Un jour pourtant un jour viendra couleur d'orange
Un jour de palme un jour de feuillages au front
Un jour d'épaule nue où les gens s'aimeront
Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche
Pour essayer de retrouver un peu de sérénité, après les tirs de shrapnels qui se succèdent sans discontinuer d'une tranchée à l'autre depuis quarante-huit heures, je me suis dit qu'une grosse niaiserie aragonnaise nous ferait le plus grand bien – je recommande de faire glisser ces alexandrins tout sucre et miel avec un blanc des côtes de Bourgogne. Mais chacun fera bien comme il voudra, et de toute façon le principal est de sourire et d'aller vers l'Autre.
(Mohammed, tu m'envoies les chants de rossignol et tu me balances le clair de lune en fond, s'il te plaît…)
(Mohammed, tu m'envoies les chants de rossignol et tu me balances le clair de lune en fond, s'il te plaît…)
Faut pas gâcher le bon Bourgogne comme ça Didier. Hein ! Allez que je ne vous y reprenne plus.
RépondreSupprimerEt pourquoi toujours du Bourgogne hein ? J'appelle La Halde pour discrimination viticole... non mais...
RépondreSupprimerEmma Pluton du Plan de Dieu ;)
Passe pour la photo qui se marie assez bien avec le bourgogne. Les 4 lignes, c’est pour Pierre et Dorham ?
RépondreSupprimerC'est la France qu'on aime et que nous voulons défendre, envers et contre tous.
RépondreSupprimerC'est celle des péniches remontant les canaux, celle des villages perchés des Gorges du Tarn, celle de ces jeunes vignerons qui renouent avec une tradition viticole sur les pentes aussi raides que des jeunes intérimaires le 10 du mois.
Tout cela, je l'ai vu hier dans "des Racines et des Ailes".
Et là, je regarde Sarko se dépêtrer des questions des Français ajoutées à celles de JP Pernaut.
Mais sans jamais mentionner ce qui fâche.
Tiens donc, bizarre autant qu'étrange, vous seriez fan d'Aragon ? Rien n'est foutu alors :)
RépondreSupprimerj'ai bien aimé l'appel a Mohamed.
@Carine.
RépondreSupprimerMagnifique émission en effet.
J’ai bien aimé le dernier sujet sur la jolie fleur jaune (devenue si envahissante qu’il fallait assécher l’étang )… et les écrevisses qui modifient tout l 'écosystème.
Didier,
RépondreSupprimerJe peux concevoir que vous vouliez la paix et j'adhère. Mais je n'avais pas lu le présent billet avant de remettre une couche dans les commentaires du précédent, ne voulant pas avoir l'air de laisser Dorham tout seul.
Cela dit, quand je vois Carine vouloir défendre la France qu'on aime, j'ai toujours envie de rigoler.
J'aime...
RépondreSupprimerJ'avais arrêté tout seul. Tirs de shrapnels, comme vous y allez, on est sur un blog tout de même, les balles sont à blanc (ça va faire plaisir à Marchenoir).
RépondreSupprimerLuxe Calme et volupté…
RépondreSupprimerCorto : relisez mieux, vous verrez que je parle de "niaiserie aragonnaise"…
RépondreSupprimerNicolas & Dorham : non, on peut continuer de se friter sur l'autre billet, si on en a le goût. J'ai fait ce billet-ci comme une "planque de l'arrière", si vous voulez.
avec une petite préférence pour le Bordeaux …
RépondreSupprimerToutes proportions gardées, je pense que c'est un "gentil fritage".
RépondreSupprimerComment se fait-ce ? Sur ce blog les commentaires les plus niais sont signés par des femmes. Banalité de pensée, platitude de la langue, servilité domestique dans le compliment... Quel ennui ! Pourquoi n'êtes-vous pas aussi misogynes que xénophobes ?
RépondreSupprimer@Dxdiag:
RépondreSupprimerJ'ai apprécié aussi ^^
Ces écrevisses de Louisiane ont envahi la Brière aussi.
Elles tuent tout ce qu'elles peuvent…
Et en plus, elles ont une gueule agressive. Mais ça, c'est pas de leur faute. Dieu les a faites comme ça.
Tandis que les petites fleurs jaunes cachent bien leur jeu, hein !
Il doit bien se trouver des cons pour les défendre.
(Puisqu'on me trouve hystérique, je vais pas me gêner ^^)
Didier, vous avez remporté une victoire. Vous, enfin, je veux dire vous et vos nauséabonds semblables . Jusqu'ici, les articles antiracistes dans la presse de même offraient à l'Autre la majuscule. C'est devenu azebine. Même dans un article consacré à la peur de l'A(a)utre, voilà-t'y pas qu'on le minisculise maintenant, l'Autre !
RépondreSupprimerLa preuve ici, dans "en finir avec la peur de l'autre"
@Didier:
RépondreSupprimer"Cela dit, quand je vois Carine vouloir défendre la France qu'on aime, j'ai toujours envie de rigoler."
