Aujourd'hui, à l'occasion de mon anniversaire, l'Irremplaçable m'a littéralement comblé de cadeaux, tous plus inattendus les uns que les autres, et ce tout au long de cette merveilleuse journée du 19 mars.
D'abord, j'ai eu le droit de conduire la voiture jusqu'à Levallois-Perret, un plaisir qui ne m'est accordé que dans les très grandes occasions : d'emblée, on faisait dans le solennel et l'inoubliable.
Une fois là-bas, j'ai eu la magnifique surprise de devoir attendre l'Irremplaçable pendant trois quarts d'heure, dans le hall de l'immeuble où je travaille, alors que je suis en vacances. Se trouver sur son lieu de turbin en sachant qu'on peut en sortir à tout un moment : une idée de cadeau qu'une épouse vraiment éprise peut seule avoir. Je barbotais déjà en pleine félicité, mais ce n'était qu'un début.
Ensuite, comme la Foire du Trône n'est pas encore ouverte, j'ai eu droit, à défaut de manège, à un demi-tour de Périphérique. Cadeau hélas décevant : ça roulait. Heureusement, après, nous nous sommes lancés, avec de grands éclats de rire juvéniles, dans ce jeu que j'ai toujours adoré (et elle le sait, la rouée !) : Comment trouver une place de stationnement dans le quartier chinois du 13e arrondissement. Comme elle est parfaite, l'Irremplaçable m'a laissé gagner.
Je la croyais arrivée au bout de ses générosités amoureuses : point ! D'elle-même, elle a tendrement insisté pour que ce soit moi qui pilote le Caddie dans les allées étroites, sales et surpeuplées du supermarché des Frères Tang (dont l'un vient d'ailleurs régulièrement sur ce blog), et moi encore qui me charge du sac de riz Basmati de trente kilos jusqu'à la voiture.
Tous ces bonheurs nous avaient ouvert l'appétit, on le concevra et nous sommes allés nous offrir un mirifique balthazar dans une gargote sino-vietnamienne de l'avenue d'Ivry (le Hawaï, que je vous recommande : on y déguste la meilleure soupe tonkinoise (phò) du quartier et les nems sont à tomber).
Nous étions à un jet de pierres du QG de Nicolas ; malheureusement, il était bien trop tôt pour aller tirerdes plans des bières sur La Comète...
Le trajet du retour fut un pur enchantement, bien que, pour la beauté de cette inoubliable journée, j'eusse apprécié un peu plus d'embouteillages sur l'A 13. Mais même une Irremplaçable ne peut pas penser à tout.
Bien, il me faut vous laisser : je vais naître dans peu de temps, à exactement sept heures, et je tiens fermement à être bourré avant. Histoire de passer au moins mal ce moment si lourd de dérisoires conséquences.
Rajout de huit heures moins dix : J'ai découvert un bourgogne dont j'ignorais l'existence, le Saint-Aubin. Je vous le recommande : je lui ai vu le fond du cul. Ensuite, tagliatelles franco-italo-espagnoles : l'ail nouveau était de France, les pâtes et le Parmesan frais d'Italie, et le lomo de cerdo qui remplaçait la pancetta était ibère à n'en plus pouvoir. Voilà comment je comprends le métissage.
D'abord, j'ai eu le droit de conduire la voiture jusqu'à Levallois-Perret, un plaisir qui ne m'est accordé que dans les très grandes occasions : d'emblée, on faisait dans le solennel et l'inoubliable.
Une fois là-bas, j'ai eu la magnifique surprise de devoir attendre l'Irremplaçable pendant trois quarts d'heure, dans le hall de l'immeuble où je travaille, alors que je suis en vacances. Se trouver sur son lieu de turbin en sachant qu'on peut en sortir à tout un moment : une idée de cadeau qu'une épouse vraiment éprise peut seule avoir. Je barbotais déjà en pleine félicité, mais ce n'était qu'un début.
Ensuite, comme la Foire du Trône n'est pas encore ouverte, j'ai eu droit, à défaut de manège, à un demi-tour de Périphérique. Cadeau hélas décevant : ça roulait. Heureusement, après, nous nous sommes lancés, avec de grands éclats de rire juvéniles, dans ce jeu que j'ai toujours adoré (et elle le sait, la rouée !) : Comment trouver une place de stationnement dans le quartier chinois du 13e arrondissement. Comme elle est parfaite, l'Irremplaçable m'a laissé gagner.
