Quand on a un cor aux pieds ces jours-ci, c'est la faute du libéralisme. Le logement est trop cher ? Les TGV tombent en panne ? Le poulet n'a plus de goût ? Pas de doute : c'est leulibéralisme.
Beaucoup de querelles sur le libéralisme viennent de ce que le sens donné à ce mot par les uns et les autres est différent.
Pour les anti-libéraux de 2011, libéralisme signifie mondialisation, pouvoir absolu du marché, effacement des frontières et des nations, immigrationnisme.
Or, on n'est pas libre de donner au mot libéralisme le sens que l'on souhaite. Libéralisme ne signifie pas "tout ce qui va mal dans le monde actuel".
Le libéralisme est une théorie politique fort ancienne, échafaudée par des dizaines de penseurs (qui ont d'ailleurs des divergences notables entre eux), et dont les idées ont été appliquées depuis plusieurs siècles, à différentes époques, dans différents pays. Le libéralisme est un ensemble d'idées, formalisé dans toute une série d'ouvrages. On peut critiquer le libéralisme ; encore faut-il le connaître.
"Le lobby du MEDEF", "les patrons du CAC 40" ne représentent pas le libéralisme. Ils ne s'en revendiquent d'ailleurs pas particulièrement. Le lobby du MEDEF représenterait plutôt le stato-capitalisme incestueux typique du colbertisme français, c'est à dire l'exact opposé du libéralisme.
Si certains penseurs contemporains se réclamant du libéralisme appellent à l'immigration libre, d'autres au contraire ont expliqué pourquoi, au nom même des principes libéraux, l'immigration devait être l'exception et non la règle.
Contrairement à une idée reçue tenace, le libéralisme n'est pas l'abolition de l'Etat, sauf pour des penseurs très marginaux, dont une partie reconnaît d'ailleurs que ses thèses ne sont pas destinées à être mises en pratique, mais simplement à servir d'aiguillon intellectuel.
Pour les libéraux, l'Etat doit se concentrer sur ses missions fondamentales. La défense nationale, la protection de la souveraineté, la protection des frontières, et donc la maîtrise de l'immigration éventuelle font à l'évidence partie de ces missions fondamentales.
Le libéralisme en actes est affaire de conviction des peuples, et à ce titre, aucune évaluation honnête du libéralisme ne saurait être complète sans étude des peuples libéraux convaincus.
Deux de ces peuples sont, sans conteste, les Américains et les Suisses. Pour être honnête, toute évaluation des Etats-Unis et de la Suisse doit prendre en compte les périodes où ces pays ont connu davantage de succès que les autres. Durant ces périodes, ces deux peuples ont été des libéraux de conviction. Durant ces périodes, ces deux pays ont strictement contrôlé leur immigration, et se sont montrés particulièrement patriotes et fiers de leur identité.
En définitive, il y a deux conflits différents. L'un oppose libéraux et anti-libéraux. L'autre oppose les classes qui ont intérêt à la mondialisation, à l'immigration et à l'effacement des frontières, à celles qui n'y ont pas intérêt. Ils ne se confondent pas.
Le libéralisme ne suppose nullement l'immigration. Bien au contraire. La liberté de circulation des capitaux est précisément un moyen d'éviter la libre circulation des personnes. Si vous pouvez investir en Chine, alors vous pouvez y créer une activité économique sans y expatrier la moitié des Français. Si vous pouvez accueillir les capitaux américains, alors vous pouvez profiter de leurs entreprises sans accepter l'immigration de millions d'Américains.
Les Japonais sont pleinement engagés dans la compétition économique internationale. Ils ont pourtant l'une des politiques d'immigration les plus restrictives du monde.
L'immigration de masse ne provient pas, en général, de pays particulièrement exportateurs (ni importateurs) de capitaux. L'immigration de masse est due avant tout, non pas au libéralisme, mais à l'étatisme.
Si les patrons français sont tentés d'employer des immigrés africains, c'est parce que le code du travail est trop épais, qu'il y a un salaire minimum en France, que les entreprises sont obligées de payer des salariés, non seulement à ne rien faire, mais à saboter leur activité (comités d'entreprise, délégués syndicaux).
En Suisse, il n'y a pas de salaire minimum. Résultat : les Français se pressent aux portes de la Suisse pour bénéficier de salaires deux fois plus élevés que chez eux, pour le plus grand bénéfice des Suisses qui profitent d'une immigration respectueuse de la loi, qualifiée et culturellement homogène avec eux.
L'immigration de masse est aussi due à la mondialisation, au fait que les habitants de n'importe quel trou du cul du monde voient à la télévision les richesses de l'Occident ; elle est favorisée par le voyage aérien bon marché, et par l'ethnomasochisme des Occidentaux.
Je ne vois pas ce que le libéralisme a à voir avec l'ethnomasochisme. Je serais curieux qu'on me montre les appels à la repentance anti-coloniale, à l'immigration libre et à l'anti-racisme chez Frédéric Bastiat ou Adam Smith.
L'immigration est aussi due à l'étatisme et à l'Etat-providence. Ce sont les allocations sociales qui permettent à des incapables de vivre sans travailler en Occident, et qui les y attirent de l'autre bout du monde.
On le voit bien aux Etats-Unis. C'est bien la Californie en faillite, l'un des Etats les plus anti-libéraux, les plus socialistes de l'Union, qui attire le plus d'immigrés, grâce à sa généreuse "politique sociale".
Evidemment, on peut, comme le Front national, dire : les prestations sociales doivent être réservées aux nationaux. C'est en effet nécessaire. Cela tombe sous le sens.
Mais ce que Marine le Pen oublie, c'est que ce qui importe, ce ne sont pas seulement les lois ; ce sont les mentalités. Or, la mentalité française, et celle qu'encourage Marine le Pen, c'est l'assistanat, l'Etat-providence, les droits à, les drouâzacquis.
Quand un peuple se vautre dans la lâcheté des drouâzacquis, eh bien il crée les conditions pour que ces drouâzacquis bénéficient aussi aux zimmigrés. La logique politique de l'assistanat crée une classe parasitaire de fonctionnaires et d'hommes politiques qui a intérêt à importer en masse une clientèle d'immigrés, pour justifier et maintenir leurs postes, leurs émoluments et les votes qui les garantissent.
Elle crée une mentalité qui estime normal de procurer, sur fonds étatiques, logement, médecins, école, nourriture, eau, gaz, électricité, transports publics, téléphone, Internet, télévision numérique, cinéma, théâtre, vacances, avortement, changement de sexe (et même caravanes pour les jeanduvoillage), gratuitement ou à prix subventionnés, à ceux qui sont "trop pauvres" pour les payer du fruit de leur travail.
Comment voulez-vous, dans un tel climat, expliquer aux zimigris que ce n'est pas pour eux ?
Le responsable de l'immigration de masse parasitaire, ce n'est pas le grand patronat du CAC 40 (comme le croient les lecteurs de F.desouche sur la foi de dix secondes de vidéo en noir et blanc de M. Bouygues sur You Tube). C'est la mentalité française de l'irresponsabilité, du ressentiment, de la jalousie sociale et de "l'entitlement" (le sentiment que tout vous est dû). Autrement dit, le socialisme.
Quand on méprise l'hygiène, il ne faut pas s'étonner d'être envahi de poux et de microbes. Même si on ne les a pas invités. Qui se ressemble s'assemble.
Quand les Américains avaient une éthique du travail et de la responsabilité, leurs règles d'immigration étaient impitoyables, et seuls restaient ceux qui parvenaient à survivre. Depuis que l'Etat-providence y a fait les progrès que l'on sait, les Etats-Unis importent délibérément des Somaliens, l'un des peuples les plus inutiles et les plus nocifs de la terre, avec les conséquences qui ne se font pas attendre.
Si vous aviez dit aux Américains, en 1890, que Washington ferait des lois pour convaincre des Somaliens d'immigrer, et leur permettre de le faire de façon prioritaire par rapport à des Anglais, ils auraient renversé leur gouvernement.
La crise financière actuelle est une crise de l'endettement étatique, c'est à dire une crise provoquée par l'excès de dépense publique. Autrement dit, le contraire de ce que prescrit le libéralisme.
C'est pourquoi il faut distinguer le libéralisme... et leulibéralisme.
Robert Marchenoir
(Suscité par une conversation chez Hoplite.)
Un peu top long pour débiter tant de lieux communs.
RépondreSupprimerJe me disais aussi:
RépondreSupprimer"Qu'est-ce qu'il va prendre, Robert Marchenoir !"
Bin ça a déjà commencé, mais si faiblement, faut dire !
Un Pierre qui parle de lieux communs débités ^^
Oui, Carine, c'est ma faiblesse (vous avez raison,mais j'y tiens) de croire que laisser les solidarités et la réalisation d'une justice sociale harmonieuse aux bons soins du marché, cela a toujours été la chanson (le lieu commun)de ceux qui veulent que rien ne change.
