Urbain II est à Clermont, en cet an de grâce 1095. Il a la malchance, arrivant quelques siècles avant sa fondation, de ne pouvoir aller dîner à l'hôtel Radio. Mais il a d'autres atouts dans sa manche papale pour faire parler de lui. Il va déclencher la Première croisade – il n'est pas peu fier de son idée ; il a raison.
Il ne sait pas encore que, neuf cents ans plus tard, de petits crétins boutonneux (boutonneux ou non : c'était pour faire tableau) le traiteront de nazi ; de toute façon, il s'en branle, il ne sait pas ce qu'est un nazi (les boutonneux à peine plus, mais ils sont de l'autre côté du temps, ça aide).
Quoi qu'il en soit, il ne comprendrait pas, Urbain, ce qu'on lui reprochera plus tard. Il serait sûrement apte à essayer d'entendre, mais, même aujourd'hui, les criailleries anti-chrétiennes sont, de ce point de vue, parfaitement inaudibles. Ça agite les bras et les mandibules,, ça ricane et bave comme dans les tableaux de ce peintre futuriste nommé Jérôme Bosch. Ça se tord dans les flammes de la Géhenne en pensant inventer le paradis sur terre. Ça peut amuser.
Urbain s'en fout, il sait parfaitement ce qu'il veut, et il sait qu'il a raison de le vouloir : voilà quatre petits siècles, autant dire hier, d'hirsutes bédouins venus d'Arabie, au nom d'un faux dieu entièrement pompé sur le sien, mais débarrassé opportunément de toutes ces sottises empêchatoires (joue gauche tendue, amour du prochain, etc., des conneries...), ont conquis le Saint-Sépulcre et l'ont saccagé, pour installer à la place leurs tentes et leurs chameaux, leurs femelles innombrables et silencieuses, leurs stands merguez-frites (anachronisme à vocation comique).
Urbain voit mal au nom de quoi il devrait s'agenouiller devant ces profanateurs de tombeau christique. Si l'on en croit l'évangile de Matthieu, Jésus a prétendu être venu apporter le glaive ? Parfait : on en a, on va leur montrer ce qu'on sait en faire. “Sus aux barbus !”, lance-t-il, en substance (très en substance). Évidemment – ne prenons pas Urbain pour un con –, il sait parfaitement que le tombeau du Christ ne serait pas suffisant pour faire bander les soudards dont il a la garde. Donc, il leur explique qu'il y a, chemin faisant, de la thune à se faire ; ils le comprennent et partent – en braillant comme des crétins et en tirant tout ce qui bouge aux haltes vespérales.
Finalement, après de belles victoires sur les envahisseurs de Palestine (anachronisme voulu), dont nous devrions être fiers, ils finiront par échouer et par replier les gaules : trop loin de leurs bases, sans doute. Et puis, qui aurait l'envie de s'établir à Damas ou à Bagdad quand il a son fief, sa gonzesse et ses petits héritiers du côté d'Angers ou de Toulouse ? Il faudrait être nase...
Les armées chrétiennes, après avoir simplement voulu récupérer ce qui légitimement était leur, se sont repliées vers l'Occident. Les Croisés de la vraie foi sont revenus vaincus – cela arrive, il en faut bien –, mais fiers de l'oeuvre accomplie, tout de même. Cependant, bientôt, insidieusement, le ver de la défaite s'est mis à les ronger. Patiemment, lentement – très lentement.
Lorsqu'ils furent morts depuis très longtemps, leurs descendants (et le mot est judicieux) firent mine de se lever. En vérité ils s'agenouillèrent. Ils crièrent plus fort que leurs vainqueurs, ce qui leur permit de croire eux-mêmes à cette invention qui faisait rire tous ces peuples inconnus d'Urbain : la fraternité universelle. La fraternité eut lieu, en effet ; elle se répandit telle une onde de choc, marquant l'entrée d'un hiver probablement définitif.
