« Petit-fils et fils d’émigrés russes, je m’interroge sur les émeutes qui ont ces dernières semaines enflammé notre pays, sur cette haine de la France qui anime certains des jeunes manifestants, sur la difficulté de s’intégrer dont se plaignent les autres, eux aussi, fils et petits fils d’émigrés.
« (...) Entre les deux guerres, c’est-à-dire dans les années 20 et 30, les étrangers qui émigrèrent en France, qu’ils fussent russes, ou italiens, ou arméniens, ou grecs, connurent, eux aussi, la misère, les logements insalubres, la xénophobie. A l’époque, il n’y avait ni les allocations familiales, ni la sécurité sociale, ni le RMI, ni le SMIG, et les conditions de vie étaient beaucoup plus difficiles qu’elles ne le sont aujourd’hui. Et si certains de ces exilés parlaient le français, l’immense majorité n’en savait pas le moindre mot, beaucoup moins encore que les émigrés d’aujourd’hui, issus des ex-colonies francophones d’Afrique.
« (...) Les jeunes beurs, les jeunes Noirs souffrent de la xénophobie française ? Je les prie de croire que les émigrés de la génération de mes grands parents, Russes, Grecs, Italiens, Arméniens confondus, en ont souffert, eux aussi. Quatre ans avant ma naissance, un Russe blanc nommé Gorgouloff a assassiné le président de la République française, Paul Doumer. Imaginez un instant qu’un Arabe ou qu’un Black émigré en France assassine Jacques Chirac, et vous aurez une idée de ce que pouvait être alors l’atmosphère concernant les étrangers avec des noms en off, en eff, en ine ou en ski.
« (...) Après la Libération, les enfants d’origine étrangère qui étaient comme moi nés en France, qui avaient la nationalité française, se rendaient bien compte qu’ils n’étaient pas semblables aux petits Dupont et aux petits Durand. Cela ne les dérangeait pas excessivement, même si porter un nom à coucher dehors, difficile à prononcer, qu’il faut toujours épeler peut à la longue être pour un enfant une source d’humiliation, de malaise. Cela ne les empêchait pas de faire de bonnes études, de lire La Fontaine et Alexandre Dumas, de voir les films de Marcel Carné et de Jean Renoir, d’aller au Louvre et au Palais de la Découverte.
« La question que je me pose est : pourquoi, contrairement aux adolescents d’origine italienne, ou russe, ou arménienne, ou grecque (pour ne rien dire des émigrations plus récentes, l’espagnole, la portugaise, l’asiatique), ces garçons d’origine africaine traînent-ils toute la journée, ne s’intéressent-ils à rien, s’ennuient, semblent n’avoir aucune curiosité intellectuelle, aucune soif d’apprendre, de s’instruire, de lire de beaux livres ? Mystère et boule de gomme.
« Ce n’est pas tout à fait exact, car j’ai un début d’explication. Lorsque j’étais enfant et adolescent, personne ne me parlait de la République, des valeurs républicaines, de l’engagement « citoyen ». Personne ne me parlait cet abstrait et ridicule charabia. On se bornait à me parler de la France et de l’amour de la France, c’était suffisant. Le baragouin idéologique et politiquement correct à la mode est si répugnant qu’il peut en effet donner aux plus pacifiques d’entre nous la soudaine envie de brûler des voitures. »
« (...) Entre les deux guerres, c’est-à-dire dans les années 20 et 30, les étrangers qui émigrèrent en France, qu’ils fussent russes, ou italiens, ou arméniens, ou grecs, connurent, eux aussi, la misère, les logements insalubres, la xénophobie. A l’époque, il n’y avait ni les allocations familiales, ni la sécurité sociale, ni le RMI, ni le SMIG, et les conditions de vie étaient beaucoup plus difficiles qu’elles ne le sont aujourd’hui. Et si certains de ces exilés parlaient le français, l’immense majorité n’en savait pas le moindre mot, beaucoup moins encore que les émigrés d’aujourd’hui, issus des ex-colonies francophones d’Afrique.
« (...) Les jeunes beurs, les jeunes Noirs souffrent de la xénophobie française ? Je les prie de croire que les émigrés de la génération de mes grands parents, Russes, Grecs, Italiens, Arméniens confondus, en ont souffert, eux aussi. Quatre ans avant ma naissance, un Russe blanc nommé Gorgouloff a assassiné le président de la République française, Paul Doumer. Imaginez un instant qu’un Arabe ou qu’un Black émigré en France assassine Jacques Chirac, et vous aurez une idée de ce que pouvait être alors l’atmosphère concernant les étrangers avec des noms en off, en eff, en ine ou en ski.
