- Aziz, c’est toi ? demanda Justine Sandillon, lorsqu’on décrocha, au bout de quatre sonneries.
- Non, c’est le président Sarkozy : Aziz m’a confié son portable juste avant de monter dans un charter à destination de son pays d’origine.
- Ah, c’est fin, tiens ! rigola Justine, toute heureuse d’entendre la voix chaude de son photographe préféré. Tu pourrais passer chez moi, à un moment ou à un autre ? J’aurais besoin de tes talents…
- Eh ! oh ! doucement, Mamzelle : je ne suis pas qu’un organe reproducteur, tout de même !
- Je parlais de tes talents de graphologue, idiot !
- Alors, si c’est comme ça, ça va. Cela étant, l’organe reproducteur reste à disposition de la clientèle, hein ? On peut même vous proposer un “pack toutes options”, chère petite madame, si vous voulez : analyse d’écriture + dîner en comité restreint + initiation au maniement du bâton-qui-rend-folle. Le tout pour une somme extrêmement modique : un ou deux sourires admiratifs et quelques mots tendres. Je précise que l’offre est valable uniquement pour ce soir : après, nous serons sans doute contraints de réviser nos conditions.
- Mufle prétentieux ! soupira Justine, avec un petit rire rentré. Bon, tu peux passer ou pas du tout ?
- Je sors de la Maison de la Radio, là, répondit Aziz Ourglah : je suis chez toi dans une dizaine de minutes. Ça joue ?
- Contre joue ! rétorqua Justine avant de raccrocher.
Elle se laissa partir à la renverse dans le canapé. En se demandant si elle avait le temps d’aller passer quelque chose d’un peu plus sexy que son vieux jean “de maison” et le tee-shirt devenu informe, que Géraldine Hébert lui avait rapporté d’Espagne, deux ans plus tôt.
« Dis donc, ma fille : tu ne serais pas en train de tomber un peu amoureuse, toi, des fois ? Comme ça, bêtement, à l’entrée de l’automne ? Vraiment n’importe quoi… »
D’un autre côté, Justine se dit qu’Aziz Ouarglah représentait une assez bonne façon de passer l’hiver au chaud.
Et elle bondit du canapé au premier coup de sonnette.
Rien à voir, mais pouvez-vous me redonner le lien (ou le nom du blog) de celui qui a pondu un billet sur la techno-parade? (Vu ce matin.)
RépondreSupprimermbu...Didier, vous m'avez viré de vos liens?
RépondreSupprimerJ'ai dit un truc qu'il fallait pas?
On peut avoir la scène de sexe ? Merci par avance.
RépondreSupprimerMais dis donc, elle était pas avec un policier, elle ? Tu vires toute la police on dirait !
RépondreSupprimerOrage : Euh... non, je ne vois pas... Voyez dans mes liens, je ne sais plus de qui il s'agit... désolé...
RépondreSupprimerLingane : Mais non, merde ! Je change tout le temps cette putain de blogroll ! Il y a ceux qui y apparaissent, ceux qui font un petit tour et passent ensuite dans ma liste "personnelle" (pas visible), etc. Vous êtes toujours là...
J'envisage de supprimer totalement la blogroll et de mettre tout le monde en liens "secrets". Ne serait-ce que pour ne pas encourager les paranoïas annexes...
Appas : non ! pour les scènes de sexe, il faut acheter le bouquin !
(Ou le réclamer auprès de l'auteur...)
Catherine : si, elle était avec un policier, en effet. Mais être avec un policier étant une chose que je ne souhaiterait pas à mon pire ennemi, je l'ai redirigée vers un photographe "divers"...
RépondreSupprimerJe suis bien contente pour elle. Mais, bon, vu les photographes de presse que j'ai connu...
RépondreSupprimerJ'aime bien Justine. C'est un personnage récurrent ? Un rapport avec celle de Sade ?
RépondreSupprimerHé, hé, ce sont donc des bâtiments en stuc ?
RépondreSupprimerJ'envisage de supprimer totalement la blogroll et de mettre tout le monde en liens "secrets". Ne serait-ce que pour ne pas encourager les paranoïas annexes...
RépondreSupprimerJe me demandais si je n'allais pas faire la même chose, puisqu'en gros j'utilise deux blogrolls : la vôtre et celle de Nicolas. Oui, mais celle de Nicolas est longue et paresseuse. (il y a des liens morts). Montre moi ta bloguerolle, et je te dirai qui tu es ?
"Le bâton-qui-rend-folle" ? Oh, my God !
RépondreSupprimerC'est tout de même extraordinaire. On m'accuse de voler des téléphone portable, et on voudrait que je ne dise rien !
RépondreSupprimerSi encore c'était un modèle de luxe...