mercredi 18 mars 2009

Combien de nouveaux paranos par année ?

Bien, comme je sais à quel degré de paranoïa tremblotante un blogueur ordinaire peut atteindre, je préfère vous donner une petite explication, avant d'être tenu pour responsable d'internements abusifs. Peut-être certains d'entre vous ont-ils constaté la réapparition d'une blogroll, comme on dit en français, ici même, et vérifié qu'ils n'y étaient point, alors que leur voisin de palier, oui. Ne vous roulez pas au sol en poussant des grognements de bête, et ravalez-moi cette mousse rosâtre qui vous embabouine les lèvres : IL EXISTE une raison à cela.

Il y a quelques semaines – pour une raison qui, aujourd'hui, m'échappe totalement –, j'avais transporté la blogroll en question dans un autre salon, totalement privé. Ce qui me permettait d'ajouter ou de virer qui je voulais sans qu'on vienne pour cela me concasser les joyeuses. Or, pour des raisons qu'il ne vous appartient pas de connaître, j'ai, il y a huit jours, explosé la gueule au dit blog... en oubliant de sauver le soldat blogroll.

Depuis, je la reconstitue tranquillement, au fil des nouveaux billets qui se publient ici ou là, et en m'aidant de la blogroll de mes petits camarades. Par conséquent, soyez patients, les paranos : vous ne tarderez pas à réapparaître ici. À condition de produire des billets, faignasses.

27 commentaires:

  1. Ah, c'était donc ça...
    Et le brigadier mondain, vous lui avez explosé la tronche itou?

    RépondreSupprimer
  2. Olivier : oui, le Brigadier a également sauté sur une mine : j'en avais marre.

    Nicolas : vous n'avez droit qu'à une place ! Pour les autres, je passe par VOTRE blogroll.

    RépondreSupprimer
  3. Ce n'est pas le soldat blogroll qui méritait de survivre à cette désintégration.

    RépondreSupprimer
  4. C'est fragile un blogueur, merci d'en prendre soin...

    RépondreSupprimer
  5. C'est du trafic de Blogroll caractérisé.

    RépondreSupprimer
  6. En tout cas, moi je suis contente contente ! j'y ai fait mon apparition !!

    Tadam !!

    (comment ça justement je devrais être parano encore plus ???)

    RépondreSupprimer
  7. Plutôt une blogtroll pour vous, non ?
    :-))

    RépondreSupprimer
  8. Je me demande s'il n'y a pas quelque part une Société Protectrice des Blogs qui lutte pour la sauvegarde éternelle des blogs décédés trop tôt…
    :-))

    RépondreSupprimer
  9. Avec ces conneries de tuer des blogs, on sait même pas si Nicolae ou Casagrande sont coupables du meurtre de la bombe anatomique qui a trois étoiles tatouées là où elle eut un scrotum

    RépondreSupprimer
  10. Didier, j'ai également sauté sur une mine et je suis largué. Je vais essayer de rattraper le retard...

    RépondreSupprimer
  11. La vache ! Encore un billet auquel je n'ai rien pané.

    Ça craint un peu...

    RépondreSupprimer
  12. Mais c'est quoi encore, ce putain de blogroll? Plus on se tient au courant et plus on se fait dépasser! J'en ai marre, mais marre.....

    RépondreSupprimer
  13. Je suis rassuré, Didier, je viens de vérifier je ne suis pas dans votre blogroll, non pas que je n'aime pas votre blog, bien au contraire, mais je n'airais pas côtoyer ce ramassis de crèves la faim qui constituent la liste que vous avez dressée. Je sais ce n'est pas très courtois, mais je ne pense pas vous mettre dans l'embarras en vous disant ça. Et comme moi, ça me permet de me faire plaisir à peu de frais, en imaginant la tête de la plupart de ces cons - sauf rare exception - lorsqu'ils vont lire mon commentaire même s'il tenteront de se faire croire le contraire... hahaaaa!!!

    RépondreSupprimer
  14. ...et, par la même occasion, « crève-la-faim », avec traits d'union et, surtout, sans S à crève (qui n'est pas un nom mais un verbe).

    RépondreSupprimer
  15. Chieuvrou,

    Ne lui demandez pas trop !