RépondreSupprimerVous ne comprenez même pas le sens du mot "faiblement". Pour moi, c'est clos.
RépondreSupprimerBen mazette, entre le billet de Marchenoir et la translation de PRR, on est gaté ce matin !
RépondreSupprimer"Les Etats-Unis importent délibérément des Somaliens, l'un des peuples les plus inutiles et les plus nocifs de la terre"
RépondreSupprimerMarchenoir, comme nuisibles, il y a aussi les sauterelles et les rats!
"Mais ce que Marine le Pen oublie, c'est que ce qui importe, ce ne sont pas seulement les lois ; ce sont les mentalités. Or, la mentalité française, et celle qu'encourage Marine le Pen, c'est l'assistanat, l'Etat-providence, les droits à, les drouâzacquis."
RépondreSupprimerLes drouâzacquis par qui ? par nos grands-pères et nos pères. Pas par ceux de ceux qui en profitent majoritairement en tant qu'immigrés.
Je suis d'accord pour penser et dire que ces fameux droits sont un aspirateur de tous les miséreux du monde. Les supprimer pour tout le monde ?
Oui, pour les non-Français (et déchéance de la nationalité non seulement pour les nouveaux naturalisés délinquants , mais aussi pour les bi-nationaux délinquants). Oui pour tout le monde, à condition de créer de l'emploi normalement rémunéré ( Sinon, c'est la tente au bois de Vincennes pour une grande partie des ex-salariés).
Mais quand on voit qu'un emploi qualifié dans le tertaire (secrétariat plus comptabilité-facturation-paie) est payé 9 €/heure …Y compris du secrétariat juridique, avec des compétences en droit etc…
Vu de l'autre côté : quand vous employez quelqu'un pour des travaux ménagers-jardin-réparations et que vous le payez par chèque-emploi, pour 100 € payés à l'employé, vous avez 50 € de charges. Ca calme les employeurs potentiels…Donc on n'en sortira pas sans réforme drastique des salaires, des charges, des subventions, des drouazaquis, du code de la nationalité, de l'immigration, de tout…
Ce texte est tout de même la preuve que le libéralisme n'est pas synonyme d'absence d'idéologie, mais bien une idéologie à part entière: d'un côté le Bien, qu'il faut encourager, car il est la Panacée et de l'autre le Mal, qu'il faut éradiquer.
RépondreSupprimerComme je l'ai déjà écrit ici, je parodierais ce que Nietzsche a dit sur le Bon Dieu et le Diable, pour parler du Libéralisme et du Socialisme:
"Libéralisme et Socialisme sont les deux symptômes de la même décadence."
Basés tous les deux sur la contestation matérialiste de la Féodalité par les Bourgeois érigés en classe politique, l'un prend le parti des exploitants et l'autre celui des exploités... mais leur origine et leurs partis-prix sont les mêmes: le matérialisme.
Or... il existe des alternatives à cette façon de voir et d'expliquer l'Univers. On peut donc échapper à la fatalité de devoir choisir entre Libéralisme et Socialisme!
C'est mon choix!
Laurent l'Anonyme
Tout d'abord merci à Robert Marchenoir pour cet effort d'explication. Je suis tout à fait d'accord, dans les grandes lignes. Le point le plus important, et le moins souvent souligné, me semble être le lien entre Etatisme/Etat-providence et "le grand remplaçement". Le problème n'est pas seulement que l'Etat-providence permet aux nouveaux arrivants de vivre sans travailler, il est aussi et surtout qu'il détruit les qualités morales nécessaires à un peuple libre. Les Français acceptent presque sans mot dire depuis des décennies une immigration de masse qu'ils désapprouvent notamment parce qu'ils ont appris à laisser diriger leurs vies par l'Etat-providence, la bureaucratie bruxelloise etc. Il y aurait beaucoup à dire sur ce sujet et un gros effort de pédagogie à faire, même si je suis très modérement optimiste quant aux perspectives de succès. Le socialisme semble bien être la maladie naturelle de l'esprit français.
RépondreSupprimer"et que vous le payez par chèque-emploi, pour 100 € payés à l'employé, vous avez 50 € de charges. "
RépondreSupprimerOn ne dira jamais assez à quel point ces chèques emploi ont fait ouvrir les yeux à ceux qui haussaient les épaules lorsqu'ils entendaient parler de "faire baisser les charges pour relancer l'emploi"...
Sinon bravo à Marchenoir pour son argumentation comme d'habitude excellente. Impressionnant comme des gens a priori intelligents peuvent être pris dans la bouillie mentale gauchiste de ce pays. L'épouvantail libéral ressorti à chaque fois pour lui attribuer les dégâts pourtant totalement imputables au socialisme et justifier la pérennisation des socialistes en poste...
"Les Français acceptent presque sans mot dire depuis des décennies une immigration de masse qu'ils désapprouvent notamment parce qu'ils ont appris à laisser diriger leurs vies par l'Etat-providence, la bureaucratie bruxelloise etc"
RépondreSupprimerNon, non ! Ils acceptent sans mot dire parce que jusqu'à présent ils n'ont pas eu à en payer le prix directement. Ce sont 40 années de déficits (budgétaires et sociaux) accumulés qui mesurent le prix de ce silence. Les factures arrivent maintenant ; elles sont colossales et de nature à refroidir l'envie de s'en sentir débiteur.
Merci Robert pour ce texte réconfortant et clairvoyant. Tout à fait dans la ligne de Coppet !
RépondreSupprimerAmitiés
Damien T.
Petite précision utile : je voulais parler du Groupe de Coppet (Benjamin Constant et Madame de Staël) et pas du tout de l'homme politique Copé ou Coppé dont je n'ai que foutre !!
RépondreSupprimerEn réalité des ignominies de ce style sont déjà jugées et rejugées,il y a des pages entières dans les "Décombres", chez Rebatet, sur les métèques, les juifs, les apatrides, pleins de poux et de vermine.
RépondreSupprimerOn pouvait croire que la leçon aurait suffi, hélas non, il y a encore des types capables de véhiculer de telles idées, c'est dommage qu'on les lise sur ce blog!
Toujours la reductio ad hitlerum...
RépondreSupprimer"Toujours la reductio ad hitlerum..."
RépondreSupprimerOui et alors M. DT, des membres de ma famille ont souffert de ces discriminations, j'ai leurs souvenirs précis en mémoire, d'autres sont morts,à cause justement de ces idéologues de la race blanche, de ces obsédés de la pureté, qui ne font pas la différence entre un homme et une bête, ces chantres d'une société organisée autour de l'argent.
Monsieur Jacob, vous avez remarqué comme moi que dans national-socialisme, il y a le mot "national", ce qui entraîne automatiquement, comme vous le soulignez, une "société organisée autour de l'argent."
RépondreSupprimerCQFD
Laurent l'Anonyme
Pour quelqu'un qui veut définir les termes qu'il emploi, je dis l'intention louable.
RépondreSupprimerPar contre tout le reste est pathétique.
Des notions d'économie de niveau deuxième année d'université Creusoise (Oups).
L'argumentation ne sert qu'à alimenter un innommable état de lieux communs eux même issus de la propagande capitalisto-fasciste.
A mon sens, la perle revient tout de même à cette phrase :
"La crise financière actuelle est une crise de l'endettement étatique, c'est à dire une crise provoquée par l'excès de dépense publique. Autrement dit, le contraire de ce que prescrit le libéralisme".
La crise est plutôt due à un regroupement des pôles financiers en multinationales, ce que Adam Smith lui même définissait comme un des symptômes les plus visible d'un capitalisme malade.
Et souvenez vous, malgré leur endettement, les états ont tout de même nationalisés les éléments malades de leur économie.
Séparer l'état de l'église, oh oui, grand dieu. Mais séparer totalement l'État de l'économie, brrrrrr. C'est pourtant ce que le milieu économiste libéral intellectuel prône comme consensus, rien à voir avec le Colbertisme.
Adieu
PS : DT, laissez vos auteurs au placard, plutôt que de les ressortir pour les affubler de vos pensées étriquées.
RépondreSupprimerIls sont loin de n'être que ce que vous en dites.
Et vous êtes loin de pouvoir vous les approprier ainsi.
Relisez donc vos classiques, non mais...
Bref, à ne plus inviter.
RépondreSupprimerJusque là, c'est la gauche qui avait confisqué et détourné ces auteurs pour se les approprier. Aujourd'hui c'est en train de changer. Fini le monopole culturel ! je comprends que ça vous énerve mais il va falloir vous y faire.
RépondreSupprimerNyschko:
RépondreSupprimer"Des notions d'économie de niveau deuxième année d'université Creusoise (Oups)."
Et qui vous a permis de stigmatiser les Creusois?
J'alerte la Halde.
Carine : j'attends toujours de savoir pourquoi VGE et son ministre ont mis en place le regroupement familial.
RépondreSupprimerConcernant la Creuse, j'ai le droit, je suis plus creusois que vous !
