Ce qui suit aurait dû être une courte réponse au commentaire de Geneviève, dans le billet qui précède immédiatement celui-ci. Comme ma prose a pris des proportions, il me semble mieux avisé de la mettre ici.
La doxa actuelle ne peut que faire renaître un racisme qui, quoi qu'il soit de bon ton d'en dire, ne me paraît pas très virulent en France (ni d'ailleurs nulle part en Europe). Je vais sans doute en choquer un certain nombre, mais il me semble qu'il a toujours existé, en France (et probablement ailleurs), ce que j'appellerais un racisme "bon enfant". Celui qui pousse l'ouvrier, au comptoir, à dire à son éternel compagnon de pastis : "oh toi, le bougnoule, ta gueule, va rejoindre ta fatma et fais-nous pas chier !" (C'est un exemple.) Et le "bougnoule" en question est là, de nouveau, au même comptoir, le lendemain ; et si "Marcel" est absent, il s'inquiète ; il monte même chez lui, éventuellement, prendre de ses nouvelles ; et on l'accueille par un : "Ben, le bougnoule, qu'est-ce que tu fous là ?" ; et on lui paie un pastis à la maison.
S'il ne lit pas trop bien le français, comme il arrive, ou s'il n'ose pas trop (du fait de son "étrangèreté") la ramener face au chef de chantier, Marcel ira gueuler à la place de "son" bougnoule, pour les trois heures supplémentaires que l'on a "oublié" de lui compter sur sa feuille de paie. Et il en profitera, le soir même, pour se faire payer un pastis. (Je pense qu'un Nicolas est à même de comprendre ce que j'essaie de dire. Mais je ne lui demande nullement de m'approuver.) Il va à peu près de soi que l'inverse se produira également, si l'occasion se présente : ce ne sont pas les exemples réels qui me manquent.
Geneviève parle de ces Français de souche (les "souchiens", comme "on" les appelle désormais, avec la connotation que chacun entend ou devrait entendre), qui, pauvres, ne peuvent aller vivre ailleurs, ou même ne le souhaitent pas parce que, simplement, leur vie est ici, dans ces cités où ils habitent depuis parfois vingt ou trente ans, où leurs enfants ont grandi, dont ils sont partis, ou leurs souvenirs sont ancrés, leur jeunesse également, etc. Que pensez-vous donc qu'il va se passer, dans leur esprit, à force de s'entendre dire que les bandes de "jeunes" noirs ou arabes qui leur pourrissent la vie chaque jour NE SONT PAS arabes ou noirs ? Que c'est "dans leur tête" qu'ils se trouvent être noirs ou arabes ? Que ce sont eux les coupables, justement parce qu'ils les VOIENT (à tort naturellement) noirs ou arabes ?
Que vont-ils se dire, ces gens ? Qui, rappelons-le tout de même, sont, au départ (oh ! seulement au départ, bien entendu...), dans LEUR pays ? Dans quels bras extrêmistes vont-ils se jeter, d'après vous tous, bonnes âmes que le Bien ravage jusqu'aux moelles ?
C'est ce lit que vous êtes en train de creuser, pourris d'innocence liliale que vous êtes. Votre angélisme aveugle prépare les bains de sang de demain, desquels ne sortira aucun vainqueur, soyez-en bien certains. Que des vaincus, à commencer par vous-mêmes, ou plus exactement vos enfants. Qui seront alors habilités à vous demander des comptes, et qui, je suppose, ne manqueront pas de le faire.
Qui gagnera ? Personne. Même pas vos élites actuelles (oubliées alors), qui prennent bien soin de faire pousser leurs rejetons dans les serres chaudes des institutions privées, françaises ou suisses, et des universités américaines, plutôt que dans nos garderies "multiculturelles" (c'est-à-dire interdites de quelque culture que ce soit - ni la nôtre, ni la leur) dont ils chantent les louanges à longueur de colonnes-papier ou de quarts d'heure audiovisuel, et que, par défaut de mots nouveaux, on persiste à appeler "écoles", "collèges", lycées".
Qui perdra ? Tout le monde. Vous, d'abord, qui vous retrouverez dépossédés d'un pays que vous avez reçu en héritage et qu'un minimum de fierté aurait dû pousser à transmettre, sinon amélioré du moins intact, à vos descendants ; perdront aussi ces immigrés que vous parez de toutes les vertus dont vous vous êtes vous-mêmes dépouillé, et qui s'apercevront - trop tard - qu'on leur a fait miroiter un eldorado qui n'a même plus la volonté d'être un pays.
