C'est ce qui s'appelle sauter de tombe en tombe, je suppose. Lorsque j'ai ouvert l'aïeul de ce blog, le but était de nouer un dialogue avec Bergouze, lui sous son tumulus, silencieux, bien sage, et moi à cheval dessus, jactant à perte d'ouïe.
Et je me retrouve, depuis deux jours dans une situation pour ainsi dire inverse : emmitouflé dans mon futur suaire (car de crémation je ne veux point : on n'est pas des sauvages ! Et le jour de la résurrection des corps, ils auront l'air malin, tous les petits tas de cendres condamnés à revivre sous forme de paquets de clopes, tiens !), mon mastaba cerné de petits kékés qui ne m'écoutent probablement pas.
Le seul invariant, c'est que c'est toujours moi qui jacte.
Et je me retrouve, depuis deux jours dans une situation pour ainsi dire inverse : emmitouflé dans mon futur suaire (car de crémation je ne veux point : on n'est pas des sauvages ! Et le jour de la résurrection des corps, ils auront l'air malin, tous les petits tas de cendres condamnés à revivre sous forme de paquets de clopes, tiens !), mon mastaba cerné de petits kékés qui ne m'écoutent probablement pas.
Le seul invariant, c'est que c'est toujours moi qui jacte.
Et pourquoi pas une pyramide ? Grand mégalo, va !
RépondreSupprimerC'est ça oui pour qu'après il nous fasse le coup du retour de la momie.
RépondreSupprimerVous mettez, comme chacun d'entre nous, une petite laine à cause du froid et voilà que cela devient un suaire ! Toujours ce sens aigu de la dramatisation !!!
RépondreSupprimer:-)
Et les donneurs d'organes manqueront de pièces détachées pour leur propre compte...! Pfff !
RépondreSupprimerCatherine, Sniper : pas bête ! Et, comme pseudo de momie, je prendrai "Mickey Rhinos"...
RépondreSupprimerPoireau : j'ai dû tomber la petite laine, finalement : j'étais tout en suaire...
Pluton : vu l'état des organes en question, personne n'y perdra !
Si vous le permettez, j'ai tout lu, mais puisque je suis là, je squatte le caveau…
RépondreSupprimerCher Coucou, regardez donc s'il ne reste pas une flasque de whisky, planquée derrière l'ex-voto, à la droite du crucifix...
RépondreSupprimerMais oui! La nuit sera douce alors.
RépondreSupprimerQuand on nous aura mis dans une étroite fosse...
RépondreSupprimerEt dira-t-on sur vous et l’absoute et la messe?
Suzanne
Hé, hé j'y veillerai, Suzanne, si je suis encore là. Il ne sera pas content mais il ne pourra plus rien dire (enfin).
RépondreSupprimerSuzanne : je crains de n'avoir pas assez fait de longs cheminements en Beauce...
RépondreSupprimerBelle allégorie, Didier et merci de m'avoir fait découvrir le mot "mastaba", car contrairement à la plupart des Français, qui se passionnent pour l'archéologie pharaonienne, c'est une discipline historique qui me laisse de marbre. Je n'ai pas lu Valéry non, plus, pas plus que Green. Donc, jusqu'à cet instant, "mastaba" ne faisait pas parti de mon vocabulaire. Je vous quitte lexicalement plus riche.
RépondreSupprimerScheiro : j'ai moi-même très peu pratiqué Valéry, qui à la fois m'emmerde et me fait me sentir con. Quant à Green, je l'ai beaucoup lu, mais j'ai une excuse, j'étais jeune...
RépondreSupprimer& aujourd'hui Raffarin le patelin de massacrer L'Albatros jusqu'au non-sens...
RépondreSupprimerCatherine : votre "enfin" m'a fait sourire, et m'a fait penser à cette épitaphe (mais qui était-ce donc ?)
RépondreSupprimerUn homme avait fait graver sur sa tombe "enfin libre" pour se venger de sa femme. Laquelle, lisant l'inscription, avait rétorqué devant les amis "enfin raide".
Suzanne
J'ai déjà entendu parler de cette épitaphe aussi, mais complètement oublié.
RépondreSupprimerDidier se souviendra peut-être qui est le mot.
Le double bon mot en question est attribué à Pierre Fresnay et Yvonne Printemps. D'autres remplacent Fresnay par Sacha Guitry (précédent mari d'Yvonne...).
RépondreSupprimerAh, Sacha Guitry... pour qui la veuve était celle qui "ferme les yeux et ouvre les tiroirs..."
RépondreSupprimerMerci !
Suzanne