C'est de l'humour communautaire, seule l'auto dérision est acceptée, plus le cynisme réaliste.
DT : Qui parle de droite et de gauche... Ah mais, je m'en rend compte, il me stigmatise à gauche le bougre. Carine ! Pensez à également le mentionner à la Halde!
Boudiou
"Adieu"
RépondreSupprimer(Nyckho, 15 h 21)
"..."
(Nyckho, 15 h 25)
"..."
(Nyckho, 15 h 27)
"..."
(Nyckho, 15 h 56)
J'en vois qui ont les adieux difficiles.
Nyschko:
RépondreSupprimer"Carine : j'attends toujours de savoir pourquoi VGE et son ministre ont mis en place le regroupement familial."
Mais à cause de son bon coeur, voyons !
C'est un gentil bougre, VGE.
Et puis il s'est mis à la place de tous ces braves gens. Pas facile de vivre loin de son pays et chez les racistes !
D'un point de vue strictement libéral , les prêts aux personnes modestes n'offrant pas assez de garanties , le risque est trop grand par rapport à la rentabilité exigée . Si l'état Américain ne se serait pas mêlé d'affaires privées , de l'économie interne , la crise économique n'aurait pas eu lieu . C'est l'étatisme socialisant qui à provoqué la crise économique , pas le libéralisme .
RépondreSupprimerCarine : c'est encore pire que ce je pensais
RépondreSupprimerBob : c'était juste pour faire un mot
Anonyme : analyse effectivement très intéressante.
Mais si l'on part sur ce terrain là, je préfère faire l'analyse suivante : le capitalisme à besoin pour se nourrir d'une croissance d'environ 5% /an.
Ne vous arrêtez par sur arithmétique c'est simplement pour la démonstration ce chiffre.
Quant on a épuisé le potentiel de croissance "de la classe moyenne", il faut donc allez la chercher ailleurs et l'état (Américain du nord en l'occurrence), en soutient d'une logique unique qu'il connait est plutôt venu apporté ses perfusions à un système éconophage (pardon, j'aime bien les inventions).
C'est dans ce sens qu'il a créé du crédit insolvable. La réalité étant teigneuse, il a fallu les refourguer ces crédits.
De plus si l'on prend en compte le fait que la population paupérisé peut mettre en péril l'ordre social si on ne lui donne pas du pain et des jeux, il a bien fallu contenter ces braves gens.
au risque de menacer ladite paix sociale, déséquilibrée par l'attraction des capitaux dans les mêmes sphères.
Vous avez la fameuse fracture sociale chère à ce bon vieux Chirac.
Le plus grand mensonge ou la plus grande erreur des économistes libéraux et que le marché ne s'auto-régule pas.
Il crée un déséquilibre sociologique facteur d'effets pervers.
Ceci dit, ce n'est pas le pire des systèmes mais il est perfectible.
C'est là qu'entre en jeu les thèses de Carine : c'est la faute de l'autre...
:)
A Anonyme:
RépondreSupprimerJe dirais la même chose que Nychko, mais en mettant l'accent sur un autre point, qui est éthique.
Je pense, tout d'abord, que vous êtes de mauvaise foi! Les "placements toxiques", basés sur du vent, viennent des banques et autres organismes de placement, privés, pas de l'Etat.
La logique libérale, c'est une sorte de darwinisme économique, qui mène au monopole, c'est à dire, très exactement au contraire de ce que prône le libéralisme.
En définitive, le libéralisme n'est viable que dans un état fort de ses prérogatives. Dans le cas contraire, les notions de société organique, de citoyen, de cité disparaissent au profit d'entreprises érigées en états dans l'Etat.
Pour juger d'une chose, Platon la poussait jusqu'à son paroxysme, pour voir si les déviances de cette chose étaient acceptables. A ce jour, nous sommes sur le chemin du paroxysme de la déviance du libéralisme, où les états occidentaux sont en fait les bras armés des grandes entreprises.
On peut l'apprécier... mais c'est totalement extérieur à la notion de "Cité", à l'idée-même de contrat social, de bien commun.
Laurent l'Anonyme
Clap, clap, clap.
RépondreSupprimerEnfin des choses intéressantes sur ce blog.
Je suis tout à fait d'accord Laurent.
(Je me penche vers toi discretement et te souffle à l'oreille : n'oublie pas à quelle table nous sommes !)
Mais que fais tu de ces hordes d'immigrés arabo-musulmans venus nous détruire !
Comment Platon peut il nous venir en aide pour les en empêcher ?
Là, sur le pouce : répondez à cette question !!!
Ce n'est pas leuliberalisme le mal, c'est EUX !
Clap, clap, clap.
Sans mauvais jeu de mot cette fois
Adieu, et merci.
Nychko:
RépondreSupprimerJ'aurais ptet dû mettre 3 smileys ?
Moi, j'ai dit Platon, parce que cet idiot à eu la présomption de penser comme moi avant moi. Sinon... je me débrouille très bien tout seul.
RépondreSupprimerSur les hordes invasives... pas sûr que les patrons français soient responsables, parce qu'ils n'ont pas de formation idéologique réelle.
Les responsables idéologiques sont ailleurs... et je ne suis pas sûr que les partitions habituelles "gauche-droite", "libéraux-socialistes" puissent s'appliquer à eux.
Il faut juste se souvenir que là où la multitude se réduit dans l'individu, ce sont les groupes constitués qui sont les plus forts.
Mais ce que j'en dis...
Laurent l'Anonyme
"Pour juger d'une chose, Platon la poussait jusqu'à son paroxysme, pour voir si les déviances de cette chose étaient acceptables." (Laurent l'Anonyme)
RépondreSupprimerJe ne sais pas si Platon a dit ça, mais c'est une belle connerie. La plupart des "choses", poussées à leur paroxysme, deviennent nocives.
Si vous poussez l'amour de la bonne chère à son paroxysme, vous obtenez l'obésité, le cholestérol et la mort.
Si vous poussez l'oenologie à son paroxysme, vous obtenez le delirium tremens et le cancer du foie.
Si vous poussez l'instinct sexuel à son paroxysme, vous obtenez le viol.
Si vous poussez l'instinct de survie et de défense à son paroxysme, vous obtenez l'assassinat et le massacre.
Si vous poussez "l'ouverture à l'Autre" à son paroxysme, vous obtenez l'auto-génocide par substitution ethnique.
Si vous poussez le protectionnisme à son paroxysme, vous obtenez la Corée du Nord.
Votre remarque est fausse, mais intéressante, car elle représente bien l'une des plus grosses perversions du raisonnement des anti-libéraux (et, il faut bien le dire, de certains libéraux de blog, que j'appellerais dogmatiques) : puisque le libéralisme défend la liberté du marché, alors cela veut dire qu'il défend sa liberté absolue, jusqu'au nihilisme et à l'absurde.
Puisque le libéralisme défend l'initiative de l'individu, alors cela veut dire qu'il condamne absolument toute action ou règle collective.
C'est un délire logique. On joue avec les mots et les concepts en oubliant de regarder périodiquement derrière soi, pour vérifier qu'on est encore à peu près en phase avec la réalité.
En termes plus familiers, ça s'appelle jouer au con.
Donnez-moi n'importe quel postulat, idéologie ou règle de conduite, et je vous les démolis en trois coups les gros avec ce genre de méthode.
Ce que les anti-libéraux oublient constamment, parce qu'il sont les héritiers d'un marxisme culturel qui est, lui, un absolutisme idéologique, une croyance en un futur monde parfait imposé à autrui par des élites éclairées, c'est que le libéralisme est un pragmatisme, et, partant, une théorie du compromis, de l'équilibre et de l'imperfection.
Tout extrémisme est à l'opposé de l'esprit libéral.
Pour s'en convaincre, il suffit de lire le programme de l'UDC, parti libéral qui recueille la majeure partie des suffrages en Suisse, pays libéral.
Parfaitement Mr Bob M.
RépondreSupprimer( c'est moi qui était l'auteur du com. anonyme )
On ne choisi pas libéralisme ou socialisme comme on choisi pepsi ou coca-cola .
Seulement , une société n'est jamais "seulement " libérale , ce n'est pas une doctrine à proprement parler . Un pays porte derrière-lui son histoire , son peuple , sa raçe et son esprit , des forces contradictoires s'affrontent et s'équilibrent . Quand au chiffre de 5% avancé , même s'il n'est pas exact , peu importe . Sur le principe , c'est l'argument avancé en particulier par les décroissants . Pas de croissance infinie dans un monde fini . Si vous vendez des cafetières et qu'au bout de 10 ans , tout le monde a des cafetières , le marché est fini . Mais le monde avance , de nouvelles cafetières apparaissent , les anciennes cafetières tombent en rade , les acheteurs de cafetières accouchent de nouveaux clients , etc ... De nouveaux marchés s'ouvrent sans arrêt . Et si par le dévellopement durable , le marché exige des cafetières "durables" , des cafetières durables seront produites , un marché plus restreint mais plus exigent . Peut-être que dans 20 ans , les voitures roulerons à base de pastis , et Marseille deviendra le nouvel "émirat" Français . Une économie planifiée ne résiste pas à l'imprévu , et la vie est imprévisible . Et que le marché soit matériel ou immatériel , le marché existe et existerat . Si l'oxygène devient une marchandise , de nouveaux marchés s'ouvriront . Mais il ne s'agit pas d'être pour ou contre le marché , le marché est une réalité , il faut juste s'adapter et avoir des contre-pouvoirs . A condition qu'il ne soit pas l'état ou un parti .
