Excellent article ! Et la citation de Bernard Lewis m'a rappelé un livre paru il y a déjà quelque temps et intitulé : "Le totalitarisme islamiste à l'assaut des démocraties". Attention :-), on dit que l'auteur, Alexandre Del Valle, est politiquement très incorrect, voire carrément infréquentable... . La préface est de Rachid Kaci, déclaré lui aussi infréquentable, mais cette fois par une partie de ses coreligionnaires qui l'accusent d'être "vendu" à l'Occident. On retrouve un peu de ce questionnement : "la question pendante est celle de savoir si c’est l’Europe qui sera islamisée ou l’islam qui s’européanisera" - dans un ouvrage de Jacques Ellul (La subversion du christianisme, 1984) dans lequel il décrivait l'influence (en grand partie négative) déjà ancienne de l'islam sur la civilisation chrétienne, plus précisément sur le christianisme, et ce dès le IXème siècle. La volonté de certains chrétiens contemporains en Occident de plaire absolument à l'islam (dhimmitude manifeste) a heureusement entraîné des réactions et des mises au point très claires, telle celle de Rémi Brague, professeur de philosophie arabe et médiévale. Son ouvrage : "DU DIEU DES CHRETIENS Et d'un ou deux autres", est à mettre dans toutes les mains. Excusez-moi si j'ai été un peu longue mais c'est un thème passionnant !
Geneviève : trop longue ? Certainement pas ! Par exemple, vous m'apprenez que Del Valle est l'auteur de ce blog ! Je lis régulièrement ses articles ici. Pour Rémi Brague, il y a déjà un bout de temps que je me dis qu'il falloir en effet le lire. Merci de me rappeler à l'ordre !
@ Didier Goux Merci aussi ! Le moins que l'on puisse dire c'est que l'on ne s'ennuie pas sur votre blog qui est ... très animé ! Une mention spéciale pour votre style : un vrai régal !
Quand même... Si on met dans "toutes sortes de choses" l'école, par exemple, puisque l'on en discutait à propose de Bégaudeau & co, est-ce qu'on va accuser les arabes de tous les maux ? Le ministère de l'Intérieur a longtemps menti sur les chiffres de l'immigration. Longtemps on nous a dit que les classes avec 20 nationalités différentes étaient un fantasme, puisqu'il n'y avait que 10% d'enfants d'immigrés. Je suis d'accord avec vous, Didier, et avec certains membres de votre blog sur bien des points, mais est-ce que c'est bien raisonnable, bien objectif, bien intelligent, de mettre sur le dos des arabes tous (enfin beaucoup, en tout cas) les problèmes de la France, tout ce qui vous chagrine ? Je peux vous assurer que dans des classes de province où il n'y a pas (ou presque pas) d'enfants issus de l'immigration fraîche ou digérée, le niveau scolaire des enfants ou adolescents n'a pas grand chose à envier à celui des p'tits frisés dont vous semblez avoir grand crainte.
Suzanne, vous faites erreur : dans mon esprit, il n'a jamais été (et il ne saurait être) question d'accuser les musulmans (je n'ai jamais parlé des Arabes en tant que tels) de quoi que ce soit. Eux, je comprends parfaitement qu'ils souhaitent venir s'installer ici où la vie est plus facile, et souvent moins dangereuse, que chez eux. Je comprends également qu'ils souhaitent conserver leurs coutumes, leur religion, etc. Je comprends même très bien qu'ils aient de plus en plus d'exigence.
En bref, ce sont les Français que je ne comprends pas (et particulièrement ceux qui "font" l'opinion). Ce sont eux qui me semblent jouer avec le feu, se transformer en aveugles volontaires, en petits bisounours inconscients.
J'en veux aux "élites" de ce pays (et aux petits progressistes qui avalent leurs discours comme du yaourt à boire) de brader, sciemment ou non, ce qu'ils ont reçu en héritage et qu'ils devraient avoir à coeur de transmettre.
Pour les émigrés, encore une fois, je les comprends parfaitement. Et probablement ferais-je la même chose qu'eux, placé dans une situation semblable.
