Tout à l'heure, aventure typique de l'homme moderne, je roulais vers Pacy-sur-Eure pour aller y chercher deux baguettes “tradition” (pain réactionnaire, donc) et une boîte de Vache qui rit chez l'épicier divers – le fromage idiot étant destiné à la préparation de nan, ces pains indiens fourrés, que Catherine destine à accompagner le riz que nous avons oublié de servir hier midi à Zoridae, Balmeyer et Nicolas.
Ce début de billet pourrait nous orienter vers la comtesse de Ségur et ses Mémoires d'un nan, ou encore du côté de chez Paul-Jean Toulet et de son Amie nan – mais il n'en sera rien.
Il s'est trouvé qu'entrant dans Pacy j'ai croisé une affiche publicitaire immobile, vantant un prochain spectacle d'otaries vivantes. J'ai aussitôt cherché à imaginer à quoi pourrait bien ressembler un spectacle d'otaries mortes – j'ai rapidement renoncé. De même, je suppose qu'il doit être bien difficile, pour un amateur de numéros de puces savantes, de se figurer une représentation ne comportant que des puces stupides. Et jamais, je pense, vous ne pourrez traîner un amoureux de haute voltige à un spectacle de basse voltige.
Coming back home, mon petit panier sous mon bras, et voulant me laver les mains, comme il nous est désormais enjoint de le faire par voie d'affiches toutes plus comminatoires les unes que les autres, j'ai constaté que l'eau avait été coupée dans tout le Plessis-Hébert, pour un temps indéterminé : les ouvriers qui travaillent à changer la physionomie de la place de l'Église venaient, dans leur enthousiasme de travailleurs du lundi matin, d'exploser une canalisation.
On s'est donc brossé les dents à la Contrex, en espérant ne pas trop mincir des gencives.
Ce début de billet pourrait nous orienter vers la comtesse de Ségur et ses Mémoires d'un nan, ou encore du côté de chez Paul-Jean Toulet et de son Amie nan – mais il n'en sera rien.
Il s'est trouvé qu'entrant dans Pacy j'ai croisé une affiche publicitaire immobile, vantant un prochain spectacle d'otaries vivantes. J'ai aussitôt cherché à imaginer à quoi pourrait bien ressembler un spectacle d'otaries mortes – j'ai rapidement renoncé. De même, je suppose qu'il doit être bien difficile, pour un amateur de numéros de puces savantes, de se figurer une représentation ne comportant que des puces stupides. Et jamais, je pense, vous ne pourrez traîner un amoureux de haute voltige à un spectacle de basse voltige.
Coming back home, mon petit panier sous mon bras, et voulant me laver les mains, comme il nous est désormais enjoint de le faire par voie d'affiches toutes plus comminatoires les unes que les autres, j'ai constaté que l'eau avait été coupée dans tout le Plessis-Hébert, pour un temps indéterminé : les ouvriers qui travaillent à changer la physionomie de la place de l'Église venaient, dans leur enthousiasme de travailleurs du lundi matin, d'exploser une canalisation.
On s'est donc brossé les dents à la Contrex, en espérant ne pas trop mincir des gencives.
Ha ha ha !
RépondreSupprimerExcellent !
Faites attention à bien recracher la Contrex.
RépondreSupprimerFaire tomber un mythe.
RépondreSupprimerCe spectacle d'otaries vivantes est sûrement très très bien.
RépondreSupprimerBon finalement, il vous manquait le cantal ?.
RépondreSupprimerJe passe l'esprit léger et les gencives minces. Très drôle. :)
RépondreSupprimerOh ! T'as (oublié le) riz ?
RépondreSupprimer(private joke).
Il serait temps que les soeurs ressucitent leur blog, j'aimerai s bien savoir faire des nan.
RépondreSupprimerJe me demande toutefois où les indiens se procrurent de la Vache Qui Rit
Suzanne : merci !
RépondreSupprimerNicolas : ne soyez pas inquiet : on sait ce qui est bon pour nous...
(Et j'ai mis un lien sur votre billet.)
PRR : Mais oui, sûrement !
Circé : non, finalement, hier, on l'a joué (vrai) gruyère, parmesan et livarot au lait cru.
Arf : votre esprit léger, c'est hélas pour moi ce qui nous différencie...
Franssoit : les frangines sont des faignasses. Quant à la Vache qui rit, je me suis posé la même question à midi.
Un billet comme on les aime, histoire de bien débuter la semaine, avec au passage un clin d'oeil au chanteur canadien !
RépondreSupprimerUn spectacle d'otaries mortes, c'est un jeu télévisé...
RépondreSupprimerConnaît que dalle, le Goux !
RépondreSupprimerAh, oui, pas con ! Ou une émission de télé-réalité, type Loft Story...
RépondreSupprimerNicolas fait courir une odieuse rumeur comme quoi vous ne seriez pas l'atroce réactionnaire que vous prétendriez être.
RépondreSupprimerC'est vrai ?
Si c'est vrai, mon univers s'écroule.
Rassurez-vous : je viens d'être triomphalement réélu président de l'association des anciens de la division Charlemagne. On peut donc continuer à me haïr en toute quiétude d'esprit.
RépondreSupprimerEmanu, ne le croyez pas ! Moi, l'Irremplaçable épouse, je vous le confirme, il est gentil !
RépondreSupprimerP'tain ! tout le monde il est contre moi, ici !
RépondreSupprimerNon seulement il est très gentil mais en plus, heu...
RépondreSupprimerQuand Didier fait le marché, c'est ici .
RépondreSupprimerancien de la Charlemagne !
RépondreSupprimerBondiou mais nous nous sommes cotoyés alors !
J'observe que Catherine évite soigneusement de répondre à la suggestion faite à propos du blog culinaire... Dommage ! Moi aussi, j'aimerais bien une résurrection.
RépondreSupprimerChez la famille Addams, on regarde sûrement des spectacles d'otaries mortes-vivantes...
RépondreSupprimerJe dis "Ha, ha!" également. Et je pèse mes mots. Bien cordialement.
RépondreSupprimerAgnès, il faut beaucoup de temps et j'en passe déjà trop sur les blogs.
RépondreSupprimer@Catherine : non mais gentil comment ? Carrément choupi ? Oh mon dieu, je dois trouver un anxiolytique immédiatement..
RépondreSupprimerEmanu, oui on peut dire carrément choupi : ) Mais je n'en dirai pas plus, il a une réputation d'affreux troll à soutenir !
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