Vers le milieu de la matinée, alors que je pitonnais comme un furieux sur ce clavier, et qu'elle repassait mes petits Lacoste à côté de moi, l'Irremplaçable me dit :
– Tiens, si Ludovic retourne bien à Paris cet après-midi, on pourrait peut-être se prendre un petit apéro, ce soir ? Ça fait longtemps, là...
Longtemps, chez nous, c'est sept jours, hein ! (Oui, bon, ben, sept jours à l'eau, je voudrais vous y voir !) Bref, je sursois au pitonnage, et ma réponse fuse :
– À coup de pompes dans le cul, que je vais le virer avant six heures, moi, le Ludo !
Et je me replonge dans mes turpitudes en bâtiment avec une ardeur renouvelée, la plus efficace, celle du bourrin qui pressent l'abreuvoir tout proche. Mais, sur les coups de deux heures, au sortir du déjeuner, patatras ! voilà Ludovic qui se mêle de faire une déclaration officielle :
– Finalement, je pense que je ne partirai que demain matin : ça ne vous dérange pas ?
Bêêê non, tu penses ! Voilà donc un apéritif qui prend son envol, fait deux fois le tour de la maison pour prendre les courants, et disparaît à tire d'ailes. Il m'a bien fallu jusqu'à cinq heures et demie pour faire tout bien comme il faut mon travail de deuil (en plus du Brigade mondaine). Et, à six heures moins vingt, irruption de l'Irremplaçable :
– Hem... Je me disais que, finalement, on pourrait peut-être se prendre un petit apéro quand même, qu'est-ce que tu en penses ?
À ton avis, grosse hypocrite, j'en pense quoi ?
Bon, je vous laisse : j'entends les glaçons...
(Question annexe : qui est sur la photo servant d'illustration ?)
– Tiens, si Ludovic retourne bien à Paris cet après-midi, on pourrait peut-être se prendre un petit apéro, ce soir ? Ça fait longtemps, là...
Longtemps, chez nous, c'est sept jours, hein ! (Oui, bon, ben, sept jours à l'eau, je voudrais vous y voir !) Bref, je sursois au pitonnage, et ma réponse fuse :
– À coup de pompes dans le cul, que je vais le virer avant six heures, moi, le Ludo !
Et je me replonge dans mes turpitudes en bâtiment avec une ardeur renouvelée, la plus efficace, celle du bourrin qui pressent l'abreuvoir tout proche. Mais, sur les coups de deux heures, au sortir du déjeuner, patatras ! voilà Ludovic qui se mêle de faire une déclaration officielle :
– Finalement, je pense que je ne partirai que demain matin : ça ne vous dérange pas ?
Bêêê non, tu penses ! Voilà donc un apéritif qui prend son envol, fait deux fois le tour de la maison pour prendre les courants, et disparaît à tire d'ailes. Il m'a bien fallu jusqu'à cinq heures et demie pour faire tout bien comme il faut mon travail de deuil (en plus du Brigade mondaine). Et, à six heures moins vingt, irruption de l'Irremplaçable :
– Hem... Je me disais que, finalement, on pourrait peut-être se prendre un petit apéro quand même, qu'est-ce que tu en penses ?
À ton avis, grosse hypocrite, j'en pense quoi ?
Bon, je vous laisse : j'entends les glaçons...
(Question annexe : qui est sur la photo servant d'illustration ?)
Didier, permettez que j'aide votre joyeuse troupe...
RépondreSupprimerInitiales : CC.
C'est Chaplin non?
RépondreSupprimerArchibald Karno
RépondreSupprimergrosse hypocrite, tout de même...
RépondreSupprimeren plus développé Charlie Chaplin en Archibald dans le sketch "Skating" mais ce serait quand même un peu plus dur si tu prenais la peine de modifier le nom de la photo avant de la poster...
RépondreSupprimerL'appel des glaçons aura eu raison de cette précaution j'imagine.
Bon, ça va ! Je vous merde tous (sauf ma nièce que j'aime) !
RépondreSupprimerMoi, si j'avais une femme qui me forçais à boire, j'irais au bistro.
RépondreSupprimerExcellent, le commentaire juste au dessus.
RépondreSupprimerJe vais le mettre sur mon globgue.
RépondreSupprimerNicolas, vous êtes d'accord, n'est-ce pas ?
RépondreSupprimerBien sur !
RépondreSupprimerCe que je ne comprends pas c'est pourquoi la présence de Ludovic empêcherait un apéro ?
RépondreSupprimerQuand une femme devient irremplaçable c' est généralement qu' elle accède à la postérité et que son veuf de mari s' aperçoit que quand-même, de son vivant, elle était vaillante à bien des endroits. Je croyais donc votre moitié défunte. Je m' aperçois qu' elle est irremplaçable de son vivant donc, je l' en félicite et vous avec, zavez donc bien de la chance pour deux!
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