samedi 19 septembre 2009

Un œil sur l'avenir, l'autre dans le rétro

Dans un billet d'une réjouissante mauvaise foi, l'excellent Dorham grimpe à l'assaut de la désormais fameuse (tristement fameuse, dira la plupart) réacosphère, dont je suis censé, si j'ai bien compris, faire partie – je n'ai jamais rien signé, nulle part, mais enfin ce n'est pas grave, tenons l'embrigadement pour acquis.

Dans cet assaut impétueux (on croit revoir le vieil oncle d'Arsenic et vieilles dentelles hurlant sabre au clair son célèbre chaaaaarge !!!), Dorham découvre une vérité que pour rien au monde les ignobles personnages que nous sommes n'auraient souhaité voir divulguer :

« Autrement dit, les réacs luttent férocement pour la prééminence de leurs idées et pour la destruction de celles de leurs adversaires. »

C'est vrai que c'est extrêmement choquant, ça, et surtout furieusement inédit : des gens qui luttent pour la prééminence de leurs idées. Vous vous rendez compte du scandale ? Car Dorham, lui, en garçon bien élevé, est tout prêt, suppose-t-on à le lire, à admettre la non pertinence des siennes, voire à en changer immédiatement pour peu qu'on le lui demande gentiment. Dans la phrase suivante, on sent que son champ visuel est déjà en train de se restreindre :

« Ils combattent pour qu’on les entende et que les autres ferment leur gueule. »

En quatorze mots, une évidence et une contre-vérité. Ils combattent pour qu'on les entende : c'est bien le moins, non ? Bref, non seulement les réacs veulent que leurs idées prédominent mais, en outre, pour cela, ils prétendent se faire entendre : on est bien à la limite du péché mortel, là.

...et que les autres ferment leur gueule : mais non, pas du tout ! qui a jamais prétendu vous empêcher de parler ? Vous dont la quasi totalité des médias, des chanteurs et des amuseurs publics relaie désormais votre vision du monde et de son avenir en les présentant comme des faits à la fois acquis et hautement désirables (contradiction qu'ils ne remarquent même pas) ? Parlez, parlez encore, c'est très bien ! Certains, dont moi parfois, aimeraient juste que vous ne soyez pas toujours les seuls à le faire, c'est tout.

Le dernier paragraphe part un peu en vrille, c'est dommage. Mais si l'on poursuit sa lecture par celle des commentaires, d'abord on aura le plaisir toujours prisé (par moi en tout cas...) de se faire insulter : frustrés, pervers, narcissiques (?) et, bien sûr, injure suprême, celle qui cloue le papillon de nuit-des-longs-couteaux à son panonceau de liège : franchouillards. Après ça, évidemment, le réac se retire en sanglotant de honte, la queue entre les jambes.

Non sans avoir appris pour finir que si Dorham aime tant le dialogue, c'est parce qu'il est contre le débat, qui va à l'encontre de la liberté d'expression. Alors que, toujours Dorham dixit, la principale vertu du dialogue est justement qu'il y a des choses dont on ne puisse pas dialoguer.

Casuiste ? Vous avez dit casuiste ?


[En prime, Mathieu signale charitablement aux lecteurs de ce blog-ci qu'à trop me lire ils risquent de choper la vérole : on n'est pas plus prévenant.]

76 commentaires:

  1. Excellent ! clap, clap, clap.
    Faudrait que j'aille voir l'ennemi !

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  2. Et pis j'y ai mis un commentaire.
    Je note que vous disposez d'un grand Kapital d'estime auprès de "ces gens" là. C'est louche ce grand Kapitaaal (à prononcer à la Marchais devant Elkabâche (à prononcer à la Marchais de ........ )))))))

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  3. Diantre, que faire ? j'ai répondu chez Dorham. Certains commentaires sont affligeants dans le genre "curé de la bonne pensée". (Les méchants, c'est les autres, et il faut bien faire gaffe de ne pas se faire contaminer). Je me retrouve entre je ne sais combien de chaises, du coup. Je lis les blogueurs de votre blogroll et je n'interviens pas tellement chez eux, sinon pour contredire, et je n'ai aucun atome crochu avec le versant "Occident chrétien". Je suis idéologiquement, politiquement, opposée à l'islamisation de la société, ce qui me balance d'office dans le clan des réacs, alors que je n'ai jamais voté à droite. Vous, vous allez prendre une carte d'électeur, moi je vais sans doute ranger la mienne.
    Enfin, bon... Chacun voit midi à sa porte. Ce proverbe ne m'a jamais paru aussi juste que depuis que je blogue.

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  4. Suzanne voit midi à sa porte.
    Eux voit le fascisme à la leur.
    Moi je vois des feuilles mortes qui s'amoncellent devant la miennes.
    Pour Didier, il parait que c'est des bouteilles vides.
    Ces histoires de portes .....

