Ce matin, dans ma boîtamel, le petit mot d'une amie, professeur de français depuis... Ouf ! restons galant et disons depuis un certain temps. Comme je sais avoir quelques enseignants parmi mes lecteurs, je verse cette pièce au dossier – c'est la fin de son message, auquel je n'ai pas touché, à part l'anonymisation de la ville qu'elle cite :
« J'allais dire “bises”, ça m'a fait penser à Camus : j'ai trouvé à P*** et terminé la semaine dernière le dernier tome du journal de Camus (effectivement quand on connaît la cave coopérative de Montcaret, on peut comprendre sa surprise) et je vais me précipiter sur les tomes antérieurs. Ce qu'il écrit sur la société actuelle éveille beaucoup d'échos en moi, ce qui me désespère un peu parce que je le sens très pessimiste et que, franchement, je n'ai pas besoin de ça, je le suis assez moi-même. (Et demain les choses ne vont pas s'arranger quand je vais me retrouver face aux élèves. J'ai beau faire des efforts faramineux, je n'arrive pas à les trouver intéressants, je les trouve même de plus en plus cons, est-ce que c'est grave, Docteur ?) Vendredi, nous avons accompagné les troisièmes voir une adaptation de La Dispute de Marivaux ; je suis revenue énervée, effondrée, pas vraiment à cause de leur manque d'intérêt pour Marivaux, il fallait s'y attendre, d'autant plus que j'ai trouvé l'adaptation très moyenne et très démagogique, mais surtout à cause de leur maintien pendant la représentation et dans la rue, au retour. Camus semblait choqué des Arabes qui crachent par terre, aujourd'hui ça semble la norme chez les élèves. J'essaie de faire en sorte qu'ils aient un minimum de “maintien” en cours mais je sens que je vais lâcher prise, je m'y épuise. En vérité je te le dis (!), je ne finirai pas ma carrière sans balancer une beigne. »
« J'allais dire “bises”, ça m'a fait penser à Camus : j'ai trouvé à P*** et terminé la semaine dernière le dernier tome du journal de Camus (effectivement quand on connaît la cave coopérative de Montcaret, on peut comprendre sa surprise) et je vais me précipiter sur les tomes antérieurs. Ce qu'il écrit sur la société actuelle éveille beaucoup d'échos en moi, ce qui me désespère un peu parce que je le sens très pessimiste et que, franchement, je n'ai pas besoin de ça, je le suis assez moi-même. (Et demain les choses ne vont pas s'arranger quand je vais me retrouver face aux élèves. J'ai beau faire des efforts faramineux, je n'arrive pas à les trouver intéressants, je les trouve même de plus en plus cons, est-ce que c'est grave, Docteur ?) Vendredi, nous avons accompagné les troisièmes voir une adaptation de La Dispute de Marivaux ; je suis revenue énervée, effondrée, pas vraiment à cause de leur manque d'intérêt pour Marivaux, il fallait s'y attendre, d'autant plus que j'ai trouvé l'adaptation très moyenne et très démagogique, mais surtout à cause de leur maintien pendant la représentation et dans la rue, au retour. Camus semblait choqué des Arabes qui crachent par terre, aujourd'hui ça semble la norme chez les élèves. J'essaie de faire en sorte qu'ils aient un minimum de “maintien” en cours mais je sens que je vais lâcher prise, je m'y épuise. En vérité je te le dis (!), je ne finirai pas ma carrière sans balancer une beigne. »
Je précise que l'amie en question enseigne loin, très loin du 9-3...
Elle n'a qu'à demander sa mutation dans le 93.
RépondreSupprimerAh, ben faut pas tout mettre sur le dos des Arabes !
RépondreSupprimerC'est de la faute des profs, aussi !
Nicolas : j'aime mieux qu'elle reste où elle est : c'est mieux pour NOS vacances...
RépondreSupprimerSuzanne : mais c'est ce qu'elle dit, je crois : que c'est une maladie (cracher par terre, etc.) qui a gagné TOUS les élèves.
D'ailleurs, si ça se trouve, les profs crachent aussi, de nos jours...