Suzanne, Ce n'est pas le niveau scolaire qui "inquiète" vraiment (d'accord avec vous, des p'tits blonds peuvent être aussi nuls que des p'tits frisés, et des p'tits frisés nettement plus impliqués que des p'tits blonds, j'en ai fait l'expérience pendant des années). Le problème réside dans la montée d'un islamisme revendicateur à tendance totalitaire qui "pousse" sur un terreau favorable, celui des cités où depuis des décennies les "élites" parquent les plus modestes : chômeurs, ouvriers, qu'ils soient français "de souche", français d'origine étrangère ou étrangers en situation régulière. Résoudre l'intégration de populations issues de cultures et de religions comportant de grandes différences avec nos propres valeurs demandait certainement un trop gros investissement politique, moral et financier pour s'en soucier ! Les "élites" ont autre chose à faire, et d'ailleurs ne vivent pas dans ces quartiers, leurs enfants ne sont pas confrontés à la mixité sociale tant vantée, leurs filles ne sont pas obligées de se voiler pour se faire "respecter", etc. De plus, ces "élites" ont développé une idéologie de la haine de soi, absolument incompréhensible, qui les a conduites à minimiser, puis rejeter, puis détester tout ce qui est trop "occidental", et surtout, chez nous, trop français. En fait, je devrais dire "franchouillard". Ce qui les a amenées, en réaction, à porter aux nues tout ce qui est "étranger" au point d'excuser, voire d'encourager des us et coutumes en contradiction avec les nôtres. Comme le souligne Didier Goux, ceux qui parmi les émigrés veulent imposer en France leurs modes de vie ont bien raison puisqu'ils sont encouragés à le faire. La seule vraie question est la suivante : sommes-nous prêts à accepter ce changement de "civilisation" ? En ce qui concerne le mépris total dont font preuve les "élites" (d'où qu'elles soient), j'enfonce le clou : actuellement, il y a de grandes manoeuvres pour régulariser des "sans-papiers" (donc des clandestins) qui travailleraient depuis des années, qui paieraient des impôts (?), etc. On nous fait pleurer sur leur sort. Pourquoi pas. Mais je voudrais savoir pourquoi leurs patrons n'ont pas embauché parmi les milliers et milliers de chômeurs inscrits à l'ANPE, qu'ils soient français ou étrangers en situation régulière. En fait, j'ai la réponse : ça leur coûte beaucoup moins cher et surtout, ça devait les mettre, pensaient-ils, à l'abri de toute revendication. Une autre forme d'esclavage. Ces "élites" n'ont comme Credo que l'argent et la mondialisation : notre histoire, notre civilisation, notre culture, notre foi, ne rapportent rien, donc peu leur importe que tout disparaisse. Personnellement, je lutterai contre cela jusqu'à mon dernier souffle.
P.S. : - un arabe n'est pas automatiquement musulman, il peut être incroyant, athée, chrétien, etc. - un français blond aux yeux bleux peut fort bien être un musulman converti intégriste. Il ne s'agit pas dans ce débat de discriminer selon la "race", la couleur de la peau, etc. mais de regarder en face les dangers d'une idéologie dangereuse pour notre civilisation si elle continue de progresser.
N'avez vous pas l'impression que le vent tourne ? Que cet aveuglement et cette naïveté (ou fausse naïveté) que vous reprochez aux tenants d'une Europe métissée, sont en train de s'atténuer ? que tout une partie de l'opinion publique qui ne voulait surtout pas stigmatiser les minorités est en train de virer de bord ? Qu'aux revendications de musulmans dont il est difficile de savoir s'ils sont intégristes ou, disons, pratiquants convaincus, répond de plus en plus un discours de ras l'bol et de fermeté ? On voit sur les chaines publiques de télévision des reportages qui n'auraient pas été diffusés, ou pas comme ça, il y a cinq six ans. Je pense à celui sur la polygamie la semaine dernière, où il était clairement fait état de familles polygames dont le chef gérait les prestations familiales d'une façon... qu'on peut qualifier de carrément fermière. J'ai un peu peur qu'on passe d'une attitude benête, de la tête sous les draps, à des réactions de haine disproportionnées envers des gens qui eux n'y seront pour rien. Et puis, Geneviève, quand vous dites que vous lutterez de toutes vos forces, qu'est ce que vous comptez faire ? Qu'est ce qu'on peut faire ? Ces musulmans qui sont là depuis plus d'une génération, croyez vous qu'on peut leur dire de partir ? Et leurs enfants, ceux de leurs enfants qui ont viré crétins d'intégristes et qui voudraient que leur mère remette un voile qu'elle était si contente d'avoir ôté, que faire ? leur dire de partir ? mais où ? On ne peut pas revenir en arrière. Ou bien si ? et comment ?
