Nous n'en sommes plus à la menace, chère Orage, mais à l'invasion. Que l'on doit, je suppose, faire mine de ne pas voir. Heureusement, on a l'entraînement...
Otton : doit-on choisir entre la peste et le choléra ? Et puis, les mosquées se construisent en ville généralement. Or, nos villes sont déjà presque totalement défigurées par les immondes banlieues et zones commerciales qui les étouffent. Donc, un peu plus un peu moins...
Falconhill : je sais, je les vois lorsque je descends dans le Gard... Et s'il n'y avait que là !
Ben, j'avais des conneries à écrire dans mon blog (je vous envoie en troller un autre d'ailleurs : j'ai mis un lien pour pas que vous fassiez la gueule comme l'autre fois).
Il y a encore des cons pour copier-coller un photomontage trouvé sur un site d'opposants et essayer de nous le vendre comme étant la réalité.
Sur le beau, je ne dis pas, c'est subjectif (comme ... la danse contemporaine ou un livre des Brigades Mondaines, par ex.).
Sur l'utilité, j'ai choisi mon camp, à tel point que c'est devenu mon métier et qu'aucunement je n'en rougis. (et à tel point que je trouve ca beau)
Sur la réalité de ce photomontage, je m'exprime : faux et usage de faux, et je suis même disposée à me fatiguer une fois de plus à vous en fournir les explications.
Agathe : je reconnais m'être fait avoir, vous avez raison. Cela étant, je serais plutôt d'accord avec Allo : un peu plus près, un peu plus loin, tout le paysage est mort. De plus, dans le lien que vous donnez, on nous explique triomphalement que les éoliennes sont en réalité à "au moins 750 m" du village. Pardonnez-moi, mais 750 m, pour ces gigantesques machineries mobiles, je trouve ça très près, moi !
Appas : mais qui vous a dit que je trouvais belle la tour Eiffel ? Il me semble que la perspective du Champ-de-Mars devait être beaucoup plus majestueuse avant.
C'est du reste ce qui me déprime, avec les éoliennes : pour peu qu'elles durent (ce qui m'étonnerait, heureusement), ceux qui sont nés avec les trouverons tout à fait NATURELLES.
Estelle : ça ne vous évitera rien ! Ni la taxe carbone, ni même ces bonnes vieilles centrales nucléaires qui, si elles abîment les paysages, ont cet immense avantage d'être très peu nombreuses et pas installables partout.
Et, en plus, elles produisent de l'électricité, elles.
Les éoliennes, ça sert pour évacuer les miasmes, relents et effluves du genre de ceux dont se plaignait un certain Chirac naguère ? Alors c'est utile, mais moins que des charters (c'est beau un charter !). Sinon, du vent !
Il y a une vingtaine d'années nous sommes allés au mariage d'un ami à Bastia, et qu'y avait-il le long de la route qui menait vers la ville : tous les atroces énormes panneaux publicitaires étaient couchés sur le côté par terre, complètement tordus, du boulot , ça ! Faudrait faire pareil aux éoliennes...
Les éoliennes, c'est très beau dans leur milieu naturel : en Californie, par centaines dans les montagnes, avec rien autour.
Dans le jardin des paysages français, à deux pas d'un vieux village, c'est agressif et moche.
De toutes façon, il n'y a pas de miracles : à partir du moment où vous subventionnez un truc, ça devient un cancer. Les éoliennes rapportent de l'argent aux communes par édit royal, tandis que l'électricité produite a un coût réel élevé et un avantage écologique nul.
C'est juste une façon inefficace de brasser de l'argent, qui permet à certains d'en prendre au passage (fabricants d'éoliennes, propriétaires de terrains, municipalités), à d'autres de s'astiquer le manche avec leur bonne conscience écologique, et à la plupart de se voir casser les couilles avec la pollution visuelle et le bruit.
En France, il faudrait couvrir le territoire d'éoliennes pour que leur part commence à représenter quelque chose de significatif dans la production d'électricité totale.
Il y a peut-être d'autres endroits dans le monde où les éoliennes ont une justification économique : pays à régions très venteuses et désertiques, dépourvus d'électricité nucléaire...
Chez nous, c'est juste un truc pour que Madame Michu puisse sentir qu'elle fait quelque chose pour la planète.
Je trouve ça pas inesthétique. Ni dangereux comme le nuclaire, ni polluant comme le thermique. L'avenir résidant à l'équipement solaire des toits de maisons qui permettrait de couvrir les besoins électrique du pays
A tous, pour un poil de crédibilité, résiliez votre contrat de fourniture d'électricité et débrouillez-vous pour la produire vous-même, l'électricité, ....si vous en avez besoin ! Si vous étes capable de faire ça, sans nucléaire, sans thermique sans éolienne, alors chapeau bas vous pouvez écrire tous les commentaires assassins......vous étes crédible. Moi, je n'en suis pas capable, alors je penses que lorsque une éolienne tourne, un peu d'énergie primaire fossile ou nucléaire est économisée.
