Il y a des jours comme ce soir où la nature s'offre un caprice. Pendant quelques heures – et c'est le cas en ce moment même – elle semble s'éteindre dans une molle léthargie, s'offrir une petite enclave hivernale au sein d'un été sans partage. Même les oiseaux participent à la plaisanterie, eux qui se taisent tous ensemble alors qu'il fait encore grand jour – et la brise passe au large. Tout s'immobilise, et les sens humains croient percevoir comme un parfum de neige, alors que le thermomètre mural extérieur les contredit formellement. On s'attend vaguement à des catastrophes qui n'adviendront pas, on se fait peur à peu de frais, dans toutes les acceptions de ce mot. Demain matin l'été sera probablement revenu, mais on n'est sûr de rien et on s'abstient, par une sorte de superstition élémentaire, de plastronner.
j'ai l'explication, je vais passer le week end en basse normandie et il serait tout à fait anormal qu'il fasse beau.
RépondreSupprimerjolie parabole !
RépondreSupprimerVous avez fumé la moquette ou bien y aurait-il un micro climat du coté de Pacy ?
RépondreSupprimerCette froidure estivale réveillerait-elle votre âme de poète ?
La photo d'un paysage de bord de mer en été est fantastique.
RépondreSupprimerLes blogs, c'est comme les conversations : quand on a n'a plus rien à dire, on cause de la météo...
RépondreSupprimerOn ne se lasse jamais de l'humour formidable de Nicolas.
RépondreSupprimerBin faudrait savoir!
RépondreSupprimerVous n'aimez pas l'été, il me semblait. Profitez bien de ces pauses hivernales.