Je suis trop heureuse d'amuser la galerie des clowns chez vous ^^.
je vous fais juste noter qui a ramené la castagne ici.
On dirait qu'il ne peut pas s'en passer.
Ce mec n'est pas mon concitoyen, c'est pas possible !
C'est clair que je préfère un Marocain intelligent à un Français aussi onvadire bêêête. (j'ai fait voeu de courtoisie)
Être qualifié de bête par une telle gourde est amusant.
RépondreSupprimerCe n'est pas au moment où nos valeurs démocratique et notre envie d'un vivre ensemble pacifié s'étendent aux pays d'Afrique du Nord qu'il faut relancer ces vieilles lunes. La démocratisation de ces pays va relancer la coopération et la convergence avec ces pays frères. Ce n'est plus l'Union pour la Méditerrannée qui servira de cadre à cet ancrage occidental, c'est désormais l'Europe qui doit s'ouvrir pour stabiliser cette région du monde. Toutes les querelles mineures qui sont parfois soulevées ici sont de peu de poids face à cette exaltante et prochaine perspective.
RépondreSupprimerCela dit, quand je vois Carine vouloir défendre la France qu'on aime, j'ai toujours envie de rigoler.
RépondreSupprimerAvant d'être français commençons par être vraiment Européen.
Un Européen c'est cet homme qui se sent chez lui de Brest à Varsovie en passant par Rome. Qui reçoit, lit et écoute en parcourant ces villes une histoire commune. Et je ne comprends pas comment un intervenant de ce blog peut revendiquer son italienneté comme une part étrangère, la comparer à d'autres. Comme je ne comprendrais jamais comment les peuples européens ont pu s'entretuer comme de vulgaires tribus à l'armement sophistiqué, faisant passer les précédentes batailles pour des querelles de famille, des parties de chasse à cour aux accidents collatéraux.
"Avant d'être français commençons par être vraiment Européen."
RépondreSupprimerVoilà, c'est ma conviction. C'est au sein de l'Europe qu'il faut désormais se situer et penser notre avenir commun. Merci Fredi maque d'avoir précisé ma pensée.
« Ce n'est pas au moment où nos valeurs démocratique et notre envie d'un vivre ensemble pacifié s'étendent aux pays d'Afrique du Nord qu'il faut relancer ces vieilles lunes. La démocratisation de ces pays va relancer la coopération et la convergence avec ces pays frères. Ce n'est plus l'Union pour la Méditerrannée qui servira de cadre à cet ancrage occidental, c'est désormais l'Europe qui doit s'ouvrir pour stabiliser cette région du monde. Toutes les querelles mineures qui sont parfois soulevées ici sont de peu de poids face à cette exaltante et prochaine perspective. »
RépondreSupprimerGoogle les produit automatiquement, ces séquences de sucre pilé, ou bien il faut plonger tout habillé dans le pot de marmelade ?
Georges ! Vous m’avez tout gâché avec votre humour ! Moi qui venais d’être convaincue de l’existence d’une exaltante et prochaine perspective.
RépondreSupprimerLes zélateurs de l'union pour la Mediterranée et autres mondialistes ne voient le monde qu'au travers du prisme déformant de leur oeil d'occidentaux gâtés goutant vacances en Tunisie et plages à Malibu. Il abandonnent aux peuples cette idée simple mais pourtant vraie que l'Europe n'est pas l'Asie, n'est pas l'Afrique, n'est pas l'Islam.
RépondreSupprimerA nous de le leur rappeler quand l'occasion nous en est donnée.
"Avant d'être français commençons par être vraiment Européen." (Fredi Maque)
RépondreSupprimer..et exigeons l'apprentissage de l'Européen dès l'école maternelle, voire dès le sein maternel ! foin des vieilles querelles ! (non, ma mamelle ne sera pas pour l'enfant allemand, dit une chanson alsacienne )
Les supporter de Didier Goux défendent l'Europe maintenant. Bientôt ils vont passer à l'Europe politique.
RépondreSupprimerJ'ai bien mérité une biere, moi.
@Suzanne
RépondreSupprimerParfaite illustration de nos sottises passées.
En même temps, la "France éternelle", ça donne aussi ça :
RépondreSupprimerhttp://i.ytimg.com/vi/airOQSNflHc/0.jpg
...
(Moi c'est pas d'un verre de Bourgogne que j'ai besoin, en ce moment. C'est de toute une cave.)
Mais c'est une bonne idée, ça, une guerre franco-allemande ! On creuserait des tranchées entre Marne et Meuse, les Allemands mettraient leurs Turcs dans la leur, nous nos Algériens et nos Sénégalais dans la nôtre, et on les enverrait à l'assaut chacun leur tour pendant quatre ans.
RépondreSupprimerÀ la fin, la poignée de survivants pourraient faire de beaux et émouvants films qui s'appelleraient Indigènes et qui, cette fois, ne seraient pas de la pure propagande.