Au jour de votre ("notre", devrais-je dire, car je ne vois aucun moyen de me désolidariser de vous, malgré que j'en aie) disparition, librement acceptée, vous ne leur laisserez qu'une dépouille, une peau morte. Il n'est pas du tout impossible, et même probable, qu'ils en fassent finalement quelque chose de bien, de beau, peut-être de grand. Mais nous n'y serons pour rien, et ce ne sera pas la France, et ce ne sera pas l'Europe.
Ce sera Bruxelles. Je persiste à penser que l'islam, cet ennemi héréditaire de tout ce que nous fûmes, n'est pas soluble dans l'Europe. Mais il l'est très probablement dans Bruxelles. Vous voulez barboter dans Bruxelles ?
Moi, non.
La doxa actuelle ne peut que faire renaître un racisme qui, quoi qu'il soit de bon ton d'en dire, ne me paraît pas très virulent en France (ni d'ailleurs nulle part en Europe). Je vais sans doute en choquer un certain nombre, mais il me semble qu'il a toujours existé, en France (et probablement ailleurs), ce que j'appellerais un racisme "bon enfant". Celui qui pousse l'ouvrier, au comptoir, à dire à son éternel compagnon de pastis : "oh toi, le bougnoule, ta gueule, va rejoindre ta fatma et fais-nous pas chier !" (C'est un exemple.) Et le "bougnoule" en question est là, de nouveau, au même comptoir, le lendemain ; et si "Marcel" est absent, il s'inquiète ; il monte même chez lui, éventuellement, prendre de ses nouvelles ; et on l'accueille par un : "Ben, le bougnoule, qu'est-ce que tu fous là ?" ; et on lui paie un pastis à la maison.
S'il ne lit pas trop bien le français, comme il arrive, ou s'il n'ose pas trop (du fait de son "étrangèreté") la ramener face au chef de chantier, Marcel ira gueuler à la place de "son" bougnoule, pour les trois heures supplémentaires que l'on a "oublié" de lui compter sur sa feuille de paie. Et il en profitera, le soir même, pour se faire payer un pastis. (Je pense qu'un Nicolas est à même de comprendre ce que j'essaie de dire. Mais je ne lui demande nullement de m'approuver.) Il va à peu près de soi que l'inverse se produira également, si l'occasion se présente : ce ne sont pas les exemples réels qui me manquent.
Geneviève parle de ces Français de souche (les "souchiens", comme "on" les appelle désormais, avec la connotation que chacun entend ou devrait entendre), qui, pauvres, ne peuvent aller vivre ailleurs, ou même ne le souhaitent pas parce que, simplement, leur vie est ici, dans ces cités où ils habitent depuis parfois vingt ou trente ans, où leurs enfants ont grandi, dont ils sont partis, ou leurs souvenirs sont ancrés, leur jeunesse également, etc. Que pensez-vous donc qu'il va se passer, dans leur esprit, à force de s'entendre dire que les bandes de "jeunes" noirs ou arabes qui leur pourrissent la vie chaque jour NE SONT PAS arabes ou noirs ? Que c'est "dans leur tête" qu'ils se trouvent être noirs ou arabes ? Que ce sont eux les coupables, justement parce qu'ils les VOIENT (à tort naturellement) noirs ou arabes ?
Que vont-ils se dire, ces gens ? Qui, rappelons-le tout de même, sont, au départ (oh ! seulement au départ, bien entendu...), dans LEUR pays ? Dans quels bras extrêmistes vont-ils se jeter, d'après vous tous, bonnes âmes que le Bien ravage jusqu'aux moelles ?
C'est ce lit que vous êtes en train de creuser, pourris d'innocence liliale que vous êtes. Votre angélisme aveugle prépare les bains de sang de demain, desquels ne sortira aucun vainqueur, soyez-en bien certains. Que des vaincus, à commencer par vous-mêmes, ou plus exactement vos enfants. Qui seront alors habilités à vous demander des comptes, et qui, je suppose, ne manqueront pas de le faire.
Qui gagnera ? Personne. Même pas vos élites actuelles (oubliées alors), qui prennent bien soin de faire pousser leurs rejetons dans les serres chaudes des institutions privées, françaises ou suisses, et des universités américaines, plutôt que dans nos garderies "multiculturelles" (c'est-à-dire interdites de quelque culture que ce soit - ni la nôtre, ni la leur) dont ils chantent les louanges à longueur de colonnes-papier ou de quarts d'heure audiovisuel, et que, par défaut de mots nouveaux, on persiste à appeler "écoles", "collèges", lycées".