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  5. Pareil que Suzanne (sauf que, je le confesse, j'ai voté deux fois à droite : pour Jacques Chirac au second tour en 2002, et, avant cela, pour François Mitterrand au second tour en 1988).

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  6. C'est quoi les premiers symptômes de la vérole ?

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  7. "la désormais fameuse (tristement fameuse, dira la plupart) réacosphère, dont je suis censé, si j'ai bien compris, faire partie"

    Non. Vous en êtes le chef. Je suis bien chef des blogs de gauche, moi ! Faut assurer...

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  8. Boah il m'a semblé que Dorham quand en écrivant les phrases que vous citez sous-entendaient justement que les réacs en question en étaient exactement au même point que les autres... tout en se croyant au-dessus de la plupart des débats...

    Mais le principal intéressé dira tout cela bien mieux que moi !

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  9. Mouhahaha ! Vous avez raison, y a une part de mauvaise foi ! Et alors ?

    Je vais vous en gratifier d'une bonne : je ne suis pas responsable des commentaires qu'on fait chez moi.

    Non, Didier, on ne peut pas dialoguer sur tout, précisément parce que le dialogue est impossible s'il ne s'agit que de confronter des opinions. Soit ce qui oppose les réacs (nulle mention de réacosphère dans mon billet) et les gauchistes de base : des opinions. Confronter des opinions, c'est débattre. Et débattre n'a que deux buts : convaincre ou vaincre, soit anéantir l'adversité, donc la réduire au silence. Simple logique. La liberté d'expression a donc bon dos !

    Pour dialoguer, il faut donc bannir l'opinion, quelle qu'elle soit.

    Ensuite, merde, vous n'êtes pas le centre du monde et je peux vous assurer que je pensais plutôt à d'autres que vous en rédigeant ce billet. Si j'avais voulu parler de vous, je vous aurais nommé, je vous tiens assez en estime pour ne pas vous attaquer de biais.

    ---

    Suzanne,

    Heu, alors là, je pensais encore moins à vous...

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  10. C'est bien dommage que vous trouviez des vrilles dans le dernier paragraphe, car il est selon moi essentiel :

    "Ils (les réacs) en témoignent eux-mêmes. Ils se battent pour la liberté d’expression. Pour nous quasiment, autant y aller franco, qui sommes incapables de percevoir les dangers qui nous menacent et donc, conséquemment, d’identifier ce qui ferait notre bonheur. Comme leurs adversaires donc, et exactement de la même façon."

    De plus, vous aussi, vous écrivez une contre-vérité. Ici :

    "Vous dont la quasi totalité des médias, des chanteurs et des amuseurs publics relaie désormais votre vision du monde et de son avenir en les présentant comme des faits à la fois acquis et hautement désirables."

    C'est évidemment faux. Je n'adhère en aucune manière à cette sucrerie débile que l'on nous vend comme des barils de lessive. Dommage, car, votre billet jusque-là était plutôt pertinent.

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  11. Une dernière avant d'aller me coucher, histoire d'illustrer le propos.

    Ici, et ailleurs, j'ai l'habitude d'être plutôt long. Je produis de longs commentaires (pleins de parenthèses) - mais aussi pleins d'inserts - qui sont appréciés par certains (je le sais parce qu'ils l'ont dit) et qui sont considérés indigestes par d'autres (je m'en fous de ceux-là, remarquez !).

    Ici, et ailleurs, j'ai essayé de dialoguer à chaque fois. Produisant arguments, recevant ceux des autres. La plupart du temps, celui qui souhaite uniquement débattre (réduire au silence) répond en quelques mots lapidaires, extrait une phrase de son long contexte et la modèle dans son intérêt.

    Quand je fais erreur et que je la comprends comme telle, je fais toujours machine arrière, quand je reçois un argument valable, je m'empresse de le signaler. Voilà donc comment on dialogue et j'ai prouvé à maintes reprises - ici, et ailleurs - ma capacité en la matière.

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  12. Bon, Didier, c'est quand la prochaine comète?
    On cause plus productif autour d'une 16

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  13. c'est réellement toi, la photo, à gauche, en haut, le jeune en noir et blanc, avec des lunettes ?

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  14. Évidemment, on profite de ce que je suis devant la télé puis au lit pour venir discutailler ici ! Bon allons-y...

    PRR : C'est qu'il ne s'agit pas, en l'occurrence, d'ennemis : plutôt une doublette de sales gosses, en ce qui concerne Dorham et moi.

    Suzanne : mais il FAUT être entre deux chaises ! Sinon, c'est la nécrose cérébrale assurée ! Je n'ai jamais voté à droite non plus, figurez-vous. D'autre part, si je prends réellement une carte d'électeur et si à la prochaine présidentielle le choix se présente entre Nicolas Sarkozy et Dominique Strauss-Kahn par exemple, il m'étonnerait que j'aie envie de reconduire l'actuel locataire...

    PRR : uniquement des bouteilles d'eau en plastique, actuellement...

    Chieuvrou : vous allez vous faire tuer par les mitterrandophiles !