"[Dider Goux a dit : (...)] De plus, dire que la grippe c'est bien, sous prétexte que c'est moins dangereux que le cancer, ça me paraît un peu juste, comme argument. 8 septembre 2009 17:21"
"[Dider Goux a dit : Estelle : ça ne vous évitera rien ! Ni la taxe carbone, ni même ces bonnes vieilles centrales nucléaires qui, si elles abîment les paysages, ont cet immense avantage d'être très peu nombreuses et pas installables partout. Et, en plus, elles produisent de l'électricité, elles. 8 septembre 2009 19:55"
De toute façon et je dis ça comme ça en passant, y aurait pas un problème général avec l'urbanisme en France ?
Le neuf est laid, naturellement laid, et le pire, c'est qu'on fait de plus en plus du neuf qui vieillit mal... Les éoliennes ont au moins le mérite d'avoir une utilité. Un panneau solaire, c'est pas très joli non plus, mais ça a le mérite d'être utile.
Je préfèrerais donc que l'énergie que vous déployez (vous et d'autres) dans cette charge s'attaquent à plus substantiel, plus inquiétant.
Yanka : les pales des éoliennes risquent de détruire les charters en vol.
Emma : on devrait tous être Corses, par moments...
Zoridae : vous adorez quoi, au juste ? La photo ? Les éoliennes ? Autre chose ?
Robert Marchenoir : on est d'accord.
Olivier : pas inesthétique ???
Agathe : où est la contradiction, puisque je dis préférer le nucléaire ?
Dorham : mais c'est évident ! Balthus disait que le XXe siècle resterait comme celui de la laideur. Nous sommes entrés (depuis un petit bout de temps déjà) dans ce que Renaud Camus appelle le "devenir banlieue" du monde, ou encore sa banlocalisation.
Seulement, à quoi sert de pointer du doigt une laideur quasi générale dont presque tout le monde s'accommode fort bien ? Mieux vaut (peut-être) se donner des objectifs plus modestes mais plus précis, comme les éoliennes. Dont je suis moins assuré que vous de l'utilité, du reste.
"Balthus disait que le XXe siècle resterait comme celui de la laideur."
Ah ça ! On a même changé de millénaire et Jean Nouvel est reconnu pour son "oeuvre".
Pas d'accord sur le "devenir banlieue" du monde, c'est prendre le problème à l'envers et c'est même une connerie à mon avis. Une connerie parce qu'un centre a nécessairement sa périphérie. Une ville, sa banlieue. C'est un non sens de dire cela, un mauvais emploi de terminologie, une sorte d'emploi péjoratif (et bêtement provoc) qui travestit la réalité ; (c'est annoncer l'avenir qui est déjà et qui fut de tout temps), c'est d'autant étonnant de la part d'un auteur qui prétend être attaché à la vérité des mots (cf. le cheval de bataille sur le terme "discrimination"). Y aurait-il là une sorte de "deux poids deux mesures" ?
Par contre, il y a un évident refus de la nature, un refus du matériau naturel. Et derrière cela une forme de prétention bien humaine. On construit un monde en plastique et en plexiglas ! Pour assurer une sorte de confort illusoire et aspetisé pour chacun. Peut-être est ce que Camus veut (mal) expliciter.
Mais on peut sentir une forme de résistance en train de naître. Encore timide certes... Trop...
Cela dit, histoire d'en rajouter une (dernière) couche, les petits villages à la française, bien que vieux et en vieille pierre, ne sont pas tous "charmants".
Ils sont souvent sales, tristes, reclus. C'est préférable ? Je ne le crois pas, entre la peste et le choléra...
Dorham, je crois que vous vous trompez : il n'y a pas TOUJOURS eu des banlieues et des zones commerciales autour des villes (et même des petites, désormais). Jusque dans les années cinquante, à l'exception de très grandes villes comme Paris ou sans doute Marseille, la ligne de séparation entre la ville proprement dite et la campagne était très nette. Presque aussi nette que s'il y avait eu remparts.
Ainsi, je me souviens avoir traversé la Castille en 1981, et y avoir découvert de nombreux petits villages magnifiques (pas forcément magnifiques en eux-mêmes, d'ailleurs, mais parfaitement intégrés à leur environnement, à leur cadre). Repassant aux mêmes endroits une quinzaine d'années plus tard, ils avaient tous disparu. Non pas disparu, d'ailleurs : ils avaient été recouverts, étouffés, par les HLM hideux, les Conforama, Halles aux chaussures, etc.
D'autre part, lorsqu'il parle du "devenir banlieue" du monde, Camus veut aussi parler des campagnes qui, avec leur prolifération de pavillons, hangars, magasins aux enseignes criardes, etc., se mettent elles aussi à ressembler à n'importe quelle banlieue. Il veut dire enfin, justement, que, bientôt, ne subsistera plus aucune frontière perceptible entre une ville et sa voisine : que tout l'espace vide qui existait auparavant sera devenu banlieue.
Mais, encore une fois (faites l'expérience si elle n'est déjà faite), si vous abordez ce sujet (de l'enlaidissement général de l'espace), vous finirez presque toujours, et rapidement, par buter sur l'argument massue :
« Il faut bien que les gens habitent quelque part. »
On est globalement d'accord, c'est juste le terme "banlieue" qui me dérange parce qu'il draine des choses qui ne vont pas forcément avec. La banlieue, c'est seulement la périphérie d'une grande agglomération et voilà tout. Mais passons là dessus.