« J'aurais ptet dû mettre 3 smileys ? »
RépondreSupprimerDouze, trente-six, cent onze. Et même ainsi ça ne suffira pas, Carine. Inflation de smilos n'a jamais rendu riche personne (ni Nicolas intelligent).
Georges:
RépondreSupprimerNi Nyckho ?
A Monsieur Machenoir: J'aurais du dire "idée" au lieu de "chose"...
RépondreSupprimerRefaites maintenant votre démonstration, Monsieur Marchenoir.
Pour votre gouvernante, comme disait l'autre, je suis totalement nettoyé des scories de la pensée marxiste... mais votre façon manichéenne de penser démontre que pas vous. Par manichéenne, j'entends que vous ne laissez pas le choix: soit, c'est le socialisme, soit c'est le libéralisme. Comme toute chose contient son contraire... vous êtes encore englué dans la dialectique marxiste.
En vérité je vous le dis: d'autres solutions existent! Le totalitarisme libéral - un totalitarisme n'est pas une idéologie liberticide, c'est simplement un corpus de pensée qui fonctionne en vase clos - vaut le totalitarisme socialiste, parce qu'ils ne sont que les deux faces de la même pensée, qui estime que le bonheur individuel est la mesure de toute chose... ce qui, en matière de pensée ne peut pas satisfaire un esprit héroïque; un masochiste pratiquant; un militaire; un stoïcien; un hindouiste; un bouddhiste; un animiste; un holiste; un fataliste; un juif, un chrétien ou un musulman; mon beau-frère, moi-même et tout un tas d'autres pervers, qui sont pourtant des humains...
Rien de grand n'a été fait par les peuples, hors la contrainte...
Laurent l'Anonyme
"D'autres solutions existent." (Laurent)
RépondreSupprimerNous vous écoutons...
"Un autre monde est possible."
Mais ils ne disent jamais lequel...
Excellente remise à niveau... On entend tellement de bêtises sur "leuliberalisme" ou sur les "ultralibéraux" (à la Sarkozy ou Obama, bien sûr) que c'en est désespérant.
RépondreSupprimerMais ce qui est le plus triste c'est que nombre de chrétiens relisent l'évangile et les encycliques avec Marx (mal lu et plus mal compris encore) comme uniques lunettes... Et dénoncent le "libéralisme" qui n'est pourtant que la transcription dans le domaine de l'économie politique des idées chrétiennes.
La liberté, la responsabilité, sont au cœur du message évangélique. Nul part il n'y a l'Etat, la compassion obligatoire. Nul n'a le droit de se juger supérieur moralement à l'autre... Même si l'un est un "très vilain patron du CAC 40" -qui n'est pas un patron, d'ailleurs, généralement juste un vil manager trop bien payé qui a réussi en parti à chasser le vrai patron, l'actionnaire- et que l'autre est un "gentil pauvre victime de discriminations".
Et puis, bon, depuis le temps que l'économétrie existe, on a bien eu le temps de réaliser que l'initiative individuelle avec le moins d'externalités possible conduit à des équilibres qui dominent stochastiquement les autres. Ceux qui prétendent le contraire sont des menteurs prébendés, ou des idéologues de pacotille. Hélas, il semble qu'en ce moment on n'entend plus guère qu'eux.
Mon bon Monsieur, si vous cherchez d'autres modèles... intéressez-vous à l'Histoire, qui ne commence pas forcément à la Renaissance, lors des prémisses de l'avénement de la société bourgeoise.
RépondreSupprimerPour ma part, ce sont les auteurs solidaristes du XIX° siècle mâtinés du confédéralisme de Proudhon, qui me parlent. Mais ça n'a aucune importance, ici, puisque je ne cherche pas à convertir à ma pensée.
Vous avez là, en tous cas, deux pistes à explorer en forme d'alternatives. Mais si vous en voulez d'autres, j'en ai plein les poches, bien que je n'y adhère pas forcément.
Mon propos n'est pas de vous convaincre que ma philosophie politique est meilleure... c'est juste de vous dire qu'il existe d'autres possibilités et qu'il n'y a aucune raison de s'enfermer dans cette dualité "libéralisme contre socialisme".
Je le redis: les fondements du libéralisme-socialisme - la satisfaction individuelle comme but ultime de la Société des Hommes - ne me semblent pas très intéressants. Ils sont - peut-être - un socle pour conduire sa propre vie, individuellement... mais sûrement pas une base de réflexion sur la vie collective.
Laurent l'Anonyme
Marchenoir, les Arabes sont en train de donner des leçons de courage au raciste pleutre que vous êtes, ils se battent presque à mains nues, contre des armes à feu, alors que vous en êtes encore à poursuivre les clandestins, les Somaliens, les noirs, en Europe, sur les quais de gare et dans les squatts.Ils vous montrent ce que des hommes savent risquer pour leur dignité.
RépondreSupprimerMon dernier message s'adressait à Monsieur Marchenoir, et pas à Franz.
RépondreSupprimerLaurent l'Anonyme
"Les Arabes sont en train de donner des leçons de courage au raciste pleutre que vous êtes." ("Saint-Just")
RépondreSupprimerVous avez remarqué comme l'anti-libéralisme rend aimable et poli ? Et ce sont ces gens-là qui viennent nous donner des leçons de "lien social" et de "vivre-ensemble"...
Saint-Just, c'est pas ce terroriste français fanatique, célèbre pour avoir déclaré : "Le vaisseau de la Révolution ne peut arriver à bon port que sur une mer rougie par des torrents de sang" ?
Petit exemple de "courage et de dignité arabe anti-raciste" : s'y mettre à deux cents pour tabasser et agresser sexuellement une journaliste américaine venue faire connaître la "glorieuse révolution égyptienne" au monde entier. Aux cris de "sale Juive !", bien entendu.
http://tinyurl.com/6zrqaq7
http://tinyurl.com/5rralbv
http://tinyurl.com/66nnght
Qu'est-ce que vous foutez derrière votre clavier, courageux Saint-Just ? que n'allez-vous rejoindre vos braves amis pour les aider à libérer l'Arabie ?
Entre le personnalisme chrétien et l'individualisme libéral mon choix est fait. Désolé Robert.
RépondreSupprimerNe soyez pas désolé, Koltchak. Vous n'avez pas besoin de vous excuser...
RépondreSupprimerEn revanche, vous pourriez peut-être nous expliquer en quoi consiste le personnalisme chrétien, parce que sinon, sans vouloir vous froisser, que Koltchak préfère le personnalisme chrétien, ça va pas bouleverser les chancelleries demain matin ni faire les gros titres des journaux, hein...
C'est comme Laurent qui nous dit que le libéralisme cépabien, qu'il y a d'autres solutions, qui omet de dire lesquelles, puis qui lâche, quand on le secoue un peu, "les solidaristes du XIX° siècle mâtinés du confédéralisme de Proudhon", tout en disant qu'il en a riennafout' parce qu'il cherche pas à convaincre...
Putain, les mecs, tirez-vous les doigts du cul, un peu...
Ou alors, si c'est juste pour faire du name-dropping et vous tirer en courant, je vois pas bien à quoi ça sert...
Chèque emploi service : salaire net y compris congés payés ... combien d'heures ?
RépondreSupprimer50% de charges sociales et patronales DEDUITES DES INPOTS SUR LE REVENU = 0
Parfois faut savoir de quoi on parle.
Monsieur Marchenoir, je vous laisse continuer à parler à votre nombril, dialoguer avec vous-même, monologuer avec vos interlocuteurs et insulter les autres en leur reprochant leur grossièreté.
RépondreSupprimerBonne bourre!
Laurent l'Anonyme
Laurent l'anonyme est un délicat. Il n'aime pas qu'on dise "putain" et "tirez-vous les doigts du cul".
RépondreSupprimerVous êtes quand même sur le blog de l'auteur des Brigades Mondaines, hein. Si vous êtes plutôt du genre petit doigt en l'air, faut peut-être aller voir sur des sites plus adaptés à votre tempérament.
Par ailleurs, personne ne vous a insulté ici. Je vous ai juste expliqué que vous étiez inconséquent.
Ce qu'il y a de bien chez Marchenoir c'est qu'il est pour l'ultralibéralisme chez les autres, car lui, il a dû trouver une sacrée planque, payée par les contribuables que nous sommes, pour ne rien foutre et passer son temps sur Internet à donner des leçons d'égoïsme sordide à tout le monde.