    Sniper : faut demander à Mathieu (ou à la rigueur à Pluton).

    Nicolas : ah non alors ! la simple idée de pouvoir être "chef" de quoi que ce soit suffit à me déprimer durablement !

    Zoridae : oui, ça, j'avais compris, mais ce n'est pas réellement un scoop il me semble.

    Dorham : pour les commentaires, je perçois la moquerie, mais ça n'en reste pas moins vrai et je n'ai jamais songé à vous faire endosser la paternité de ces commentaires (qui ne me gênent nullement du reste).

    En ce qui concerne le débat, le dialogue, etc., ce qui m'a le plus amusé en fait est que tout cela vienne de vous, vous qui êtes plus acharné que quiconque, lorsque vous mordez dans u sujet, à débattre et à débattre encore, parfois durant toute une journée et plus...

    Pour ce qui est de "ma" contre-vérité, je dois confesser qu'il y aurait moins de malentendus si j'adoptais comme tout le monde le tutoiement : du coup, ça se verrait lorsque je passe d'une adresse personnelle à une remarque d'ordre plus générale, ce qui était le cas ici.

    Olivier : je dirais même plusieurs 16. Car alors, il y a un avantage certain : on a tout oublié le lendemain matin...

    La Sangsue : ben non !

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  15. @dorham
    "Confronter des opinions, c'est débattre. Et débattre n'a que deux buts : convaincre ou vaincre, soit anéantir l'adversité, donc la réduire au silence. Simple logique. La liberté d'expression a donc bon dos !"

    Vous êtes réac ! Salut camarade !

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  16. Si être réac c'est de ne pas bêler avec le troupeau et d'essayer de ne pas se faire baiser, alors je suis réac !

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  17. Qu'est ce que vous regardiez àla télé de si passionnant, un samedi soir ?

    signed: le tribunal de la Sainte Inquisition

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  18. Suzanne : un film con, suivi d'un autre film presque aussi con...

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  19. Dorham: "Pour dialoguer, il faut donc bannir l'opinion, quelle qu'elle soit."

    Ca, mon ami, ça s'appelle une absurdité. Je me dispense de la commenter d'avantage, car nous ne pourrions que nous disputer des heures sur le sens précis de ces mots pour en définitive ne pas être d'accord. (Quoique, vous voyez, je refuse le débat, c'est un bon début!)

    Suzanne: M'attristant il y a quelques jours d'avoir le cul entre deux chaises, j'ai réalisé que à peu près tout le monde l'a. Cela m'est confirmé ici. Tout va bien donc... Comme le dit Didier, adhérer sans réserves à une doctrine et une seule serait le meilleur moyen de mourir noyé dans la stupidité.

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  20. Clarissa,

    D'une part, je ne suis pas votre ami, d'autre part les bases du dialogue remontent aux concepts platoniciens qui bannissent précisément l'opinion.

    Encore faudrait-il que nous, simples quidams, puissions y objecter quoi que ce soit, et cela se justifie. Ce que vous ne faites pas.

    Autrement dit, votre intervention est superflue.

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  21. Didier,

    Vous dites que je suis le "plus acharné". Mais je l'ai moi-même écrit plus avant. Je suis prolixe, mais c'est toujours dans l'espoir d'un dialogue. Ce n'est jamais dans l'espoir de débattre, sinon je m'emparerais alors de questions dont je ne parle jamais ici (et ailleurs). M'avez-vous entendu donné autre chose qu'un avis sommaire (et légèrement désintéressé) sur l'affaire Hortefeux, par exemple ? Non. Car tout dialogue est impossible sur cette question. On n'aura jamais droit qu'à une longue litanie d'avis, d'impressions, de ressentis.

    Vous avez l'illustration juste devant vos yeux : je commente posément, longuement et la seule chose que l'on me rétorque, c'est : "c'est absurde". Pas l'ombre d'un développement, on croirait une grosse rature de professeur négligent.

    Alors, je vais essayer d'être didactique et démonstratif, pour Clarissa.

    Le dialogue, étymologiquement parlant, inscrit la dualité, il lie les interlocuteurs dans le cadre d'une discussion progressive et logique. Le dialogue ne peut être un moyen de confronter des opinions car il n'a pour but que de parvenir (ensemble) à l'aboutissement d'une idée commune.

    Dans le débat, il ne s'agit que d'exposition. Les interlocuteurs n'y sont pas liés, ils s'y confrontent ou s'y accordent. Vous venez avec vos opinions, je viens avec les miennes. Nous repartirons comme nous sommes venus, vaincus ou vainqueurs. Avec nos opinions inchangées et inflexibles. Seul l'orgueil régit cela. Où est l'intérêt, mis à part pour quelqu'un qui voudrait s'affirmer ?