De cela aussi, Urbain se foutait : il était mort depuis exactement dix siècles et dix ans ; un 19 juillet. Jour où la République espagnole appela à la levée des armes contre les troupes du général Francisco Franco y Bahamonte, lequel avait la veille franchi le détroit de Gibraltar à la tête de la Legiòn extranjera – mais Urbain s'en foutait.
Aussi raide que son gisant supérieur, il rêvait à une nouvelle croisade, d'un genre différent, une croisade interne ; il essayait de savoir où et devant qui il allait pouvoir la prêcher. Immobile comme marbre, il se demandait s'il était encore temps.
Il ne sait pas encore que, neuf cents ans plus tard, de petits crétins boutonneux (boutonneux ou non : c'était pour faire tableau) le traiteront de nazi ; de toute façon, il s'en branle, il ne sait pas ce qu'est un nazi (les boutonneux à peine plus, mais ils sont de l'autre côté du temps, ça aide).
Quoi qu'il en soit, il ne comprendrait pas, Urbain, ce qu'on lui reprochera plus tard. Il serait sûrement apte à essayer d'entendre, mais, même aujourd'hui, les criailleries anti-chrétiennes sont, de ce point de vue, parfaitement inaudibles. Ça agite les bras et les mandibules,, ça ricane et bave comme dans les tableaux de ce peintre futuriste nommé Jérôme Bosch. Ça se tord dans les flammes de la Géhenne en pensant inventer le paradis sur terre. Ça peut amuser.
Urbain s'en fout, il sait parfaitement ce qu'il veut, et il sait qu'il a raison de le vouloir : voilà quatre petits siècles, autant dire hier, d'hirsutes bédouins venus d'Arabie, au nom d'un faux dieu entièrement pompé sur le sien, mais débarrassé opportunément de toutes ces sottises empêchatoires (joue gauche tendue, amour du prochain, etc., des conneries...), ont conquis le Saint-Sépulcre et l'ont saccagé, pour installer à la place leurs tentes et leurs chameaux, leurs femelles innombrables et silencieuses, leurs stands merguez-frites (anachronisme à vocation comique).
Urbain voit mal au nom de quoi il devrait s'agenouiller devant ces profanateurs de tombeau christique. Si l'on en croit l'évangile de Matthieu, Jésus a prétendu être venu apporter le glaive ? Parfait : on en a, on va leur montrer ce qu'on sait en faire. “Sus aux barbus !”, lance-t-il, en substance (très en substance). Évidemment – ne prenons pas Urbain pour un con –, il sait parfaitement que le tombeau du Christ ne serait pas suffisant pour faire bander les soudards dont il a la garde. Donc, il leur explique qu'il y a, chemin faisant, de la thune à se faire ; ils le comprennent et partent – en braillant comme des crétins et en tirant tout ce qui bouge aux haltes vespérales.
Finalement, après de belles victoires sur les envahisseurs de Palestine (anachronisme voulu), dont nous devrions être fiers, ils finiront par échouer et par replier les gaules : trop loin de leurs bases, sans doute. Et puis, qui aurait l'envie de s'établir à Damas ou à Bagdad quand il a son fief, sa gonzesse et ses petits héritiers du côté d'Angers ou de Toulouse ? Il faudrait être nase...
Les armées chrétiennes, après avoir simplement voulu récupérer ce qui légitimement était leur, se sont repliées vers l'Occident. Les Croisés de la vraie foi sont revenus vaincus – cela arrive, il en faut bien –, mais fiers de l'oeuvre accomplie, tout de même. Cependant, bientôt, insidieusement, le ver de la défaite s'est mis à les ronger. Patiemment, lentement – très lentement.
Lorsqu'ils furent morts depuis très longtemps, leurs descendants (et le mot est judicieux) firent mine de se lever. En vérité ils s'agenouillèrent. Ils crièrent plus fort que leurs vainqueurs, ce qui leur permit de croire eux-mêmes à cette invention qui faisait rire tous ces peuples inconnus d'Urbain : la fraternité universelle. La fraternité eut lieu, en effet ; elle se répandit telle une onde de choc, marquant l'entrée d'un hiver probablement définitif.