Parce que ce que vous dites des hypermarchés, des bétonnisations, etc, ce n'est que trop vrai, j'en ai fait l'expérience aussi en revenant visiter un coin que j'ai bien connu enfant : La Petite Camargue, certains endroits (plutôt des bouts d'endroits) sont restés figés et d'autres se sont vus offrir d'horribles ronds points et des Super U de merde.
---
"l'argument massue :
« Il faut bien que les gens habitent quelque part. »
Fin de la discussion, généralement."
Pas forcément, cette nécessité à toujours existé, à Florence, comme à Marne-la-Vallée... Elle existait aussi du temps de Haussmann... Et en ces temps, la même problématique a déclenché pas mal de passions également. Y a qu'à lire La Curée de Zola par exemple...
Les fatalistes me hérissent le poil de toute manière ! « Il faut bien que les gens habitent quelque part. » On peut dire ça des populations qui vivent sur des volcans, sur des failles sismiques, sur des littoraux qui seront bientôt envahis par la montée des eaux...etc...
« C'est du pseudo-humanisme que cette répartie là !»
Je me demande si ce ne serait pas, tout simplement, dû au fait que des tas de gens ne voient pas la laideur, tout comme ils ne voient pas la beauté.
Vous n'avez jamais remarqué, en train, en voiture, etc., ces gens qui, débouchant soudain dans un paysage magnifique, continuent comme si de rien n'étaient leur conversation, de feuilleter leur journal, avec à peine un coup d'œil distrait et ennuyé de l'autre côté de la vitre ?
Il doit y avoir un peu de cela aussi. Mais il y a le coté obscur de la force si vous me permettez.
C'est amusant, quand je suis en tire, il m'arrive de ne pas être très attentif à...ma conduite. Deux risques majeurs de "perte de contrôle du véhicule" chez Dorham : de la musique dans l'autoradio et un solo un peu trop bon de Trane (ou d'un autre, hein !) ; passer sur un pont suspendu. Il y en a de magnifiques dans certains coins montagneux. D'un coté comme de l'autre, c'est parfois éblouissant.
Bref, dans ces cas là et dans d'autres, il ne vaut mieux pas être derrière moi. De toute façon, ils font chier ces automobilistes à la con à conduire en même temps que moi, qui ne conduit presque jamais (faute de voiture of course, ça sert à rien à tout vrai parisien qui se respecte).
"des tas de gens ne voient pas la laideur, tout comme ils ne voient pas la beauté."
Vous vous rappelez de Bach et d'Eleanor Rigby ?, c'était de la provoc à la noix, mais vous admettez ici qu'il y a corrélation entre laideur et beauté, qu'on ne peut apprécier l'une sans expérimenter l'autre. Hein !
On peut même détester la beauté, se sentir agressé par elle, dans son goût pour la laideur. Comme un amateur de rap ou de Claude François se sentira presque automatiquement "outragé" par un quintet de Schubert.
rhooo ... moi qui aime le rap ET Schubert, qui aime la beauté architecturale ET intérieure des éoliennes, qui m'accomode des supermarchés parce que je les fréquente ET qui colle le nez à la vitre du TGV ... je ne sais pas dans quelle case je vais être rangée ! (je veux dire, autre que la case "petite conne")
Qui n'a jamais entendu à table se faire dire : "on ne dit pas c'est pas bon, on dit je n'aime pas" ?
"non, trois fois non ! Laideur et beauté ne sont pas des notions purement subjectives."
Mouha ! J'avais entamé une réponse fleuve en débutant de la même façon avant de renoncer...
Agathe, vous confondez ce qui est beau et ce que vous appréciez. Il m'arrive (c'est rare mais ça arrive) d'apprécier de manger des burgers chez McDo, tout en sachant bien que c'est abominablement dégueulasse. J'écoute toutes les musiques, à l'exception peut-être des musiques pour boites de nuit d'Ibiza (j'exècre vraiment la "musique" des D.J techno), tout en parvenant à distinguer ce qui élève et ce qui permet simplement de se remuer l'arrière-train, à distinguer ce qui en appelle aux sentiments et ce qui remue simplement les émotions.
A l'inverse, on peut ne pas aimer ce qu'on sait être beau. Ainsi, je sais qu'il existe des splendeurs de l'art baroque, mais j'y reste extrêmement peu sensible. De même avec la musique de Liszt, les romans de Musil, les vers de Mallarmé etc.
"Donc, selon vous, il y a des choses belles intrinsèquement, et des choses moches intrinsèquement, seul le regard que chacun porte dessus diffère ?
Permettez-moi de ne pas être d'accord avec vous."
Encore faut-il argumenter. Prétendre que tout est d'égale valeur, c'est prétendre que tout est art par exemple, mettre Verdi et Sheila au même niveau. C'est absurde, vous voyez bien que c'est absurde.
Didier a raison de dire que la beauté peut-être insoutenable, il y a des beautés qui finissent par vous sembler "boursouflées". Je pense à Vivaldi par exemple en ce qui me concerne.