    Ici, je me permets - il est grand temps, en fait - de faire une distinction simple entre "idée" et "opinion". C'est une distinction simple. L'opinion est changeante, vacillante, elle peut être soumise à influence, vous le savez. En cela, elle n'a aucune valeur et même, aucun intérêt (ce qui ne signifie pas que je ne dispose pas d'opinions, mais au moins, je ne m'illusionne pas sur ce qu'elles sont).

    L'idée est, quant elle, raison pure, déductive et logique. Non influencée.

    La dialogue est une sorte de voyage. Une promenade à deux. Il n'est également régi que par la raison, la pensée. C'est pourquoi les opinions, qui ne sont pas rationnelles, n'y ont pas leur place. Parce que l'on ne peut se lier par leur intermédiaire. Basée sur aucune logique, non résultante de déduction, elles ne peuvent faire l'objet d'un cheminement de pensées.

    Au mieux, elles donnent lieu à des échanges accordés (lorsque deux opinions similaires se rencontrent : la discussion dure alors 30 secondes), au pire, elles s'entrechoquent (le débat) et le résultat est invariablement le même. Insultes, traits d'esprit plus ou moins réussis, rhétorique...etc... Le but est d'avoir le dernier mot et de voir triompher aux yeux d'autrui son opinion.

    Le dialogue, lui, est au contraire intimiste, désintéressé, ascétique.

    Cela n'a donc rien d'absurde, ce n'est même que pure logique que de prétendre que l'opinion n'a aucune place dans le dialogue (qui, maintenant, vous le comprenez si vous n'êtes pas de mauvaise foi) est autre chose qu'une simple conversation.

    Encore une fois, les dialogues socratiques en constituent la plus lumineuse démonstration.

    ---

    Didier,

    et le boucle sera bouclée. Mon espoir de dialogue, vole en éclats à chaque fois que je rencontre des réactions de ce type (qui sont une forme de déni "caverneux" pur et simple). Cela devient alors une sorte de...monologue.

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  22. "Le dialogue, étymologiquement parlant, inscrit la dualité..."
    Donc, un dialogue à trois serait un... trialogue ?

    Pas besoin d'aller plus loin, on voit que notre nouveau Socrate est un redoutable connaisseur de l'étymologie.

    Bien évidemment, étymologiquement, le dialogue désigne une parole (logos) allant au travers de (dia)...


    Réfléchir, c'est d'abord connaître le sens des mots.

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  23. je crois, Dorham,que vous êtes un joli prototype (Hortefeux à moi !) de ce que Jean François Revel (bof) écrivait dans "la connaissance inutile".

    Le sentencieux est votre marque de fabrique, par exemple : "votre intervention est superflue".
    Vous démontrez quoi ? vous n'argumentez comment ? sauf à ressortir un pseudo interprétation de Platon. C'est un peu caverneux. A bout de souffle, je vous sens à bout de souffle, épuisé de courir entre l'idée d'un dialogue intimiste et d'un débat honnête. Un âne de Buridan post moderne.
    Pour le dialogue intimiste, attendez votre prochain post-coitus (*).... Pour le débat, c'est une autre affaire.
    Manqueriez vous d'amooouuuurrr ?

    (*) il m'arrive de penser que c'est le meilleur moment, finalement ....

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  24. Juan,

    D'accord pour le rapport entre la dualité et l'étymologie, vous avez parfaitement raison, il n'y en a aucun. Je reconnais là de la précipitation.

    Même si on peut objecter qu'un dialogue à plus de deux individus est impossible.

    Le "logos", c'est la parole, c'est également le discours. D'où le reste de la phrase : "une discussion progressive et logique". Vous n'êtes pas allé plus loin, dommage, il était là le "logos".

    Too fast, again !

    ---

    PRR,

    Je ne discute pas après l'amour, je recommence.

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  25. P.R.R, Pluton,Emma, Suzanne,vous n'êtes pas fatigués, à quoi servez-vous ici, vous êtes toujours d'accord avec Didier, en revanche vous n'êtes pas drôles, vous affadissez même son humour. Signalez-vous par un OK sur chaque note, et ce sera bien suffisant, vous éviterez au moins le ridicule.

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  26. Chut Didier, on nous observe, La Halde sans doute...

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  27. Je vous en prie, mon cher et, oui, n'ayez crainte, je vous ai lu jusqu'à la fin.
    Disons que moi aussi je puis être (un peu) de mauvaise foi ;-)

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  28. Sans blague^^. Et qu'un peu. C'est de la mauvaise foi là.

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  29. Ouh là là Anna pas contente là !! Tention les mecs !!

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  30. Dorham, mon bon-non-ami, vous ne faites que me conforter dans ma pensée. Je disais en substance: "votre réponse porterait sur le vocabulaire". Vous répondez avec une référence aux philosophes antiques qui nécessite une page d'explication pour définir très précisement "dialogue", "opinion" etc. Oui, merci, moi même j'ai quelques bases dans le domaine.

    Mais voilà ce que je voulais dire, tout simplement: les êtres humains parlent entre eux, et personne ne peut faire un tri objectif entre ce qui est une opinion et ce qui est une idée. Donc votre raisonnement touche à une impasse très vite.

