À quoi reconnaît-on un blogueur qui se livre à ses dérisoires activités depuis son lieu de travail ? Avant de répondre à cette question, il convient de bien mettre en lumière la noirceur du personnage, si je puis risquer l'oxymore. Voilà un garçon - ou une fille : la blogosphère est très mal famée - en qui un patron a bien voulu placer toute sa confiance ; l'un de ces patrons méritants, écrasés de labeur et de charges, taraudés nuit et jour par le spectre du dépôt de bilan, qui n'ont souvent pour seul réconfort que l'enthousiasme désintéressé de la troupe des smicards marchant comme un seul homme derrière eux, et pour seul bonheur les regards mouillés de reconnaissance que ces humbles gagne-petit leur accordent chaque mois, à l'instant magique de la feuille de paie.
Or, voilà qu'il s'en trouve un, cynique derrière son anodin masque de viande, pour enrayer la machine, créer sans vergogne une sorte de dérivation ludique dans cet impeccable réseau de circuits laborieux ; pour pratiquer dans le long fleuve managérial une brutale solution de continuité, laquelle solution mène droit à l'impasse, si j'ose. Car pendant que ses camarades de sudation travaillent, lui il blogue. Il distrait des heures que le patron, ce saint Sébastien des temps actuels, lui paie de son argent, souvent même de son sang. Parfois, ce renégat pousse la duplicité jusqu'à mettre à profit ce temps volé pour traîner dans la boue des revendications sectorielles l'homme exemplaire qu'il devrait avoir à coeur de servir pour rien, si demain la situation de l'entreprise l'exige.
Au lieu de cela, il manque à sa mission, il vitriole la main qui le nourrit, il renie l'humanité qui lui échut en partage, il blogue.
Heureusement, il est un moyen de confondre ce répugnant asocial, ainsi que je le disais en commençant. Il y a, au front de cette crapule invulnérable, une marque purulescente dont il ne parvient jamais à se défaire, qui désigne sa bassesse aux yeux du monde et donne aux membres sains de notre France le devoir sacré d'aller au plus vite le dénoncer aux officines répressives.
Cet infâme ne blogue jamais le week-end.
Or, voilà qu'il s'en trouve un, cynique derrière son anodin masque de viande, pour enrayer la machine, créer sans vergogne une sorte de dérivation ludique dans cet impeccable réseau de circuits laborieux ; pour pratiquer dans le long fleuve managérial une brutale solution de continuité, laquelle solution mène droit à l'impasse, si j'ose. Car pendant que ses camarades de sudation travaillent, lui il blogue. Il distrait des heures que le patron, ce saint Sébastien des temps actuels, lui paie de son argent, souvent même de son sang. Parfois, ce renégat pousse la duplicité jusqu'à mettre à profit ce temps volé pour traîner dans la boue des revendications sectorielles l'homme exemplaire qu'il devrait avoir à coeur de servir pour rien, si demain la situation de l'entreprise l'exige.
Au lieu de cela, il manque à sa mission, il vitriole la main qui le nourrit, il renie l'humanité qui lui échut en partage, il blogue.
Heureusement, il est un moyen de confondre ce répugnant asocial, ainsi que je le disais en commençant. Il y a, au front de cette crapule invulnérable, une marque purulescente dont il ne parvient jamais à se défaire, qui désigne sa bassesse aux yeux du monde et donne aux membres sains de notre France le devoir sacré d'aller au plus vite le dénoncer aux officines répressives.
Cet infâme ne blogue jamais le week-end.
Et pour le punir, on peut mettre des morceaux de "musique", ou des bruits de copulation originaux en fond sonore d'un article.
RépondreSupprimerCa fait très bien par surprise dans un bureau, ou pendant une réunion téléphonique.
Il existe une exception à la règle, cher Didier : je blogue de mon bureau un samedi après-midi vers 17h45. Je vous rassure, l'interne de garde veille sur les malades pendant que je m'octroie un court divertissement au cours des 24 heures que dure cette foutue garde. Et j'écoute la 5ème de Mahler !