« (...) Après la Libération, les enfants d’origine étrangère qui étaient comme moi nés en France, qui avaient la nationalité française, se rendaient bien compte qu’ils n’étaient pas semblables aux petits Dupont et aux petits Durand. Cela ne les dérangeait pas excessivement, même si porter un nom à coucher dehors, difficile à prononcer, qu’il faut toujours épeler peut à la longue être pour un enfant une source d’humiliation, de malaise. Cela ne les empêchait pas de faire de bonnes études, de lire La Fontaine et Alexandre Dumas, de voir les films de Marcel Carné et de Jean Renoir, d’aller au Louvre et au Palais de la Découverte.
« La question que je me pose est : pourquoi, contrairement aux adolescents d’origine italienne, ou russe, ou arménienne, ou grecque (pour ne rien dire des émigrations plus récentes, l’espagnole, la portugaise, l’asiatique), ces garçons d’origine africaine traînent-ils toute la journée, ne s’intéressent-ils à rien, s’ennuient, semblent n’avoir aucune curiosité intellectuelle, aucune soif d’apprendre, de s’instruire, de lire de beaux livres ? Mystère et boule de gomme.
« Ce n’est pas tout à fait exact, car j’ai un début d’explication. Lorsque j’étais enfant et adolescent, personne ne me parlait de la République, des valeurs républicaines, de l’engagement « citoyen ». Personne ne me parlait cet abstrait et ridicule charabia. On se bornait à me parler de la France et de l’amour de la France, c’était suffisant. Le baragouin idéologique et politiquement correct à la mode est si répugnant qu’il peut en effet donner aux plus pacifiques d’entre nous la soudaine envie de brûler des voitures. »
On pourra lire la version intégrale de cette chronique de Gabriel Matzneff, écrite à l'automne 2005, sur son propre site.
Mais c'est du... du fascisme !
RépondreSupprimerArg !
Au minimum ! Je dirais : du fascisme nauséabond, personnellement.
RépondreSupprimerOn en a lynché médiatiquement pour moins que ça. En tout cas, c'est brillant.
RépondreSupprimerpourquoi, contrairement aux adolescents d’origine italienne, ou russe, ou arménienne, ou grecque (pour ne rien dire des émigrations plus récentes, l’espagnole, la portugaise, l’asiatique), ces garçons d’origine africaine traînent-ils toute la journée, ne s’intéressent-ils à rien, s’ennuient, semblent n’avoir aucune curiosité intellectuelle, aucune soif d’apprendre, de s’instruire, de lire de beaux livres ? Mystère et boule de gomme.
RépondreSupprimerOn se posera la même question concernant les adolescents, collégiens et lycéens, d'origine bretonne, issus et vivant dans les "quartiers". Je parierais les cinq doigts de ma main gauche que si on prend dans les tours d'une Zup d'une grande ville de province cent adolescents nés et élevés là, les différences de niveau scolaire et d'appétit pour la culture ne seront pas significatives (entre ethnies, couleur de peau, etc). Et ce ne sont pas les efforts des municipalités, des associations de quartier, qui font défaut.
J'ai fini de parcourir le texte en me disant que l'auteur aurait sans doute besoin d'un sociologue pour trouver réponse à ses questions.
RépondreSupprimerPuis, finalement, en trois mots, les trois derniers, l'écrivain entrevoit un mirage et une lueur...
J'ai bien aimé.
si ça ne fait pas du bien au moral de lire cela!
RépondreSupprimerJ'ai bien aimé aussi...
... bien que ça nauséabonde à donf.
RépondreSupprimerDu fascisme nauséabond qui rappelle tristement les heures les plus sombres de notre histoire, pour être tout à fait précis.
RépondreSupprimerUn livre offert par Juan Asensio lui même ! Un homme qui pousse le vice jusqu'à s'exprimer (brillamment) sur Radio Courtoisie au sujet de cet autre horrible réactionnaire que fut Muray (il n'aimait pas les journalistes de Libé, rendez-vous compte) ! En compagnie de Renaud Camus, qui pis est !
Vous avez de très douteux amis, monsieur Goux !
...
Veinard.
Suzanne, poursuivez votre réflexion, c'est la seule chose intéressante dans les commentaires.