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  31. La vérole ? Non. Par contre, une crise de foie, oui, sans doute...

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  32. C'est pas vous la photo ? Je suis déçue. Mais la petite à la robe, c'est bien Catherine au moins ?

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  33. Mathieu : une crise de foie à cause de la Contrex ? Vous galégez, mon ami !

    Christine : oui, c'est bien Catherine (au mariage de mes parents).

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  34. Juan,

    Je me disais aussi... :)

    ---

    Clarissa,

    "les êtres humains parlent entre eux, et personne ne peut faire un tri objectif entre ce qui est une opinion et ce qui est une idée."

    Ah ben tiens, et pourquoi cela ? Qu'est-ce qui vous permet de l'affirmer ?

    Toute la pensée humaine serait donc à jeter à la poubelle ? Baigne-t-on dans une sorte de relativisme total où rien n'est rien tandis que tout est tout ?

    On peut très bien distinguer une opinion d'une idée, cela va de soi. Si deux choses peuvent être distinguées, elles sont donc identifiables. C'est l'évidence.

    Une idée est le résultat d'un raisonnement. Pas une opinion. Ellul par exemple dans "La Propagande" explique très bien ce qu'est une opinion, comment la reconnaître, ce qui la caractérise.

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  35. Les réactionnaires ont des souvenirs, même si ce ne sont pas les leurs, même si ce sont des rêves.

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  36. "Un oeil sur l'avenir, l'autre dans le rétro" ? C'est "louche" !

    (Soyez compréhensif Didier : je suis capable de tuer père et mère pour un "mauvais" jeu de mots.)

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  37. Christophe : soyez rassuré, moi aussi...

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  38. "Certains, dont moi parfois, aimeraient juste que vous ne soyez pas toujours les seuls à le faire, c'est tout."
    Tout à fait!
    Voir à ce propos la séquence sur la peine de mort sur le site de ceux qui aiment Zemmour, la parole et la pensée unique dont se drape Samuel Benchetrit: "on n'a plus le droit de dire ça en 2009..."
    Tout est dit.

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  39. Milles excuses Didier si je parle hors sujet.
    Monsieur O. on aimerait tellement vous détester, mais il n'y a pas moyen, là.

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  40. Le dialogue ? Vous vous faites l'apôtre du dialogue ? Excusez moi : vous avez traité BiBi de "p'tit con" dans un commentaire sur le blog de Mtislav ( commentaire heureusement supprimé) sans avoir lu une seule ligne de l'article écrit par BiBi ( et vous en étiez fier).
    Voilà maintenant que vous distribuez bons et mauvais points.
    Pour BiBi, une faute de goux.

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  41. La lecture de vos deux billets (Dorham et vous) me laisse perplexe. Pour moi, le pur réactionnaire lutte dans le but d'imposer le retour à un ordre révolu, comme on pourrait le dire d'un adepte du Front National, par exemple, et celui-ci correspond parfaitement à la cible de Dorham. Et puis il y a le discours traditionaliste, comme le vôtre, qui est (soit dit sans intention d'être désagréable) d'un esprit réactionnaire plus brouillon que militant. C'est un état d'esprit d'éternel Cassandre, qui doit être aussi vieux que l'humanité. J'imagine qu'à l'apparition de la roue il se trouvait déjà des gens pour regretter les temps du brancard à traîner, ou le métissage avec des tribus rebutantes… Il ne me semble pas que ce soit un discours répondant à une stratégie d'étouffement de l'adversaire "progressiste", mais plutôt l'effet d'une mélancolie acerbe devant l'érosion des valeurs (esthétiques, morales, philosophiques, etc) qui vous / nous ont bercés. De ce point de vue, on peut très bien être de gauche, et se retrouver accidentèlement proche de certaines de vos indignations, mais en silence —car vos propos confortent objectivement l'action politique de droite, que l'on combat. D'autre part, débattre de vos positions apparaît souvent vain —par exemple sur le thème chez vous récurrent de la religion musulmane, dans la mesure où vous donnez l'impression d'être motivé par un secret effroi figé sur l'archaïsme de celle-ci. Il serait difficile d'en discuter, puisque vous semblez nier toute possibilité d'évolution favorable aux communautés de cette religion enracinées en Europe. Enfin, nous sommes dans la blogosphère, ce qui limité aussi la portée des postures: vous m'apparaissez moins comme réactionnaire qu'imprécateur, et aussi prompt que nous autres, de gauche, à espérer clore le bec du contradicteur. Bon, j'ai l'impression, de m'être passablement égaré en chemin, tant pis…

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  42. "Voir à ce propos la séquence sur la peine de mort sur le site de ceux qui aiment Zemmour, la parole et la pensée unique dont se drape Samuel Benchetrit: "on n'a plus le droit de dire ça en 2009..."
    Tout est dit."