De cela aussi, Urbain se foutait : il était mort depuis exactement dix siècles et dix ans ; un 19 juillet. Jour où la République espagnole appela à la levée des armes contre les troupes du général Francisco Franco y Bahamonte, lequel avait la veille franchi le détroit de Gibraltar à la tête de la Legiòn extranjera – mais Urbain s'en foutait.
Aussi raide que son gisant supérieur, il rêvait à une nouvelle croisade, d'un genre différent, une croisade interne ; il essayait de savoir où et devant qui il allait pouvoir la prêcher. Immobile comme marbre, il se demandait s'il était encore temps.
Si je comprends bien, vous voudriez que l'on traitât nuestros amigos sarrasins avec urbanité ?
RépondreSupprimerÀ coups de pompes dans l'cul, donc ?
Allons-y, Alonso ! À l'assaut, Laszlo ! Deus lo veult !
Yanka : quand votre commentaire est arrivé, j'avais le doigt sur : "voulez-vous vraiment éteindre ce putain d'ordinateur de merde ?"
RépondreSupprimerDonc, on verra demain. de plus, pour ce qui concerne la question d'armer les justes, de bouter je ne sais qui en dehors de je ne sais quoi, ça mérite réflexion, développement, nouveau billet...
On va pas gâcher non plus...
J'ai du mal à bien comprendre le lien avec la République espagnole. D'autant plus que le cul béni de l'affaire (sincère ou non), c'était Franco pour le coup.
RépondreSupprimerCe qui faisait d'Urbain un gros crétin, c'était que les partisans de la "vraie foi" devrait se foutre de ce genre de choses. En partisan de la vraie foi, ils ont déjà la queue du Mickey.
Après, vous êtes chié parce qu'il me faudrait 35 000 caractères pour parler de ces croisades sur lesquelles je sais somme toute pas mal de choses. Je m'aplatis donc en bonne flemmasse que je suis. Et puis, exagérer, c'est votre truc, alors, je vous laisse le plaisir de ce déséquilibre. Pour cette fois...
Evidemment si le Christ avait eu la bonne idée de naître à Clermond-Ferrand, la face du monde en eut été changée !
RépondreSupprimer:-))
[Et c'est peut-être Michelin qu'on chasserait des Terres Saintes ! ;-)) ]
C'est du révisionnisme recuit qui ressemble à ce que l'on trouvait dans nos manuels scolaires lorsque l'on n'avait pour viatique que Du Guesclin ou Bernard Palissy...
RépondreSupprimerMtislav,
RépondreSupprimerCe temps là n'est pas si vieux, en fait. Et même, je ne sais pas si dans les manuels on ne parle pas encore des croisades sur une sorte de ton badin.
On a presque l'impression de mecs marchant paisiblement. Une sorte de pélerinage un peu naïf.
Dorham : aucun lien, bien entendu. J'ai juste que la date m'a sauté à la mémoire. Pour le reste, je ne suis pas certain que ce billet mérite un débat...
RépondreSupprimerMonsieur Poireau : de plus, il aurait eu moins de frais de transport pour aller voir sa maman à Lourdes.
Mtislav : l'histoire n'est jamais qu'une succession de révisionnismes, non ? Et puis, je garde un souvenir ému de Du Guesclin et de Palissy...
Dorham : évidemment que ce fut violent ! Mais l'époque était violente, et tout cela devait paraître parfaitement normal.
Débat ou non, ce billet alerte me réchauffe l'humeur. Merci Didier.
RépondreSupprimer"tout cela devait paraître parfaitement normal".
RépondreSupprimerOui et non à mon avis.
Prenons un autre exemple. Gilles de Rais tiens ! Malgré l'époque violente dans laquelle il vivait, il n'en est pas moins devenu presque instantanément, de réputation, un monstre de légendes, à usage des parents pour faire tenir les enfants tranquilles.
Didier: Une nouvelle croisade, comme le suggère Yanka, pour bouter les sarrasins hors de notre beau royaume?
RépondreSupprimerSi on envisage gaillardement de nouvelles guerres religieuses, moi je vais commencer à m'intéresser sérieusement aux vols habités vers la planète Mars.
