mercredi 30 septembre 2009

Polanski dans le grand bain

C'est donc la polémique du jour, ou de la semaine à la rigueur. C'est bien : ça va permettre à Sarkozy et à Hortefeux de souffler un peu. Roman Polanski au trou ! Chacun y va de son petit couplet, les tauliers de blogs ouvrent leurs portes en grand et sortent les seaux à champagne, la clientèle afflue.

Le fond de l'affaire m'intéresse peu – et même, je m'en fous complètement. Coupable, pas coupable ? Condamné, pas condamné ? Droguée, pas droguée ? Consentante à demi, aux trois quarts, pas du tout ? M'en bats l'œil. En revanche, les commentaires sont amusants.

Il y a évidemment l'escouade des vertueux qui trouve là une merveilleuse occasion de repasser son refrain anti-pédophilie, qui fait toujours bien dans un CV citoyen. Que l'on émette l'idée – oh ! timidement : on n'est pas des fondus non plus... – que coucher avec une fille de 13 ans ayant déjà franchi le Rubicon de la puberté n'est pas précisément de la pédophilie, et l'on se retrouve voué aux gémonies, viré comme un malpropre, au plus bénin accusé de “provocation” : c'est classique.

Plus étrange est le déferlement de sarcasmes à l'encontre de ces malheureux cinéastes français qui ont cru bon de signer une pétition de soutien à Roman Polanski. On brocarde, on flétrit, on daube, on anathémise, au motif que tout cela sent un peu trop le serrage de coudes, la petite chapelle, les copains-z'et-les-coquins. Or, qu'ont fait les pétitionnaires, sinon exprimer leur solidarité avec un des leurs ? Moi, j'avais cru comprendre, à la longue j'avais réussi à me fourrer dans le crâne, qu'être solidaire c'était ce qu'il y avait de mieux. Qu'il fallait fait preuve de solidarité active, toujours, immédiatement, y compris quand on ne savait rigoureusement rien à propos des tenants et des aboutissants. C'est particulièrement vrai dans le cas des expulsions : l'expulsé a toujours raison.

Eh bien, tous nos petits pétitionnaires n'ont rien fait de plus que d'exprimer leur solidarité de principe avec un homme menacé d'expulsion – on devrait donc tous se réjouir hautement de leur initiative. Car, enfin, arrêter et extrader un juif, ça rappelle quand même les heures-les-plus-sombres et le nauséabond-ventre-encore-fécond, non ?

Mais je suppose qu'on va encore venir me dire que je mélange tout. C'est que c'est pas simple, la bonne pensée. Pas facile de s'y retrouver quand on est nouveau dans le quartier. Personnellement, j'aimerais pas y habiter.

29 commentaires:

  1. y aurait pas un truc comme du second degré de second degré de second degré de .......................
    ...........................................................................degré. Mais ce matin, j'ai mal à la tête.

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  2. Dorham dit des choses pas trop bêtes à ce sujet.

    Moi, je pense à tous ces parents qui prostituent leurs gosses en faisant le forcing des castings et de leurs à-côtés et dont le voeu (inavoué, informulé, bien sûr, on n'est pas des monstres)le plus cher est que leur petit(e) adolescent(e)se fasse ainsi remarquer par une célébrité qui mettra le pied à l'étrier au gosse et comblera ainsi tous les espoirs d'une famille.

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  3. Sans doute hors-sujet, le taulier jugera de l'opportunité de l'expulsion de mon commentaire...

    Mon histoire personnelle a croisé celle d'un petit monsieur polonais - Micha Lawina, 1916-2009 - qui lui fuyait vers l'ouest (l'autre sens). Lors de ses très rares séjours en Europe, il prenait des précautions qui me paraissaient totalement paranoïaques pour éviter de survoler son pays d'origine et même ceux où il avait séjourné, dont l'Autriche et la Suisse. Cinquante ans après.

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  4. Et puis elle était où, la mère de la fille?
    Je sais pas pour vous, mais si j'avais une fille de 13 ans, il me semble que je saurais où elle est pendant ses heures de cours.
    Si elle a fugué, c'est pas bien.
    Si la maman l'accompagnait, c'est une mauvaise mère: c'est elle qui aurait dû coucher avec Polanski.
    Que ne ferait pas une mère pour le casting de sa fille?
    Si c'est Polanski qui en a voulu ainsi, snobbant la mère pour la fille, bien fait pour lui! Ca lui apprendra les bonnes manières.

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  5. Bizarrement, et exceptionnellement je suis d'accord avec vous.
    J'en ai relativement assez de la Bétancourisation (j'ai inventé le mot hier et j'en suis relativement fière) de toutes les affaires de ce type..

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  6. Il faut se renseigner, ça aide.