    Pffff... Les remarques de Benchetrit étaient ridicules, mais en fait, toute la séquence est ridicule, y compris la posture de Zemmour. Ce que j'y vois, c'est qu'il faut discuter de tout, sur tout, tout le temps. Pourquoi ? On n'en sait rien.

    "Elle boit pas, elle fume pas, mais qu'est-ce qu'elle cause !"

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  43. Marine : ah oui, mais vous allez vraiment choisir vos clients dans le caniveau, aussi ! Benchetrit, a-t-on idée, franchement...

    Emma, vous êtes ici chez vous, vous le savez.

    Bibi triste ? Bibi fâché ? Bibi toujours ignorer le pronom personnel "je" ? Bibi fatigué...

    Le Coucou : « un esprit réactionnaire plus brouillon que militant » : vous ne pouviez pas me faire plus plaisir ! Je veux bien devenir ce qu'on voudra, même les trucs les plus infamants, mais militant jamais !

    Pour le reste de votre long commentaire, je manque un peu de temps, là. Je suis d'accord avec certaines choses que vous dites, et en total désaccord avec quelques autres.

    J'y reviendrai peut-être (sans promesse ferme...), quand j'aurai "bouclé" cette saloperie de bouquin qui devrait être chez l'éditeur depuis six jours...

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  44. Dorham : de toute façon (et malgré toute l'affectueuse sympathie que j'ai pour Éric Zemmour), que voulez-vous qu'il puisse sortir d'une émission de Laurent Ruquier ?

    Si c'est cela que l'on entend par débat, alors je me retrouve pleinement d'accord avec vous !

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  45. Mais oui, c'est cela que j'entend par débat, et y a prolifération. Les émissions politiques ne sont pas mieux.

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  46. Rendez-vous compte que "Droit de réponse" animée par Polac passe pour un grand espace d'expression d'autrefois alors que ce n'était qu'un Capharnaüm absurde !

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  47. Ah, ça, pour l'avoir regardé souvent, je peux vous confirmer que ce n'était rien d'autre que du cirque, en effet ! Et avec pléthore de clowns, qui plus est.

    Mais enfin, considérés pour eux-mêmes, Polac avait tout de même une autre stature que Ruquier...

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  48. Ah, non, pas d'accord avec vous, messires Goux et Dorham. Les gens semblent n'avoir retenu de « Droit de réponse » que les fois où fusaient les noms d'oiseaux et volaient les cendriers, alors que la plupart des émissions, on l'oublie un peu, se déroulèrent dans le calme et furent souvent enrichissantes (je pense notamment à celles sur les paysans, sur les notaires ou sur les promoteurs immobiliers*), en tout cas bien moins débilitantes que la plupart des sinistres conneries, bouyguistes ou non, que nous servent les grandes chaînes, si j'en juge, du moins, par ce que je vois les rares fois où je me trouve devant un téléviseur allumé.

    Et puis, j'ai revu récemment sur Youtioube le « Droit de réponse » consacré à Coluche, qui fut effectivement assez calamiteux ; or rien que pour revoir l'autre tête de con de Séguéla, qui se disait alors de gauche, nous affirmer sans rire que la société de consommation devait laisser place à la société de communication, cette émission, en montrant pareils tristes sires sous un jour un peu plus véridique (ce n'est pas le mot qui convient, mais merde, je suis déjà en retard à mon bureau, je n'ai pas le temps de chercher), fut somme toute grandement bénéfique.

    *Là, au vu des thèmes cités, je sens poindre une nouvelle fois l'accusation de fouquier-tinvillisme contre Michel Polac, lequel, m'a-t-on dit, semble avoir par ailleurs mal vieilli, mais c'est un autre problème.

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  49. Dorham

    J'écrivais ici même que vous me sembliez déjà bien "réac" (au sens réacosphère genre D.Goux et quelques autres), j'émettais une opinion basée sur aucune certitude, aucune possibilité de démonstration, aucune "preuve". C'était une opinion (avec des a-priori, de la stigmatisation et toutes ces choses affreuses). Mais en citant Ellul, auteur souvent cité dans la réacosphère, vous me donnant un indice me permettant de dire que cette opinion me semble être une bonne idée.
    Idée et Opinion dans ce commentaire doivent se comprendre avec le même sens que vous leur donnez. Vous auriez pu citer Raymond Boudon, ça n'aurait pas été très différent. C'est très bien Boudon, aussi qu'Ellul, par exemple "Son idéologie ou l'origine des idées reçues" est un très bon bouquin. Boudon n'est pas un réac, paraît-il, plutôt un libéral BCBG.

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  50. "m'est trompé"

    En fait Dorham vous voulez être réac mais vous n'y arrivez pas. Pas encore.

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  51. PRR : laissez-lui le temps de vieillir un peu, comme on le fait pour tous les bons crus.

    (Je sens moi aussi une recrue prometteuse chez Dorham...)

    (Je sens qu'on va l'énerver, là !)