Suzanne, Je suis personnellement à des années-lumière de vouloir faire repartir les immigrés dans leur pays d'origine (sauf les clandestins). Vous me demandez ce que l'on peut faire ? Agir principalement sur le plan politique pour que les lois de la République soient tout bonnement appliquées. Dire haut et fort, à temps et à contretemps (et ce n'est pas toujours facile) que l'on n'accepte pas, par exemple, que telle maire impose la viande "hallal" à tous les enfants dans les cantines de sa commune, que l'on n'accepte pas, en tant que professeurs, que certains enfants quittent l'école plus tôt pendant le Ramadan, que l'on refuse à l'hôpital les exigences insensées de certains intégristes qui ne veulent pas voir de soignants hommes s'occuper de leur épouse, etc. Dire NON, NON et encore NON, gentiment mais fermement. Mais il y a aussi tout un dialogue à instaurer avec les familles et surtout, une politique sociale et économique à mettre en oeuvre pour faire sortir toutes ces personnes du ghetto (pauvreté, violences, drogue) dans lequel on les cantonne. Ne pas oublier non plus les quelques intellectuels musulmans et/ou d'origine étrangère qui auraient bien besoin qu'on leur accorde une tribune de temps en temps pour exprimer leurs désaccords avec les "barbus". Enfin, il y a surtout une identité française à reconstruire et c'est là, je crois, que se situe la principale difficulté. N.B. : il y a eu pendant très longtemps en France des musulmans qui vivaient paisiblement leur foi (vous évoquez vous-même ces femmes qui ne portaient pas le voile) et ce n'est que relativement récemment qu'ont surgi les problèmes évoqués plus haut. Le responsable en est l'intégrisme musulman que nos "élites" (dont une partie de chrétiens "de gauche" fortement enclins à la dhimmitude) ont volontairement laissé se développer. Lorsque vous écrivez : "Et leurs enfants, ceux de leurs enfants qui ont viré crétins d'intégristes [...] que faire ? leur dire de partir ?" Bien sûr que non, il ne faut pas leur dire de partir. Il faut les mettre sur un pied d'égalité avec les "franco français" devenus, eux aussi, "crétins intégristes" et faire le boulot indiqué plus haut.
Merci pour votre réponse, Geneviève. je suis d'accord avec vous pour l'essentiel et je crois aussi qu'il ne faut pas céder sous peine de retour en arrière. Dire non fermement: c'est comme ça, dans notre pays, les menus de cantine ne sont pas élaborés par des religieux, les médecins soignent indifféremment hommes ou femmes, on ne choisit jamais dans l'hôpital public en cas d'urgence, bref, tout ce que vous dites plus haut mieux que moi. Et si c'est dit très fermement, si c'est "cantine normale ou pas de cantine", je ne vois pas ni de quoi on irait discuter. Les gens qui veulent des régimes spéciaux peuvent s'organiser entre eux avec l'aide des parents aux foyer. Un dieu qui punirait les enfants pour avoir succombé à une tranche de saucisson ou à une frite trempée dans du jus de rôti de porc serait un dieu bien bête et bien cruel. La tolérance type "chrétien de gauche" ou "gentil de gauche, tout simplement" est un peu comme ces balançoires qu'on appelle tape-cul. Quand une liberté monte, elle en fait descendre une autre. Si l'on accorde à des hommes qui le demandent l'usage de passe-droit religieux, on retire à des femmes qui devraient être protégées par nos lois, qu'elles soient enfants ou adultes, une partie de leurs droits à elles. Les gens de gauche ne peuvent pas s'accommoder de ça. Ou alors, on pourrait aussi bien s'accommoder de refiler une étoile jaune à certains humains ou interdire à certains de boire au même robinet, de manger à la même table en fonction de critères religieux ou autres
Enfin, peut-être que je m'égare, que j'amalgame et que je ne comprends rien à rien.
Bon article en effet et blog intéressant. Merci pour ce lien.
RépondreSupprimerExcellent article ! Et la citation de Bernard Lewis m'a rappelé un livre paru il y a déjà quelque temps et intitulé : "Le totalitarisme islamiste à l'assaut des démocraties". Attention :-), on dit que l'auteur, Alexandre Del Valle, est politiquement très incorrect, voire carrément infréquentable... . La préface est de Rachid Kaci, déclaré lui aussi infréquentable, mais cette fois par une partie de ses coreligionnaires qui l'accusent d'être "vendu" à l'Occident.