Bref, le goût est une chose, le désir encore une autre, la beauté est indépendante de tout cela, elle est en dépit de nous, en dépit de ce que nous croyons en savoir...
Pour moi, les choses et arts ont la valeur que chacun leur donne, n'en déplaise à certains. Il n'est pas absurde de mettre au même plan Sheila et Verdi, si l'on aime les deux et que l'on trouve les deux beaux. Sinon, cela reviendrait à décréter que Vivaldi EST beau (mais pourquoi ne s'arrache-t-on pas ses oeuvres ?) et le McDo EST dégueulasse (mais pourquoi ses clients sont si nombreux ?).
Je vais même jusqu'à trouver la Grande Motte belle. Et vous ne pouvez pas hurler que c'est le parti architectural le plus immonde de France, car comment expliqueriez-vous sa forte fréquentation estivale ? Pardon, mais je préfère ça, à ça. Ai-je tort parce que vous n'êtes pas de mon avis ?
Et les éoliennes, alors, c'est beau ou c'est pas beau ?
Eternel débat ! Arguments mille fois ressassés qui sont en partie responsable de l'affadissement des arts en Europe et surtout en France !
La peur de l'exigence artistique fait de nous une nation inférieure non seulement en terme d'art mais également en terme "d'art mineur". Nous ne sommes même pas bons pour faire de la soupe. Mauvais en tout et c'est en grande partie à cause de ce relativisme. Plus rien n'est rien puisque tout est tout.
La prétention en art est néanmoins la cause de tous ses grands mouvements, de toutes ses avancées. Sans prétention, tout à trac, pas de jazz, pas de Haendel, pas de Delacroix, pas d'Ingres, pas de Proust, pas de Flaubert, pas de Fritz Lang ou de Hawks.
C'est la prétention qui a fait d'eux ce qu'ils sont, leur exigence presque maladive, voire maniaque.
Vous pouvez croire que Flaubert et Alexandre Jardin, c'est la même chose ! ça n'en sera pas vrai pour autant.
Le goût fonde-t-il tout ? Certainement, dans une société ultra-marchande, c'est le nombre qui fait la loi !
Oui ... moi !
RépondreSupprimerÇa reste plus joli qu'une décharge sauvage ou qu'une porcherie industrielle. Et ça s'intègre quand même mieux dans le paysage que ça, non ?
RépondreSupprimerLe problème des éoliennes est qu'elles se multiplient dangereusement : non seulement il y en a déjà partout, mais en plus ce n'est qu'un début !
RépondreSupprimerDe plus, dire que la grippe c'est bien, sous prétexte que c'est moins dangereux que le cancer, ça me paraît un peu juste, comme argument.
Personne ne se rend compte à quel point nous sommes menacés par les éoliennes!
RépondreSupprimerMais est-ce plus jolie que trois mosquées ?
RépondreSupprimerThat's the question ?
Nous n'en sommes plus à la menace, chère Orage, mais à l'invasion. Que l'on doit, je suppose, faire mine de ne pas voir. Heureusement, on a l'entraînement...
RépondreSupprimerC'est affreux une éolienne ! ils en ont mis pleins la Drome Provencale...
RépondreSupprimerGrrr
"Le problème des éoliennes est qu'elles se multiplient dangereusement : non seulement il y en a déjà partout, mais en plus ce n'est qu'un début !"
RépondreSupprimerEt encore ! Elles ne portent pas encore la burqa.
Otton : doit-on choisir entre la peste et le choléra ? Et puis, les mosquées se construisent en ville généralement. Or, nos villes sont déjà presque totalement défigurées par les immondes banlieues et zones commerciales qui les étouffent. Donc, un peu plus un peu moins...
RépondreSupprimerFalconhill : je sais, je les vois lorsque je descends dans le Gard... Et s'il n'y avait que là !
Ah merde ! Y'a déjà un autre clown qu'a fait un commentaire avec des trucs musulmans.
RépondreSupprimerVous n'êtes pas assez "réactif", Nicolas !
RépondreSupprimerBen, j'avais des conneries à écrire dans mon blog (je vous envoie en troller un autre d'ailleurs : j'ai mis un lien pour pas que vous fassiez la gueule comme l'autre fois).
RépondreSupprimerIl y a encore des cons pour copier-coller un photomontage trouvé sur un site d'opposants et essayer de nous le vendre comme étant la réalité.
RépondreSupprimerSur le beau, je ne dis pas, c'est subjectif (comme ... la danse contemporaine ou un livre des Brigades Mondaines, par ex.).
Sur l'utilité, j'ai choisi mon camp, à tel point que c'est devenu mon métier et qu'aucunement je n'en rougis. (et à tel point que je trouve ca beau)
Sur la réalité de ce photomontage, je m'exprime : faux et usage de faux, et je suis même disposée à me fatiguer une fois de plus à vous en fournir les explications.
Agathe
Pas moyen de cumuler ? Des mosquées en banlieues avec minaret éolien ?
RépondreSupprimer(et obligation de souffler fort et tous ensembles pendant la prière).
je suis partagé sur ces grands moulins pas beaux.