Qui perdra ? Tout le monde. Vous, d'abord, qui vous retrouverez dépossédés d'un pays que vous avez reçu en héritage et qu'un minimum de fierté aurait dû pousser à transmettre, sinon amélioré du moins intact, à vos descendants ; perdront aussi ces immigrés que vous parez de toutes les vertus dont vous vous êtes vous-mêmes dépouillé, et qui s'apercevront - trop tard - qu'on leur a fait miroiter un eldorado qui n'a même plus la volonté d'être un pays.
Au jour de votre ("notre", devrais-je dire, car je ne vois aucun moyen de me désolidariser de vous, malgré que j'en aie) disparition, librement acceptée, vous ne leur laisserez qu'une dépouille, une peau morte. Il n'est pas du tout impossible, et même probable, qu'ils en fassent finalement quelque chose de bien, de beau, peut-être de grand. Mais nous n'y serons pour rien, et ce ne sera pas la France, et ce ne sera pas l'Europe.
Ce sera Bruxelles. Je persiste à penser que l'islam, cet ennemi héréditaire de tout ce que nous fûmes, n'est pas soluble dans l'Europe. Mais il l'est très probablement dans Bruxelles. Vous voulez barboter dans Bruxelles ?
Moi, non.
Marcel Moreau dans Kamalalam : « Kamalalam est un individu qui discrimine au nom de son culte de la différence. Cela ne lui interdit nullement, parfois, de privilégier des ensembles plutôt que des unités. Il cède, lui aussi, comme beaucoup, selon son humeur et son expérience, à la tentation de préférer tel pays, tel peuple, à tel autre, de reconnaître dans la vision qu'il s'en fait un signe distinctif qui lui est cher et dont il se plaît à penser qu'il existe dans suffisamment d'individus pour qu'il en crédite la communauté. Et l'inverse est vrai, lorsque ce signe distinctif est à ses yeux négatif. Ce ne sont point là des symptômes d'un infra-racisme, mais des mouvements naturels de la sensibilité élective. »
RépondreSupprimerAu sujet du racisme "bon enfant", je suis bien d'accord. J'ai deux bons exemples : mes parents. Deux exemples bien différent, mais "exemplaire".
RépondreSupprimerMon père : ouvrier paysan, a le "racisme" du "paysan". Ce "racisme" qui fait qu'on se méfie (très peu) des gitans, qui fait que l'on dit parfois à la fin d'un repas "en v'là un que les boche auront pas", qui fait que l'on va balancer quelques clichés sur les "arabes". Personnage ignoble pour la représentation médiatisée du monde que l'on connaît. Pourtant mon père, et là l'antiraciste radical ne comprends plus (ou mal), quand il croise un "arabe" qui a un problème de voiture, il l'aide sans rien lui demandé et en étant sincèrement sympathique. Quand il part voyager en Allemagne (on ne l'a fait qu'une seule fois), il ouvre de grands yeux heureux de découvrir un nouveau pays etc.
Ma mère : aucun propos racistes, milieu d'enfance différent etc. Mais une anecdote (en fait plusieurs, elle fut institutrice avec tout les problèmes d'autorité que vous imaginez vis-à-vis des "minorités") significative. Elle racontait une anecdote. Je ne me souviens plus des détails, mais en gros elle explique à un moment qu'elle montre à mon père un "noir". Sachant que j'étais accompagné d'une personne politiquement sensible sur ce sujet, elle précise tout de suite : «j'ai dit "le noir là-bas" comme j'aurai pu dire "le type avec un gros bide là-bas"» etc. Plus tard, la personne qui m'accompagnait me disait que ma mère avait beau juger que ses propos n'étais pas raciste, elle en avait tout de même tenu un, car avoir un gros bide c'est péjoratif, et donc qu'être noir ça devait l'être pour elle puisqu'elle faisait le parallèle. Le classique "tu es raciste mais tu ne le sais pas encore, en somme !". Or, je ne l'avais pas entendu comme cela du tout ! Les propos de ma mère était simples : avoir un gros ventre dans une société qui n'est pas encore intégralement obèse ça se remarque. Et être noir dans une société dans laquelle les "noirs" sont encore une minorité, ça se remarque. Comme il s'agissait d'une phrase indiquant une personne, ce que voulait dire ma mère était simple (si on faisait confiance en ce qu'elle disait, si on ne jetait pas le soupçon dessus) : «J'ai dit "le noir là-bas", qui se détache de tous les blancs, comme j'aurai pu dire "la personne avec le gros ventre là-bas", qui se détache de la majorité "mince" de la foule présente».
