La matinée s'annonce grisailleuse de travail, malgré le soleil extérieur et les efforts que fait Paul Bley à son piano pour vous la rendre agréable. Quand, soudain, délaissant l'établi quelques minutes pour un petit tour chez les blogo-déments, vous tombez sur cette phrase merveilleuse :
Jeanne d'Arc, quant à elle, était femme, pucelle, combattante, sainte patronne des Transgenres selon la communauté LGBT.
Je vous laisse savourer, n'ayant au fond rien à ajouter – car gloser sur la perfection est toujours la ternir. Je remercie très sincèrement la tenancière du blog où j'ai trouvé cette admirable sentence. Grâce à elle, moi qui m'étais levé matin avec l'âme quelque peu embarbouillée, j'ai soudain envie d'aller me rouler dans l'herbe tendre en croquant un Bounty.
Jeanne d'Arc, quant à elle, était femme, pucelle, combattante, sainte patronne des Transgenres selon la communauté LGBT.
Je vous laisse savourer, n'ayant au fond rien à ajouter – car gloser sur la perfection est toujours la ternir. Je remercie très sincèrement la tenancière du blog où j'ai trouvé cette admirable sentence. Grâce à elle, moi qui m'étais levé matin avec l'âme quelque peu embarbouillée, j'ai soudain envie d'aller me rouler dans l'herbe tendre en croquant un Bounty.
Pas possible
RépondreSupprimerCe n'est pas vrai
Vous avez inventé ce truc
Vous racontez n'importe quoi
Vous avez pris au sérieux ce qui n'était qu'une blague
Vous vous moquez méchamment de quelqu'un qui n'a pas toute sa tête.
Ah, ne me gâchez pas mon plaisir, s'il vous plaît !
RépondreSupprimerMais enfin, qu'on ose écrire et colporter des conneries pareilles suppose qu'on n'ait pas l'ombre d'un soupçon de bon sens, sans parler, évidemment, de, ne disons même pas culture, mais savoir, connaissance, de l'histoire de France. En ce temps-là, on ne rigolait pas avec les sorcières, et la première chose qu'on regardait, c'est si elles avaient un sexe normal (il y a des écrits de l'époque qui font état de vagins avec des clous ou des pièges dedans, ou faits d'une matière qui dissout tout ce qu'on y introduit). Et en plus, on a vérifié et revérifié qu'elle était pucelle, la pauvre! elle devait l'être solidement, pucelle, pour l'être toujours après tant de vérifications !
RépondreSupprimerJe suis désolé de revenir aux faits, mais les vagins dentés, ça existe. J'en ai rencontrés (au moins un).
RépondreSupprimer« J'ai soudain envie d'aller me rouler dans l'herbe tendre en croquant un Bounty. »
RépondreSupprimerNul ne vous obligeait, Didier, à verser dans ce racisme banlieusard qui ne vous grandit point.
Georges, j'espère que ce vagin-là n'a pas trop endommagé vos virils attributs...
RépondreSupprimerDouillet est assez bas de plafond, c'est sur, mais la communauté LGBT qui m'insupporte n'a rien à lui envier et me fait bien rigoler tout de même !
RépondreSupprimerJ'en garde un souvenir ému Georges !
RépondreSupprimerBeuche-Georges: non, c'était le vagin de sa mère, mais ça lui a laissé des traces.
RépondreSupprimerGeorges a dit...
RépondreSupprimerJe suis désolé de revenir aux faits, mais les vagins dentés, ça existe. J'en ai rencontrés (au moins un).
Enfants voici des boeufs qui passent
Cachez vos rouges tabliers
Merci Didier !
RépondreSupprimerVous avez bien oeuvré, à charge de revanche, n'est-ce pas ?
Wikio aurait pu en avoir des sueurs froides, si...
Ni vous ni moi, ne nous étions retirés du référencement !
Pour l'honneur ?
" A moi Comte, deux mots..."
Je sais, je devrais normalement tenir le rôle de Chimène, mais en l'occurrence, je préfère l'épée de Rodrigue quoique n'ayant jamais revendiqué celle de Jeanne, et pour cause...( la vérification du pucelage et tout, et tout ...)
