Finalement, on en est arrivé à cette conclusion, lors d'une conversation fumigène au bas de l'immeuble, Nathalie – ma compagne de bureau du mercredi – et moi : pour replier son ombrelle, rien ne vaut une bonne vieille crise cardiaque. Foin de ces cancers qui traînaillent, de ces dégénérescences osseuses qui emmerdent tout le monde ! La cri-se car-dia-que, vous dis-je !
Mais, attention, pas un petit truc de chochotte : la crise cardiaque massive. Le coup de gourdin thoracique qui ne vous laisse même pas le temps de vérifier à votre poignet l'heure de votre mort.
C'est arrivé à un vieil ami à moi, il y aura bientôt trois ans, si j'ai bonne mémoire. Il était parti pour les vacances de Noël, faire du ski avec ses deux filles. Il a pris le remonte-pente, en pleine forme ; il a surfé sur la poudreuse jusqu'en bas, toujours en pleine forme et heureux d'être là. Et, une fois revenu à son point de départ, paf ! il est tombé – il était mort. On ne fait pas mieux, si ?
Évidemment, il aurait fait son intéressant vers 80 ans plutôt qu'à 50, personne ne se serait plaint de lui – et surtout pas ses deux filles, j'imagine, adultes mais encore bien jeunes pour perdre leur père. Mais, sur le fond, ça ne retire rien à ma conviction : pour votre mort, pensez “crise cardiaque”, mes drôlets.
Donc, Monsieur Infarctus, si tu me lis, sache que tu es le bienvenu sous mon toit. Mais prends ton temps, j'ai tout le mien.
Mais, attention, pas un petit truc de chochotte : la crise cardiaque massive. Le coup de gourdin thoracique qui ne vous laisse même pas le temps de vérifier à votre poignet l'heure de votre mort.
C'est arrivé à un vieil ami à moi, il y aura bientôt trois ans, si j'ai bonne mémoire. Il était parti pour les vacances de Noël, faire du ski avec ses deux filles. Il a pris le remonte-pente, en pleine forme ; il a surfé sur la poudreuse jusqu'en bas, toujours en pleine forme et heureux d'être là. Et, une fois revenu à son point de départ, paf ! il est tombé – il était mort. On ne fait pas mieux, si ?
Évidemment, il aurait fait son intéressant vers 80 ans plutôt qu'à 50, personne ne se serait plaint de lui – et surtout pas ses deux filles, j'imagine, adultes mais encore bien jeunes pour perdre leur père. Mais, sur le fond, ça ne retire rien à ma conviction : pour votre mort, pensez “crise cardiaque”, mes drôlets.
Donc, Monsieur Infarctus, si tu me lis, sache que tu es le bienvenu sous mon toit. Mais prends ton temps, j'ai tout le mien.
C'est tout le bien que je vous souhaite, enfin c'est plutôt à vos proches que va cette pensée.
RépondreSupprimerIl parait qu'on souffre sa race de la mort qui tue avant de trépasser quand même..
RépondreSupprimerPensez-y avant.
Moi je ne veux pas mourir du tout.
Mais on m'a dit un jour que c'était impossible.
Cela étant dit, faut que l'infarctus soit très massif ou génère un trouble du rythme très sévère, sinon gare à la douleur qui vous broie le thorax, à la dyspnée et tout le tremblement !
RépondreSupprimerEt avec tout ça, si on est en train de boire un canon ensemble, je fais quoi moi? Je tente de vous réanimer ou je vous laisse filer? Bon d'accord, je finis mon verre... ;))
Moi, je pense sérieusement à la grippe. Ca doit être rigolo, en 2009 de mourir d'une bête grippe.
RépondreSupprimerFidel : oh, mes proches, ils seront peut-être ravis d'être débarrassés du boulet !
RépondreSupprimerEmmanuelle : Il paraît ? Mais qui peut vraiment le savoir ?
Pluton : je me doutais bien que vous alliez me pourrir mon enthousiasme cardio-vasculaire !
Nicolas : oui, je suis assez tenté par la grippe aussi. Mais je me demande si on n'est pas un peu jeunes...
Je propose qu'on attende la grippe N ou P...
Pluton : mon cardiologue, il y a quelque temps, m'a parlé d'un truc qui avait l'air sympa. Je ne sais plus comment il appelait ça, mais en gros c'était une sorte de panne de la centrale électrique : plus d'impulsions, tout s'arrête, et on meurt. Vous avez des lumières, là-dessus ?
RépondreSupprimerFidel : oh, mes proches, ils seront peut-être ravis d'être débarrassés du boulet !
RépondreSupprimerils devraient être rassurés que vous partiez si vite si tel était le cas, ravis, c'est vous qui voyez.
Terminer aux médocs avec la couche, pas pour moi non plus.
Ravie de vous entendre dire que vous n'êtes pas pressé...
RépondreSupprimerchuis pas persuadé que ce soit la meilleure recette. suffit d'être un minimum humaniste pour s'en appercevoir. que le doute habite la clique... avec des bermudas et des verres fluos perforés, des amandes à la coquille défigurée, du petit bas de laine, des trous.
RépondreSupprimertu te branles tous les jours, toi ?
Didier, pour faire court, votre cardiologue faisait soit allusion à un infarctus intéressant le tissus nodal ( la commande et le réseau électrique ), soit à la fibrillation ventriculaire. Dans ce dernier cas, un petit choc électrique et hop, on retourne à la Comète...
RépondreSupprimerFidel Castor, je suis bien d'accord avec vous. Quand je vois débarquer ces pauvres vieillards déments et incontinents dont l'ordonnance comporte une dizaine de médocs (si si ça existe ! ), ça me fiche un coup de blues...
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