Soupçon, soupçon.
Que c'est "dans leur tête" qu'ils se trouvent être noirs ou arabes ? Que ce sont
eux les coupables, justement parce qu'ils les VOIENT (à tort naturellement) noirs
ou arabes ?
Oui, vous avez entièrement raison. C'est quelque chose qu'a très bien ressentie ma mère qui était institutrice. Institutrice dans le quartier des "minorités" à XXXX (comme ailleurs) ça donne des choses du genre : "vous avez punie ma fille car elle est noire !" etc. Conclusion ? Les enfants issue des "minorités visibles" étaient envoyées autant que possible à une collègue qui avait un mari noir, et qui était donc pour cette raison techniquement incapable d'être raciste aux yeux des parents les plus virulents sur le sujet (comme chacun sait, le raciste est blanc). "Bravo la mixité sociale", direz-vous. Mais cette école avait-elle l'autorité suffisante pour avoir le choix ?
Ma mère risquait, et parfois était, jugée raciste pour des choses qui n'avait rien à voir avec le racisme, ce qui lui fit me dire que si elle était moins attentive au réel et au bien-fondé des jugements qu'elle porte, elle aurait pu devenir raciste. Qu'elle comprends comment certaines personnes peuvent devenir ainsi racistes.
Je n'ai pas connu cela personnellement, car je suis d'une génération qui conspue le racisme, génération "métisse", multiculturelle etc. Dès lors tomber dans le racisme par ras-le-bol était bien plus difficile, car c'est pour notre génération un peu l'équivalent de tomber en enfer.
Mais j'ai finis par comprendre ce problème, et c'est pour cela qu'au sujet du racisme et de l'antiracisme, je suis bien d'accord avec vous.
J'espère que vous m'excuserez des nombreuses fautes de mon précédent commentaire (que je ne puis rééditer). J'écris à partir d'un navigateur web texte (w3m) qui, pour des raisons techniques sur lesquelles je ne m'étendrai pas, rend l'écriture et la lecture peu agréable. Si je ne puis utiliser sur votre site mon navigateur habituelle, c'est pour une raison technique passagère : la version actuelle utilise un moteur de rendu qui bugue sur certaines applets en flash (dont l'une de votre blog).
RépondreSupprimerJe sais qu'il y a un racisme anti-cons, mais tant pis, j'assume (car à vrai dire j'aime bien toujours appartenir à une minorité, moi) mais en tout cas je n'ai rien de rien compris à ce billet de Didier ni aux commentaires de Yanka et de Jean-Baptiste (et pourtant, vous trois, êtes loin d'être à priori des sots, des ignorants ou des obscurs)
RépondreSupprimerDéjà Didier, vous commencez par parler de races et de racisme et vous terminez par l'Islam (qui soit dit en passant est un pur fantasme européen car absolument vide de sens pour un Musulman de base, mais bon)
Bref, pourriez-vous être plus précis et appeler un barbare, un barbare si c'est ça le fond de votre pensée ? (La mot barbare existait déjà chez les Grecs et est donc politiquement et universellement correct !)
C'est pas bientôt fini ces billets xénophobes ? Ce n'est vraiment pas ce que vous écrivez de mieux ! Vos explications laborieuses et vos titres à l'ironie pesante n'ont aucune utilité. Ecrivez donc au lieu de pérorer.
RépondreSupprimerJe crois que le sujet de Didier, assez clair, consiste à dire qu'il existe un racisme d'humeur, pas méchant et plutôt folklorique, et qu'il est imprudent de chercher à le museler en criant au loup chaque fois qu'un quelconque poivrot en marcel ou un blogueur en goguette ose s'alarmer de la présence un peu trop voyante et surtout hostile à nos valeurs de sales blancs chrétiens, en France (ou en Belgique ou en Suisse), de personnes venues d'ailleurs pour nous imposer sournoisement leurs sornettes moyenâgeuses et parfois meurtrières, si l'on veut bien se souvenir d'attentats new-yorkais, londoniens et madrilènes...
RépondreSupprimerBon ! allez on se roule tous un patin et on fait la teuf après ...
RépondreSupprimeriPidiblue tchao patin !
Mon cher Lothar, mon propos était bien simple, quoique laborieux et,
RépondreSupprimeril faut bien le dire, mal écrit :
1) il existe un "racisme" qui n'en est pas un et sur lequel il ne
faudrait pas faire une fixette trop longue et appuyée car...