RépondreSupprimerIl y a une drôle d’odeur par ici depuis quelques commentaires.
RépondreSupprimerTiens ! Le texte ne parle pas de libéralisme mais d'immigration.
RépondreSupprimerC'est une maladie ?
Il y a souvent une confusion entre les métiers de charcutier et de boucher : le charcutier s'occupe seulement de la viande de porc, et le boucher de celle de tous les autres animaux.
RépondreSupprimerPecnaude:
RépondreSupprimerJe sais de quoi je parle.
Une vieille voisine âgée, plus de 70 ans, paie par chèque emploi une femme de ménage. Les charges sont minorées, vu son âge.
Mais elles (l'employée et elle) ont fixé le tarif à 13 €/heure (c'est pas mal, du secrétariat, c'est 9€). La dame travaille 3 h /semaine.
Par exemple pour 6 heures de travail, le salaire payé est donc de 78 € en net; 101,19€ en brut pour l'employée .
Pour 78€ de net, il y a 64€ de cotisations pour l'employeur, (moins 28, 43€ pour son âge). En outre, il y a une petite déduction fiscale pour l'employeur, c'est vrai, parce que sinon, tout le monde travaillerait au noir, enfin, j'veux dire… Mais ce n'est pas énorme. Faut vraiment vouloir employer quelqu'un dans les règles. D'ailleurs, la dame voudrait bien que j'aille faire son ménage, au noir… Je vais quand même pas être la cause du chômage d'une jeune maman ! Si ?
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RépondreSupprimerLa déduction fiscale en question ne vient-elle pas d'être supprimée ?
RépondreSupprimerSinon j'ai été très intéressé par l'exposé de Robert Marchenoir. Il lui manque cependant, me semble-t-il, le volet politique. Or le libéralisme est d'abord politique.
Et si Robert Marchenoir est, une autre fois, à la recherche d'une tribune, je l'invite chaleureusement à utiliser le forum du parti de l'In-nocence dont les gestionnaires et intervenants seraient très heureux de l'accueillir, cela dit sans vouloir priver Didier Goux de ce précieux contributeur.
"La déduction fiscale en question ne vient-elle pas d'être supprimée ?"
RépondreSupprimerEn plus…
Mais je ne suis pas au courant de cela.
C'est ça Marcel Meyer, ça va l'arranger d'accueillir un Marchenoir, à Renaud Camus, lui qui est plutôt en quête de respectabilité après la polémique sur son antisémitisme supposé, il va passer au racisme délibéré.
RépondreSupprimerQuel dommage que Robert M reste SBF
RépondreSupprimerIl ecrit bien, passe beaucoup de temps sur les blogs et pourrait nous proposer un blog de grand intérêt
Ce Pierre est vraiment impayable ! S'il continue comme ça, il va peut-être finir par rivaliser avec un Nicolas.
RépondreSupprimerTant qu'il n'inspire pas pitié, comme toi, Georges...
RépondreSupprimerGeorges, je ne peux pas parler pour Nicolas, mais moi je m'amuse bien.
RépondreSupprimerMais ne faites donc pas attention à moi, Georges, et puis si vous n'avez rien d'autre à dire que vos ricanements ou vos éructations, vous n'êtes pas obligé de venir les vomir ici, vous devez bien avoir chez vous, j'imagine, de quoi satisfaire vos besoins.
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RépondreSupprimerEt paf ! un p'tit coup de censure pour la route…
RépondreSupprimerAh ben, voila ! La censure, maintenant... Les heures sombres de l'histoire et toussa.
RépondreSupprimerHalte à la censure ! Soutien à Éric Zemmour et à Marcel ! Cette censure brutale est une nouvelle preuve que, selon l'anti-antiracisme dogmatique qui contrôle ce blog et qui a en a forgé les règles à sa convenance, le Grand Remplacement des commentaires par des ..., c'est-à-dire l'événement le plus cataclysmique de l'histoire de la pensée française libre, devra être mené à terme en silence, sans que personne soit autorisé à élever la voix pour commenter.
RépondreSupprimerCarine, je suis dans le cas de votre voisine, et j'ai bien étudié les contrats, celui que j'ai passé avec mon emplyé et la convention que j'ai passée avec Chèque-emploi-service (pasée par l'intermédiaire de ma banque : la postale).
RépondreSupprimerSur le salaire net (compris congés payés) je paie en plus : 1.- 23,15% de cotisations salariales et 40,51% de cotisations patronales, soit 63,66% de total de charges. A ce montant venaient en déduction 15 points (montant de l'assiette des cotisations) ET CE SONT CES QUINZE POINTS QUI VIENNENT D'ETRE SUPPRIMES.
Sur ma déclation de revenus, à la ligne idoine je déclare les charges payées à mon employée et elles sont déduites de mon impôt.
A part ces 15 points, rien n'est changé.
Pecnaude:
RépondreSupprimerOk, merci de ces précisions.
Les charges payées à l'employée sont les 23,15% de cotisations salariales? C'est ça qui est déduit des impôts ou c'est déduit du revenu imposable ?
Carine - d'après mes décomptes, c'est l'ensemble des charges salariales et patronales qui sont déduites de l'impôt que vous devriez normalement payer. La déduction ne se fait pas sur le montant des revenus mais sur l'impot à payer.
RépondreSupprimerIl s'agit, bien entendu d'un contrat employeur libre ne passant pas par une association, si vous voulez un auto-entrepreneur avec un centre de gestion gratuit. Le problème de votre voisine vient peut-être de là.
Alors comme ça Monsieur Marchenoir est crécré méchant avec les Somaliens et, à part une pichenette de Pierre, personne ne lui vole dans les plumes sur ce point précis ?
RépondreSupprimerCa veut dire que tout le monde le sait alors ?
Très bon texte, évidemment.
Votre statistique et vos déductions sont excellentes, Dom!
RépondreSupprimerOn va essayer ça: "les blancs, xénophobes et racistes sont la pire engeance de l'humanité".
Vous verrez, ça va marcher aussi
Pierre : vous n'avez rien inventé.
RépondreSupprimer"La race blanche est le cancer de l'histoire de l'humanité."
Susan Sontag, "intellectuelle" américaine Degauche, 1967
Marcel Meyer : merci de votre aimable invitation.
RépondreSupprimerBien sûr, le libéralisme est avant tout une philosophie politique, avec des conséquences économiques.
Vous voyez Dom, ça marche.
RépondreSupprimerMarchenoir ne se scandalise pas qu'on le traite de raciste, il s'en satisfait, même.
Il se contente de citer une intellectuelle de gauche, il ferait bien de tout lire d'elle plutôt que des extraits, mais ça c'est la technique Marchenoir.
Vous voyez Pierre, vous êtes naturellement, inconsciemment, sur la ligne d'une grande intellectuelle telle Susan Sontag et vous n'êtes toujours pas content.
RépondreSupprimerMarchenoir travaille pour vous, illustrant brillamment le concept de haine de soi, tel que devrait le ressentir tout progressiste qui se respecte (évidemment moins pour lui-même que pour ses semblables) et vous pensez que c'est lui qui s'en délecte ? Il le connaît et le débusque partout où il se trouve, vous renvoyant votre image de Narcisse du pauvre ; voilà tout ce que fait Marchenoir, brillament certes.
Si vous étiez lucide, vous feriez comme Marchenoir, vous abandonneriez vos postures idéalistes pour vous confronter à l'abominable réalité. Mais voilà, il faut du courage, du courage et de la virilité, qualités qui vous échappent et que par conséquent vous détestez.
Toutes pétitions de principes et qualités de chef,parfaitement récitées par tous les totalitarismes de l'histoire, je vous les laisse Dom!
RépondreSupprimerJe suis rassuré d'être faible.
Et surtout éloignez de moi les hommes providentiels.
Et bien,,,,que ne nous à pas ramené ce billet !
RépondreSupprimerNous voilà en compagnie de la pire espèce qui soit.
Les théoriciens du grand remplacement, aussi incultes en politique, économie, histoire, sociologie etc ... ont mis leurs plus belles bottes.
Désolé, mais je quitte définitivement cette table.
Pour voir ce cercle d'amis allez voir entre autre fdesouche, innocence, riposte laïque etc etc etc etc
Didier, il y avait encore une partie de vous qui transparaissait dans vos billets, mais là vous vous fourvoyez et allez vous perdre.
N'est pas Céline qui veut.
"Allez voir entre autre fdesouche, innocence, riposte laïque etc"
RépondreSupprimerVous êtes gentil, Nyckho. On ne vous a pas attendu pour ça, vous et votre immense culture.
Et je ne vous parle pas des autres sites que nous fréquentons assidûment, nous autres réacs, et qui vous feraient dresser les cheveux sur la tête... si seulement vous les connaissiez. Avec l'immense culture qui est la vôtre.