Je sais, vous êtes contre les mélanges de genres, de mêmes genres devrais-je dire, mais aujourd'hui est une journée ensoleillée, n'est-ce pas
« c'était le vagin de sa mère, mais ça lui a laissé des traces. »
RépondreSupprimerJe n'aimerais pas avoir été celui qui a écrit ça.
Suzanne : vous avez trouvé ça sur Wikipedia ?
RépondreSupprimerJane, j'ai fait beaucoup de bêtises dans ma vie. Il y a une bêtise que je n'aurais jamais faite, c'est de coucher avec un boudin comme vous.
RépondreSupprimerDidier, je me suis permis, chez moi, l'érection de votre auguste personne sur un socle ou un piédestal pour, ensuite, répondre à la question que vous mettez à la une.
RépondreSupprimer(Bien entendu je ne prendrais gère ombrage si d'aventure vous sucriez la présente accroche.)
"guère" (Pardon.)
RépondreSupprimer"Collectif Orléanais des Droits des Femmes et Groupe Action Gay et Lesbien du Loiret."
RépondreSupprimerC'est combien de division ce truc ?
C'est le "au moins un" qui m'intrigue. Est ce que cela signifie qu'il existe des vagins plus ou moins dentés, voire des vagins quasiment édentés qui pourraient passer pour des vagins non dentés.
RépondreSupprimerQuelle confusion !
Pierre Robes-Roule a dit...
RépondreSupprimerC'est combien de division ce truc ?
Aucune.
M. Goux aime bien se faire le relais de choses sans importance.
En revanche j'ai bien apprécié son coup de gueule fort à propos du Vendredi 23.
RépondreSupprimerLGBT? Les Grosses B*tes Tatouées? Ou bien?
RépondreSupprimerGeargies
Bordel: Et si c'était vrai?????
RépondreSupprimerQuoi donc ? Ceci ?
RépondreSupprimerJe ne crois personnellement pas un mot de cette légende. Je pense que le personnage historique, chef de guerre contre les anglais, s'appelait Jeanne des Armoises, et qu'une quelconque malheureuse pauvresse (il y en avait tant) fut brûlée à sa place.
RépondreSupprimer(http://fr.wikipedia.org/wiki/Jeanne_d%27arc#Th.C3.A8ses_divergentes)
Quoi qu'il en soit Suzanne a raison, non, on ne rigolait pas avec les sorcières. Il est cependant possible qu'elle ait été décrétée vierge pour les besoins de la cause même si elle ne l'était pas par les tribunaux ecclésiastiques qui n'étaient certainement pas à un arrangement près. Pour ce que valait un évêque Cauchon...
Pour en revenir à l'article, certes la grandiloquence de "l'argument" de Circé est aussi pitoyable que l'utilisation de la légende dorée par ceux qu'elle cherche à pourfendre.
Ah ne dites pas du mal du cauchon!
RépondreSupprimerPaul Bley...C'est comme pour l'autre, là, je préfère sa femme Carla. Enfin son ex-femme, mais pour l'autre je pense que ça ne saurait tarder. Enfin je me comprends.
RépondreSupprimerBref, passez à Carla Bley, vous m'en direz des nouvelles. "Musique Mécanique" en 33T...toute ma jeunesse...
Ah ben voilà, on parle enfin des choses vraiment importantes...
RépondreSupprimerPaul Bley, avec Gary Peacock et/ou Paul Motian, c'est quand même pas à chier non plus, Jazzman...
Mais bon, évidemment, le Liberation Music Orchestra, ce truc d'infames gauchistes, et les arrangements de Carla, c'est sûr que ça vaut son pesant de noix de pécan.
Paul Bley, Carla Bley, certainement deux des musiciens de jazz les plus surévalués que je connaisse. M'étonne pas que Dorham soit sur le coup.
RépondreSupprimer"Jane, j'ai fait beaucoup de bêtises dans ma vie. Il y a une bêtise que je n'aurais jamais faite, c'est de coucher avec un boudin comme vous."
