Des potes comme s'il en pleuvait

Dans Sa Grande Sagesse, le Créateur de toute chose m'avait jusqu'à présent laissé dans une saine ignorance d'une chose étrange appelée Blog-it Express. C'était compter sans la malignité de certaine araignée tapie au centre de sa toile (virtuelle ?) et qui vient de décider que, désormais, entre nous, c'était à la vie à la mort (par exemple, je ne sais pas si le rituel comporte un pacte de sang...), bref : elle m'a épinglée comme ami, tel un vulgaire lépidoptère comestible.

Vu les moeurs de certaines femelles araignées avec les mâles de l'espèce, je n'ai déjà plus un poil de sec, mais bon.

Je trouve la chose intrigante et, pour tout dire, plutôt agréable (d'autant que j'en sais que cela va faire écumer...). Et c'est là que mes problèmes démarrent : à quoi ça sert ? Qu'est-ce que je dois faire ? Vers quoi me diriger ? Où est le bistrot le plus proche ? Ce genre de choses, voyez...

Le fait que, au même moment, Jacquelin, mon grand et tout-puissant webmestre québécois, me proposait d'installer les textes de l'autre blog (le bungalow) au format pdf, en me demandant tout à trac mon avis, a achevé de me perturber velu (mon nouveau côté mygale-ayant-chanté-tout-l'été, probablement).

Pour le moment, j'ai décidé de ne rien faire, d'attendre sagement les conseils incompréhensibles des uns et des autres et de ne décider que demain si je me jette par la fenêtre, d'incapacité rageuse.

En attendant, profitons de cette soirée et dansons la tarentule avec notre nouvelle amie, puisque, désormais, elle et moi faisont l'épeire.