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  52. Pierre,

    (sourire mi-amusé, mi-consterné)

    Bon, Pierre, premièrement, je vous invite à une relecture plus attentive de vos interventions. Je n'ai pas pour habitude de redresser mes interlocuteurs parce que :

    1 – cela me semble toujours un peu ridicule voire malhonnête,

    2 - l'on faute tous, tant et plus,

    mais parfois, on a bien du mal à extraire la substantifique moelle de votre syntaxe tire-bouchonnée, mais on fait l’effort tout de même, aaaaallez !

    Vous écrivez : "Mais en citant Ellul, auteur souvent cité dans la réacosphère, vous me donnant un indice me permettant de dire que cette opinion me semble être une bonne idée"...

    Je je vous exonère des précédentes.

    La syntaxe, bien plus que l’orthographe, est le reflet de la pensée, son architecture fondatrice, ce qui signifie que vous avez du mal à suivre votre propre fil. Je ne sais pas qui est « à bout de souffle » mais j’ai l’impression que c’est plutôt vous*.

    Deuxièmement, je ne veux ni être réac, ni quoi que ce soit. Je ne « prétends » pas. Je ne suis pas un aspirant en attente d’une place en loge. Le systématisme et le prêt-à-penser sont 2 choses qui ne m’intéressent pas et on ne risque pas de me voir englué dans quelque "courant de pensée" (expression absurde du reste) que ce soit.

    Ellul (entre autres) est à tout le monde et n’est à personne (bien heureusement d'ailleurs), les essayistes et les philosophes parlent (heureusement) à tout le monde.

    Ellul est prisé chez les réacs ?, qu'est-ce que cela peut bien me foutre ? Est-ce à dire qu'il l'est forcément ? Absolument pas, cela ne prouve rien, vous ne serez jamais que ses lecteurs, il est libre et vous enchaîné, c’est la loi du rapport auteur/lecteur, et quand bien même il le serait !, cela me serait tout à fait égal. Vraiment.

    Vous savez ce qu’Ellul écrit de l’auto-propagande, qui consiste à ne s’abreuver que de ce qui nous conforte : on lit « son » quotidien de gauche quand on est de gauche et on est d’accord à chaque page. Même si je suis également soumis à ce réflexe, of course, comme chacun, ma curiosité me pousse toutefois à ouvrir les fenêtres et à aller chiner ailleurs. C’est aussi ce qui me vaut le plaisir ineffable de vous croiser par ici.

    Comprenez bien une chose : j'ai autre chose à faire qu'à enfiler mon uniforme avant d'ouvrir un bouquin. Avec pareil raisonnement d’ailleurs, on ne va pas très loin : les mecs qui lisent Drieu La Rochelle (je l'ai lu et même étudié) sont nécessairement fachos, les types qui lisent René Girard (merci Didier) sont nécessairement catholiques, les mecs qui lisent Marx sont nécessairement cocos, etc. Les lecteurs de Philip Roth sont certainement tous juifs et ceux qui lisent Renaud Camus sont tous vieux et moches (smiley quoi...). Emballé, on a déjà tout pesé.

    Bref, vous écrivez des conneries. Et vous l'ignorez, comme moi j'ignore sans aucun doute (comme vous avez semé le trouble en moi, Pierre) vouloir devenir réactionnaire...


    *vous voyez, j’ai hésité avant de vous faire part de vos approximations.


    ---

    Didier,

    Cher adjudant-chef des réacs de tout poil, c'est où et quand qu'on va dans la forêt faire nos classes ? J'ai le droit d'emmener ma gourde pleine de grappa ? On punit les italiens s'ils attrapent la chaude-pisse ?

    (je crois qu'on se connait trop pour s'énerver sincèrement, vous et moi : faudrait vraiment y mettre du sien, comme on dit ! Et puis, j'ai pris de la bouteille comme on dit...)

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  53. Oh purée, l'est long çui-là !

    Sorry, si vous vous endormez, c'est de vot'faute !

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  54. Ah, mais, je n'avais pas la prétention de vous énerver "pour de vrai" (les smileys étaient incorporés au récit...).

    Par contre, ce qui m'énerve, moi, si on part dans la forêt ensemble, c'est que nous ne prévoyiez QU'UNE gourde de grappa.

    J'espère qu'elle n'est pas grande, votre forêt...

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  55. Ah, mais Didier, je ne savais pas que les bleubites (alors là, pas sûr de l'ortho et la flemme de chercher) avaient le droit de trinquer avec les officiers. Alors, okay, si c'est comme ça, ce sera grappa, vignes italiennes, pecorino. A vous de préparer la contre offensive.

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  56. Putain, il va y avoir un monde, dans cette forêt !

    Sans parler des cadavres de boutanches le lendemain matin...

    (Et des flaques de vomi, si jamais on embarque Balmeyer avec nous.)

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  57. Il a un vomi garanti sans réchauffement climatique.

