Ce matin, vers huit heures et demie, les carreleurs ont débarqué en force (c'est une image : ils étaient un). Rassurez-vous, c'était prévu, on n'a pas été pris de court. Comme ce brave garçon (qui ressemble étonnamment à l'acteur Michael Keaton jeune) nous refait la terrasse, cela signifie que la maison principale est inaccessible pendant quatre ou cinq jours. Le plan arrêté est donc le suivant : Catherine a embarqué Bergotte en direction de la Franche-Comté, comme on peut le vérifier ici.
De mon côté, je me suis rapatrié dans la Case, avec ma cafetière et mon micro-ondes. Plus des fringues propres, afin de ne pas empuantir tout Levallois dans les jours qui viennent. Bref, pendant que l'Irremplaçable va se goinfrer de cuisses de grenouilles fraîches, de saucisses de Morteau et de quelques fromages à déguster à genoux, pour moi ce sera cantine le midi (Au mieux Ambiance d'à côté, s'il m'arrive de craquer tel ou tel jour) et junk food le soir ; comprenez : saucisses de Strasbourg trempées froides dans le pot de moutarde - la routine.
J'en arrive au vrai sujet de ce message (oui, oui, je sais : on s'emmerde un peu, chez moi...). En partant pour Levallois, j'ai déposé Swann au chenil le plus proche de chez nous, où il restera jusqu'à samedi matin. J'ai dû l'accompagner jusqu'à son petit enclos individuel, où il refusait d'aller sans moi. Puis, lui tourner le dos et m'éloigner, en l'entendant japper et "pleurer" derrière moi. Ensuite, j'ai passé le reste du trajet à me dire que je venais de l'abandonner ; ou, en tout cas, que c'est ce qu'il devait penser, lui.
En plus de ça, à cause du chemin outrageusement boueux conduisant à la prison canine, j'ai à moitié ruiné mes pompes, amoureusement cirées d'hier.
Il y a des semaines qui commencent bien...
De mon côté, je me suis rapatrié dans la Case, avec ma cafetière et mon micro-ondes. Plus des fringues propres, afin de ne pas empuantir tout Levallois dans les jours qui viennent. Bref, pendant que l'Irremplaçable va se goinfrer de cuisses de grenouilles fraîches, de saucisses de Morteau et de quelques fromages à déguster à genoux, pour moi ce sera cantine le midi (Au mieux Ambiance d'à côté, s'il m'arrive de craquer tel ou tel jour) et junk food le soir ; comprenez : saucisses de Strasbourg trempées froides dans le pot de moutarde - la routine.
J'en arrive au vrai sujet de ce message (oui, oui, je sais : on s'emmerde un peu, chez moi...). En partant pour Levallois, j'ai déposé Swann au chenil le plus proche de chez nous, où il restera jusqu'à samedi matin. J'ai dû l'accompagner jusqu'à son petit enclos individuel, où il refusait d'aller sans moi. Puis, lui tourner le dos et m'éloigner, en l'entendant japper et "pleurer" derrière moi. Ensuite, j'ai passé le reste du trajet à me dire que je venais de l'abandonner ; ou, en tout cas, que c'est ce qu'il devait penser, lui.
En plus de ça, à cause du chemin outrageusement boueux conduisant à la prison canine, j'ai à moitié ruiné mes pompes, amoureusement cirées d'hier.
Il y a des semaines qui commencent bien...
Pauvre chien que tu as abandonné, tu n'avais qu'à laisser ta grosse voiture à Catherine pour qu'elle vienne avec les deux.
RépondreSupprimerNathalie : j'y avais pensé, en fait. Mais mon mètre quatre-vingt-dix et mes 102 kg font assez mauvais ménage avec la Visa...
RépondreSupprimerAvec la VOITURE Visa, hein ! Non parce que, avec la carte, je n'ai aucun problème...
RépondreSupprimerTu pouvais aussi louer une voiture pour tes 3 jours de boulot puisque tu n'as pas de problèmes avec ta carte visa !
RépondreSupprimerLe carreleur a-t-il un joli cul ? C'est la seule chose vraiment intéressante dans ces cas-là à observer.
RépondreSupprimeriPidiblue à la manoeuvre
Didier,
RépondreSupprimerTricheur ! Moi je fais 102 kilos sans avoir besoin de faire un mètre quatre-vingt-dix !
Ouaih bin, c'est pas Monsieur Proust qu'aurait abandonné ses madeleines !
RépondreSupprimerJe vous prie de le croire !
:-)
Pauvre bête ! Et pourquoi ne l'avez-vous pas gardé avec vous dans votre case ?
RépondreSupprimerZoridae : parce que je suis obligé de rentrer tard, et que Swann ne peut pas passer toute sa journée enfermé.
RépondreSupprimerEt puis, arrêtez de me parler de Swann : je n'arrête pas de le voir dans sa petite cage, abandonné par son papa, et ça me gonfle d'être aussi con !
Dites-moi, votre chenil, là, n'est-ce pas ce terrible endroit où les chiens sont montés sur les toits, l'été dernier, pour protester contre leurs épouvantables conditions de détention, avant d'être finalement délogés, au prix d'atroces exactions, par la Brigade Canine ? (oui, oui... : « C'est nous, les gars de la Canine »... nous ne connaissons que trop la terrible réputation de cette unité « d'élite »).
RépondreSupprimerNon ? Vous êtes sûr, ce n'est pas ce chenil-là ?
Bah... Rien à craindre, alors : à son retour, votre toutou vous pardonnera dès sa première pâtée. N'est pas chat qui veut...
(Allons, allons, c'est le 1er avril depuis dix-huit minutes, on a bien le droit de rigoler un peu, non ?)
Chieuvrou, je vous hais, vous conchie, vous abomine et vous méprise : ça vous va, comme ça ?
RépondreSupprimerSwann c'est le labrador ? Si oui, c'est la gueule assurée pendant deux jours, avec regards mi-méprisants mi-résignés à l'appui... Et les fameux soupirs pour faire bonne mesure.
RépondreSupprimerDom : vous êtes d'un sadisme rare : je vous hais...
RépondreSupprimer(Smiley ! smiley !)
Heureusement que Chieuvrou est là et que les hommes sont moins cruels que les femmes (comme les chiens le sont moins que les chats...).
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