    RépondreSupprimer
  16. Scheiro : vous avez raison, autant garder son intelligence pour soi tout seul et éviter ainsi de contaminer une partie de la blogosphère. Vous faites actes de courage et c'est grande noblesse de votre part !
    :-)

    RépondreSupprimer
  17. Tiens, du coup, je suis allée lire attentivement le premier message de la page d'accueil du site de Sheiro. Voilà un homme qu'on ne peut pas accuser de fausse modestie, au moins.

    RépondreSupprimer
  18. Merci d'avoir pris la peine de lire la page d'accueil de mon site Suzanne. Je ne suis ni faussement modeste, ni vraiment modeste : je ne sais pas trop à quoi correspond la modestie. Le sentiment d'humilité n'entre pas dans mon registre. C'est une spécialité d'ensouché - néologisme forgé par Jacques-Alain Miller, Suzanne - qui n'est pas conforme à ma culture.

    Merci pour la correction ortographique, Chevriou.

    RépondreSupprimer
  19. c'est quoi, un ensouché ? et un dessouché, donc ?

    La modestie, c'est avoir assez de bon sens pour être capable de discrimination et de jugement envers soi-même, ses productions à soi. De bon sens joyeux, je dirais presque. La fausse modestie c'est se dénigrer pour s'attirer des compliments.
    A-t-on une culture à soi tout-seul, Sheiro ?

    RépondreSupprimer
  20. Je n'ai pas fait de recherche pour savoir de quelle époque date la conception du Français dit "de souche", opposé à l'immigré, mais je rapproche ça avec la montée en puissance du FN. Ne me dite pas que vous n'en avez jamais entendu parler, Suzanne.

    Une "culture à soi tout-seul"? Vous voulez parler d'une sorte d'idiosyncrasie culturelle, c'est ça? Je ne crois pas que cela puisse exister pas plus qu'une langue pour soi tout-seul. Qu'en pensez-vous?

    RépondreSupprimer
  21. Si si, Sheiro, j'ai lu ou entendu "français de souche", avec essai (transformé) en "sous-chien". Français de souche, c'est celui est français depuis, mettons, ses arrière-grand-parents au moins s'il est de petite souche et depuis Napoléon s'il est bien enraciné.
    Je me demandais, donc, si un "ensouché" était quelqu'un qui pénétrait dans la souche, dans les français de souche, qui devenait une souche comme les autres, donc un immigré qui s'ensouche, quelqu'un qui était s' ensouché au sens de s'enracine.

    Et pour dessouché si c'était le contraire, le français qui s'arrachait, qui partait.

    Apparemment, c'est l'inverse.
    Le dessouché c'est l'immigré et l'ensouché l'ensaché de français.

    J'espère que j'ai bon et que je n'ai vexé personne, mais je trouve que c'est de plus en plus difficile et fatigant d'employer des mots simples sans périphrases pour parler de quelqu'un.

    D'ailleurs, oucékilé, le problème ?

    RépondreSupprimer
  22. J'aime l'idée du sous-chien, Suzanne, ça me fait inévitablement penser à "I wanna be your dog" des Stoges qui font dans un style musical assez éloignés de Bach, ce qui fait qu'il y a peut de chance de les entendre dans un assenseur, ni chez Didier, car je ne crois pas que cela soit sa tasse de thé... quoique.

    Pour l'ensouché, vous avez tout juste et je n'y vois aucun problème sauf à accorder une suppériorité ontologique à l'ensouché par rapport au dessouché. C'est un peu l'histoire du chêne et de roseau.

    RépondreSupprimer
  23. J'avais dicté le réponse à ma secrétaire, Suzanne, mais je ne lui avais pas demandé de répondre à ma place pourtant c'est bien ce qu'elle a fait, parce que c'est une fan d'Iggy Pop et qu'elle voulait absolument en parler. Veuillez donc considérer le message de Dinah comme le mien.

    RépondreSupprimer
  24. Moi je m'en fiche, je suis de race bretonne.

    RépondreSupprimer
  25. Et d'ailleurs, dans mon vieux Larousse, celui que j'ai acheté quand il est sorti en 1904, on parle de race bretonne, de race auvergnate ou provençale...

    RépondreSupprimer

La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.