2) la facheuse conséquence de la paranoïa de certains anti-racistes
fanatiques, c'est de soupçonner le blanc moyen de racisme dès que
celui-ci ose, dans son français qui manque parfois de la richesse lui
permettant de préciser ses pensées, dire un mot sur une "minorité
visible" qui lui a un peu remontée les bretelles. Et cela le pauvre
"blanc" moyen qui ne s'occupe pas de grande théorie multiculturelle
paisible mondiale, être soupçonné continuellement d'être un beauf
raciste en puissance (voir en acte) c'est le genre de truc qui le
conduit bien souvent, car il comprend bien qu'on l'insulte tout beauf
qu'il soit, à avoir ce raisonnement certes un peu facile, mais
compréhensible et pour le moins efficace : "si j'suis un racisse pass'
que j'dis un tluc à un *placer l'adjectif concernant la minorité
visible visée*, alors qu'on les fioute dehorls et qu'on en parle plus
! Nom de Diou !". Type dès lors définitivement classé dans la
catégorie des racistes.
Georges a dit quelque chose de profond sur le blog de Renaud camus ! Ouvrez vos esgourdes et retenez votre souffle : "métissez-vous avec vous-même !"
RépondreSupprimerSur ce bonsoir, messieurs les censeurs !
iPidiblue dans le rôle de Maurice Clavel
Je propose une croisade. Sus a babylone !!!
RépondreSupprimer(Attendez , je vais chercher mon épée. )
Pis vous avez raison, y'a trop d'étrangers, allez hop, j'me barre tiens, ca en fera deux de moins.
Didier,
RépondreSupprimerNe me prenez pas à parti pour un texte que je ne peux pas cautionner et que je suis plus ou moins obligé de commenter car mon blog est en lien.
D'autant que votre exercice "intellectuel" est suspect. Vous commencez par démontrer l'existence d'un "racisme ordinaire" (chez les ouvriers seulement ?) pour justifier votre propre regret à voir un métissage de la société...
En quoi un racisme intellectuel peut-il être supérieur à un racisme ouvrier ?
Je ne bois pas que du pastis.
RépondreSupprimerJe ne suis pas raciste. Il m'arrive aussi de commander un petit noir au comptoir.
....depuis quand l'islam serait une autre 'race' ??
RépondreSupprimervous mélangez une incertaine idée de race à celle de la religion.
parler de racisme en parlant de guerre de religion est la plus banale des confusions
l'islam ennemi héréditaire ? m'enfin !
ce qui est insupportable ds ce texte c'est que vous semblez cautionner qu'il existe plusieurs races, en intégrant bien sur la certitude d'une hiérarchisation.
Yanka : mais qui est Marcel Moreau ? (La question que toute la blogosphère se pose...)
RépondreSupprimerJean-Baptiste Bourgoin : j'ai bien aimé votre commentaire. Ce que vous dites de votre père, de ses réactions et attitudes, m'a fait penser au mien (qui, bien sûr, m'horripilait lorsque j'étais adolescent...).
Martin-Lothar : Ce n'est pas moi qui ai décidé d'affubler de l'étiquette "raciste" toute personne risquant une question ou une réserve à propos de l'islam ! Et je n'ai jamais parlé de "barbares", ce serait profondément stupide. Encore une fois, je n'ai nulle animosité envers les étrangers qui font tout ce qu'ils peuvent pour échapper à leurs conditions de vie initiales en venant s'installer en Europe (ou au Canada, du reste). J'en veux par contre beaucoup à l'aveuglement et à la surdité obligatoires que l'on prétend nous imposer. En clair, ceux qui m'exaspèrent, ce sont certains Français, pas les étrangers.
Nicolas : je ne vous ai pas "pris à parti" et je sais très bien que vous ne pouvez pas "cautionner" ce que je dis. Je n'éprouve pas tellement, du reste, de besoin de caution. Je voulais juste dire que vos rapports avec les gens, notamment dans votre environnement le plus familier, pouvait vous amener à comprendre (et je ne dis pas approuver) ce que j'appelle (avec un peu de provocation bien sûr) le "racisme bon enfant".
Chat Huant : encore une fois, ce n'est pas moi qui mélange race et religion !
Islam, ennemi héréditaire : c'est une évidence historique ! Cela ne signifie pas que cette animosité doive durer toujours, mais il serait puéril, là encore, de nier son existence.
