Donc, hier, nous passâmes la journée à Chartres, pour une visite commentée de la cathédrale. Grâce à notre guide, dont nous avions fait connaissance il y a un peu plus d'un an, lors d'une rencontre de blogueurs camusiens dont j'ai parlé à l'époque (mais sur l'ancien blog, donc pas de lien...), cette journée fut un pur enchantement des yeux et de l'esprit, mais une petite torture pour les vertèbres cervicales, je n'hésite pas à le dire.
Il nous est vite apparu que notre cicerone lisait Notre-Dame de Chartres à livre ouvert et que, partant, il nous faudrait rajouter d'autres visites à celle-ci, si nous voulions faire un tour complet (c'est une image) de l'édifice, même de façon sommaire. Pour hier, nous nous sommes donc concentrés sur les vitraux (rien que pour eux, il y faudrait la semaine) ainsi que, plus rapidement, sur les porches nord et sud et leur fabuleuse forêt de symboles. Le discours de notre liseur de pierre et de verre parvenait sans trop de peine à nous faire oublier, ou au moins négliger, les denses grappes de touristes que la belle saison, ainsi que leurs autocars, avaient attirées en ces lieux sacrés. À quelques reprises, l'Irremplaçable et moi parvînmes même à poser deux ou trois questions point trop sottes, ce qui, ce matin encore, me remplit d'un étonnement ravi.
Finalement, la seule note grise de cette journée fut le déjeuner, ou plus exactement le restaurant où il eut lieu. Si vous passez par Chartres, vous pouvez vous dispenser d'aller vous nourrir au Saint-Hilaire, dont la réputation nous a paru assez surfaite. Seule la Montée de Tonnerre (Chablis premier cru) était digne de nos palais profanes, ce pourquoi nous doublâmes la première bouteille d'une seconde. Avant de quitter l'établissement, notre hôte nota scrupuleusement le millésime ainsi que le nom du propriétaire-récoltant.
Là, on a senti le garçon vraiment sérieux.
Là, on a senti le garçon vraiment sérieux.
En somme, ce qui vous intéresse dans le déjeuner, c'est la boisson!!!!!!!!!
RépondreSupprimerEt moi qui croyais que vous aviez parcouru tout le labyrinthe de la cathédrale à genoux, nu sous un surplis de bure !
RépondreSupprimeriPidiblue pérégrin
Anne : ben, oui... Pourquoi ? Il y a autre chose ?
RépondreSupprimeriPidiblue : trop de Japonais dans le labyrinthe...
Pas grave, je vais venir au Plessis-Hébert vous en dessiner un dans le jardin, vous me ferez le plaisir de le parcourir tous les matins en chantant des cantiques à gorge déployée qu'on vous entende bien aux alentours célèbrer la gloire du seigneur !
RépondreSupprimeriPidiblue sonnez mâtines !
Chiche...
RépondreSupprimerLes cathédrales restent encore le dernier geste sensé de l'humanité. Elles sont européennes de plus ; c'est là notre moindre vanité.
RépondreSupprimer(J'espère que Maître Georges me pardonnera tant d'obscurité !)
« Là, on a senti le garçon vraiment sérieux »
RépondreSupprimer...et qui ne peut faillir, semble-t-il.
D'après Maurice Barrès :
RépondreSupprimerLes environs de Pont-à-Mousson participent des sentiments les plus âpres et les plus nobles du monde.
PPC Reboux et Muller.
iPidiblue le scripteur
Tiens ! j'ai habité Pont-à-Mousson, il y a fort longtemps, et pas longtemps
RépondreSupprimeriPidigoux intermittent du mussipontisme
Ah ! c'est votre côté barrésien alors qui ressort de temps en temps, tous ces pélerinages aux sources sacrées (pas les sources du Gange, plutôt celles de la bibine à Marcel).
RépondreSupprimeriPidiblue et les eaux lustrales
pour parler du cher Maurice, avez-vous visité la colline de Sion ? ("là où souffle l'esprit" ?)
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