RépondreSupprimerSoyez patient mon mignon atrabilaire. Vous êtes tout engorgé par votre sevrage difficile. Votre besoin de vous épancher vous étouffe. Vous ne saurez jamais vous taire ! Vous êtes revenu ici comme un péteux, dans le Saint des Saints de la charcuterie et vous prétendez dédaigner le boudin ! Le temps travaille pour moi. Votre vue baisse considérablement, vos chairs ramollissent, le reste aussi ; déjà vous êtes moins méchant. Un Dorham au petit-déjeuner, un Chieuvrou pour le souper, un Beuche en vomitif ! Amuse-bouches de vieillard édenté. L'eau de boudin vous fait cortège depuis si longtemps... Deux pas en arrière je me pince le nez.
Derrière le Liberation Music Orchestra, il y a l'excellent contrebassiste Charlie Haden dont la production est irréprochable tant en petite formation qu'avec le LMO.
RépondreSupprimerJe vous recommande aussi un disue qu'il a fait avec Carla Bley, intitulé "The ballad of fallen", en hommage à des étudiants méxicains fusillés aux Etats Unis à une certaine époque. On y retrouve un air "Silence", souvent présent dans les disques de Charlie Haden et qui est assez poignant.
Pendant que j'y suis, pour lui faire gagner du temps, je fais le commentaire de Georges :
Charlie Haden est aussi nul que Carla Bley, ça ne m'étonne pas qu'ils se soient assemblés. De plus, c'est Duga qui est tricard ici qui l'a dit. En plus, Duga connait bien Dorham et partage nombre de ses goûts en Jazz. C'est dire que cet assemblage et calamiteux.
Duga
C'est reposant, ce billet : tout le monde fait en même temps les questions des uns et les réponses des autres !
RépondreSupprimerSinon, je connais aussi Carla Bley et le Liberation Music Orchestra (quel nom à la con, entre parenthèses !). Et ce n'est guère ma tasse de pastis, je dois dire : un peu trop emphatique, dans mon souvenir.
Charlie Haden est l'un des plus grands contrebassistes de jazz. Cela n'empêche nullement qu'il ait fait énormément de merdes. (J'ai à la maison à peu près trois cents morceaux de lui ou avec lui, et il y en a une bonne moitié à jeter.) « Production irréprochable », voilà bien de la rhétorique de mélomane foireux.
RépondreSupprimerEmphatique ou extrêmement prétentieux, comme son ex. Paul Bley en solo, à Paris, à l'espace Cardin, au début des années 80 : une calamité. Ce type s'écoute jouer et se trouve très intelligent.
RépondreSupprimerJane, "sevrage", dites-vous ? Mon ange, si tu savais… (très amusant, cette manie des blogueurs de prendre leur cas particulier pour la règle…)
RépondreSupprimerCharlie Haden ne cache pas ses sympathies révolutionnaires et gauchisantes, d'où le mot Libération dans la dénomination de cette formation. De plus, il y a dans cet orchestre quelques solistes plutôt "démonstratifs". Cette alliance de parfum révolutionnaire et de puissance d'exécution confère effectivement une certaine emphase à certains morceaux.
RépondreSupprimerDe toutes façons, l'emphase va souvent de pair avec le discours révolutionnaire, qu'il soit verbal ou musical.
Et comme dirait Georges :
"Cette analyse est un tissu de banalités, d'évidences, de portes ouvertes, de conventionnel, de ressassé, de déjà lu et entendu. Cette rhétorique n'atteint même pas le niveau rédactionnel du concepteur de l'affiche du Festival du Jazz et du Jambon de Trifouillis les Oies"
Duga
Georges à propos de Charlie Haden :
RépondreSupprimerJ'ai à la maison à peu près trois cents morceaux de lui ou avec lui, et il y en a une bonne moitié à jeter.
S'il était aussi mauvais que cela, pourquoi en avoir approvisionné autant ? Grâce à votre immense lucidité de mélomane érudit et impartial, caractéristique dont vous détenez l'exclusivité mondiale, éternelle et autoproclamée, vous auriez pu vous en apercevoir plus tôt.
Duga
Mélomane à la foire
"ce n'est guère ma tasse de pastis, je dois dire : un peu trop emphatique, dans mon souvenir."
RépondreSupprimerEmphatique, pas vraiment le premier enregistrement...
"Charlie Haden est l'un des plus grands contrebassistes de jazz."