Le fait qu'il y ait plusieurs races : mais IL Y A plusieurs races, même si c'est faux au strict sens génétique du terme ! Et expliquer doctement à un Auvergnat ou un Savoyard, ou un Breton qu'il n'y a absolument aucune différence entre lui et son voisin sénégalais ou son épicier cambodgien, c'est proprement se foutre du monde. Et reconnaître qu'il existe des races différentes n'induit pas du tout d'établir une hiérarchie entre elles (même si le risque existe bel et bien). C'est comme si vous m'accusiez de mettre le français au sommet de toutes les langues, sous prétexte que j'affirme qu'il est différent de l'anglais, du russe ou du wolof. Cela s'appelle un procès d'intention.
à Marcel,
RépondreSupprimerBon je veux bien être dédoublé, mais alors c'est ta tournée.
Marcel... coupable de tout, en somme, sauf du commentaire ci-dessus.
Didier Goux ou le multiculturalisme en action:il fait boire du pastis aux musulmans.
RépondreSupprimerEn trois générations l'affaire sera réglée.
Les réverbères ne sont plus ce qu'ils étaient.
RépondreSupprimerMarcel, sans réverbère fixe.
Changement de fixette, Kim-s ?
RépondreSupprimervous dites :
RépondreSupprimer"Et expliquer doctement à un Auvergnat ou un Savoyard, ou un Breton qu'il n'y a absolument aucune différence entre lui et son voisin sénégalais ou son épicier cambodgien, c'est proprement se foutre du monde."
mais qui dit qu'il n'y a aucune différence ?????
le mot "différence", à ma connaissance- mais détrompez moi si je suis dans l'ignorance depuis mon plus tendre âge- n'a aucun lien avec le mot "race" !
on peut être totalement éduqué selon des cultures différentes et être de la même race, enfin !
vous confondez alors race et culture...
il existe des cultures différentes,des ethnies différentes, des origines différentes,des religions différentes, des pays différents, pas des races différentes Didier !
Chat huant : une fois de plus on joue sur les mots, ou, plus exactement, sur les sens d'un mot. Vous vous obstinez à prendre ce mot dans son sens le plus étroit, le plus restrictif et aussi le plus récent : le sens scientifique (d'ailleurs toujours révisable s'il est réellement scientifique). Moi, je le prends dans le sens large qu'il a eu durant des siècles et pratiquement jusqu'aujourd'hui. Je vous cite Brassens qui, dans une chanson de 1972, parle de La race des chauvins des porteurs de cocarde. Pensez-vous que Brassens était raciste ? Ou qi'l pensait que les chauvins avaient un capital génétique différent des autres ?
RépondreSupprimerEt il faudrait vous demander un peu sérieusement pourquoi vous vous crispez à ce point sur ce mot qui, au fond, n'a pas grande importance. Et, encore une fois, essayer de résoudre cette aporie dont j'ai déjà parlé : comment peut-on nier l'existence des races et EN MÊME TEMPS prôner les délices du métissage ? On métisse quoi avec quoi, au juste ?
au risque de vous énerver, oui j'aime la précision de la signification des mots.
RépondreSupprimermétissage signifie mélange.De deux éléments distincts.
je n'y peux rien, la langue française est ainsi faite :
La notion de métis (du mot latin *mixtīcius, < mixtus qui signifie mélangé/mêlé) désigne le mélange de deux éléments distincts. À partir du XIIIe siècle, il désigne le croisement de deux espèces animales ou végétales différentes (un mestis). En 1615 le mot « métice », emprunté au portugais, désigne alors une personne née de parents appartenant à des populations présentant des différences phénotypiques importantes (comme la pigmentation de la peau). Ce terme fut notamment utilisé pour désigner les nombreux descendants de parents européens et « indigènes » issus de la colonisation.
c'est pas moi qui le dis, cela, c'est mon dico des orignes de smots et wikimachin
quant à brassens, héhé....vous nous prenez pour des imbéciles là, il y a un contexte, et il aimait suffisament jouer avec les mots pour que ce soit assez honteux, disons le, que vous vouliez qu'il vous cautionne
il aurait pu dire la race des femmes, la race des cons and so on....
Chauffe Marcel, chauffe !
RépondreSupprimeriPidiblue chez la Mathilde
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerps :
RépondreSupprimerceci dit vous pouvez y croire.c'est votre droit.
On croit bien en Dieu, en Allah ou n'importe qui.
la foi en qq chose ou quelqu'un est trop souvent inébranlable, hélas, quand il conviendrait de douter par instants
Mais c'est exactement ce que je dis, Chat Huant ! Vous êtes incroyable, à la fin ! Brassens parle de la "race" des chauvins, comme Bernanos évoquait les enfants de sa "race" pour désigner ceux du pays d'Artois. Ce beau mot de "race" recouvre beaucoup de choses et il n'a pas été inventé par les généticiens.