RépondreSupprimerBon blog et bon week-end.
Plutonicus renegatus
Ah ! les vaillants camarades de situation ... et la société de spectacle qui pendant ce temps se morfond !
RépondreSupprimerVous savez il y a des fois où je regrette que la guillotine ait été abandonnée, quelle déchéance !
Au Japon on vous pend un chômeur pour moins que cela ...
iPidiblue et la chaise électrique
Putain ! Va falloir que je fasse un billet en urgence, moi.
RépondreSupprimerDidier:
RépondreSupprimerdes félons de blogueurs, il y en a beaucoup ? Ceux-là en plus, ne doivent sûrement pas écrire des pages inoubliables.
Heureusement que vos Saint-Bernard ne vous lâchent pas les basques et vous apporte le réconfort dont vous avez tant besoin, ô âme égarée !
RépondreSupprimerAucun rapport avec la célèbre église qu'il fallut faire évacuer de force - la première fois depuis longtemps que les assistants se plaignirent que l'office ne fut pas assez long ...
iPidiblue cool attitude
Bah, il m'arrive de bloguer du boulot ! mais je n'en éprouve pas de honte, ni de remord pour autant. Je le fais souvent pendant ma pause repas de toutes façons, je prépare mon article du lendemain ! Est-ce vraiment mal ?
RépondreSupprimerNon non non, c'est bien, mon grand, c'est très très bien ! Continue à bloguer, surtout, que ce soit à midi, à minuit, pendant le travail, pendant la sieste, pendant que tu dors, pendant que tu baises, pendant que ton boss baise, en temps de guerre, en temps de paix, à l'ombre, au soleil, sur la plage, en prison, pendant que ta copine va au lavomatic, pendant que tes enfants fument des joints, pendant qu'ils manifestent, pendant que ta femme te trompe, pendant que les vieux meurent à l'hôpital, pendant que des crétins font des enfants, blogue, mon vieux, blogue à donf, surtout, pense à nous, pense à notre attente, à notre indescriptible et insatiable attente !
RépondreSupprimerBah !
Emma : pas de félonie chez moi en tout cas, roublardise à la rigueur , brise-machins sûrement. Mais je vous autorise à oublier ce que j'écris.
RépondreSupprimerf@bf@b : vous me rassurez, un léger malaise m'envahissait insidieusement... ;-)
Franssoit : pas de musique ! JAMAS de musique !!!
RépondreSupprimerPluton : je passe les deux tiers de mon "temps professionnel" sur les blogs...
iPidiblue : je suis totalement pour pendre les chômeurs, mais alors lentement, qu'ils sentent bien ce qui leur arrive.
iPidigoux nuit de cristal
Nicolas : c'est en pensant à vous que j'ai écrit ce billet : au boulot, fainéant alcoolique !
Emma : félons blogueurs ---> pléonasme, non ?
F@bF@b : sans déc', vous ne pourriez pas vous choisir un pseudonyme un peu plus facile à manier ? Au moins, qu'on sache si vous êtes une fille ou un garçon... (Non, c'est juste qu'à nos âges, n'est-ce pas, bander dans le vide devient fatigant...)
Et, une fois de plus, Georges a merveilleusement "synthétisé la problématique"...
Georges : en ce qui me concerne, j'ai du mal à bloguer en rédigeant les certificats de décès. Une erreur est si vite arrivée...
RépondreSupprimerGeorges, Didier peut presque tout faire en blogant, mais vous savez c'est un journaliste multicartes !
RépondreSupprimeriPidiblue dépêche-toi AFP !
Comment F@bF@b ne vous plait pas.....
RépondreSupprimercertes ! Appelez-moi donc Fabienne ... Le voile est tombe ! (pardon pour l'absence d'accent .... qwerty oblige !)
VAS Y GEORGES déblogue les tous !