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  58. De la Contrex ? On sent le commentaire du matin, là...

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  59. Mathieu, ne soyez pas mesquin ! Je suis (en ce moment, hein ! faut pas déconner non plus) à l'eau minérale 24 h sur 24 !

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  60. @pierre robes roule:
    L'ennemi, c'est ceux qui ne pensent pas comme vous ? interessant !
    @dpasd'goux: Bien joué, cela faisait bien longtemps qu'il n y avait point autant d'animation sur votre blog. Cela doit vous ravir, j'en suis sur !

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  61. Mais ne l'ébruitez pas : j'ai une réputation à soutenir,moi...

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  62. Je vais juste en faire un billet.

    Comme cela, vous pourrez en prendre un petit ce soir en trinquant à la santé des blogueurs gauchistes.

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  63. Corto, vous ne voulez pas faire un effort pour écrire en français ? Vous êtes fatigant, là...

    Mathieu : mais oui, bonne idée, ce billet ! Et n'hésitez pas à cogner un peu fort, hein ? Faut réveiller les clivages, tudieu !

    (Pour ce qui est de trinquer, ce ne sera que demain : pour “arroser” (comme on dit dans l'Armée de l'air) la fin du Brigade...)

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  64. @dorham
    Mon dernier commentaire sentait effectivement le frelaté. Mon orthographe est, en général, dans cet état, à la sortie de la sieste (sieste déclenchée par un livre soporifique).
    Mais quoi ? Ne sauriez vous comprendre que du français classique, à la Renan ?
    Votre comprennette post-ronflette est nulle ?
    Vous me dites que je ne prouve rien.
    Mais je n'ai rien prouvé. J'ai parlé d'indice de "réac" à propos d'Ellul. Un indice n'est pas une preuve. Je ne suis pas du genre à vous demander une preuve de ceci ou de cela comme d'autres attendent d'Hortefeux la preuve qu'il n'est pas Hortefeux...

    Quant à l'uniforme, pff c'est bien à l'opposé d'un certain esprit réac que cette idée.

    Vous me rassurez en me disant qu'on ne devient pas facho en lisant Drieu. Ouf. Je lis en ce moment Rebatet (ce n'est pas le livre sopo~ de cet AM). Je ne vais pas devenir facho ! Quoique.

    Il ne vous manque pas grand-chose pour être dans l'esprit et le style "réac". Une seule chose en fait (gauche/droite est sans importance) : Abandonner ce coté sentencieux, "t'écris des conneries", "ton commentaire est superflu", ces petites fatwa de bloggage totalement inutiles car non seulement indémontrables mais fermant le débat, le dialogue et même l'affrontement respectable.

    Voilà, je crois que vous devez abandonner le sentencieux. A la place, vous devez ergoter ! Ergoter, c'est le pied.

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  65. @ Didier:
    "Marine : ah oui, mais vous allez vraiment choisir vos clients dans le caniveau, aussi ! Benchetrit, a-t-on idée, franchement..."
    Je plaide non coupable, Didier! Ce n'est pas MON client, mais celui de Ruquier.

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  66. Une opinion et une idée sont dans la théorie différentiables, tout comme le sont "penser" et "croire", et autres.

    Dans la pratique, beaucoup de gens croient que leurs opinions sont des pensées parce qu'ils ne réalisent pas le nombre d'éléments qu'ils n'ont pas encore considérés. D'autres prétendent que les pensées d'un autre sont des opinions parce qu'elles les dérangent. Et nous n'avons pas Platon autour de la table pour faire le tri en permanence entre ce qui relève de l'un ou de l'autre.

    Maintenant tout cela dit, tant d'idées fatiguent ma petite tête, et j'abandonne avec plaisir ce champ de bataille.

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  67. Dorham, séduit par le thème auquel vous vous attaquiez, et un peu perplexe quant à ce que vous faites dire aux fameux "concepts platoniciens"*, j'avais entamé la rédaction d'une longue réponse, en tâchant ne pas me laisser gagner par la consternation. J'ai dû renoncer, hélas, face aux très lourdes contradictions internes qui émaillent votre prose. Tant il est vrai que certains ne sont en gestation d'aucun fruit, et qu'à ceux-là il faut reconnaître qu'ils n'ont d'un accoucheur nul besoin.

    (* Vous en proposez une lecture si littérale, si aveugle à l'ironie socratique, que je me suis réellement demandé s'il n'y avait pas un second degré caché, pour rire ensemble. J'ai bien peur que non.)

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  68. Clarissa,

    On dispose tous d'un libre arbitre.

    ---

    Félix,

    Entre ici, fameuse "seconde lecture"... La non moins fameuse ironie socratique nappant sa surface... Avec une phrase pareille, vous auriez fait le délice de certains de mes maîtres.

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  69. L'honnêteté m'oblige à dire que certains autres auraient abondé dans votre sens.

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  70. Il est distrayant de voir les réactionnaires réagir. Pourquoi les en empêcher ?

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.