RépondreSupprimerLorsque les gens emploie le mot race pour parler d'un noir, d'un asiatique... ou d'eux-mêmes, ils emploie le mot au sens ancien, qui leur est naturel, sans pour autant, obligatoirement, porter de jugement de valeur sur la race en question. Et s'ils parlent de "races" différentes, c'est tout bêtement parce que, ces races, ces différences morphologiques, etc., ils les VOIENT. Ce n'est pas plus malin que cela.
Direz-vous, par exemple, qu'une personne qui passe trois mois par an en Afrique parce que, dit-elle, elle est "amoureuse de la race noire" (je connais cette personne), direz-vous d'elle qu'elle est raciste ? Vous l'étonneriez beaucoup, je vous assure...
Et hop, une réponse plus approfondie sur mon blog.
RépondreSupprimerD'accord avec Chantal Goya. Vous vous fourvoyez. Tout ça n'est pas clair, et pas envie de savoir exactement ce qu'il y a dessous: ça sent pas très bon...
RépondreSupprimerJ'oubliais. Joli Troll !(sur l'image)
RépondreSupprimer“Je vous le déclare nettement : oui, la vérité des faits me conduit à approuver, sans réserve, la riposte de mon ami Paul Mercieca. … Plus généralement, j’approuve son refus de laisser s’accroître dans sa commune le nombre, déjà élevé, de travailleurs immigrés … En raison de la présence en France de près de quatre millions et demi de travailleurs immigrés et de membres de leurs familles, la poursuite de l’immigration pose aujourd’hui de graves problèmes. Il faut les regarder en face et prendre rapidement les mesures indispensables. … La cote d’alerte est atteinte. … C’est pourquoi nous disons : il faut arrêter l’immigration, sous peine de jeter de nouveaux travailleurs au chômage. … Je précise bien : il faut stopper l’immigration officielle et clandestine. … Il faut résoudre l’important problème posé dans la vie locale française par l’immigration. … Se trouvent entassés dans ce qu’il faut bien appeler des ghettos, des travailleurs et des familles aux traditions, aux langues, aux façons de vivre différentes. Cela crée des tensions, et parfois des heurts entre immigrés des divers pays. Cela rend difficiles leurs relations avec les Français. … Quand la concentration devient très importante … la crise du logement s’aggrave. Les HLM font cruellement défaut et de nombreuses familles françaises ne peuvent y accéder. Les charges d’aide sociale nécessaires pour les familles immigrées plongées deviennent insupportables pour les budgets des communes.”
RépondreSupprimerGeorges Marchais, secrétaire général du PCF, L'Humanité du 6 janvier 1981
Didier, vous ne connaissez pas Marcel Moreau ou vous faites l'idiot ?
RépondreSupprimerDidier Goux vous qui êtes dans le secret des dieux connaîtriez-vous la recette de la Carla Bruni aux marrons ?
RépondreSupprimeriPidiblue funny girl
PS J'ai de mauvaises nouvelles pour vous, Georges Marchais ne va pas très bien et même Elkabbach n'est plus très frais (maladie diplomatique).
Néanderthal... vous vous souvenez ?
RépondreSupprimerGenre, espèce, race, mélangables ? Tous morts.
Marcel... dans la longue durée...
Ah les mots morts des blogs, que c'est beau, une confusion aux poireaux !
RépondreSupprimerMarcel, diététique
La définition du mot race a en effet plusieurs sens. Et lorsque l'on regarde la synonymie de ce mot, on s'aperçoit que le caractère génétique y est pesant.
RépondreSupprimerIl est a noté qu'une certaine "supériorité" ce dégage lorsque l'on emploi le mot "race". N'est-ce pas cette supériorité sous-entendue qui est gênante ?
"se" et "emploie"
RépondreSupprimerMa chère Silencieuse,
RépondreSupprimerComme vous avez tort de le rompre cet ami de tout le monde, le très cher silence !
Le mot race est antique, le mot gène - genos, j'engendre - dans le sens employé par la génétique moderne date tout au plus de 1909.
De toutes les manières le débat n'est pas là, il reste entre la main des biologistes et singulièrement des généticiens ce que ni Didier Goux, ni aucun participant de ce blog n'est à ma connaissance.
Quant à Albert Jacquard laissons-le là, les créatures médiatiques n'ont rien à faire dans les débats scientifiques ... la typologie des groupes sanguins n'empêche nullement certains cancers de refléter fidèlement l'appartenance ethnique.
iPidibluement vôtre.
silencieuse a dit…
RépondreSupprimer"se" et "emploie"
C'est tout ?