Bob mis sa main sur ma cuisse et me glissa ce billet que vous venez de lire alors que je quittais la table,,,
RépondreSupprimerRien n'y fit.
Donc en gros, personne n'est d'accord avec personne et tout le monde a son mot à dire sur ce qu'est le libéralisme, quelle(s) idéologie(s) il recouvre, est ce que c'est de la faute de l'état ou des patrons du CAC40 etc...
RépondreSupprimerJe vais y mettre mon petit grain de sel.
Il y a autant de libéralisme que de penseurs qui ont travaillé dessus. Ce qui me semble certain, c'est que la base de cette forme d'économie politique est la religion chrétienne et particulièrement le protestantisme, ce qui expliquerait pourquoi le libéralisme provient essentiellement du monde anglo-saxon.
Le libéralisme, au sens ou Robert l'entend, n'est absolument pas incompatible avec un état fort ni même avec un état social. Comment souvent, le problème c'est l'excès. La France, dans un monde plus ou moins libéral, avec une économie libérale est probablement trop socialiste avec un état pas assez fort.
Idem pour l'immigration, un peu c'est bien, mais trop, comme c'est à mon avis le cas en ce moment, et ien c'est la foire d'empoigne. Il me semble d'ailleurs que le problème n'est pas quantitatif mais qualitatif. Londres est devenue la 3eme ou 4eme ville française, mais la qualité de cette immigration (jeunes diplômés ingénieurs ou école de commerce qui travaille dans la finance) ne pose absolument aucun problème.
Hors la France récupère le "bas de gamme" de l'immigration européenne, les résultats parlent d'eux même.
Et je rejoins totalement Robert sur la mentalité. Un exemple tout simple mais qui en dit long : même les plus pauvres des français ont une télé à écran plat. Ils n’ont pas forcément de lave-vaisselle ou de lave-linge, mais une télé, systématiquement. Les huissiers de justice ne peuvent plus repartir avec les télévisions des mauvais payeurs car la grande lucarne extra-plate est considérée comme un produit de première nécessité. Étonnant, je vis sans télé depuis 8 ans et je m’en sors très bien…
En claquant la porte j'entendis ce qui vient de se dire, et je conseilla la lecture, qui date un peu, de "l'éthique protestante et l'esprit de capitalisme" Weber.
RépondreSupprimer« je vis sans télé depuis 8 ans et je m’en sors très bien… »
RépondreSupprimerNéanmoins, je tiens une équipe de soutien psychologique à votre disposition.
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RépondreSupprimerCa va aller, merci.
RépondreSupprimerSi j'ai envie de regarder un truc je le trouve sur internet.
Et compte tenu de la quantité de conneries qu'on trouve à la télé je ne pense pas manquer grand chose.
Juste une précision : contrairement à beaucoup de bloggueurs libéraux (peut-être même une majorité !), Bob n'est pas fonctionnaire ou assimilé.
RépondreSupprimerMoi non plus...
RépondreSupprimer"Le libéralisme, au sens ou Robert l'entend, n'est absolument pas incompatible avec un état fort ni même avec un état social. La France est probablement trop socialiste avec un état pas assez fort."
RépondreSupprimerEuh... non. Là, non. Il y a effectivement trente-six nuances différentes de libéraux, mais aucun ne prétend que le libéralisme est compatible avec un Etat fort ou social.
Enfin, tout dépend de ce qu'on entend par là.
En général, quand on dit Etat fort, on veut dire Etat puissant, employant de nombreux fonctionnaires, distribuant beaucoup d'argent et intervenant de façon approfondie dans de nombreux secteurs de la société.
Si c'est cela que vous voulez dire, alors c'est l'exact opposé du libéralisme.
Si, en revanche, on entend par Etat fort un Etat qui respecte les seules règles décidées par les citoyens et qui les applique scrupuleusement, là, oui, bien sûr.
Si un Etat faible est un Etat qui bouffe plus de la moitié des richesses produites par les citoyens et qui pourtant omet de faire respecter la moitié des peines de prison qu'il prononce, alors oui, les libéraux peuvent être pour un Etat fort.
Si un Etat fort est un Etat qui coûte peu aux citoyens, dont les pouvoirs sont fortement bridés par le contre-pouvoir des citoyens, qui intervient dans un minimum de secteurs mais qui le fait bien, et qui en particulier fait régner la paix et la sécurité sans faiblesse, alors oui, les libéraux sont pour un Etat "fort".
Concernant l'Etat social, les libéraux ne sont pas opposés par principe à toute mesure sociale de la part de l'Etat. D'ailleurs, en France, de nombreux "progrès sociaux" historiques ont été introduits par des députés libéraux.
La Suisse, pays libéral, possède des allocations-chômage et d'autres allocations sociales.
Tout est une question de mesure.
Ce qui est certain, c'est que la France, pour ne citer que ce cas, est très largement au-delà de cette mesure. En France, il est impératif, pour le bien-être du peuple, que l'Etat soit raboté, diminué dans ses prérogatives, son coût et son arrogance, afin qu'il puisse effectuer efficacement les missions essentielles qui lui incombent : défense nationale et justice. (Et non "justice sociale", qui est à la justice ce que les "démocraties" populaires" étaient à la démocratie.)
La présence d'un filet social de sécurité n'est pas sérieusement remise en cause par les libéraux et peut faire l'objet de discussions approfondies, tant que le principe est respecté : un filet social pour un libéral, c'est quelque chose qui est destiné uniquement aux marginaux qui ne peuvent pas s'en sortir par leurs propres moyens, c'est donc quelque chose d'exceptionnel, qui ne peut concerner que peu de monde, et idéalement pendant peu de temps.
Cela ne peut, en aucun cas, être considéré comme un "droit", un mode de vie, une façon de punir les riches pour donner aux pauvres, quelque chose de généralisé à une grande partie de la population, etc.
Le libéralisme ?
RépondreSupprimer- Avoir le choix de l'école pour mes enfants et non la soupe de l'éducation nationale qui me coute un maximum d'impôts
- Avoir le choix d'assurer ma santé où je veux et pour les risques que je veux sans être obliger de nourrir à hauteur de 64% le moloch de la sécu.
- Avoir le choix d'entreprendre comem je veux sans devoir passer par les fourches cuadines d'un fonctionnaire imbu de son pouvoir
- Avoir le choix de construire ma maison comme je veux et non comme le désire l'architecte de la mairie.
- Avoir le choix de vivre comme je l'entends dans le respect des opinions de l'autre.
- Tout el contraire de l'idéologie de gauche bien pensante qui veut m'imposer sa manière de penser.
"Et non "justice sociale",
RépondreSupprimerEt qui va s'occuper de la justice sociale,la police?
A coup de matraque, sans doute!
"Et qui va s'occuper de la justice sociale, la police?"
RépondreSupprimerPersonne. Absolument personne. Décidément, il y en qui ont du mal à sortir du carcan de la pensée stato-gauchiste française.
"Justice sociale", c'est juste une autre expression pour dire "socialisme".
"Justice sociale", cela sous-entend qu'il serait injuste que certains soient plus riches que d'autres.
Cela sous-entend aussi que cette "injustice" serait justiciable d'une intervention correctrice, autoritaire et arbitraire de l'Etat.
Ce qui n'est absolument pas le cas, comme le montre à l'évidence l'histoire du communisme.
Ce qui est profondément injuste, c'est que l'Etat vole aux riches pour donner aux pauvres. C'est ce qu'on appelle "justice sociale" en France. Les Français ont une mentalité de voleurs.
La seule justice digne de ce nom, c'est celle qui sanctionne ceux qui enfreignent les lois.
Une prétendue "justice sociale", exercée par des fontionnaires non élus, irresponsables, prenant leurs décision dans la clandestinité, par des associations subventionnées encore moins transparentes et moins responsables (si cela est possible), et par des individus au statut indéterminé sous la coupe de syndicats communistes (j'ai nommé les employés de la Sécurité sociale, et assimilés), eh bien c'est le summum de l'injustice.
Surtout quand elle ne consiste pas, comme la vraie justice, à punir ceux qui volent autrui, mais, au contraire, à voler le fruit de leur travail à une partie des citoyens au bénéfice des autres, sous la menace des armes.
La "justice sociale" est l'un des plus beaux exemples de novlangue qui soient.
C'est une illustration éclatante du fait que pour les socialistes, noir c'est blanc et blanc c'est noir.
C'est un magnifique exemple de l'inversion des valeurs morales que la gauche a réussi à imposer au monde occidental.
Anonyme,
RépondreSupprimer- Avoir le choix de construire ma maison comme je veux et non comme le désire l'architecte de la mairie.
--
Euh...
Désolé, non. Si votre village/ville a un ensemble cohérent, c'est immonde de construire des bouses dessus.
Ceci dit il faut bien reconnaitre que les maires font tout pour obtenir du monde en plus.
C'était mon coté anti-libéral qui parlait
"Ce qui est profondément injuste, c'est que l'Etat vole aux riches pour donner aux pauvres. C'est ce qu'on appelle "justice sociale" en France. Les Français ont une mentalité de voleurs."