RépondreSupprimerPourquoi cette absence de curiosité, d'intérêt pour la culture dans les "quartiers" comme vous les nommez ?
Je te trouve d'une mauvaise foi... (est-ce elle qui justifie que tu aies changé ta "police" de caractères ?), je vais finir par te vouvoyer si ça continue... Je préfère me dire que, décidément, tu n'as rien compris à ce que tu as lu (et copié). Il paraît d'ailleurs que dans le monde littéraro-parisien ce qui fait "vendre" et a bonne presse c'est de taper sur Matzneff, l'archange aux pieds fourchus, de chercher le scandale. Alors que le Didier Goux... même en y mettant toute sa bonne volonté (on le voit bien) il n'arrive pas à se faire excommunier... (faudrait d'abord te convertir). Ne le prends pas mal... mais, franchement, dans ta bouche (je n'ose dire sous ta plume) ce "fascisme nauséabond" est... surprenant. Je te le répète : relis.
RépondreSupprimerMatzneff a raison sur le caractère contre-productif du catéchisme républicain et citoyen, mais il oublie la barrière de la religion...
RépondreSupprimerSuzanne : c'est hélas probable, mais pourquoi ? Parce que les adolescents sont les humains les plus moutonniers, les plus conformistes, les plus "claniques" qui soient. Donc, vos Bretons, devenus minoritaires au sein d'une société "contre-coloniale" vont avoir à coeur de s'intégrer, de se faire accepter, de revendiquer pour eux-mêmes les nouvelles "valeurs". J'ai lu que certains petits Français de souche, plongés dans ces environnements, en arrivaient à se plaindre auprès de leurs parents qu'ils ne fassent pas le ramadan. Par désir d'être "comme les autres", ce qui est parfaitement compréhensible.
RépondreSupprimerMtislav & Marine : je confesse, à ma grande et courte honte (comme disait mon grand-père, que je n'avais jamais lu une ligne de Matzneff avant la semaine dernière...
RépondreSupprimerHank : Surtout, ne dites rien à ma mère : elle me croit journaliste de gauche...
Pendant ce temps, une boussole à la main et une lampe de poche vissée sur le front, Tzatza poursuit sa recherche de la "culture" dans les "quartiers". Pour le moment, on est sans nouvelles...
Lucias : « Je préfère me dire que, décidément, tu n'as rien compris à ce que tu as lu » : c'est ce qui s'appelle un aveu !
Roman : pour avoir lu, après ce billet, d'autres textes de Matzneff (disponibles sur son site que je mets en lien), je crois pouvoir dire qu'il ne l'oublie pas, non...
Lucia,
RépondreSupprimerJe crois que Didier faisait dans l'ironie...
En outre, faut pas confondre fascisme et "patriotisme" ça ne me semble pas vraiment la même chose... La dernière phrase, cher Hank, en effet est une lueur : elle propose de partager la patriotisme avec l'étranger. Je ne suis pas de nature "patriotique" (loin s'en faut) mais je préfère ça à bien d'autres théories nationalistes... je trouve cela recevable pour qui y croie...
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Je suis de l'avis de Suzanne. Le désintéressement est difficile à sectoriser. A l'intérieur d'une cité, on trouve vraiment de tout.
Ce qui me semble-t-il a réellement changé surtout, c'est qu'aujourd'hui nous vivons dans l'illusion d'un accès libre au savoir, c'est à dire que nous pensons (parce que les modes de communication ont considérablement évolué) que le savoir nous tombe tout droit dans le bec. Une fois que ce monde là nous happe, il nous piège et il est difficile d'en sortir.
A l'époque des premières vagues d'immigration, jusque vers la fin des années 60 disons, le savoir était essentiellement à "aller chercher". C'est cela qui a considérablement changé.
Cela dit, selon moi, le concept d'Amour de la France est aussi creux que celui de "valeurs citoyennes et républicaines". Tout cela n'a pas réellement de sens !
Ce qui en a beaucoup, c'est la perte d'une exigence, à tous étages de la société, du plus haut jusqu'au plus bas.
Par ailleurs, quand l'Ecole (car qui peut nier que c'est là que tout se joue ?) retrouvera le sens de sa vocation (enseigner, apprendre, faire découvrir), on ira tous bien mieux, métèque, mat et blanc !
Tiens, c'est bizarre mais je me souviens d'un imbécile, Mtislav pour ne pas le nommer, ainsi que de sa ribambelle de commentateurs, qui ont plaisamment déféqué sur ma tête lorsque j'ai tenu des propos avoisinants.