RépondreSupprimerEt pluton au bloc, pas au blog !
Le voile tombe sur la vallee. Je n'ai pas d'accent mon frere je suis le respect de dieu sur la terre je suis l'homme et la femme je suis le clavier qui clave en deux les eaux poussees hors du lit de la femme, je suis le blog, le blog sans accent, sans frontieres, sans residu, sans mamelles, le blog du blog bloguant le blog, le chien de la chienne bloguant sa niche le chien qui n'aboie plus qu'en presence de son avocado bio mon frere, tu es toi je suis moi nous sommes nous sans la france avec la france sans accent et tous les accents mon frere du bled du grevisse du bus haute vitesse mon frere je suis le ritme le ritme le ritme la melodie sans memoire sans accent avec tous les accents mon frere mon frere mon frere marcel vas-y marcel mon frere vas-y mon frere vas-y blogue les tous ces faces de racis.
RépondreSupprimerBah !
Bah !
RépondreSupprimerBah !!!
RépondreSupprimerGEORGES AU POUVOIR !
RépondreSupprimerSeriez pas un peu rapeur Georges ?
RépondreSupprimerSoyons clairs Didier : Sur cent euros de salaire brut, près de 50 (pour ne pas dire plus - 30 pour le patron, 20 pour le salarié blogger ou pas) vont à notre bon état qui en fait ce qu'il en veut et qui en fera bientôt tout pour payer les milliards de ses dettes englouties pour lubrifier son anus lors des nombreuses sodomies sociales qu'il aura subies (avec plaisir, il faut le dire)
RépondreSupprimerDans ces conditions, bloggons mes frères, au travail en WE en vacances. Nous sommes si peu en fait, face à tous les autres qui ne pensent qu'à niquer leur secrétaire sur la photocopieuse en regardant gratuitement le tennis ou le foot sur France 2 sans pub.
Cher BLW, on écrit l'État, et non l'état, ne vous déplaise.
RépondreSupprimerGEorges, il y a quelqu'un qui n'a pas mis de majuscule, venez vite !!!! Vite !!!!
RépondreSupprimerSuperbe envolee Georges ! clap clap clap !
RépondreSupprimerBientôt, sur chaque blog, la mention obligatoire:
RépondreSupprimerBLOGUER TUE
même que souvent, BLOGUER PUE...
RépondreSupprimerMais Didier Goux, il pige queud.
Parce que ce qu'il décrit c'est en passe de devenir le militantisme absolu. Si si.
Tous les blogueurs le disent.
Pas taper.
Eh ! oh ! ça part dans tous les sens, là ! Ce n'est pas que j'aie quoi que ce soit contre, notez. Mais qu'est-ce que vous voulez que je réponde à tout cela ?
RépondreSupprimerComment ça, rien ?
C Ki ka pa mi de majucul Kim ???
RépondreSupprimerJojo ??? Ben soyez donk dulgente jojo il a c règl en se moman !!! il a + kune min de libre alor pour lé majuskulle i peu pa.
Je n'aurai pas dû m'absenter. Georges a fait un malaise non ?
RépondreSupprimerMarcel vespéral.
pu du tou de malèze marsel je v a lécol de kim
RépondreSupprimerG tro la tehon la, vraiment Georges mai ki C-KI PARLE DE MALEZ, cui ka ses regues ou quoi ?
RépondreSupprimerFo vraiment redoné le gou de la lang francese au jeune onvadir.
C pa pour dir mè on nè lé seul jeuns ici kim è moua lé ot' c tous d vioks tro tro consti P moua jdi izon pa lgou du jeu ni du travaye su la lang koi c tou gramère è conpanie seu là !!! 2pui ke j'parl com kim j'me san tou fun de la k'skèt' è libr du pouaro, tu voi !!! tro la mor !!!
RépondreSupprimerMoijdi ki faut aplé le samu ! os court, ya G ki fé 1 malez et si ya +de pétrol Koman lambulans va venir, 1 ?????
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