RépondreSupprimerIl en a l'air convaincu le bougre!
Moi qui croyait que les riches profitaient de leur position dominante pour s'enrichir en faisant travailler les autres...
Et voilà,JC63,vous avez tout compris:"en faisant travailler les autres".
RépondreSupprimerDonc,pas de riches,pas de travail(du vrai,je veux dire,qui crée de la richesse).Merci.
rocardo
@ JC63:
RépondreSupprimerMais c'est que vous avez l'air convaincu qu'il ne devrait pas l'être!
Et bien, avoir un QI inférieur à la taille de ses pieds, ça ne doit pas être facile tous les jours...
Merci. Vous avez réussi à exprimer tout ce que j'ai peiné à dire dans mon dernier papelard. Vous m'avez fait du bien :)
RépondreSupprimerJe ne sais pas à qui s'adressait votre commentaire, Marion, mais il était très bien, votre dernier article. Vous avez viré libérale ?
RépondreSupprimer"Le responsable de l'immigration de masse parasitaire, ce n'est pas le grand patronat du CAC 40 (comme le croient les lecteurs de F.desouche sur la foi de dix secondes de vidéo en noir et blanc de M. Bouygues sur You Tube)."
RépondreSupprimerC'est pas bien de diffamer, Msieur Marchenoir...
Car ce n'est pas sur la foi de... blablabla, mais sur la foi d'un rapport du Conseil d'Analyse Economique :
http://fortune.fdesouche.com/17333-immigration-pourquoi-le-patronat-en-veut-toujours-plus
Mais évidemment, vous allez me répondre que le CAE est une antenne du PCF...
eh ben! Ce RM aurait fait un bon antisémite en 40 et un super kollabo.
RépondreSupprimerCe type fantasme à fond les ballons. C'en est terrifiant!
Vous devriez réviser un peu vos notions de la langue française, Boréas. Diffamer ne veut pas dire avoir une opinion différente de vous.
RépondreSupprimerL'article de Fdesouche auquel vous renvoyez, lui-même repris de Marianne, lui-même repris du blog le Vrai débat, n'étaye nullement vos dires.
Le Vrai débat affirme s'appuyer sur un rapport qui...
"...date de 2009, et émane du Conseil d’Analyse Économique (CAE). Le CAE est un organe placé auprès du Premier ministre, peu réputé pour son caractère subversif, dans la mesure où il regroupe tout le gratin des économistes français « officiels, » ceux que les télévisions et les journaux acceptent de recevoir."
Ceci est déjà un tas de merde intellectuelle, et une imposture politique. Le centre de gravité des économistes français "officiels", ceux précisément "que les télévisions et les journaux acceptent de recevoir", est très largement déporté vers la gauche, favorable aux thèses étatiques, et anti-libéral.
Que dis-je, à gauche : d'innombrables économistes d'extrême-gauche ont tribune ouverte dans les journaux, à la télévision, à l'université et dans les librairies.
Il n'y a pas très longtemps, "l'économiste officiel" de Lutte ouvrière (ou d'un autre groupuscule trotksyste, vous m'excuserez de les confondre) siégeait à la direction d'un organisme présidé par le premier ministre, et chargé de "former" (plus probablement de déformer...) les syndicalistes français à l'économie...
Quant au rapport du Conseil d'analyse économique sur lequel prétend s'appuyer l'obscur "collectif de citoyens" anonyme qui écrit le Vrai débat, je l'ai lu.
Il ne dit pas du tout ce que vous dites, à savoir que les patrons du CAC 40 auraient contribué à organiser l'immigration.
Ce rapport est très largement une étude théorique, conceptuelle, sur le mode "Que se passerait-il si...". Elle n'est que très partiellement consacrée au constat de ce qui se passe réellement, et les parties, minoritaires, qui reprennent des études constatatives sont, elles-mêmes, très minoritairement consacrées à la France.
Et surtout, à aucun endroit, ce rapport ne prétend réaliser une étude historique sur les forces sociales ou politiques qui auraient agi en faveur de l'immigration. Le sujet n'est tout simplement pas abordé !...
D'autre part, le Vrai débat extrait quelques lignes d'un rapport de 250 pages, pour suggérer qu'il serait opposé à l'immigration et aurait une teneur anti-libérale. C'est de la manipulation.
Cette étude présente certaines réserves sur l'immigration, mais elle n'est pas outrageusement anti-libérale, et elle est globalement très nuancée.
…/…
…/…
RépondreSupprimerOn pourrait d'ailleurs aisément en citer des passages qui vont à l'encontre des positions socialistes-nationales et anti-libérales de Fortune-Fdesouche :
"La plupart des études trouvent un impact négatif modéré des migrants sur le salaire et/ou l’emploi des natifs qui leur sont substituts – bien que celles qui ne trouvent pas d’effets ne soient pas rares."
"Les minima sociaux tels que le RMI et l’indemnisation du chômage sont une source de rigidités qui tend à augmenter le salaire de réservation des résidents français et donc contribuent à créer une rareté artificielle sur certains segments du marché du travail. [...] Ces obstacles incluent les rigidités du marché du logement [...]"
On y trouve aussi ce cliché gauchiste pro-immigration :
"L’expérience française suggère en effet que toutes les vagues d’immigration se sont intégrées à plus ou moins long terme dans la population."
Enfin, le passage cité par le Vrai débat où le CAE explique que "Du point de vue de la science économique, la notion de pénurie n'est pas évidente" est l'un des plus nébuleux et des plus contestables du rapport.
Conclusion : la rubrique économique de Fdesouche est rédigée par des analphabètes de la discipline. Ce n'est certainement pas là qu'il faut aller pour y comprendre quelque chose, ou avoir des avis pertinents.
Cet "article" de Fdesouche/Marianne/le Vrai débat résulte de la funeste mise à disposition d'un ordinateur et d'Internet à des cuistres qui pensent pouvoir dire des choses intelligentes sur tout sans avoir jamais rien appris ni compris, et qui croient que le copier-coller peut remplacer le savoir.
Ce n'est pas le cas.
Je suis rôdé à la mauvaise foi des libéraux, comme à leur provincialisme idéologique et à leur arrogance.
RépondreSupprimerDonc, deux autres petits exemples du lien entre le (grand ? pas toujours...) patronat et l'immigration :
http://www.charte-diversite.com/charte-diversite-la-charte.php
http://www.charte-diversite.com/charte-diversite-recherche-signataire.php
http://fr.novopress.info/11328/de-l%E2%80%99administration-au-patronat-les-collabos-de-l%E2%80%99immigration-clandestine/
Tout cela n'existe pas et ceux qui prétendraient le contraire sont des cuistres et des analphabètes.
Seul Robert Marchenoir (Alain Dlon du libéralisme) existe et sait.
La grenouille... le boeuf...
Au fait, je maintiens que Robert Marchenoir diffame, puisque Robert Marchenoir affirme que "Le responsable de l'immigration de masse parasitaire, ce n'est pas le grand patronat du CAC 40 (comme le croient les lecteurs de F.desouche sur la foi de dix secondes de vidéo en noir et blanc de M. Bouygues sur You Tube)", alors que j'ai prouvé qu'il ne s'agit nullement d'une vidéo de Bouygues...
M'enfin, c'est Robert Marchenoir.
Vous êtes un âne, Boréas.
RépondreSupprimerVous n'avez même pas la culture de base du lecteur anti-libéral de Fdesouche.
Cette vidéo de Bouygues existe bien, elle a été publiée sur Fdesouche il y a un bon bout de temps, et les anti-libéraux anti-immigrationnistes s'y réfèrent constamment à travers la réacosphère, comme étant la preuve du compot patronal.
Bouygues est censé y expliquer son soutien à l'importation de travailleurs immigrés. Elle va dans votre sens, et vous avez l'imbécillité de me chercher querelle là-dessus ?...
Pour le reste, je note : pas un seul argument, pas une seule réfutation de ce que j'ai écrit, pas une seule contre-analyse de ce fameux rapport du Conseil d'anlayse économique qui était censé prouver le complot patronal et qui ne prouve rien.
Et maintenant, une avalanche de liens, sans le moindre mot d'explication, enrobée dans une gangue d'insultes.
Le mec, il pense avec des copiés-collés. Le lien : la providence des abrutis.
Putain, c'est pas avec ça qu'on va sauver la France, hein...
L'âne, avec le chat, est mon animal préféré, Robert Marchenoir.
RépondreSupprimerMais en ce qui vous concerne, je vous totémise définitivement par la grenouille et le boeuf.
Je ne connais pas votre fameuse vidéo de Bouygues, dont je vous donne volontiers quitus puisque, contrairement à moi, vous passez votre vie sur la Toile (c'est fou, le temps libre dont disposent les libéraux qui disent aux autres de travailler plus...).