    1) La fille a été saoulée et droguée. Malgré le peu de conscience qui lui restait, elle a quand même dit "Non, je ne veux pas, non" à plusieurs reprises (son témoignage est disponible en ligne).

    Il s'agit d'un viol dans toute son horreur et non d'une relation limite avec une Lolita.

    2) @Marine : Sa mère ne l'a laissée partir que parce qu'elle était avec une amie. Polanski s'est arrangé pour se débarrasser de la copine à l'insu de la mère.

    La préméditation est donc même possible.

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  7. Vous dites que les vertueux trouvent une merveilleuse occasion de repasser un refrain anti pédophilie.
    Précisément, ici, c'est vous qui en profitez habilement pour glisser vos assertions habituelles (trop d'Etat de Droits et d'ailleurs trop de droits etc etc), tout en décrivant des critiques annoncées, une façon de les désarmorcer.

    Vous dites que le droit se mêle de faire de la morale là où elle n'a pas lieu d'être.
    Il se trouve qu'effectivement, nous vivons dans une société où, contrairement à vous, le droit ne considère pas que des jeunes filles de 13 ans, à partir du moment où elles sont pubères, font tout pour séduire des hommes de 20 ou 30 ans leurs aînés.
    Qu'il y a donc une responsabilité de l'adulte par rapport au mineur.
    Vous dîtes non.
    Bon.
    Chacun son point de vue.
    Dans cette affaire, il s'agit de ça, l'application d'une règle de droit - en annulant le mandat d'arrêt ou en faisant le procès.

    Je suis sûre qu'en cherchant bien, on trouvera des blogueurs qui n'en profitent pas pour parler morale, comme vous le faites ...

    Vous mettez en avant aussi le soutien que reçoit Polansky en arguant qu'on devrait respecter cette solidarité, "nous autres" qui attachons tant de valeur à la solidarité quand il s'agit d'expulsion d'immigrés.
    Outre que j'admire votre art de systématiquement tout rapporter à l'immigration à toute occasion, permettez tout de même de ricaner d'une solidarité de vieux barbons, eux mêmes assez concernés par la question pour certains ...

    Je me fous de la bonne pensée.
    C'est vous qu'elle préoccupe.
    Elle gêne la liberté de types qui souhaiteraient moins d'entrave à la fantaisie de leur libido (vieillissante), dans cette "affaire" misérable "accablant" Polansky.
    C'est tout.

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  8. Vous mélangez tout.

    A noter que pour mon propre cas, c'est la réaction d'un Ministre qui a déclenché mon "indignation" (à remettre au niveau du blogueur : personnellement, je m'en fous mais fallait bien que je fasse un billet !) que celle des artistes.

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  9. "Sa mère ne l'a laissée partir que parce qu'elle était avec une amie. Polanski s'est arrangé pour se débarrasser de la copine à l'insu de la mère."
    Vous ne m'empécherez pas de trouver la mère un peu légère dans le passage de responsabilité. Quel âge avait l'accompagnatrice? Amie plus agée ou copine du même âge?
    Quand on va à la rencontre des prédateurs, il faut s'attendre à devenir une proie.
    Cela dit sans soutenir Polanski, qui n'a sûrement rien à battre de notre existence.
    "à l'insu de la mère": bien sûr, si elle n'était pas présente...

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  10. PRR : y en a (et y a aussi d'la pomme).

    Suzanne : ça ne m'étonne pas de lui ! (J'y vais...)

    Tilly : Polanski aurait bien dû s'inspirer de cette prudence.

    Marine et Delphine Dumont : j'ai bien précisé d'entrée de billet que je ne m'intéressais pas du tout au fond de l'affaire : c'est à la justice de déterminer s'il y a eu viol ou pas, pas à moi.

    Emmanuelle : je retiens le mot !

    Audine : Que vient faire l'État de droit, ici ? Qu'il y ait des loiis, je trouve cela fort bien, qu'il en ai et qu'on en réclame pour tout et n'importe quoi, déjà beaucoup moins, mais "ce n'est pas le sujet du billet", comme dirait Nicolas.

    Où ai-je dit que les filles pubères de 13 ans "faisaient tout" pour séduire les hommes adultes ? Je n'en sais rien, n'ai aucune opinion sur cette question qui, en plus, ne m'intéresse ni me concerne. En revanche, on sent bien que, vous, vous devez penser qu'une fille de 13 ans qui couche avec un homme a TOUJOURS été abusée par lui, d'une manière ou d'une autre. Or, bien entendu, tout le monde le sait ou devrait le savoir, c'est parfaitement faux.