RépondreSupprimerOué! On fait des concours de crachats les plus longs en salle des profs!
RépondreSupprimerComment vous savez ça, Didier?
Et que font les adultes d'un établissement scolaire où les adolescents crachent ? Quelles sanctions appliquent-ils ? demandent-ils aux élèves de prendre un seau et une éponge et de nettoyer le sol ?
RépondreSupprimerRétablir le concours d'entrée dans les collèges et lycées. T'as pas le niveau d'écriture, d'éducation, de savoir-vivre ? Dehors ! Ou du moins, au boulot. Comme manœuvres, dockers, plongeurs (cuisine), garçon de ferme, balayeurs (ou décrotteurs)... Ils resteront cons ? Et alors ? On ne demande pas à la main d'oeuvre d'être intelligente sinon il n'y a plus de main d'oeuvre.
RépondreSupprimerEt arrêtons aussi les crédits, la tournante infernale du commerce sans croire payer. Rétablissons le coût des choses et la frustration. Comme tout enfant devrait apprendre...
Ah, et puis toutes associations à but maternisant, interdit ! Nuisible ! La jeunesse a mal ? Tant mieux ! Les coups de pieds aux culs ça fait circuler le sang ! (jeu de mot ou pas...)
@Suzanne:
RépondreSupprimerJ'ai déjà entendu un CPE me répondre que les gamins imitent leurs idoles, les footballeurs qui passent leur temps à cracher pendant les matchs, parait-il.
En outre, il parait que c'est "culturel", donc, faut respecter, je ne développerai pas...
J'ai déjà vu aussi des profs de SVT afficher partout des images de gros microbes (ou virus) présents dans tout crachat qui se respecte. Ca devrait dissuader, mais rien n'y fait. Faut juste traverser la cour en apnée.
Nous sommes bel et bien entrés dans la civilisation du lama (pas le Dalaï, l'autre)
En outre, si les profs ou la hiérarchie demandaient aux élèves de nettoyer, ils auraient automatiquement et immédiatement les parents et leurs associations sur le dos, disant que leurs enfants ne sont pas là pour nettoyer les saletés "des autres". Ce n'est jamais le leur, si bien élevé, si bien sous tous les rapports etc...
RépondreSupprimerIl faudrait évidemment compter sur l'opposition de l'infirmière qui vous expliquerait que ce n'est pas la peine d'en rajouter pour faire partager les microbes (ou virus).
"Nous sommes bel et bien entrés dans la civilisation du lama (pas le Dalaï, l'autre)"
RépondreSupprimerSerge? Personnellement, je ne l'ai jamais vu cracher. Mais peut-être fait-il des efforts quand il passe à la télé.
@pascal le grand frère
RépondreSupprimerbeau travail éducatif ! J'aime beaucoup ce que vous faites. Distance, partage, finesse. Jamais vous ne collez aux situations. Un vrai plaisir de voir le fruit de votre travail. De rien, vous faites des merveilles. C'est de la dentelle ! Du sur-mesure. Aucun formatage.
J'adore!
Je viens d'écouter sur RMC Vincent Laarman, porte-parole de SOS Education:
RépondreSupprimerhttp://soseducation-leblog.com/
Il a très bien résumé les choses. Les profs sont "impuissantés" par un arsenal de mesures qui ont pour objectif de laisser l'enfant faire ce qu'il veut, quand il veut et où il veut. Ya pas encore trop d'étrons dans la cour, mais ça ne saurait tarder...
Mot vérificateur: mancul
Ca ne s'invente pas ;)
@Serge Etienne:
RépondreSupprimerLama? Non, encore un autre ;)
J'aurais mis une majuscule!
Marine (Mais bon sang, c'est quoi cette idée de changer de prénonyme!)
RépondreSupprimerJe ne suis pas du tout, pas du tout d'accord avec cette façon de voir les choses. Et quand je dis que c'est de la faute des profs, je ne rigole qu'à moitié. Les parents qu'on invoque toujours dans le mauvais sens pour ne pas sanctionner les comportements fautifs ne peuvent pas téléguider leur rejeton pendant qu'il est au collège.