RépondreSupprimerOn retrouve un peu de ce questionnement : "la question pendante est celle de savoir si c’est l’Europe qui sera islamisée ou l’islam qui s’européanisera" - dans un ouvrage de Jacques Ellul (La subversion du christianisme, 1984) dans lequel il décrivait l'influence (en grand partie négative) déjà ancienne de l'islam sur la civilisation chrétienne, plus précisément sur le christianisme, et ce dès le IXème siècle.
La volonté de certains chrétiens contemporains en Occident de plaire absolument à l'islam (dhimmitude manifeste) a heureusement entraîné des réactions et des mises au point très claires, telle celle de Rémi Brague, professeur de philosophie arabe et médiévale. Son ouvrage : "DU DIEU DES CHRETIENS Et d'un ou deux autres", est à mettre dans toutes les mains.
Excusez-moi si j'ai été un peu longue mais c'est un thème passionnant !
Geneviève : pas longue du tout !
RépondreSupprimerDidier : j'aime bien le nouveau troll.
Geneviève : trop longue ? Certainement pas ! Par exemple, vous m'apprenez que Del Valle est l'auteur de ce blog ! Je lis régulièrement ses articles ici. Pour Rémi Brague, il y a déjà un bout de temps que je me dis qu'il falloir en effet le lire. Merci de me rappeler à l'ordre !
RépondreSupprimerPluton : oui, je le trouve moi-même assez avenant...
RépondreSupprimer@ Pluton
RépondreSupprimerMerci !
@ Didier Goux
RépondreSupprimerMerci aussi !
Le moins que l'on puisse dire c'est que l'on ne s'ennuie pas sur votre blog qui est ... très animé !
Une mention spéciale pour votre style : un vrai régal !
Quand même...
RépondreSupprimerSi on met dans "toutes sortes de choses" l'école, par exemple, puisque l'on en discutait à propose de Bégaudeau & co, est-ce qu'on va accuser les arabes de tous les maux ?
Le ministère de l'Intérieur a longtemps menti sur les chiffres de l'immigration. Longtemps on nous a dit que les classes avec 20 nationalités différentes étaient un fantasme, puisqu'il n'y avait que 10% d'enfants d'immigrés. Je suis d'accord avec vous, Didier, et avec certains membres de votre blog sur bien des points, mais est-ce que c'est bien raisonnable, bien objectif, bien intelligent, de mettre sur le dos des arabes tous (enfin beaucoup, en tout cas) les problèmes de la France, tout ce qui vous chagrine ?
Je peux vous assurer que dans des classes de province où il n'y a pas (ou presque pas) d'enfants issus de l'immigration fraîche ou digérée, le niveau scolaire des enfants ou adolescents n'a pas grand chose à envier à celui des p'tits frisés dont vous semblez avoir grand crainte.
Suzanne
Suzanne, vous faites erreur : dans mon esprit, il n'a jamais été (et il ne saurait être) question d'accuser les musulmans (je n'ai jamais parlé des Arabes en tant que tels) de quoi que ce soit. Eux, je comprends parfaitement qu'ils souhaitent venir s'installer ici où la vie est plus facile, et souvent moins dangereuse, que chez eux. Je comprends également qu'ils souhaitent conserver leurs coutumes, leur religion, etc. Je comprends même très bien qu'ils aient de plus en plus d'exigence.
RépondreSupprimerEn bref, ce sont les Français que je ne comprends pas (et particulièrement ceux qui "font" l'opinion). Ce sont eux qui me semblent jouer avec le feu, se transformer en aveugles volontaires, en petits bisounours inconscients.
J'en veux aux "élites" de ce pays (et aux petits progressistes qui avalent leurs discours comme du yaourt à boire) de brader, sciemment ou non, ce qu'ils ont reçu en héritage et qu'ils devraient avoir à coeur de transmettre.
Pour les émigrés, encore une fois, je les comprends parfaitement. Et probablement ferais-je la même chose qu'eux, placé dans une situation semblable.