La discussion porte sur le point de savoir si le (grand, surtout) patronat encourage et favorise l'immigration.
N'allez surtout pas voir la considérable "avalanche de 3 petits liens" que j'ai donnés, ils pourraient le prouver, à eux seuls.
Restez dans la vitupération, à déblatérer sur un rapport du Conseil d'Analyse Economique auquel vous vous raccrochez, dans votre insondable mauvaise foi, comme à une planche de salut alors que je n'avais renvoyé à l'article de Fortune Desouche qui en parlait, que pour prouver que vous diffamiez ce site en affirmant qu'il ne se fondait que sur votre fameuse vidéo de Bouygues...
Vous êtes grotesque et vain, à accuser sans cesse les autres de vous insulter, alors qu'il vous manque la plus élémentaire courtoisie et la plus minimale finesse.
Je ne vois pas qui peut être dupe de vos procédés, à part vous même.
Et quelque chose me dit que vous le savez très bien.
Au fait, quand votre clique de boutiquiers pleutres et d'Harpagons gueulards "sauvera la France", pensez à changer la moquette que vous fumez.
Sinon, vos éléphants roses habituels pourraient bien vous prendre pour un communiste.
Pourquoi, la censure de mon dernier commentaire ?
RépondreSupprimerOn a le droit de se faire traiter d'âne par le Alain Delon du libéralisme, mais pas de lui répondre qu'il a fumé la moquette ?
Boreas : pas de censure ici. c'est juste que, après huit jours d'existence d'un billet, les commentaires en sont automatiquement "modérés", afin d'éviter les spams retardataires. Donc, vos deux commentaires ont dû attendre mon réveil de ce matin pour être validés…
RépondreSupprimerC'est drôle, vous confondez libéralisme et socialisme...
RépondreSupprimerLes libéraux ne disent pas autres de travailler plus ou moins, ça c'est le socialisme !!! La contrainte, c'est le socialisme.
Les libéraux veulent simplement laisser à chacun la liberté de travailler plus ou de travailler moins.
Boréas, je vous le confirme, vous êtes, non seulement un âne, mais un misérable.
RépondreSupprimerVous utilisez avec une régularité d'horloge les méthodes les plus éprouvées de la mauvaise foi gauchiste (qui se portent à merveille à l'extrême-droite, visiblement).
J'ai dit, et je redis, que d'innombrables commentateurs anti-libéraux de la blogosphère, depuis des années, ressortent quelques secondes d'interview de Bouygues du temps de la télé en noir et blanc, propulsées par Fdesouche, pour soutenir leur prétention, démentie par différents livres de différents auteurs qui, eux, ont passé des années sur le sujet, selon laquelle c'est la pression du patronat qui aurait décidé les autorités politiques, en France et en Europe, à autoriser l'immigration de masse.
Je précise que les auteurs en question démontrent l'inverse : c'est le pouvoir politique qui a imposé l'immigration à un patronat tout à fait réticent.
Vous me sortez un lien qui "prouverait" le contraire.
Je me donne la peine de lire les 250 pages du rapport que vous indiquez (ce que vous n'avez visiblement pas fait).
Je vous prouve par A + B que non seulement ce rapport n'étaye pas votre thèse, mais qu'il ne dit pas un mot à son sujet.
Et là (tactique favorite des gauchistes) , vous sifflotez d'un air détaché, vous faites comme si vous n'aviez rien entendu, vous vous gardez bien de reconnaître que vous étiez dans le faux, et pouf ! vous changez de sujet, vous nous refourguez d'autres liens, les mains dans les poches, sans le moidrement vous fatiguer à expliquer ce qu'il y aurait dedans, en suggérant qu'ils prouveraient (comme votre lien falsificateur du Conseil d'analyse économique...) vos thèses bidon.
C'est trop facile.
C'est vous qui avez amené la discussion sur ce rapport du Conseil d'analyse économique, à vous d'assumer, maintenant.
Commencez par reconnaître que vous avez tort, que ce rapport et ses multiples présentations malhonnêtes par Fdesouche, Marianne et Le Vrai débat ne prouve absolument pas, comme vous le prétendez et comme le prétendent ces trois sites, que le patronat est à l'origine de l'immigration de masse, et alors, peut-être, vous récupérerez un peu de votre crédibilité aujourd'hui à zéro pour nous convaincre d'écouter des arguments supplémentaires de votre part.
L'avez-vous seulement lu, ou même parcouru, depuis que j'ai expliqué ce qu'il y avait dedans ?
Et que faites-vous, au lieu de reconnaître vos torts ? Vous prétendez, maintenant, que l'essentiel du débat consisterait dans l'unicité de l'argument des anti-libéraux, qui s'appuiraient sur Bouygues à l'exclusion de toute autre "preuve".
Vous prétendez avoir raison depuis le début simplement parce que, sur Fdesouche, il y aurait d'autres arguments anti-libéraux.
Evidemment, qu'il y en a d'autres ! Il y en a des paquets ! Des tonnes ! Sur Fdesouche comme partout en France ! Tous de la même "qualité" que votre présentation malhonnête du rapport Conseil d'analyse économique, qui lui fait dire ce qu'il ne dit pas !
Ce n'est pas parce qu'une tripotée d'abrutis anti-libéraux utilisent, dans les conversations de blogs, un seul argument, toujours le même, que d'autres abrutis anti-libéraux n'utilisent pas des tripotées d'autres arguments, tout aussi bidons !
Et c'est sur cette base que vous m'accusez de "diffamer" le sacro-saint site Fdesouche (dont la critique est, apparemment, à vos yeux, un péché mortel), et que vous me traitez d'Alain Delon !
Encore une tactique tout droit tirée du manuel de la propagande gauchiste : accuser ses adversaires des fautes dont on se rend coupable ! S'il y a quelqu'un qui diffame quelqu'un dans l'histoire, c'est bien vous.
Vous êtes un misérable, Boréas.
Didier Goux
RépondreSupprimerToutes mes excuses, j'ai cru à tort avoir été censuré (ce qui serait d'ailleurs votre droit, vous êtes chez vous ; j'aurais juste voulu savoir pourquoi).
Merci de m'avoir répondu.
Robert Marchenoir
RépondreSupprimerVotre réponse est tellement grotesque et emberlificotée que je m'abstiens d'y répondre, d'autant que j'ai déjà répondu à vos pseudo-arguments (gna gna, le rapport du CAE, gna gna ; faut pas aller voir des liens, c'est bidon, gna gna...) ; tout lecteur honnête verra ce qu'il en est.
Pauvre dénégateur frustré, réfugié dans l'invective comme grogne un vieux chien édenté...
DT
RépondreSupprimer"Les libéraux ne disent pas autres de travailler plus ou moins"
"Les libéraux veulent simplement laisser à chacun la liberté de travailler plus ou de travailler moins"
Par exemple, le dimanche ?
Par exemple, en s'opposant à toute durée légale du travail ?
Par exemple, en luttant contre tout salaire minimum et, comme dans la grande distribution, en éclatant le travail à temps partiel des caissières en de multiples "plages" horaires, créant ainsi une précarité et une paupérisation supplémentaires ?
Il y a vraiment des jours où je me demande s'il existe un seul libéral qui ait le sens des réalités socio-économiques auxquelles est confronté le "petit peuple", celui qui bosse et n'aura jamais de capital pour lui permettre d'être, comme la race (pardon, la classe) supérieure, un rentier imposant aux nécessiteux des contraintes incontournables qui réduisent à néant les belles théories.
La liberté, c'est une chimère utilitariste qui ne profite qu'aux avantagés du système.
Déjà, à la Révolution, la loi Le Chapelier avait intentionnellement interdit à ceux qui n'ont d'autre richesse que leur force de travail, toute protection contre l'arbitraire des riches (c'est un site libéral qui le dit).
http://archives.contrepoints.org/La-logique-liberale-de-la.html
Bref.
boreas
RépondreSupprimer7 mars 2011 23:52
« La liberté, c'est une chimère utilitariste qui ne profite qu'aux avantagés du système. »
Avouez-vous implicitement être contre la liberté ? Sacrée confession le cas échéant.
« Déjà, à la Révolution, la loi Le Chapelier avait intentionnellement interdit à ceux qui n'ont d'autre richesse que leur force de travail, toute protection contre l'arbitraire des riches (c'est un site libéral qui le dit). »
… et une telle interdiction est une coercition arbitraire illégitime, donc antilibérale ; il est bon de rappeler que les libéraux défendaient justement le syndicalisme pour garantir de bonnes conditions aux travailleurs, contrairement à des socialistes qui étaient trop contents de trouver là leur peuple révolutionnaire en lui maintenant la tête sous l’eau.
En fait, vous apportez de l’eau au moulin de Robert Marchenoir.
« Bref. »
En effet.
(Je vais répéter ce qui me semble être votre erreur fondamentale : vous confondez libéralisme et corporatisme ; sincèrement, jetez un œil aux auteurs libéraux, vos préjugés se dissiperont.)