    Et, en tout état de cause, ce N'EST PAS de la pédophilie, puisque la fille est pubère. Si viol il y a eu, l'accusation me semble suffisamment grave sans qu'on se croie obligé de "charger la mule" en rameutant la pédophilie pour faire bon poids.

    Pour le passage sur la "solidarité", il ne vous aura pas échappé qu'il y avait là un soupçon de second degré, tout de même ? Et si j'ai pris l'exemple des clandestins, c'est d'une part parce qu'il est symptomatique de notre temps et d'autre part parce qu'il ne se passe quasiment pas de jour sans qu'on nous somme de nous intéresser à un nouveau cas. Rien de plus.

    Pour la fin de votre commentaire, je ferai mine d'avoir oublié de le lire : ces petites insinuations venimeuses (vieux barbons, libido vieillissante, etc.) sentent trop la mère-de-famille haineuse pour que j'y touche.

    J'y toucherai d'autant moins que je ne suis nullement concerné : je n'aime pas les enfants, quelle que soit la façon de les envisager. Quant aux jeunes adolescentes, même si certaines peuvent être en effet agréables à regarder, voire déclencher de fugitives rêveries, je les tiens pour d'insupportables bécasses dont il convient de se garder comme de la peste.

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  11. Nicolas : je trouve également l'intervention de Mitterrand stupide et hors de propos.

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  12. Audine: "le droit ne considère pas que des jeunes filles de 13 ans, à partir du moment où elles sont pubères, font tout pour séduire des hommes de 20 ou 30 ans leurs aînés."

    Vous voulez sans doute dire: "que même si des enfants ou adolescents font tout (ou qu'on a l'impression qu'ils font tout) pour séduire leurs aînés, l'adulte ne doit en aucun cas, etc, etc.

    C'est un argument utilisé par beaucoup de pédophiles ou d'amateurs de jeunes adolescent(e)s: il voulait, c'est lui qui voulait et m'a provoqué. La loi a fixé la majorité sexuelle (le libre consentement, donc) à quinze ans, il n'y a pas à tortiller là-dessus.

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  13. Moi, je trouve ça chiant ces rapprochements vaseux. J'en ai vu de toutes les couleurs ces derniers jours. J'ai lu :

    - que c'était une honte d'être davantage attristé par la situation de Polanski que par celle des sans-papiers de Calais,

    - que les artistes ont bon dos de réclamer la pénalisation des téléchargeurs tout en refusant que la Loi s'applique à eux-mêmes (ceci, en défendant Polanski)

    et maintenant :

    - que l'extradition de Polanski pourrait faire référence à la déportation des juifs.

    Bon, vous êtes peut-être ironique, sarcastique là, sans doute même, mais bon...

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  14. Dorham : c'est en lisant le rapprochement grotesque (HADOPI <--->Polanski) opéré par Eolas (pourtant l'une des icônes de la blogosphère, dont on parle comme les chaisières du XIXe siècle évoquait "Monsieur le curé"), que j'ai l'idée de pousser ironiquement le bouchon une case plus loin.

    La différence est que le MAÎTRE était sérieux, et moi hilare.

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  15. Ah, vous avez lu la même chose que moi alors, j'avais trouvé le rapprochement complètement absurde. Les comparaisons ont un pouvoir particulier, comme ça, ça a tout l'air d'arguments valables. En réalité, c'est quand même assez malhonnête, intellectuellement parlant...

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  16. Assez d'accord avec Didier, et aussi j'ai apprécié le point intéressant soulevé par Dorham chez lui.

    Certes, je suis dépité par la réaction du ministre et son esthétique de la paillette...

    Certes, je condamne, "en tant que père et avec la dernière fermeté" l'acte qu'a commis Polanski..

    Certes les américains ont raison d'écarquiller les yeux sur cette interprétation judiciaire et élitiste de "l'exception culturelle" face aux actes perpétrés...

    Mais ce qui m'obsède ici est la réaction d'indignation réflexe qui s'est répandu à droite à gauche. Indignation réflexe, et décongelée aussi, parce que tout le monde s'aperçoit au bout de trente ans que Polanski était en fait un monstre et qu'il faut le lyncher vite fait à coup de tags, de chaines de citation, d'Hadopi, etc.

    Quand Sarkozy emploie le mot "coupable", c'est la démocratie qui est en danger, là, pour Polanski, on y va allégrement les coudées franches. Où est la présomption d'innocence ? Où est la mesure et le calme ? Si les "agissements" de Polanski me répugnent, je ressens un malaise devant ce tribunal populaire du web, à coup de "micro-affaires Dreyfus", où l'on zappe de colères en colères avant d'oublier aussitôt.

    On a l'impression que l'indignation doit être une science exacte, et que l'étiquette "pédophile" permet d'y aller allégrement, le coeur léger, sans risquer de se tromper.