Si le crachat est interdit par le réglement intérieur et que les élèves crachent quand même, il faut les sanctionner. Trop facile de dire "ah, oui, mais les parents..."
Nous en avions déjà parlé sous un de mes vieux billets, à propos d'un maire qui interdit le crachat sur le territoire de sa commune (la participation de l'anonyme de service qui revendiquait le "crachat culturel" est un petit chef d'oeuvre )
"Lama? Non, encore un autre ;)"
RépondreSupprimerLama Delon?
Quant au Bernard (Lama), je ne sais pas s'il crachait dans ses buts. Ca glisse!
RépondreSupprimer@Suzanne:
RépondreSupprimerVous aviez eu un anonyme qui revendiquait le "crachat culturel"?
Je ne le savais pas.
Si j'ai dit ça, c'est parce que je l'ai entendu, de mes oreilles! De la part de profs, ajouterai-je...
Sur le laxisme démissionnaire, je suis d'accord avec vous.
Mais avouez que rien n'aide les profs, il n'y a plus de sanctions possibles.
Les parents ne peuvent pas téléguider leur rejeton quand il est à l'école, d'accord.
RépondreSupprimerMais alors qu'ils laissent les profs faire leur boulot lorsque ceux-ci leur signalent quelque chose d'anormal dans le comportement de leur enfant! Moi, quand j'étais punie, mes parents en rajoutaient, croyez-moi. Ca m'a calmée. Enfin presque...
@Jjacques
RépondreSupprimerLama Sturbante!
Après avoir cassé l'ambiance, je vais compter les crachats ;) Bon après-midi!
RépondreSupprimerDans les deux petits collèges privés où j'exerce, on ne crache pas. Ca paraîtrait déplacé.
RépondreSupprimerAdo, j'adorais cracher. Par terre bien sûr, c'était mieux que dans la gueule de mes interlocuteurs.
RépondreSupprimerBien entendu Didier, j'adore le titre de votre billet.
RépondreSupprimerTout ça c'est la faute au SNES ds lequel , il n'ya que des CPE et autres SVT voire des profs de EPS qui préfèrent ecouter RMC plutot que d'aider les chargés des CID et CIO pour surveiller les TP et UV de ces charmants bambins, tout ça pour un BP ou un BAC. CQFD
RépondreSupprimerCarine : je vous l'ai dit : j'ai des amis profs !
RépondreSupprimerSuzanne : je vous laisse vous débrouiller avec Carine...
Clotaire : vous avez raison, tous à l'usine, bordel !
Dorham : sans déconner ?
Christophe : merci, ça m'encourage à faire encore pis...
Corto : c'est pas faux, en effet...
RépondreSupprimer(moi je vais rigoler quand le gouvernement, après avoir invité les retraités à suppléer aux profs absents, obligera les journalistes et écrivains à enseigner dans les collèges difficiles, au nom de la solidarité active. On ne mettra pas Didier Goux avec des filles de troisième au ventre à l'air et à l'oeillade irrésistible, mais avec les garçons qui ont dépassé l'âge de quinze ans en cinquième et pour qui on a créé une nouvelle filière: Enseignement et Stages Educatifs Sociétaux et Pédagogiques pour une Ouverture Instructionnelle Rapide (les classes DESESPOIR))
RépondreSupprimerD'accord ! Et on ne dira plus "professeur" mais "liquidateur".
RépondreSupprimerpour la mise en scène?
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerJe ne me sens pas du tout visé par ce billet.
RépondreSupprimerConcernant le maintien, je crois qu'on est face à une convergence de toutes les causes que vous évoquez :
1) Les parents ne soutiennent plus l'Education nationale lorsqu'elle sanctionne.
2) L'Education nationale elle-même a eu une forte tendance à laisser tomber ce combat.
3) Les enseignants lâchent aussi ce combat.
En dehors de ça, le crachat, je n'ai jamais vu. J'en ai pourtant fait, des sorties et des voyages scolaires, dans lesquels j'ai vu de drôles de trucs, mais ça, non. Je pourrais en raconter, des histoires...