Voyons, Dorham, vous ne pouvez nullement comparer une guerre (violence institutionnalisée) avec un tueur d'enfants ! (Si'il le fuit vraiment, parce que, hein...)
RépondreSupprimerSuzanne : je pense que le digne M. Yanka plaisantait...
« Et puis, exagérer, c'est votre truc »
RépondreSupprimerAh, vous aviez remarqué ? Du reste, j'ai en projet d'écrire et de publier ici un "éloge de la colonisation", c'est vous dire si j'abuse...
Didier, je papotais hier en vrai de vrai avec une famille sénégalaise (et je suis là, vous voyez qu'ils ne sont pas tous si cannibales que ça), et le fils de 17 ans, ôtant un écouteur, a émis, à propos de Mayotte, une remarque qui lui aurait valu la lapidation par les Indigènes de la République, le Cran et je ne sais qui encore: "d'façon, les Sénégalais, tu f'rais un référendum pour leur d'mander s'y veulent être français, y t'répondraient oui à 90%, pas cons."
RépondreSupprimerSuzanne : il ne doit pas être trop difficile de trouver des Algériens (des vrais : ceux qui vivent en Algérie) pour penser la même chose.
RépondreSupprimerJe vous signale qu'on vous "traite" (enfin, je pense qu'il s'agit de vous, à moins que ce ne soit Nicolas parlant de Tonnegrande) sur le blog de Mlle S, où je n'ai pas encore été censurée aujourd'hui.
RépondreSupprimerSuzanne : oui, j'ai vu ! et j'ai lu vos commentaires aussi. C'est très curieux, le blog de Mlle S. Car on sent qu'elle est une fille intelligente et capable d'humour, alors que ses commentateurs les plus réguliers sont d'une bêtise crasse, d'un dogmatisme effrayant. Ce Isa (car c'est un homme, si j'ai bien compris...) notamment est un pitoyable petit con.
RépondreSupprimerOui pour Mlle S: je la trouve fine, drôle et intelligente, j'aime bien ses billets. Par contre, elle censure ceux qui contredisent en se fichant d'eux ses commentateurs les plus... radicaux, on va dire, c'est donc qu'elle protège et encourage ses infatigables et virulents sigisbées.
RépondreSupprimer« je pense que le digne M. Yanka plaisantait... »
RépondreSupprimerJe suis bon dans le genre, quand je veux.
Il n'empêche, je l'aime bien, moi, l'Urbain. Et je suis de ceux qui pensent qu'il devrait y avoir un moratoire sur l'islam, religion incompatible avec les valeurs de la démocratie. De là à jeter tout le monde dehors...
@Didier Goux : Si l'histoire de la 1ère croisade vous intéresse vraiment, je suis tombé (via Tom Roud je crois) il y a quelques mois sur le site d'un chercheur américain, Matthew Gabriele du département « Medieval & Early Modern Studies » de Virginia Tech.
RépondreSupprimerIl en parle dans ce billet de blog http://modernmedieval.blogspot.com/2008/12/revisiting-crusades-with-or-without.html
et il va sortir un livre sur la question http://www.idst.vt.edu/humanities/medieval/gabriele/crusade_abstract.html
Didier,
RépondreSupprimerOh, Gilles de Rais n'était pas qu'un tueur d'enfants, je vous signale.
Vous le rabaissez à ce que le temps en a fait. Gilles de Rais était un soldat. Il a fait la Guerre de Cent Ans, a combattu aux cotés de la pucelle qui entend des voix pour une lutte que l'on prétend sainte.
Alors, je compare parce que c'est tout à fait comparable.
Suzanne : oui, elle a aussi ce côté stalinien.
RépondreSupprimerYanka : d'accord sur le principe du "moratoire". Mais, concrètement, je vois mal comment procéder. Quant à mettre "tout le monde dehors", cela ne me poserait aucun problème de conscience (après tout, les grands esprits de gauche ont applaudi et soutenu les Algériens lorsqu'ils ont fait sans état d'âme (la valise ou le cercueil, n'est-ce pas...) subir cela aux "Pieds noirs"), mais là encore il y a l'aspect pratique, concret des choses.