Certainement pas. Et loin s'en faut.
Et c'est moi qui surévalue ? Espèce de pitre !
Mais quel pauvre crétin, ce Dugaz à tous les étages ! j'ai tout Charlie Haden comme j'ai tout Beethoven, comme j'ai tout Cortot, comme j'ai tout Miles, et tout Parker, tout Coltrane, tout Bill Evans, etc. Ça ne veut évidemment pas dire que j'aime tout et je mets tout au même niveau, espèce d'abruti.
RépondreSupprimerAh ce "mon ange si tu savais". Doux et grave comme votre voix. On le dirait susurré par Avishaï Cohen ou Miroslav Vitouš. Ne vous laissez pas traiter de pitre Georges ! Pas vous ! Pas ici !
RépondreSupprimerBon, comme les shrapnels volent bas, je me réfugie dans ma grotte avec Bud Powell...
RépondreSupprimerAu moins, ça fera l'unanimité et puis "Un Poco loco", je crois que c'est de circonstance !
RépondreSupprimerOh, l'unanimité, au train où vous êtes partis, les uns et les autres...
RépondreSupprimerMoi, je m'en fous, je suis eh 1903, dans la Vallée des rois, en train d'exhumer la momie d'Hatchepsout (qu'on appelait "Sachet d'soupe" quand j'étais enfant), en compagnie d'Howard Carter. Alors, hein, Bley ou pas Bley...
J'ai une quinzaine de disques de Carla Bley et aucun du Liberation Orchestra, donc je ne comprends pas comment on peut la réduire à ça.
RépondreSupprimerC'est vrai que Charlie Haden a fait beaucoup de merdes, mais pas que. Bud Powell d'accord, oui mais Mal Waldron (Free at Last, un des meilleurs disques de ma collection).
C'était juste pour faire avancer le Schmilblick.
Si je ne devais garder qu'un seul disque de Carla Bley, ce serait peut-être "The Band".
RépondreSupprimer"..j'ai tout Miles, et tout Parker, tout Coltrane, tout Bill Evans," tous les standards d'Oscar Peterson
RépondreSupprimerDe Lionel Hampton
De Scott Hamilton
De Duke Ellington, d'Mahalia Jackson
mais ce que préfère c'est Dany Guichard avec le Tutelle Paternelle Ochestra (TPO) dans "My vioque" (1947, chez AJMI). Il aborde la musique comme comme un système sémiotique non représentatif, ou encore «non figuratif». Son jazz montre de nombreux sens référentiels, de nombreuses valeurs connotatives et dénotatives, qui varieront selon les différentes façons dont il se manifeste dans le discours, dans la textualité (depuis l'écoute de disques ou d'enregistrements, jusqu'aux films, aux concerts, histoires, anecdotes, livres et musiciens connus), dans les valeurs culturelles dominantes, dont les signes musicaux et les codes symboliques marqueront ses structures idéologiques.
C'était juste pour faire avancer le Schmilblick.
Brève de comptoir dite par Carmet: "Jeanne d'Arc, c'était la pucelle d'Orléans... on sait pas ce qui s'est passé à la sortie d'Orléans..."
RépondreSupprimerGeorges:
RépondreSupprimervous êtes sommé d'aimer le boudin!
C'est du pur porc!
"l'affiche du Festival du Jazz et du Jambon de Trifouillis les Oies"
RépondreSupprimerC'est quand ce festival ?
J'adore le boudin, Carine, mais j'insiste pour le choisir moi-même.
RépondreSupprimerCarine, il existe, savez-vous, d'autres manifestations culturelles tout aussi estimables que cet hypothétique festival « Jazz & Jambon » , comme celle-ci, dont voici l'affiche (vous noterez au passage le drapeau, très LGBT).
RépondreSupprimerChieuvrou:
RépondreSupprimeraaahhhHH les braves gens!
Y cheminerons-nous zensemble?
Le seul hic, c'est que ça stigmatiserait-y pas un peu les cochonphobes, ça?
Je ne voudrais pas être blessante pour mes frères humains à la religion d'amour. Si ça les blesse, je boycotte^^
C'était qui Miss Truyes en 2009?
RépondreSupprimerGeneviève était là?