Mon cher Ipidiblue,
RépondreSupprimerJe ne saisis pas le lien entre vos remarques et les miennes. Je ne récuse pas le caractère antique du mot "race", je n'attends pas de Didier Goux d'être un éminent généticien et je ne mentionne pas Albert Jacquard.
Cordialement.
Nous sommes d'accord sur tout, cela tient presque du miracle !
RépondreSupprimerOn pourrait déboucher une bonne bouteille, c'est le patron qui offre la tournée, n'est-ce pas Didier ?
iPidiblue question d'étiquette
A quelle heure elle commence, la partouze ?
RépondreSupprimerMarcel, à la bourre.
Cher Anonyme,
RépondreSupprimerCe n'est pas tout : "à noter" aussi.
Je comprend pas ce débat. Je pense qu'on ai tous des frères et soeures.
RépondreSupprimerMoi non plus je comprend pas. C'est quoi le racisme.
RépondreSupprimerAl Djuba Marcel
Mais c'est le repère aux Marcels, ici !
RépondreSupprimeret on dessent tous des singes aussi
RépondreSupprimermaitresse
Yanka, je ne plaisante qu'à moitié : je connais l'existence de Marcel Moreau, mais crois bien, hélas, n'avoir jamais rien lu de lui; (Ou alors il y a très longtemps.) (Ou bien j'étais saoul.)
RépondreSupprimerÀ tous les autres : continuez sans moi, cette discussion commence à me lasser un tout petit peu.
RépondreSupprimer(Oui, je sais : c'est moi qui ai commencé et c'est çui qui dit qui y est.)
Et de toute façon, je m'en fous : faites ce que vous voulez avec ce pays, de toute façon dans dix ans je serai mort (hypothèse optimiste).
RépondreSupprimerEh ! oh ! on descend tous des singes, oui, mais plus ou moins vite quand même ...
RépondreSupprimeriPidiblue accroché à son arbre
Il y en a même qui semblent vouloir y remonter...
RépondreSupprimerParlons sérieusement un instant, voulez-vous de la dégénérescence du bon goût français : moche, très moche la dernière création d'Yves Saint-Laurent, le drap de son cerceuil ! On aurait dit des bottes de poireaux sur un champ de fleurs de moutarde !
RépondreSupprimeriPidiblue esthète de la mort
Vous avez vu Didier, la petite Mazarine Camus s'est fait faire un enfant dans le dos sur le blog de Pierre Assouline, fruit des amours incestueux de la grande presse et d'internet !
RépondreSupprimerVous voudriez adopter ce petit amour de bâtard ?
iPidiblue cabot ravagé par les blogs littéraires
Didier, il y a un lien sur mon blog vers un site consacré à Marcel Moreau, le plus puissant des écrivains français (ex-Belge, comme quoi les meilleurs sont les renégats, les exilés, les immigrés - oups ! gros mot...) à maints égards. Un style qui a du coffre et du souffle, une pensée musquée.
RépondreSupprimerIl aurait pu m'arriver pire qu'être aveugle, c'est d'être noir.
RépondreSupprimeriPidiblue : j'ai vu (à propos de Mazarine)...
RépondreSupprimerYgor : je vais y aller. J'ai toujours un peu honte de ne pas connaître ce que je devrais (ou pourrais). Par où commencer, à votre avis ?
J'ai attaqué Moreau à l'instinct, séduit par les titres : « Les arts viscéraux », « Bal dans la tête », « Le chant des paroxysmes », « Kamalalam ». Son roman « Julie ou la dissolution » m'a sidéré. Un type qui invente et promeut le misosophe (l'ennemi de la sagesse) est forcément un gars fréquentable. Et puis surtout, quel style ! Riche, précis, tendu, vert - viscéral ! Je n'ai pas pour habitude de recommander des limaces.
RépondreSupprimerGlissé entre deux allusions virils à l'alcool pour établir une pseudo-convivialité de façade, le triste auteur de cette note essaye péniblement de nous fourguer l'idée d'un racisme innocent et sans conséquence, qui fleure bon la fleur et le terroir. Le concept de race ne renverrait finalement qu'à la couleur de la peau (bien malin qui dira que ça n'existe pas), mais bien sur !
RépondreSupprimerDésolé mais 60 ans seulement après que les hordes nazies aient exterminées les prétendues races juives et tziganes, votre relativisation bon enfant a du mal à passer. Je vous laisse à votre gout de la provocation douteuse qui n'est pas sans me rappeler l'humour subtil d'un certain Jean-Marie.