La tolérance n'est, en dernier ressort, qu'une coquetterie d'agonisants.
mardi 29 septembre 2009
L'idéologie multiculturelle selon Mathieu Bock-Côté
Le philosophe québécois parle d'identité nationale, de la France, de l'Europe, du peuple... et même de la Belgique ! Cela dure un quart d'heure, et il vaut la peine, je crois, d'être sinon entendu – je ne suis pas si optimiste... – du moins écouté.
"Notre société ne peut pas trop s'écarteler sans éclater." On en vit les premières années, la suite va être difficile, à n'en pas douter. Il suffit de le vivre dans le microcosme qu'est le monde de l'Education (qui n'est plus nationale..., ça va être dur.
Très fine et intéressante analyse. Le vent mettra encore du temps à tourner mais il tournera. Quand on ne peut descendre plus bas, on ne peut que remonter...
Vitus : je ne partage guère votre optimisme, mais je reconnais qu'il y a des signes concordants.
Quoi qu'il en soit, l'optimisme ne me paraît guère de mise Car, quelle que soit l'issue, les générations qui nous (me ?) suivent vont payer d'un prix très lourd les errements criminels des actuelles.
Mouaih… Opposer le multiculturel et la nation, c'est un peu simpliste, comme si une nation n'était pas elle-même multiculturelle. Dans la "vieille France", par exemple, quoi de commun culturel entre un marseillais et un lensois ? Des siècles d'un travail de l'Etat pour que l'un et l'autre s'accepte en tant que français réciproque et non une fermeture définitive. C'est un vaste sujet, évidemment. Je ne suis pas catastrophiste et je crois qu'un terreau naitra du multiculturalisme mais qui ne sera pas du national. Plutôt quelque chose autour de valeurs communes… Cela dit, c'est intéressant d'en débattre plutôt que d'accepter sans rien dire le travail de sape des technocrates européens et du FMI ! :-))
"Notre société ne peut pas trop s'écarteler sans éclater."
RépondreSupprimerOn en vit les premières années, la suite va être difficile, à n'en pas douter. Il suffit de le vivre dans le microcosme qu'est le monde de l'Education (qui n'est plus nationale..., ça va être dur.
J'ai oublié de refermer la parenthèse après nationale, pardon!
RépondreSupprimerMerci pour ce document Didier.
RépondreSupprimerTabernacle ! y me plait bien ce bucheron québécois.
RépondreSupprimerOui, n'est-ce-pas, on en mangerait bien un petit morceau pour le goûter.
RépondreSupprimerEncore un nazi !
RépondreSupprimerCertes! Mais il a quand même de beaux côtés. (il est où, Nicolas?)
RépondreSupprimerTrès fine et intéressante analyse. Le vent mettra encore du temps à tourner mais il tournera. Quand on ne peut descendre plus bas, on ne peut que remonter...
RépondreSupprimerVitus : je ne partage guère votre optimisme, mais je reconnais qu'il y a des signes concordants.
RépondreSupprimerQuoi qu'il en soit, l'optimisme ne me paraît guère de mise Car, quelle que soit l'issue, les générations qui nous (me ?) suivent vont payer d'un prix très lourd les errements criminels des actuelles.
Mouaih…
RépondreSupprimerOpposer le multiculturel et la nation, c'est un peu simpliste, comme si une nation n'était pas elle-même multiculturelle.
Dans la "vieille France", par exemple, quoi de commun culturel entre un marseillais et un lensois ? Des siècles d'un travail de l'Etat pour que l'un et l'autre s'accepte en tant que français réciproque et non une fermeture définitive.
C'est un vaste sujet, évidemment.
Je ne suis pas catastrophiste et je crois qu'un terreau naitra du multiculturalisme mais qui ne sera pas du national. Plutôt quelque chose autour de valeurs communes…
Cela dit, c'est intéressant d'en débattre plutôt que d'accepter sans rien dire le travail de sape des technocrates européens et du FMI !
:-))