Et nous, peinards mais généreux, on leur accorderait des pensions d'anciens combattants. Mais pas trop élevées parce que, en quatre ans, ils se seraient très bien habitués à se nourrir d'un rien.
Fredi: je comprends ce que vous voulez dire, mais ça m'a fait rire, le "avant d'être Français"... et en plus, vous mettez une majuscule à Européen et pas à Français. C'est très fâcheux, car la langue parle, voyez-vous, et elle en dit, des chooooses....
RépondreSupprimerJe l'ai déjà dit et je le redis: rien ne me rempli plus de tristesse et de colère qu'un monuments aux morts dans nos villages de France.
RépondreSupprimerC'est très fâcheux, car la langue parle, voyez-vous
RépondreSupprimerEtourderie comme l'oubli du "s" à Européens".
Fredi: je sais bien, pour l'étourderie, j'en fais autant; je singeais juste quelque grimaud incantatoire. Même sentiment de gâchis que le vôtre devant les monuments aux morts, quand je vois les noms de trois ou quatre frères, des Jules, André ou Gaston nés à un ou deux ans d'intervalle et tous "morts pour la France..."
RépondreSupprimerDéjà vous n'êtes plus qu'un mot d'or sur nos places
RépondreSupprimerDéjà vous n'êtes plus que pour avoir péri…
... et je l'entends chanté par Ogeret.
RépondreSupprimerNiaiseries aragonesques, ces chansons ? Vers de mirliton ? Cest à la fois neuneu et beau, avec un équilibre fragile qui se défait pour pencher un coup vers le beau-émouvant et un coup vers le cucul-grotesque.
Quoi, quoi, quoi, qu'est-ce qu'ils ont contre la marmelade maintenant ???
RépondreSupprimerIl faut vraiment n'avoir jamais goûté de confiture de gigérine (la plus suave, la plus jouissive qui soit) pour ne pas croire en une union pacificatrice des âmes qui se querellent ici en mode mineur (dixit un espoir).
RépondreSupprimerVive la confiture, vive la méditerranée, vive l'Europe, vive l'amour !
Beuche:
RépondreSupprimeret que viva la barbapapa ^^
"confiture de gigérine (la plus suave, la plus jouissive qui soit)"
RépondreSupprimerOn peut en mettre dans le cassoulet ?
Vous confondez tout, Jacques.
RépondreSupprimerLa confiture de gigérine, c'est après le cassoulet, pour faire digérer.
Georges, Beuche et alii
RépondreSupprimerJe lis ce blog depuis quelques semaines et me suis abstenu de tout commentaire jusque-là en vertu du proverbe qui veut qu'on prenne le temps de s'essuyer les chaussures avant de les laisser au seuil de la maison de son hôte. Je comprends le cynisme avec lequel Georges, en particulier, accueille mes paroles naïves. Mais ce que l'homme a accompli de plus élevé n'est-il pas toujours né dans la naïveté - la redondance est étymologique. J'imagine, Georges, que vous avez eu à souffrir personnellement d'une agression ou d'une humiliation tant vos réactions ici sont radicales. Et si tel est le cas, je vous comprends. Nul ne peut voir au loin quand il doit courber l'échine. Mais Il vous faudra dépasser ce stade de repli et de fermeture. Comme le clame Beuche : "vive la méditerranée, vive l'Europe, vive l'amour !" bien que je ne comprenne pas bien son appétence pour la confiture. Peut-être fait-il référence au "sucre pilé" dont vous avez qualifié mon propos qui ne se voulait que miel. Comme dit le proverbe : quand l'un sent le miel, l'autre flaire la mélasse ; tous deux s'engluent.
1 kg de gigérine, 1 kg de sucre, i orange, 1 gousse de vanille. (La gigérine pesant bien plus d'un kilo, vous adaptez les doses, hein)
RépondreSupprimerVous faites macérer tout ça trois heures. Et vous cuisez TROIS fois, une fois par jour. La première fois, trois heures. le lendemain, une heure. Pareil le surlendemain. A feu très doux.
"Et je ne comprends pas comment un intervenant de ce blog peut revendiquer son italienneté comme une part étrangère, la comparer à d'autres."
RépondreSupprimerA cause de la fourchette, Fredounet ! A cause de la fourchette !
Arrêtez de vous effaroucher d'un rien, j'ai retiré cette revendication plus qu'idiote. Cela dit, vous me faites un peu marrer avec cette histoire d'européanité. Comment se fait-ce, si "les français et les italiens, c'est kif-kif", que les italiens du nord aient autant de mal à accepter que les italiens du sud fassent partie du même pays que le leur ? Bizarre, non ?
Vous vous sentiriez chez vous à Naples ? Je ne crois pas non, vu comme le 18ème vous fiche les jetons...
... Moi j'ai été chez moi à Bari...
RépondreSupprimerGeargies.
Humm Suzanne, je crois que le grand Autre ( qui n'a pas de position subjective). est devenu des petits autres ( qui sont des sujets) sous l'influence de Lacan.... ( Seminaire XVI). Et c'est pas plus mal..
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