Suzanne,
RépondreSupprimerCe n'est pas le niveau scolaire qui "inquiète" vraiment (d'accord avec vous, des p'tits blonds peuvent être aussi nuls que des p'tits frisés, et des p'tits frisés nettement plus impliqués que des p'tits blonds, j'en ai fait l'expérience pendant des années). Le problème réside dans la montée d'un islamisme revendicateur à tendance totalitaire qui "pousse" sur un terreau favorable, celui des cités où depuis des décennies les "élites" parquent les plus modestes : chômeurs, ouvriers, qu'ils soient français "de souche", français d'origine étrangère ou étrangers en situation régulière. Résoudre l'intégration de populations issues de cultures et de religions comportant de grandes différences avec nos propres valeurs demandait certainement un trop gros investissement politique, moral et financier pour s'en soucier ! Les "élites" ont autre chose à faire, et d'ailleurs ne vivent pas dans ces quartiers, leurs enfants ne sont pas confrontés à la mixité sociale tant vantée, leurs filles ne sont pas obligées de se voiler pour se faire "respecter", etc. De plus, ces "élites" ont développé une idéologie de la haine de soi, absolument incompréhensible, qui les a conduites à minimiser, puis rejeter, puis détester tout ce qui est trop "occidental", et surtout, chez nous, trop français. En fait, je devrais dire "franchouillard". Ce qui les a amenées, en réaction, à porter aux nues tout ce qui est "étranger" au point d'excuser, voire d'encourager des us et coutumes en contradiction avec les nôtres. Comme le souligne Didier Goux, ceux qui parmi les émigrés veulent imposer en France leurs modes de vie ont bien raison puisqu'ils sont encouragés à le faire. La seule vraie question est la suivante : sommes-nous prêts à accepter ce changement de "civilisation" ?
En ce qui concerne le mépris total dont font preuve les "élites" (d'où qu'elles soient), j'enfonce le clou : actuellement, il y a de grandes manoeuvres pour régulariser des "sans-papiers" (donc des clandestins) qui travailleraient depuis des années, qui paieraient des impôts (?), etc. On nous fait pleurer sur leur sort. Pourquoi pas. Mais je voudrais savoir pourquoi leurs patrons n'ont pas embauché parmi les milliers et milliers de chômeurs inscrits à l'ANPE, qu'ils soient français ou étrangers en situation régulière. En fait, j'ai la réponse : ça leur coûte beaucoup moins cher et surtout, ça devait les mettre, pensaient-ils, à l'abri de toute revendication. Une autre forme d'esclavage. Ces "élites" n'ont comme Credo que l'argent et la mondialisation : notre histoire, notre civilisation, notre culture, notre foi, ne rapportent rien, donc peu leur importe que tout disparaisse.
Personnellement, je lutterai contre cela jusqu'à mon dernier souffle.
P.S. :
- un arabe n'est pas automatiquement musulman, il peut être incroyant, athée, chrétien, etc.
- un français blond aux yeux bleux
peut fort bien être un musulman converti intégriste.
Il ne s'agit pas dans ce débat de discriminer selon la "race", la couleur de la peau, etc. mais de regarder en face les dangers d'une idéologie dangereuse pour notre civilisation si elle continue de progresser.
Pour que les choses soient claires : je contresigne tout ce que Geneviève vient d'écrire.
RépondreSupprimerGeneviève et Didier:
RépondreSupprimerJ'ai lu attentivement vos réponses.
D'accord.
N'avez vous pas l'impression que le vent tourne ? Que cet aveuglement et cette naïveté (ou fausse naïveté) que vous reprochez aux tenants d'une Europe métissée, sont en train de s'atténuer ? que tout une partie de l'opinion publique qui ne voulait surtout pas stigmatiser les minorités est en train de virer de bord ? Qu'aux revendications de musulmans dont il est difficile de savoir s'ils sont intégristes ou, disons, pratiquants convaincus, répond de plus en plus un discours de ras l'bol et de fermeté ?
On voit sur les chaines publiques de télévision des reportages qui n'auraient pas été diffusés, ou pas comme ça, il y a cinq six ans. Je pense à celui sur la polygamie la semaine dernière, où il était clairement fait état de familles polygames dont le chef gérait les prestations familiales d'une façon... qu'on peut qualifier de carrément fermière.
J'ai un peu peur qu'on passe d'une attitude benête, de la tête sous les draps, à des réactions de haine disproportionnées envers des gens qui eux n'y seront pour rien.