PS : didier, pourquoi causeur.fr me demande un mot de passe et un "user" quand je vais sur votre blog ?
non, en fait, je vais pas me fatiguer :
RépondreSupprimerhttp://www.planete-eolienne.fr/realite_avignonet.htm
Dommage que tu ne te fatigues pas plus Agata car vues de près ou de loin tes éoliennes c'est de la merde avec ou sans photos trafiquées..
RépondreSupprimerVous avez raison Didier. Je vous rejoins dans votre combat. Regardez.. Vraiment affreux ce truc . Il faut vite pétitionner avant qu'ils le finissent !
RépondreSupprimerAgathe : je reconnais m'être fait avoir, vous avez raison. Cela étant, je serais plutôt d'accord avec Allo : un peu plus près, un peu plus loin, tout le paysage est mort. De plus, dans le lien que vous donnez, on nous explique triomphalement que les éoliennes sont en réalité à "au moins 750 m" du village. Pardonnez-moi, mais 750 m, pour ces gigantesques machineries mobiles, je trouve ça très près, moi !
RépondreSupprimerLe lien d'Agathe.
Appas : mais qui vous a dit que je trouvais belle la tour Eiffel ? Il me semble que la perspective du Champ-de-Mars devait être beaucoup plus majestueuse avant.
RépondreSupprimerC'est du reste ce qui me déprime, avec les éoliennes : pour peu qu'elles durent (ce qui m'étonnerait, heureusement), ceux qui sont nés avec les trouverons tout à fait NATURELLES.
Trouveront, pardon...
RépondreSupprimerD'après tonnégrande, il faudrait supprimer aussi l'obelisque de la Concorde qui n'est pas joli dans le paysage.
RépondreSupprimerEn plus, je me demande si ce machin n'est pas à moitié Arabe.
Oui, mais si on arrache l'obélisque, ça va faire très mal au Tonnégrande égyptien qui est couché sous la place de la Concorde.
RépondreSupprimerAllons, bon, je suis donc une vieille conne ?
RépondreSupprimerJ'assume si ça peut m'éviter une taxe carbone...
Estelle : ça ne vous évitera rien ! Ni la taxe carbone, ni même ces bonnes vieilles centrales nucléaires qui, si elles abîment les paysages, ont cet immense avantage d'être très peu nombreuses et pas installables partout.
RépondreSupprimerEt, en plus, elles produisent de l'électricité, elles.
Oui, j'ai vu, mais j'peux pas être partout, hein ! Je crois que je vais monter ma propre PME-troll, si ça continue.
RépondreSupprimerLes éoliennes, ça sert pour évacuer les miasmes, relents et effluves du genre de ceux dont se plaignait un certain Chirac naguère ? Alors c'est utile, mais moins que des charters (c'est beau un charter !). Sinon, du vent !
RépondreSupprimerIl y a une vingtaine d'années nous sommes allés au mariage d'un ami à Bastia, et qu'y avait-il le long de la route qui menait vers la ville : tous les atroces énormes panneaux publicitaires étaient couchés sur le côté par terre, complètement tordus, du boulot , ça ! Faudrait faire pareil aux éoliennes...
RépondreSupprimerOui, j'adore !
RépondreSupprimerLes éoliennes, c'est très beau dans leur milieu naturel : en Californie, par centaines dans les montagnes, avec rien autour.
RépondreSupprimerDans le jardin des paysages français, à deux pas d'un vieux village, c'est agressif et moche.
De toutes façon, il n'y a pas de miracles : à partir du moment où vous subventionnez un truc, ça devient un cancer. Les éoliennes rapportent de l'argent aux communes par édit royal, tandis que l'électricité produite a un coût réel élevé et un avantage écologique nul.
C'est juste une façon inefficace de brasser de l'argent, qui permet à certains d'en prendre au passage (fabricants d'éoliennes, propriétaires de terrains, municipalités), à d'autres de s'astiquer le manche avec leur bonne conscience écologique, et à la plupart de se voir casser les couilles avec la pollution visuelle et le bruit.
En France, il faudrait couvrir le territoire d'éoliennes pour que leur part commence à représenter quelque chose de significatif dans la production d'électricité totale.
Il y a peut-être d'autres endroits dans le monde où les éoliennes ont une justification économique : pays à régions très venteuses et désertiques, dépourvus d'électricité nucléaire...
Chez nous, c'est juste un truc pour que Madame Michu puisse sentir qu'elle fait quelque chose pour la planète.
Je trouve ça pas inesthétique. Ni dangereux comme le nuclaire, ni polluant comme le thermique.
RépondreSupprimerL'avenir résidant à l'équipement solaire des toits de maisons qui permettrait de couvrir les besoins électrique du pays
A tous, pour un poil de crédibilité, résiliez votre contrat de fourniture d'électricité et débrouillez-vous pour la produire vous-même, l'électricité, ....si vous en avez besoin !
RépondreSupprimerSi vous étes capable de faire ça, sans nucléaire, sans thermique sans éolienne, alors chapeau bas vous pouvez écrire tous les commentaires assassins......vous étes crédible.
Moi, je n'en suis pas capable, alors je penses que lorsque une éolienne tourne, un peu d'énergie primaire fossile ou nucléaire est économisée.