Tiens, l'un de mes souvenirs les plus drôles : quatre jeunes filles, alors que nous visitions le Vatican, eurent la bonne idée d'aller interrompre un prêtre qui était en prière pour avoir une photo de lui avec elles. "C'était tellement typique", nous dirent-elles lorsque nous nous aperçûmes de la chose ! Le vieux a hésité à appeler la garde suisse puis a fini par accepter, et eût la joie de se faire peloter par les trois gamines qui se serrèrent goulûment contre lui pour apparaître dans le cadre, pendant que la quatrième officiait avec son appareil (photo, j'entends). Nous nous sommes confondus en excuses pendant 15 mn, et les gamines ont été sanctionnées ensuite...
Mathieu : il va de soi que vous n'êtes ni ne pouvez être visé puisque la personne qui a écrit cela ne vous connaît pas.
RépondreSupprimerQuant à ma citation de la Seine-Saint-Denis, elle était faite à titre purement emblématique.
Ah ! les vertus de la beigne...
RépondreSupprimerMoi, j'ai des amis éducateurs belges qui ont organisé plus d'un voyage à Auschwitz pour « conscientiser » la belle jeunesse, le « devoir de mémoire » et patati. Que croyez-vous qu'il se passa ? Peut-être point d'obscènes crachats, mais des rires, des blagues douteuses, etc. Allez roulez, roulez jeunesse...
@Didier:
RépondreSupprimerVous avez aussi des amis parents d'élèves!
@ Mathieu L:
RépondreSupprimer"quatre jeunes filles, alors que nous visitions le Vatican, ...":
vous en avez de la chance!
Déjà moi, il serait impensable de visiter le Vatican... ensuite, je n'ai pas des jeunes filles, j'ai des meufs. Vous êtes dans l'enseignement privé confessionnel?
Jai bien une collègue qui va à Verdun tous les ans avec ses élèves. Je l'ai fait 1 fois, ça ne m'a pas donné envie de recommencer...
Je comprends très bien et je partage les remarques de l'amie de Didier sur le comportement des jeunes en voyage ou sortie scolaire.
Sinon, je partage vos 3 points.
RépondreSupprimerpeut-être vais-je ne donner qu'un avis de mère de famille nombreuse, mes rejetons étant eux mêmes parents...mais de mon temps ( dit la vieille qui radote ) c'était déjà le début de la fin....j'ai mis mes moutards en privé pour que le semblant d'éducation que je donnai ai une suite à l'école....les prof n'avaient déjà plus d'autorité, et je voudrai quand même dire...à qui la faute??? qui, sous diverses multiples autres conneries post soixante-huitardes ont laissé les choses se dégrader?....je voudrai vous dire, msieurs-dames les profs que vous avez fait le lit où vous êtes couchés...et que franchement, je ne vous plaint pas.....et c'est pas fini!!!!
RépondreSupprimerQuand à mettre les mêmes au boulot, dès 14 ans, encore faudrait-il qu'ils veuillent y aller, mais bon..on ne veux pas supprimer les allocs à ces " pauvres parents"
un de mes fils, ne voulant rien foutre, je l'ai collé en apprentissage à 14 ans, aujourd'hui, cuisinier, il possède son restaurant, une superbe propriété de 15 hectares et toute une batterie de gites ruraux......
Et pourtant, à l'époque, un prof m'avait traitée de marâtre......
Z'inquiétez pas les meufs et les mecs, ils crachent même dans la salle d'attente de la réanimation ! Bientôt sur les malades...trop fun oh !
RépondreSupprimerA propos de beigne, la lucidité devrait aider cette enseignante à comprendre que le risque est de ne pas finir sa carrière sans en recevoir une.
RépondreSupprimer@ Carine : je suis dans un lycée considéré comme très difficile de Seine-Saint-Denis.
RépondreSupprimerCela ne m'empêche pas de qualifier mes élèves de "jeunes filles", puisqu'elles en sont objectivement.
D'autre part, notre voyage en Italie s'est globalement bien passé, malgré quelques incidents pénibles sur le moment mais rapidement oubliés.
N'oubliez pas que je suis cependant en lycée général. Les élèves y sont tout de même bien plus apaisés que dans les collèges du coin...