C'est la raison pour laquelle, je persiste à ne voir que deux "solutions" : la dissolution du monde occidental tel qu'on l'a connu ou le bain de sang. Et ni l'un ni l'autre ne me semble souhaitable. Mais nous aurons l'un ou l'autre.
Bob : c'est très aimable à vous, mais je suis rédhibitoirement monoglotte. Or, il me semble que ce que vous proposez est en anglais...
Dorham, Dorham : quand arriverons-nous à nous comprendre ? Je SAIS qui est Gilles de Rais. Mais vous parliez de sa "face monstrueuse" : celle-là, c'est bien à ses supposés meurtres qu'il la doit et non à sa participation à l'épopée johannique.
Didier,
RépondreSupprimerJe me doutais que vous saviez qui était Gilles de Rais, vous avez raison, vous et moi, on a toujours du mal à "s'entendre".
Mais, précisément, on en revient au point de départ. Gilles de Rais était un assassin d'enfant, il les jetait notamment (dit-on) au feu pendant les guerres autant que période de paix (qui duraient 2 ou 3 jours à l'époque - smiley). On prête également aux croisades (dans les deux camps) des actes de barbarie similaires. Donc, l'aspect violent de la période est relative, disons, que les masses parvenaient à distinguer le sanguinaire du serial killer en puissance.
Donc, j'avais répondu "oui et non", ce qui est une réponse d'idiot mais cela témoigne d'une forme de relativisme. A chaque époque sa normalité en somme.
(complètement hors sujet, le Dorham ; avant d'aller me siffler une camomille, je me dois de vous dire que votre truc du bain de sang ou de la dissolution, c'est du super délire ! mais comme vous le dites souvent, ici, nous nous entendons, nous verrons bien)
(remarque c'est pas pire que le moratoire, comme ce bon vieux Tariq ???)
(nous verrons bien)
(là, vous allez dire : VOUS allez voir, moi, je serais canné ou quelque chose de ce genre)
(finalement, vous et moi, on se comprend très bien, c'est parce qu'on est que des marrioles)
Dorham : j'ai bien peur que ce ne soit pas du délire, justement. À moins que l'impensable (au sens propre : ce à quoi personne, et surtout pas moi, ne pense) se produise. Comme souvent, dans l'histoire.
RépondreSupprimerD'une manière générale, j'ai tendance à penser que les confiants-en-l'avenir-radieux méconnaissent le poids de l'histoire, et aussi le cerveau reptilien de l'homme. Mais, bon : là, bizarrement, j'ai un peu de boulot...
Didier,
RépondreSupprimerque cela sente mauvais, c'est un fait, simplement, je n'y vois pas les mêmes causes. Comme je vous l'ai déjà maintes fois dit, je partage un peu votre dégout du monde et de la bêtise affligeante de l'homme (je la crois excessivement bien partagée et c'est pour cela que je n'accable pas plus le monde musulman que le monde occidental, pour moi, c'est bonnet blanc, blanc bonnet, avec quelques variables). Je sais que rien ne nous exonèrera d'un massacre s'il doit se produire. La Seconde Guerre Mondiale n'est vieille que de 70 ans. C'est peu. Et je ne crois pas comme certains qu'il s'agissait là de la barbarie ultime dans le sens où plus aucune ne serait possible.
Cela dit, vous savez ce qui nous sépare, Didier, ce n'est pas un optimisme radieux, c'est une espérance. Et l'espérance est un combat, je peux vous l'assurer.
G.W. Bush aurait dû vous engager pour écrire ses discours! Pas grand chose de changé sur le fond, mais sans doute plus marrant…
RépondreSupprimerLes jeunes boutounneux répondent aux vieux gros lards
RépondreSupprimer"Ce Isa (car c'est un homme, si j'ai bien compris...) notamment est un pitoyable petit con."
RépondreSupprimerDe la part d'une moisissure c'est honneur d'être traité ainsi. Mais je doute vieille merde que tu t"obstines à me traiter de la sorte en face à face. Tu pues la lacheté minable