Mince alors ! Vous vous contredisez tout seul !
RépondreSupprimer"[Dider Goux a dit : (...)]
De plus, dire que la grippe c'est bien, sous prétexte que c'est moins dangereux que le cancer, ça me paraît un peu juste, comme argument.
8 septembre 2009 17:21"
"[Dider Goux a dit :
Estelle : ça ne vous évitera rien ! Ni la taxe carbone, ni même ces bonnes vieilles centrales nucléaires qui, si elles abîment les paysages, ont cet immense avantage d'être très peu nombreuses et pas installables partout.
Et, en plus, elles produisent de l'électricité, elles.
8 septembre 2009 19:55"
Et sinon, vous proposez quoi ?
De toute façon et je dis ça comme ça en passant, y aurait pas un problème général avec l'urbanisme en France ?
RépondreSupprimerLe neuf est laid, naturellement laid, et le pire, c'est qu'on fait de plus en plus du neuf qui vieillit mal... Les éoliennes ont au moins le mérite d'avoir une utilité. Un panneau solaire, c'est pas très joli non plus, mais ça a le mérite d'être utile.
Je préfèrerais donc que l'énergie que vous déployez (vous et d'autres) dans cette charge s'attaquent à plus substantiel, plus inquiétant.
Yanka : les pales des éoliennes risquent de détruire les charters en vol.
RépondreSupprimerEmma : on devrait tous être Corses, par moments...
Zoridae : vous adorez quoi, au juste ? La photo ? Les éoliennes ? Autre chose ?
Robert Marchenoir : on est d'accord.
Olivier : pas inesthétique ???
Agathe : où est la contradiction, puisque je dis préférer le nucléaire ?
Dorham : mais c'est évident ! Balthus disait que le XXe siècle resterait comme celui de la laideur. Nous sommes entrés (depuis un petit bout de temps déjà) dans ce que Renaud Camus appelle le "devenir banlieue" du monde, ou encore sa banlocalisation.
Seulement, à quoi sert de pointer du doigt une laideur quasi générale dont presque tout le monde s'accommode fort bien ? Mieux vaut (peut-être) se donner des objectifs plus modestes mais plus précis, comme les éoliennes. Dont je suis moins assuré que vous de l'utilité, du reste.
"Balthus disait que le XXe siècle resterait comme celui de la laideur."
RépondreSupprimerAh ça ! On a même changé de millénaire et Jean Nouvel est reconnu pour son "oeuvre".
Pas d'accord sur le "devenir banlieue" du monde, c'est prendre le problème à l'envers et c'est même une connerie à mon avis. Une connerie parce qu'un centre a nécessairement sa périphérie. Une ville, sa banlieue. C'est un non sens de dire cela, un mauvais emploi de terminologie, une sorte d'emploi péjoratif (et bêtement provoc) qui travestit la réalité ; (c'est annoncer l'avenir qui est déjà et qui fut de tout temps), c'est d'autant étonnant de la part d'un auteur qui prétend être attaché à la vérité des mots (cf. le cheval de bataille sur le terme "discrimination"). Y aurait-il là une sorte de "deux poids deux mesures" ?
Par contre, il y a un évident refus de la nature, un refus du matériau naturel. Et derrière cela une forme de prétention bien humaine. On construit un monde en plastique et en plexiglas ! Pour assurer une sorte de confort illusoire et aspetisé pour chacun. Peut-être est ce que Camus veut (mal) expliciter.
Mais on peut sentir une forme de résistance en train de naître. Encore timide certes... Trop...
"Seulement, à quoi sert de pointer du doigt une laideur quasi générale dont presque tout le monde s'accommode fort bien ?"
RépondreSupprimerDevrais-je me gêner ?
Cela dit, histoire d'en rajouter une (dernière) couche, les petits villages à la française, bien que vieux et en vieille pierre, ne sont pas tous "charmants".
RépondreSupprimerIls sont souvent sales, tristes, reclus. C'est préférable ? Je ne le crois pas, entre la peste et le choléra...
Dorham, je crois que vous vous trompez : il n'y a pas TOUJOURS eu des banlieues et des zones commerciales autour des villes (et même des petites, désormais). Jusque dans les années cinquante, à l'exception de très grandes villes comme Paris ou sans doute Marseille, la ligne de séparation entre la ville proprement dite et la campagne était très nette. Presque aussi nette que s'il y avait eu remparts.
RépondreSupprimerAinsi, je me souviens avoir traversé la Castille en 1981, et y avoir découvert de nombreux petits villages magnifiques (pas forcément magnifiques en eux-mêmes, d'ailleurs, mais parfaitement intégrés à leur environnement, à leur cadre). Repassant aux mêmes endroits une quinzaine d'années plus tard, ils avaient tous disparu. Non pas disparu, d'ailleurs : ils avaient été recouverts, étouffés, par les HLM hideux, les Conforama, Halles aux chaussures, etc.
