mardi 27 janvier 2009

Se battre pour ses opignons

Je crois avoir mis au jour la différence primordiale entre mes amis de gauche et moi : je les aime avec leurs idées, ils m'aiment malgré celles que j'affiche.

De quoi certains vont déduire que, au fond, inconsciemment, en mon fort Chabrol intérieur, je trouve leurs opinions plus sortables que les miennes.

En vérité actuelle, elle le sont effectivement.

17 commentaires:

  1. Déception d'homme engagé très joliment exprimée.

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  2. Vous en avez de la chance d'être aimé malgé vos opinions !
    Les partisans "de la vie à tout prix" qui dansent de longue le flamenco sur mes burnes ont peut-être des opinions sur le sujet plus sortables que les miennes mais eux, me détestent. Remarquez je ne les considère pas comme amis...

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  3. Marie-Laure : déception, vous croyez ?

    Pluton : ce n'est jamais qu'une illusion que j'entretiens, vous savez...

    Guillaume : comme souvent avec vous, je me demande dans quel sens je dois prendre cette remarque...

    (J'ai bien une idée, cela dit.)

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  4. Bon, temps que ça ne vous empêche pas de sortir !
    :-))

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  5. Tiens ! Je n'avais pas vu ce billet qui mérite pourtant une réponse.

    Vos idées (si on peut appeler ça comme ça...) font partie du personnage. Sans ces idées, le personnage disparait. Il n'y a donc pas de "malgré" ou de "avec"...

    Sur le fait que nos idées soient plus sortables, c'est probablement exact. D'ailleurs, d'une manière générale, ce sont les gens de droite qui ont du mal à reconnaitre qu'ils le sont. Ce sont eux qui nient l'existence d'un clivage droite-gauche. S'ils ont honte d'être à droite, c'est peut-être que les idées de droite ne sont pas sortables...

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  6. Je suis toujours étonnée quand je lis sur ce blog: "ce n'est pas le vrai Didier qui écrit ces mots méchants, c'est le Didier en colère ou le Didier qui a trop bu". Ce qui sous-entend que le "vrai Didier", au fond, il n'est pas comme ça. Il gueule, il provoque, mais, toujours au fond, il est comme nous, et ce n'est que pour ça qu'on l'aime.

    Prendre les gens pour ce qu'ils sont...
    "Aime ton prochain comme toi même", dit l'Evangile : avec ses zones d'ombre et de lumière, sans se prétendre, soi, dans la lumière.

    Monsieur Poireau : joli !

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  7. Nicolas : vous avez, in my opinion, un peu trop tendance à classer les gens en deux groupes: les degauche, les dedroite. Avec sous groupes: les dedroite polis et un peu masos avec qui on peut (ou on doit, en tant que premier blogopoliticien de gauche) discuter, et les autres dedroite. Pas de sous-groupes pour les degauche, solidarité oblige.

    Classement qui explose comme les petites bulles du demi bien frais que vous offrez quand c'est votre tour de payer la tournée, ce pour quoi il vous sera beaucoup pardonné.

    Suzanne (pour le commentaire énonyme précédent aussi)

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  8. anonyme, pas énonyme
    Eponine Thénardier.

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  9. Suzanne,

    Vous racontez toujours n'importe quoi, c'est un bonheur. Je vous pardonne : vous êtes de droite, vous niez donc les clivages. Merci de m'avoir accordé un peu de temps pour appuyer ma démonstration.

    Cela dit, je ne suis jamais le dernier à payer ma tournée.

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  10. Nicolas: mordelol!

    merci !

    Suzanne

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  11. Vous savez, Nicolas, je vous aime bien (enfin, j'aime bien ce que vous écrivez, c'est presque pareil).Vous êtes mon bref de comptoir à moi.


    Suzanne

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  12. But pour en revenir au maître de ces lieux, c'est rigolo, tout au long du blog, les gens qui s'exclament: comment ça, vous lisez France Dimanche ? ah bon, vous pensez vraiment ce que vous dites, là ? En dépit du fait que le Didier, il est transparent au possible. On est toujours dans la chanson de Pete Seeger "petites boites très étroites". Il est de droite, mais pas vraiment de droite, mais sympa.

    Suzanne

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  13. Suzanne,

    Je ne vois pas pourquoi l'amitié qu'on peut avoir pour quelqu'un dépendrait d'une couleur politique.

    Par exemple, je vois tous les jours le Vieux Jacques qui est de droite. On n'est pas pote "malgré" qu'il soit de droite mais parce qu'on aime bien, tous les deux, les mêmes bistros et qu'à force de se fréquenter au quotidien, on finit par "bien s'aimer".

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  14. Nicolas : ai-je écrit autre chose ?

    (mon dieu, comme ce garçon est bouillant et impulsif, et terriblement prévisible aussi. Prions pour qu'aucune fieffée rouée ne lui mette la main dessus et ne lui sucre le sel dans les rillettes, les rillettes dans le sandouiche, le sandouiche au comptoir, le comptoir aux petits vins blancs, l'Internet pendant les pauses-comptoir (téléphone-moi plutôt, chéri, si tu as envie de parler à quelqu'un).Surtout l'Internet.

    Suzanne

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  15. Nicolas : c'est en fait la seule vraie victoire de la gauche "morale" (la seule qui demeure aujourd'hui) : avoir réussi à persuader les gens de droite qu'ils étaient LE Mal. Et ça continue de marcher.

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.