Hola mais trop de commentaires tue le commentaire, moi j'dis !
RépondreSupprimerJuste je me souviens d'une lettre d'Aristote se plaignant de l'attitude de la jeunesse et de la baisse du niveau. Il semble que ce ne soit pas tout frais, cette impression !
:-))
@ Poireau : Aristote était un bien-pensant !
RépondreSupprimerPuisqu'on parle de voyages scolaires, le souvenir me revient du voyage-catastrophe que je fis voilà quelques années à Londres avec des 5e.
RépondreSupprimerJe travaillais alors dans une institution pour jeunes en grande difficulté. L'idée d'un voyage éducatif en Angleterre germa dans le cerveau idéaliste d'une jeune collègue. Et se matérialisa.Nous voila donc partis, quatre accompagnateurs et une cinquantaine de p'tits gars.
Pour la faire courte, je ne citerai que les points forts du voyage. On s'est fait virer du parvis de Westminster Abbey par les gardes. Les p'tits gars ont piqué toutes les pièces de la fontaine du zoo qu'on visitait, ce qui entraîna le blocage du car par le service de sécurité et une pluie de pièces par les fenêtres. Après en avoir ramassé deux seaux, on a pu repartir. A noter aussi un début d'incendie du car. Le soir, à peine arrivés dans notre famille, le téléphone commençait à sonner: récriminations diverses, vols, incivilités, etc.
On a quand même fini par rentrer. Quoique le départ ait été retardé par des familles qui venaient récupérer les souvenirs que les p'tits gars avaient tenu à emperter. Il y en a même eu un qui, ne sachant probablement pas comment remercier la famille, avait pissé sur le matelas avant de partir.
Je passerai sur les larmes des accompagnatrices complètement dépassées et sur les interventions musclées que nous devions opérer avec mon collègue pour ramener le calme dans le car. Les pleureuses signalèrent ces dernières à la direction au retour...
Allez savoir pourquoi, l'expérience ne fut pas reconduite...
Complètement d'accord avec Boutfil!
RépondreSupprimerLes profs ont une énorme part de responsabilité, parce que la résistance, ça a le devoir d'exister.
Mais ne minimisons pas la responsabilité de l'institution non plus. L'Educ nat s'est sabrée toute seule. En donnant du pouvoir à tout ce qui n'était pas sa fonction première: instruire. Et en laissant entrer tout le monde à l'école: les parents, les municipalités, les groupes de pression, la politique, l'idéologie. Chacun à sa place, moi je dis. Et les vaches...
@Mathieu:
C'est étrange, mais j'ai du mal à vous croire...Excusez-moi. Je ne vois pas bien quel alibi (pardon, projet pédagogique) vous avez bien pris pour faire un voyage au Vatican avec des élèves du 93.
@Jacques Etienne:
Je retrouve une réalité vécue vers Douaumont, en vous lisant. Sauf que ce fut plus bref, et que les élèves ne relevaient pas de l'enseignement (pardon, de l'éducation) spé. Never more...
Didier,
RépondreSupprimerOui, sans déconner...
Entre autres choses, je n'étais pas bien différent des jeunes à casquette d'aujourd'hui, excepté deux choses : je n'avais pas de fascination pour les armes à feu ; je n'étais pas une petite caricature de macho à la manque.
(un Rital sans mitraillette et à plat ventre devant les femmes, moi je dis que ça ne vaut pas grand chose)
RépondreSupprimer(ça ne nous fait même pas une bonne équipe de foot ! :-)) ).
RépondreSupprimer@ Carine : c'était un voyage entre le professeur d'italien, celui de latin et celui d'histoire.
RépondreSupprimerMême les élèves du 93 peuvent être intéressés par le Vatican.
Hé bé... si mon amie savait tout ce que son petit mail a pu faire causer !
RépondreSupprimer@Mathieu L:
RépondreSupprimer"Même les élèves du 93 peuvent être intéressés par le Vatican."
Je ne dis pas du tout le contraire!
Ce qui m'étonne, c'est que le projet ait été accepté et par la hiérarchie et par les parents.
@ Carine : tiens, pourquoi s'y seraient-ils opposés ?
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