Je la croyais arrivée au bout de ses générosités amoureuses : point ! D'elle-même, elle a tendrement insisté pour que ce soit moi qui pilote le Caddie dans les allées étroites, sales et surpeuplées du supermarché des Frères Tang (dont l'un vient d'ailleurs régulièrement sur ce blog), et moi encore qui me charge du sac de riz Basmati de trente kilos jusqu'à la voiture.
Tous ces bonheurs nous avaient ouvert l'appétit, on le concevra et nous sommes allés nous offrir un mirifique balthazar dans une gargote sino-vietnamienne de l'avenue d'Ivry (le Hawaï, que je vous recommande : on y déguste la meilleure soupe tonkinoise (phò) du quartier et les nems sont à tomber).
Nous étions à un jet de pierres du QG de Nicolas ; malheureusement, il était bien trop tôt pour aller tirer
Le trajet du retour fut un pur enchantement, bien que, pour la beauté de cette inoubliable journée, j'eusse apprécié un peu plus d'embouteillages sur l'A 13. Mais même une Irremplaçable ne peut pas penser à tout.
Bien, il me faut vous laisser : je vais naître dans peu de temps, à exactement sept heures, et je tiens fermement à être bourré avant. Histoire de passer au moins mal ce moment si lourd de dérisoires conséquences.
Rajout de huit heures moins dix : J'ai découvert un bourgogne dont j'ignorais l'existence, le Saint-Aubin. Je vous le recommande : je lui ai vu le fond du cul. Ensuite, tagliatelles franco-italo-espagnoles : l'ail nouveau était de France, les pâtes et le Parmesan frais d'Italie, et le lomo de cerdo qui remplaçait la pancetta était ibère à n'en plus pouvoir. Voilà comment je comprends le métissage.
ça devrait être bon ; les irremplaçables semblent avoir un sixième sens pour deviner ce qu'aime un homme...
RépondreSupprimerAh, j'oubliais, heureux fifty-two...en plus d'être un nom de bombardier, je me demande si ce n'est pas non plus un nom de cocktail...
RépondreSupprimerBon anniversaire !
RépondreSupprimerBoire ?
RépondreSupprimerFumez aussi, vous verrez, ça détend.
Et bon anniversaire.
Joyeux anniversaire et bravo à votre irremplaçable épouse!
RépondreSupprimerQuelle bonheur d'être l'époux d'une femme aussi attentive aux choses du quotidien.
RépondreSupprimerIl y avait beaucoup de recherches dans mon cadeau !
RépondreSupprimerAprès tout, il semble tellement apprécier Tang, je ne voulais pas l'en priver.
Je savais Didier que vous aviez le sens de la fête et des bonnes choses.
RépondreSupprimerTrès bon anniversaire alors.
52 n'est jamais que la moitié de 104 (Il y en a qui à cet âge lèchent encore les culs bourguignons) et le double de 26 (où il faut absolument lécher tous les culs pour avoir le susdit 104 - et sa retraite, surtout)
Tirer des bières sur la comète. Bien, ça, bien. Vous devriez écrire.
RépondreSupprimerBon anniversaire.
J'arrive en retard, bon anniversaire quand même !
RépondreSupprimerEmma Bo varie très peu, on dirait. Ici ou là, toujours la classe.
RépondreSupprimerA l'occasion de ton joyeux anniversaire, je pense à tes géniteurs.
RépondreSupprimerAh les pauvres!
Quand ça sera son tour, tu devrais envisager en guise de cadeaux pour l'Irremplaçable:
RépondreSupprimerde l'abandonner :
- dans un bidonville à Levallois,
ou
- près des poubelles derrière l'immeuble,
ou
- au milieu du périph ou dans un parking désert et mal éclairé en sous-sol
ou
- sur une étagère entre nuoc-mam et sauce au soja
ou
- la donner à manger à un chinois ou un vietnamien.
Après, tu invites Nicolas à déguster une bière dont il ignore l'existence.
Si ça existe.
Didier, c'est bien, vous savez vous réjouir de choses simples et en faire d'excellents billets ! Encore une fois je vous souhaite une très belle année de 52 ans d'âge...