Et puis, Geneviève, quand vous dites que vous lutterez de toutes vos forces, qu'est ce que vous comptez faire ? Qu'est ce qu'on peut faire ? Ces musulmans qui sont là depuis plus d'une génération, croyez vous qu'on peut leur dire de partir ? Et leurs enfants, ceux de leurs enfants qui ont viré crétins d'intégristes et qui voudraient que leur mère remette un voile qu'elle était si contente d'avoir ôté, que faire ? leur dire de partir ? mais où ?
On ne peut pas revenir en arrière. Ou bien si ? et comment ?
Suzanne
Suzanne,
RépondreSupprimerJe suis personnellement à des années-lumière de vouloir faire repartir les immigrés dans leur pays d'origine (sauf les clandestins).
Vous me demandez ce que l'on peut faire ? Agir principalement sur le plan politique pour que les lois de la République soient tout bonnement appliquées. Dire haut et fort, à temps et à contretemps (et ce n'est pas toujours facile) que l'on n'accepte pas, par exemple, que telle maire impose la viande "hallal" à tous les enfants dans les cantines de sa commune, que l'on n'accepte pas, en tant que professeurs, que certains enfants quittent l'école plus tôt pendant le Ramadan, que l'on refuse à l'hôpital les exigences insensées de certains intégristes qui ne veulent pas voir de soignants hommes s'occuper de leur épouse, etc. Dire NON, NON et encore NON, gentiment mais fermement.
Mais il y a aussi tout un dialogue à instaurer avec les familles et surtout, une politique sociale et économique à mettre en oeuvre pour faire sortir toutes ces personnes du ghetto (pauvreté, violences, drogue) dans lequel on les cantonne.
Ne pas oublier non plus les quelques intellectuels musulmans et/ou d'origine étrangère qui auraient bien besoin qu'on leur accorde une tribune de temps en temps pour exprimer leurs désaccords avec les "barbus".
Enfin, il y a surtout une identité française à reconstruire et c'est là, je crois, que se situe la principale difficulté.
N.B. : il y a eu pendant très longtemps en France des musulmans qui vivaient paisiblement leur foi (vous évoquez vous-même ces femmes qui ne portaient pas le voile) et ce n'est que relativement récemment qu'ont surgi les problèmes évoqués plus haut. Le responsable en est l'intégrisme musulman que nos "élites" (dont une partie de chrétiens "de gauche" fortement enclins à la dhimmitude) ont volontairement laissé se développer.
Lorsque vous écrivez : "Et leurs enfants, ceux de leurs enfants qui ont viré crétins d'intégristes [...] que faire ? leur dire de partir ?" Bien sûr que non, il ne faut pas leur dire de partir. Il faut les mettre sur un pied d'égalité avec les "franco français" devenus, eux aussi, "crétins intégristes" et faire le boulot indiqué plus haut.
Y a du taf !
RépondreSupprimerMarcel, toujours au charbon.
Merci pour votre réponse, Geneviève. je suis d'accord avec vous pour l'essentiel et je crois aussi qu'il ne faut pas céder sous peine de retour en arrière.
RépondreSupprimerDire non fermement: c'est comme ça, dans notre pays, les menus de cantine ne sont pas élaborés par des religieux, les médecins soignent indifféremment hommes ou femmes, on ne choisit jamais dans l'hôpital public en cas d'urgence, bref, tout ce que vous dites plus haut mieux que moi. Et si c'est dit très fermement, si c'est "cantine normale ou pas de cantine", je ne vois pas ni de quoi on irait discuter. Les gens qui veulent des régimes spéciaux peuvent s'organiser entre eux avec l'aide des parents aux foyer. Un dieu qui punirait les enfants pour avoir succombé à une tranche de saucisson ou à une frite trempée dans du jus de rôti de porc serait un dieu bien bête et bien cruel.
La tolérance type "chrétien de gauche" ou "gentil de gauche, tout simplement" est un peu comme ces balançoires qu'on appelle tape-cul. Quand une liberté monte, elle en fait descendre une autre. Si l'on accorde à des hommes qui le demandent l'usage de passe-droit religieux, on retire à des femmes qui devraient être protégées par nos lois, qu'elles soient enfants ou adultes, une partie de leurs droits à elles. Les gens de gauche ne peuvent pas s'accommoder de ça. Ou alors, on pourrait aussi bien s'accommoder de refiler une étoile jaune à certains humains ou interdire à certains de boire au même robinet, de manger à la même table en fonction de critères religieux ou autres
Enfin, peut-être que je m'égare, que j'amalgame et que je ne comprends rien à rien.