    Je n'ai lu nulle part une évocation de ce qui a fait sombré Polanski dans "le mal". Sa femme Sharon Tate, enceinte de huit mois, assassinée, éventrée par Charles Manson. La folie, la destruction qui s'est emparé de lui... Ce n'est certes pas une "excuse", mais dans tout tribunal digne de ce nom, on aurait apporté cet élément pour dresser un portrait nuancé du "présumé coupable"...

    Mais la nuance, hein...

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  17. Didier, tous mes écrits ne vous visent pas directement.
    Ainsi, pour vieux barbons et libido vieillissante etc. j'avais plus précisément en tête Woody Allen ...
    (d'autant que pour une jeune fille de 13 ans, pubère ou non, on est vieux à partir de 25 ans).

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  18. Suzanne : oui bien sûr, ça va mieux en le précisant.

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  19. Excellent commentaire de M. Balmeyer, qui, en ce qui me concerne (mais les autres peuvent continuer) clora la discussion.

    (Un jour où je serai en verve, tiens, je ferai un petit billet sur cette façon qu'ont de très nombreux blogueurs de considérer Me Eolas comme une sorte d'oracle, disant le Vrai,le Bon et le Juste, dans quelque domaine que ce soit. Alors qu'il n'est qu'un juriste et, à ce titre, n'a pas plus d'autorité que vous et moi, en matière de politique, de morale, de religion, d'art, etc.

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  20. Eolas est le dernier des zinfluents zhistoriques... Avant que la bande ne soit remplacée par des ivrognes gauchistes.

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  21. je vais répéter ce que j'ai écrit un peu partout, que je crois que je radote :
    Monsieur Polanski n'a pas été condamné pour "viol" mais "reconnu coupable (puisqu'il a plaidé coupable) de relations sexuelles illégales sur mineur. ( lire article très bien documenté sur rue89)
    dans ce genre d'affaire les mots utilisés sont importants non ?

    des bises du sud monsieur Goux

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  22. Mrs Clooney : oui, vous avez raison. On commence à s'éloigner pas mal du "viol pédophile" que certains considèrent déjà comme acquis.

    Bise de l'ouest (soufflant de la Manche, donc).

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  23. au moins , nous savons maintenant qu'il y avait 2 témoins occulaires: Delphine et Dumont. Le procureur de L.A. le sait-il?

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  24. tiens, apparemment, le débat est clos ...
    quid de l'accord qui serait passé entre le coupable et la victime ?

    http://www.liberation.fr/monde/0101594952-polanski-avait-passe-un-accord-secret-avec-sa-victime

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  25. FAUTE DE GOUX : vous êtes sacrément culotté ! Vous voilà intervenant sur le blog du Coucou pour assener vos leçons de (bonne) conduite. Voyons ça de plus près.
    Admiratif, BiBi applaudit à votre début de commentaire sur FM et ses "non-lecteurs":

    "Voyez-vous, ce qui vous condamne irrémédiablement à mes yeux c'est ce bout de phrase qui tue : "Je n'ai pas lu son bouquin, mais..."Vous devriez avoir honte, vraiment. Quand on n'a pas lu, on ne juge pas".

    "On ne juge pas" !!!! Sauf que.
    Sauf qu'à propos de cette règle que vous édictez, vous vous asseyez dessus ! En particulier le jour où vous êtes venu défendre votre ami bloggeur M.( qui avait un échange vif avec BiBi) en ces termes :

    " Cher M.,je n'ai rien lu de ce BiBi mais pas de doute, c'est un p'tit con !".

    BiBi est allé sur votre site pour vous demander gentiment pour quelle raison, vous traitiez de P'tit con un bloggeur dont vous vous vantiez de n'avoir jamais rien lu (la réponse de BiBi est encore visible sur son site... si vous ne l'effacez pas)!!

    Il faut evidemment de tout pour faire un Monde : Le Net sans ce genre de donneur de leçon très rigolo dans votre genre serait en effet bien triste !

    A bibientôt

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  26. J'ai moi même un nom de famille qui finit par "GOU" et ça fait 43 ans et un peu moins de six mois que je me tape ce genre de jeux de mots foireux sur mon patronyme.

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  27. Comme d'habitude, BiBi est admiratif de l'argumentation du petit Nicolas venu cette fois défendre son ami.

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  28. Bobo,

    Tu te trompes. Didier n'a pas besoin de moi. Dans mon commentaire, je constatais un fait réel. Mon nom de termine par "gou". Je supporte des plaisanteries de la plus profonde grossièreté depuis toujours. Je me rends compte que Didier, connais dix fois pire.

    Cela dit, tu es venu ici pour défendre ton pote, le Coucou, par ailleurs également mon pote.

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.