D'autre part, lorsqu'il parle du "devenir banlieue" du monde, Camus veut aussi parler des campagnes qui, avec leur prolifération de pavillons, hangars, magasins aux enseignes criardes, etc., se mettent elles aussi à ressembler à n'importe quelle banlieue. Il veut dire enfin, justement, que, bientôt, ne subsistera plus aucune frontière perceptible entre une ville et sa voisine : que tout l'espace vide qui existait auparavant sera devenu banlieue.
Mais, encore une fois (faites l'expérience si elle n'est déjà faite), si vous abordez ce sujet (de l'enlaidissement général de l'espace), vous finirez presque toujours, et rapidement, par buter sur l'argument massue :
« Il faut bien que les gens habitent quelque part. »
Fin de la discussion, généralement.
Didier,
RépondreSupprimerOn est globalement d'accord, c'est juste le terme "banlieue" qui me dérange parce qu'il draine des choses qui ne vont pas forcément avec. La banlieue, c'est seulement la périphérie d'une grande agglomération et voilà tout. Mais passons là dessus.
Parce que ce que vous dites des hypermarchés, des bétonnisations, etc, ce n'est que trop vrai, j'en ai fait l'expérience aussi en revenant visiter un coin que j'ai bien connu enfant : La Petite Camargue, certains endroits (plutôt des bouts d'endroits) sont restés figés et d'autres se sont vus offrir d'horribles ronds points et des Super U de merde.
---
"l'argument massue :
« Il faut bien que les gens habitent quelque part. »
Fin de la discussion, généralement."
Pas forcément, cette nécessité à toujours existé, à Florence, comme à Marne-la-Vallée... Elle existait aussi du temps de Haussmann... Et en ces temps, la même problématique a déclenché pas mal de passions également. Y a qu'à lire La Curée de Zola par exemple...
Les fatalistes me hérissent le poil de toute manière ! « Il faut bien que les gens habitent quelque part. » On peut dire ça des populations qui vivent sur des volcans, sur des failles sismiques, sur des littoraux qui seront bientôt envahis par la montée des eaux...etc...
C'est du pseudo-humanisme que cette répartie là !
« C'est du pseudo-humanisme que cette répartie là !»
RépondreSupprimerJe me demande si ce ne serait pas, tout simplement, dû au fait que des tas de gens ne voient pas la laideur, tout comme ils ne voient pas la beauté.
Vous n'avez jamais remarqué, en train, en voiture, etc., ces gens qui, débouchant soudain dans un paysage magnifique, continuent comme si de rien n'étaient leur conversation, de feuilleter leur journal, avec à peine un coup d'œil distrait et ennuyé de l'autre côté de la vitre ?
Il doit y avoir un peu de cela aussi. Mais il y a le coté obscur de la force si vous me permettez.
RépondreSupprimerC'est amusant, quand je suis en tire, il m'arrive de ne pas être très attentif à...ma conduite. Deux risques majeurs de "perte de contrôle du véhicule" chez Dorham : de la musique dans l'autoradio et un solo un peu trop bon de Trane (ou d'un autre, hein !) ; passer sur un pont suspendu. Il y en a de magnifiques dans certains coins montagneux. D'un coté comme de l'autre, c'est parfois éblouissant.
Bref, dans ces cas là et dans d'autres, il ne vaut mieux pas être derrière moi. De toute façon, ils font chier ces automobilistes à la con à conduire en même temps que moi, qui ne conduit presque jamais (faute de voiture of course, ça sert à rien à tout vrai parisien qui se respecte).
"des tas de gens ne voient pas la laideur, tout comme ils ne voient pas la beauté."
RépondreSupprimerVous vous rappelez de Bach et d'Eleanor Rigby ?, c'était de la provoc à la noix, mais vous admettez ici qu'il y a corrélation entre laideur et beauté, qu'on ne peut apprécier l'une sans expérimenter l'autre. Hein !
"des tas de gens ne voient pas la laideur, tout comme ils ne voient pas la beauté."
RépondreSupprimerne serait-ce pas plutôt :
"des tas de gens voient la beauté, là où d'autres voient la laideur" ? (et vice-versa)
Dorham : souvenir très vague, à vrai dire...
RépondreSupprimerAgathe : non, trois fois non ! Laideur et beauté ne sont pas des notions purement subjectives.
Maintenant, on peut aimer la laideur et n'être pas sensible à la beauté.
On peut même détester la beauté, se sentir agressé par elle, dans son goût pour la laideur. Comme un amateur de rap ou de Claude François se sentira presque automatiquement "outragé" par un quintet de Schubert.
RépondreSupprimerJe trouve cela hideux ! en plus, il me semble bien que c'est une arnaque !
RépondreSupprimerrhooo ... moi qui aime le rap ET Schubert, qui aime la beauté architecturale ET intérieure des éoliennes, qui m'accomode des supermarchés parce que je les fréquente ET qui colle le nez à la vitre du TGV ... je ne sais pas dans quelle case je vais être rangée !
RépondreSupprimer(je veux dire, autre que la case "petite conne")
Qui n'a jamais entendu à table se faire dire : "on ne dit pas c'est pas bon, on dit je n'aime pas" ?
"non, trois fois non ! Laideur et beauté ne sont pas des notions purement subjectives."
RépondreSupprimerMouha ! J'avais entamé une réponse fleuve en débutant de la même façon avant de renoncer...
