Revenant de chez le marchand de journaux de la place Georges-Pompidou (Levallois-Perret, France), je croise une jeune femme brune d'environ trente ans, tenant en laisse un magnifique chien noir à poils mi-longs (pas patal pour deux sous). Dès qu'ils m'ont dépassé, je dis (à mi-voix, mais audible) : "Suberbe !", tout en me retournant pour revoir l'animal.
il se trouve que la brune, non seulement se retourne aussi, mais me virgule un sourire charmant et me demande : - C'est pour mon chien que vous dites ça ?
Moi (pris d'inspiration, et d'un ton parfaitement respectueux) : - Non, Mademoiselle, c'est pour votre cul ( ce qui était faux, mais, bon : il ne coûte rien de faire plaisir)...
Elle n'a rien répliqué, et a eu l'air surpris. Mais pas mécontent ni choqué.
il se trouve que la brune, non seulement se retourne aussi, mais me virgule un sourire charmant et me demande : - C'est pour mon chien que vous dites ça ?
Moi (pris d'inspiration, et d'un ton parfaitement respectueux) : - Non, Mademoiselle, c'est pour votre cul ( ce qui était faux, mais, bon : il ne coûte rien de faire plaisir)...
Elle n'a rien répliqué, et a eu l'air surpris. Mais pas mécontent ni choqué.
Il y a donc une place Georges Pompidou à Levallois Perret. J'y ai vécu vingt ans, et ne connais pas cette place. Il faut dire qu'à l'époque Levallois était communiste, et les petits noms des voies étaient Youri Gagarine, Pablo Neruda et autres. Les temps changent.
RépondreSupprimerMadame Castor, cette place (à faire vomir le plus endurci) se trouve dans les alentours du pont de Levallois, quartier entièrement rasé et transformé en immeubles de bureaux imbéciles et laids, où j'ai l'honneur et l'avantage de "travailler" (les guillemets, c'est parce que que j'ai dû m'activer environ trois quarts d'heure, depuis ce matin...).
RépondreSupprimerVous aussi vous souffrez de balkanisation ?
RépondreSupprimeriPidiblue et l'air du temps
Didier,
RépondreSupprimerIl ne faut jamais improviser ce genre de plaisanteries. Imaginer, par exemple, que son cul soit vraiment moche ! Elle aurait pu vous donner une giffle.
Ah, mais j'ai tout de même jeté un coup d'oeil à l'académie sub-dorsale en question : hautement regardable.
RépondreSupprimerDidier,
RépondreSupprimerJe ne sais plus sur quel blog on parlait de nos orthographes réciproques à l'instant, mais mon "Imaginer" ci-dessus est suspect.
Démago ! (... le peuple aura ta peau !)
RépondreSupprimerNouvelle parenthèse : (excusez le tutoiement, mais c'est de rigueur dans les slogans populistes).
« Suberbe » et peut-être «Zuberbe » mezzo voce , et la goutte au nez.
RépondreSupprimerQuelle horreur, être en rivalité avec son chien. Vous avez été galant homme sur ce coup là Mr Goux...
RépondreSupprimer(Alors, où en sont vos brigades ? J'avoue que je n'ai pas eu le temps d'aller explorer votre troisième blog. Je me le garde sous le coude pour ce week-end...)
J'ai vécu cinq ans dans ce quartier, à l'école maternelle de la rue du Président Wilson, où ma mère était directrice. A l'époque, rentrant le soir par le dernier métro au terminus, après des concerts de rock endiablés et enfumés à la capitale, je voyais les ouvriers de chez Citroën sortir du boulot, en masses grises, silencieuses et fatiguées.
RépondreSupprimerQuel vantard, celui-là !
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