RépondreSupprimer(Mais vous êtes tout jeune !)
19 mars, jour de la Saint-Joseph, jour où l'on plante les oignons à la campagne,jour de votre anniversaire et du mien, cher Didier: embrassons-nous, voulez-vous? Sur les trois joues bien entendu!
RépondreSupprimerDidier,
RépondreSupprimerAvant de lire les commentaires, je me dois d'insister sur un détail douloureux : je suis célibataire. Depuis 42 ans (24 si on considère qu'à 18 on doit ne plus l'être).
Je fonce lire les commentaires. J'ai cru y voir Dorham.
J'ai lu.
RépondreSupprimerFranssoit,
Que fais tu là ?
Tonnegrande,
Ca existe (je ne bois que des blondes légères, les autres bières échappent à mon domaine de compétence).
Pour les autres trucs que tu racontes, Didier ne peut pas savoir : il n'a pas la bonne couleur.
Zoridae,
Fais gaffe ! Il se réjouit de toi ! Il insiste pour qu'on organise une rencontre ! Et ça me fait bien plaisir.
Anonyme,
Faites ce que vous voulez avec Didier.
Dorham,
Tu penses qu'à boire. Et qui va ramener Balmeyer ?
Pourtant 51 vous allait mieux, enfin vous en avez quand même bien profité Signor Pastis !
RépondreSupprimeriPidiblue abat un jeu de 52
Ah! le maudit décalage horaire à marde, ch'te souhaite de toffer encore une autre année à avoir ben du fun bonhomme.
RépondreSupprimerDevine qui vient pas diner mais te souhaite un joyeux anniversaire quand même.
Il est trop tard mais jai une silolide excuse: je suis bourré comme un urne du Vème...
RépondreSupprimerBon post anniversaire Didier!
(ah la joie de taper comme un goret avec 3 g dans le sang... dit-on...)
Est-ce-vrai que les japonais fêtent la date anniversaire en comptant les mois de gestation ? Au Japon , cher Didier, vous avez déjà 52 ans et 9 mois (ou moins en cas de prématurité).
RépondreSupprimerMonsieur Anonyme, bravo pour vos astuces.
Emma-Bo-sans-son-Charles...
Nicolas,
RépondreSupprimermême pas honte,
Je sais pas, ma belle-mère nous ramènera !
Bon, je vais être lâche, très lâche : merci à tous !
RépondreSupprimer(Je sais, c'est maigre...)
Un très bon anniversaire, cher Didier, et un grand merci pour cet article foisonnant d'idées cadeau pour combler ses proches.
RépondreSupprimerPétronille, je suis charmé de vous retrouver ici ! Et le Québec, c'en est où ?
RépondreSupprimerheureux anniversaire Mr. Goux ! Vous avez une bien belle vision métissage, j'adhère.
RépondreSupprimerNicolas, Didier,
RépondreSupprimerJ'en serais ravie aussi de cette rencontre...
JOYEUX ANNIVERSAIRE à retardement, Cher Didier !
RépondreSupprimerEt pour aujourd'hui, alors, joyeux non-anniversaire !
Et bivez-en une autre à ma santé, pendant que vous y êtes !
Manue, c'est prévu : ce soir on transgresse un max : Chablis premier cru et plateau de fromages...
RépondreSupprimer« 19 mars, jour de la Saint-Joseph, jour où l'on plante les oignons à la campagne,jour de votre anniversaire et du mien, cher Didier: embrassons-nous, voulez-vous? Sur les trois joues bien entendu! »
RépondreSupprimer(Par mégarde, je m'étais enregistrée comme anonyme! Non et non, je tiens vraiment à vous embrasser. Et puis, qu'est-ce qui vous ferait plaisir? Des pralines, des spéculoos,un "faro" dans un "caberdouche"? une entrée au Musée Wiertz, (le génial matamoresque toquard illuminé qui rêvait pour Bruxelles de supplanter Paris) pour voir la belle Rosine?
Dites, je me couperai en quatre.
Chère Aline : j'aime beaucoup les Speculoos, mais, là, c'est surtout à l'Irremplaçable que vous feriez plaisir !
RépondreSupprimerCela étant, et ça risque de vous surprendre un epu, nous en trouvons de très bon à Vernon... chez le fromager !