Agathe, vous confondez ce qui est beau et ce que vous appréciez. Il m'arrive (c'est rare mais ça arrive) d'apprécier de manger des burgers chez McDo, tout en sachant bien que c'est abominablement dégueulasse. J'écoute toutes les musiques, à l'exception peut-être des musiques pour boites de nuit d'Ibiza (j'exècre vraiment la "musique" des D.J techno), tout en parvenant à distinguer ce qui élève et ce qui permet simplement de se remuer l'arrière-train, à distinguer ce qui en appelle aux sentiments et ce qui remue simplement les émotions.
Tiens, j'ai failli prendre le même exemple (le McDo, pas la musique...) !
RépondreSupprimerFinalement, je me suis remis au taf...
A l'inverse, on peut ne pas aimer ce qu'on sait être beau. Ainsi, je sais qu'il existe des splendeurs de l'art baroque, mais j'y reste extrêmement peu sensible. De même avec la musique de Liszt, les romans de Musil, les vers de Mallarmé etc.
RépondreSupprimerDonc, selon vous, il y a des choses belles intrinsèquement, et des choses moches intrinsèquement, seul le regard que chacun porte dessus diffère ?
RépondreSupprimerPermettez-moi de ne pas être d'accord avec vous.
"Donc, selon vous, il y a des choses belles intrinsèquement, et des choses moches intrinsèquement, seul le regard que chacun porte dessus diffère ?
RépondreSupprimerPermettez-moi de ne pas être d'accord avec vous."
Encore faut-il argumenter. Prétendre que tout est d'égale valeur, c'est prétendre que tout est art par exemple, mettre Verdi et Sheila au même niveau. C'est absurde, vous voyez bien que c'est absurde.
Didier a raison de dire que la beauté peut-être insoutenable, il y a des beautés qui finissent par vous sembler "boursouflées". Je pense à Vivaldi par exemple en ce qui me concerne.
Bref, le goût est une chose, le désir encore une autre, la beauté est indépendante de tout cela, elle est en dépit de nous, en dépit de ce que nous croyons en savoir...
Pour moi, les choses et arts ont la valeur que chacun leur donne, n'en déplaise à certains.
RépondreSupprimerIl n'est pas absurde de mettre au même plan Sheila et Verdi, si l'on aime les deux et que l'on trouve les deux beaux.
Sinon, cela reviendrait à décréter que Vivaldi EST beau (mais pourquoi ne s'arrache-t-on pas ses oeuvres ?) et le McDo EST dégueulasse (mais pourquoi ses clients sont si nombreux ?).
Je vais même jusqu'à trouver la Grande Motte belle. Et vous ne pouvez pas hurler que c'est le parti architectural le plus immonde de France, car comment expliqueriez-vous sa forte fréquentation estivale ?
Pardon, mais je préfère ça, à ça. Ai-je tort parce que vous n'êtes pas de mon avis ?
Et les éoliennes, alors, c'est beau ou c'est pas beau ?
Agathe, je sens que le dialogue va devenir difficile...
RépondreSupprimerBéh oui, on est pas d'accord, alors ca peut durer longtemps.
RépondreSupprimer(bon sinon, votre Irremplaçable et vous avez le bonjour de mes parents Castor)
Agathe : amitiés en retour !
RépondreSupprimerPour ce qui est de la Grande Motte, rien que le nom déjà...
Agathe,
RépondreSupprimerEternel débat ! Arguments mille fois ressassés qui sont en partie responsable de l'affadissement des arts en Europe et surtout en France !
La peur de l'exigence artistique fait de nous une nation inférieure non seulement en terme d'art mais également en terme "d'art mineur". Nous ne sommes même pas bons pour faire de la soupe. Mauvais en tout et c'est en grande partie à cause de ce relativisme. Plus rien n'est rien puisque tout est tout.
La prétention en art est néanmoins la cause de tous ses grands mouvements, de toutes ses avancées. Sans prétention, tout à trac, pas de jazz, pas de Haendel, pas de Delacroix, pas d'Ingres, pas de Proust, pas de Flaubert, pas de Fritz Lang ou de Hawks.
C'est la prétention qui a fait d'eux ce qu'ils sont, leur exigence presque maladive, voire maniaque.
Vous pouvez croire que Flaubert et Alexandre Jardin, c'est la même chose ! ça n'en sera pas vrai pour autant.
Le goût fonde-t-il tout ? Certainement, dans une société ultra-marchande, c'est le nombre qui fait la loi !
"Pour ce qui est de la Grande Motte, rien que le nom déjà..."
RépondreSupprimerAutrefois, mon appartement donnait sur un boui-boui qui s'appelait "Mouff'tarte" !
Agathe : je souscris entièrement à ce que Dorham dit juste au-dessus.
RépondreSupprimer(C'est malin : à cause de vous, me voilà d'accord avec Dorham ! Ça risque de faire deux clients de plus pour les psychanalystes, ça...)
Dorham : Vous profitiez des relents des cuisines ? La mouff'tarte vous montait au nez, parfois ?
Ouais, bon, je retourne à mon BM (une histoire de cuisines, justement...) !