« Feu Lévis-Mirepoix devient un attachant vieillard perdu, solitaire dans son antre lugubre, où la concierge monte voir de temps en temps s'il n'est pas mort. Avant d'habiter la rue Daru, il résidait dans un hôtel de famille, rue de Berri, vendu comme tant d'autres aux promoteurs. Un matin, muni d'une pelle et d'un sac de plastique, il se rend là-bas pour chercher un peu de terre, souvenir de son jardin, des jours anciens. Mais les ouvriers - portugais - le découvrent et le détrompent. C'est du remblai déversé à la tonne sur le chantier. Et, pour ce vieux monsieur si convenable, on s'est tué à creuser deux mètres plus bas pour lui rapporter un seau de la "vraie" terre. Exemple, pour Boulanger, de la fraternité humaine, au-delà des classes... »
Matthieu Galey, Journal, février 1983.
Matthieu Galey, Journal, février 1983.
Quand je pense qu'il courait encore les vachettes landaises à plus de 90 ans ! Et vous à partir de quel moment avez-vous cessé de courir sus aux vachettes ?
RépondreSupprimeriPidiblue la course à l'échalote
Je ne connaissais pas ce duc là, mais Boulanger, si. "Le soleil est blanc, d'un sérieux de vierge" (dans une de ses nouvelles)
RépondreSupprimerSuzanne
Si, si Lévis-Mirepoix ! Comme le duc du même nom ...
RépondreSupprimeriPidiblue gouverneur des petits chiens & porte-arquebuse de messire Goux, tueur de bêtes.