RépondreSupprimerMtislav, qui ne sait visiblement ce qu'écrire, penser, et même blogueur signifie, en a même fait une note tout entière, ajoutant, à la connerie bien-pensante, l'indélicatesse (il ne m'a aucunement demandé la permission de reproduire un de mes... commentaires).
C'est ici (je sais, je sais Didier, tu vas devoir faire un peu de mise en page) :
http://mtislav.blogspot.com/2009/04/melange-souletin.html
Je précise que j'ai écrit le petit texte commenté par ces ânes en 5 minutes, sans même me relire et bien sûr, comme Matzneff l'a fait, me corriger sur épreuves.
Je précise bien sûr, au cas où certains hongres auraient quelque doute, que je ne retire pas une virgule à ce que j'ai écrit...
Ce qui me permet d'ajouter ma propre petite pierre à votre débat : oui, j'ai dû voler une quantité industrielle de bouquins, n'ayant pas un rond et mes parents guère plus pour étancher ma soif de connaissances.
Oui, je n'ai jamais cru que la culture était une chose facile, rappable, exportable avec des agents de l'Etat dans les banlieues.
Oui, aimer sa langue, c'est s'intégrer à quelque chose de beaucoup plus vaste qu'un Etat-nation : un être spirituel et, eût ajouté Péguy, charnel.
La France.
pardon, et même bloguer signifient...
RépondreSupprimerJe vais finir, à lire vos propos dangereusement réactionnaires, par écrire aussi mal que cette sous-merde de YF.
Ah la la, faut vraiment que je fasse tout moi-même, ici ! Bon, donc...
RépondreSupprimerLe lien de Juan.
Juan,
RépondreSupprimerJ'ai une explication, si les gens ont mal compris, c'est que vous ne l'avez pas bien exprimé. Vous n'en avez pas marre de vitupérer ? La clarté n'est pas l'ennemi du bon sens.
En outre, le texte ci-retranscrit ne fait pas dans l'apologie de soi, il est serein, limpide, dénué de morgue. On peut être en désaccord, mais le ton employé incite à la mesure, au dialogue.
En outre plus qu'en outre, je crois pour ma part avoir exprimé mon désaccord de fond avec ce texte de la manière suivante :
"selon moi, le concept d'Amour de la France est aussi creux que celui de "valeurs citoyennes et républicaines". Tout cela n'a pas réellement de sens !
Ce qui en a beaucoup, c'est la perte d'une exigence, à tous étages de la société, du plus haut jusqu'au plus bas.
Par ailleurs, quand l'Ecole (car qui peut nier que c'est là que tout se joue ?) retrouvera le sens de sa vocation (enseigner, apprendre, faire découvrir), on ira tous bien mieux, métèque, mat et blanc !"
Je suis donc en accord avec mes propos initiaux et si vous pensez avoir dit la même chose que ce texte, je vous invite sans plus attendre à vous relire. Cela dit, vous le dites vous-même, vous avez écrit ce commentaire rapidement, celui laissé en pature par Didier a été écrit posément, le temps qu'il a nécessité à l'auteur permet au lecteur de disposer d'un recul salvateur pour entreprendre des concepts parfois difficiles d'approche (tant la question est pleine de préjugés et de sous-entendus).
Pour faire bref, vous lassez avec votre posture d'incompris. Si vous vouliez dire la même chose, vous n'aviez qu'à vous exprimer plus clairement et plus distinctement (comme dirait Descartes, mon poteau !)
"Ce qui me permet d'ajouter ma propre petite pierre à votre débat : oui, j'ai dû voler une quantité industrielle de bouquins, n'ayant pas un rond et mes parents guère plus pour étancher ma soif de connaissances.
RépondreSupprimerOui, je n'ai jamais cru que la culture était une chose facile, rappable, exportable avec des agents de l'Etat dans les banlieues.
Oui, aimer sa langue, c'est s'intégrer à quelque chose de beaucoup plus vaste qu'un Etat-nation : un être spirituel et, eût ajouté Péguy, charnel.
La France."
Ce que je dis dans l'expression "aller au devant du savoir" par quelque moyen que ce soit et ne pas croire qu'il vous tombe tout cuit.
Voyez qu'on est d'accord. Mon commentaire ci-dessus m'a pris 5 mn, sans relecture. Même la précipitation ne donne pas d'excuse à votre tactique-bille-en-tête... Dont je me sers à l'occasion mais dont j'essaie de ne pas abuser.
