plus réacs d'entre nous, les coriaces, s'obstinaient même à ne communiquer que par lettres manuscrites – calligraphiées quoi – sur papier bible. Le plus têtu imposa jusqu'à l'envoi par la poste de bristols d'invitation. Le lieu proposé récolta très vite tous les suffrages. D'ailleurs, rien que ce point aurait dû me conduire à la méfiance : suffrage, vote, volonté générale, démocratie. Comment n'ai-je pas deviné le cauchemar qui s'annonçait ? Le lieu donc, la Comète. On présenterait ça comme une victoire sur le terrain de la Gauche. On camouflerait notre total manque d'imagination : Feignons de vaincre ce qui nous a déjà battu. Le menu ? Du cochon bien sûr. C'est des filles comme Carine ou Dx qui l'ont imposé (je ne citerai plus aucun autre nom dans ce billet, la peur et la honte, voyez-vous). Elles avaient bien précisé : “un cochon mâle, et les rognons seront servis avec !”, dévoilant ainsi leur féminisme exacerbé jusqu'au cannibalisme. L'arrivée des convives, déjà, semblait chargée d'électricité. » (…)
Merci à Pierre Robes-Roule pour ce compte-rendu scrupuleusement conforme à la triste réalité des faits.
Notre document : photo de classe à la Comète…
Notre document : photo de classe à la Comète…
Oh toi, tu vas avoir des problèmes avec Nicolas...
RépondreSupprimerC'est bien joli de mettre en lien cet excellent billet (que j'avais déjà lu, du reste) mais n'auriez-vous pas oublié quelque chose ? Si je ne m'abuse (et je m'abuse de moins en moins), nous sommes le 1er août et pas trace du journal de juin ! Est-ce délibéré ?
RépondreSupprimerJacques Étienne, le journal est à sa place habituelle. J'ai du reste fait un billet d'annonce ici même pour l'annoncer. Seulement, par une bizarrerie que je ne m'explique pas, il refuse de s'actualiser dans la blogroll. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois.
RépondreSupprimerBembelly : je n'ai jamais de problème avec Nicolas. Enfin, jusqu'à maintenant…
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RépondreSupprimerCarine, si vous avez des choses à dire à qui que ce soit, vous pouvez AUSSI le faire par voie privée.
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RépondreSupprimerJe remarque que vous avez l'indécence de publier un jour comme aujourd'hui ce compte rendu (exact à mes bretelles près) d'une grande bouffe cochonaillesque ! Notre ami PRR l'avait mis en ligne hier, vous auriez pu attendre le mois prochain par respect pour nos concitoyens bios (sans amalgame ajouté)
RépondreSupprimerOn dit pas plutôt roubignolles que rognons? Genre, c'est pas la même chose ;-). Geargies
RépondreSupprimerMerci, M'sieur Goux, j'y penserai !
RépondreSupprimerLe Plouc : je n'y avait point songé…
RépondreSupprimerGeargies : dans certaines régions, les roubignolles, quand elles deviennent pièces alimentaires, sont appelées pudiquement “rognons blancs”…
Je ne sais pas comment j'ai pu louper ce morceau d'anthologie! :-)
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