Salute !
Dorham, vous commencez à me faire chier, et je vous le dis bien poliment, sous vos airs de petits Descartes à la noix.
RépondreSupprimerJ'ai beau me relire, désolé, pour un texte écrit en cinq minutes et qui n'avait sa place qu'en commentaire d'un blog de merde, je le trouve très bon et parfaitement clair.
Vous voulez que j'en déroule la trame ? Non, ce serait je crois faire insulte à nos lecteurs.
Maintenant, si vous voulez jouer au con que vous êtes peut-être, que votre pote Mtislav est assurément, libre à vous, je n'ai rien à vous dire de plus, ayant suffisamment perdu mon temps avec vous, alors même que je vous avais invité, il me semble, à m'écrire en privé.
Ce que vous n'avez pas fait.
Votre volonté de dialogue est donc pour le moins sujette à caution.
Vous ne savez pas lire : dire d'un Matzneff qu'il écrit sans morgue, c'est ne pas en avoir lu une seule ligne. Chacune de ses lignes pue au contraire le soi-mêmisme, et le nombre effarant de ses conquêtes n'en est qu'une preuve supplémentaire.
Revenons à nos moutons/cochons : Mtislav. Oser mettre, comme il l'a fait, en une de son pitoyable blog un texte écrit vite (et ma foi bon) sans même en avertir l'auteur, c'est d'un minable consommé.
Du reste, je vous l'ai dit et aurais dû m'en tenir à ce point : je ne discute pas avec des lâches qui signent avec des pseudonymes, vous, lui.
Vous êtes la merde de la Toile, partant, vous participez à cet immense novlangue qui est la première des raisons expliquant à mon sens que ce pays implosera tôt ou tard.
Maintenant, du balai.
"Rien n'y fait, menace ou prière.
RépondreSupprimerL'un parle bien, l'autre se tait.
Et c'est l'autre que je préfère.
Il n'a rien dit mais il me plait."
Je n'ai pas lu Matznieff en effet. Que cette phrase, je l'avoue. Je n'ai pas tout lu, loin s'en faut, on a tous nos carences (mais en est-ce une ?). Si cette phrase donc était unique dans son oeuvre, ce serait déjà bien, elle serait déjà porte ouverte au dialogue.
RépondreSupprimerLe reste, c'est du blabla, je ne réponds pas.
Si une grande partie des moins de 30 ans d'origine Maghrébine ou Noire Africaine ne veulent pas s'intégrer en France (s'intégrer = trouver du travail et se tenir à carreau) c'est:
RépondreSupprimer- Parce qu'à la façon de voir seulement la partie vide du verre, ils ne voient que ceux dont les efforts se sont fait recaler.
- Parce que la minorité qui réussi n'est que très rarement mise en avant dans les médias, source principale d'information de cette jeunesse.
- Parce qu'on semble plus s'amuser dans ce monde de "zic" type rap, de pantalon retroussés accompagnés de "Nike Air", à coup de "wesh zinc, bien ou bien?", de blogs et de comptes facebook pour se retrouver et où vivre pleinement cette ambiance de "geudin".
C'est plus de drole de raconter aux "sahb" (potes) les "clash" qu'on a eu l'autre jour avec la prof d'anglais ou avec le "casos" de la classe que de brandir son 16/20 pour lequel on est resté comme un pauvre "tebé" dans sa chambre réviser tout le samedi "aprem" pendant que les potes se voyaient au square, au centre commercial ou sur facebook!
Voilà pourquoi ce cadre de vie qu'ont réussi a assimiler les premières générations d'immigrés n'est plus un modèle possible en ce début de XXIème siècle. Tout jeune qu'il soit blanc, noir, jaune ou rouge et qui vit dans cette ambiance, transpirera cette culture au détriment de la culture qui lui colle à la peau, c'est le cas de le dire.
Ces jeunes qu'on dit perdus sont pourtant très bien intégrés à la culture française... branche "banlieusarde"! et oui car celle ci nuit à la société française républicaine, et lui fait de l'ombre.
Ces jeunes ne pratiquent pas plus l'Islam que le yoga, aucune corrélation n'est à faire. Leurs parents le pratiquent un peu, c'est de là que vient leur sens de l'hospitalité, du service, du travail, du respect du voisin qu'il soit blanc ou noir.
Cette violence est à mettre sur le compte de la "culture des banlieues françaises", qui elle même doit surement puisser ses racines dans la culture des guettos US.
A bon entendeur, ciao