Y a-t-il humain plus stupide, plus niais, plus inconséquent qu'un personnage de film d'horreur hollywoodien ? Poser la question est y répondre : non. Déjà, le PF2H (Personnage de Film d'Horreur Hollywoodien) est généralement jeune, ce qui ne plaide guère en sa faveur – et en plus il est américain. Mais ne nous égarons pas, nous sommes réunis ce soir pour sociologuer à donf.
Il convient peut-être de distinguer d'emblée le PF2H que l'on dira «de plein air» de son homologue urbain : bien que la distinction soit peu pertinente du point de vue de leurs stupidité, niaiserie et inconséquence, elle permettra de clarifier le débat. Nous commencerons si vous le voulez bien par le premier.
Le PF2H de plein air est en général quatre ou cinq : trois filles et deux garçons ou l'inverse. Il y faut un couple établi, un qui espère concrétiser durant le week-end et un électron libre. Notons tout de suite que le sort le plus enviable est presque toujours celui de l'électron en question : c'est en général lui qui, à la fin, réussit à rejoindre la route goudronnée, en compagnie de l'unique survivante qui, bien qu'ils soient tous deux couverts de sang, de glaires et autres humeurs moins ragoutantes, ne va pas manquer de lui tomber dans les bras.
Les PF2H de plein air, comme leur appellation l'indique, choissisent toujours d'aller se faire massacrer en pleine forêt, si possible dans une cabane en rondins abandonnée. Ils sont étudiants et fêtent ainsi la réussite à leurs examens. Le spectateur de F2H peut sans dommage somnoler (ou aller se soulager, rechercher une bière dans le frigo, faire une politesse à Madame, etc.) durant les vingt premières minutes : c'est le moment où le pick up roule sur une route impertubablement droite. À l'intérieur, les cinq crétins ricanent bêtement pour un rien, on se pelote vaguement à l'arrière, tandis que l'électron libre, à la place du mort, constate, retournant la carte dans tous les sens, qu'ils sont paumés. La seule péripétie notable consiste généralement en un arrêt dans une station-service datant de la fin du XVIIIe siècle, dont le pompiste est invariablement invisible. Les garçons le cherchent en braillant toutes les cinq secondes : "Il y a quelqu'un ?", tandis que les filles vont pisser – au moins une, en tout cas.
Lorsque le pompiste apparaît brusquement (pour faire peur), on constate sans surprise qu'il a une tronche de débile profond et on se demande qui a bien pu avoir l'idée de lui confier la station-service. S'il tient correctement sa partie, il se doit de bredouiller quelques lambeaux de phrases imbitables, d'où il ressort néanmoins que nos cinq PF2H feraient mieux de retourner passer leur week-end en ville, à vider les réserves d'alcool de leurs parents. Mais ils s'en foutent parce qu'ils sont des esprits forts, et repartent sans avoir cessé un instant de ricaner, afin de pallier l'absence de dialogue.
À partir de là, deux écoles : soit ils trouvent la cabane en rondins (ou l'un d'entre eux venait quand il était môme) ; soit ils se perdent complètement, et arrivent à la même cabane en rondins. Là, on s'est déjà fait chier pendant vingt minutes. Dans le quart d'heure suivant, nos PF2H vont, dans l'ordre :
- choisir leurs lits,
- préparer à bouffer,
- ricaner,
- une des filles devra obligatoirement prendre une douche pour qu'on la voie à poil,
- un des garçon rapporte la caisse de bière du pick up,
- l'autre fille flippe parce que l'endroit l'angoisse,
- tous constatent, la dernière bouchée avalée, qu'il s'est mis à pleuvoir et que le vent fait battre un volet quelque part.
C'est au moment où ils attaquent leur troisième bière que l'un des PF2H trouve le livre ; il est ancien et poussiéreux, si possible nanti d'un fermoir en acier travaillé. Il y a toujours un gros livre de ce genre dans les cabanes en rondins désertes. Ce n'est évidemment ni un recueil de recettes forestières, ni un guide des randonnées pédestres du coin.
C'est un livre d'incantations, écrites dans une langue de sauvages, avec des dessins qui collent aux filles une venette biblique, comme dirait Flaubert. Pour que l'action démarre enfin, il est nécessaire que l'un des garçons (de préférence celui qui est déjà en couple – ne me demandez pas pourquoi) se dévoue pour les lire à haute voix, dans le but de faire marrer ses potes.
C'est à ce moment-là, comme il aurait été facile de le deviner, que les antiques démons sumériens se réveillent de leur sieste millénaire, pas contents du tout. Les forêts américaines sont bourrées de démons sumériens, il vaut mieux le savoir, et spécialement aux abords des cabanes en rondins.
Simultanément, dehors, le pick up coule une bielle tout seul, ou paume une bougie exprès, ou se fait hara-kiri du delco, bref : il refusera de démarrer jusqu'à la fin du film. Et c'est heureux car, s'il démarrait, les démons sumériens seraient fourrés princesse et le movie barrerait en sucette.
À partir de là, nos PF2H vont se mettre à avoir des réactions totalement incompréhensibles, ou en tout cas incomparables avec celles d'étudiants normaux, restés en ville. Par exemple, si une fille de modèle courant est brusquement tirée de son sommeil par un long hululement bestial venant du dehors, que fait-elle ? Elle se retourne de l'autre côté et tâche de se rendormir ; après s'être éventuellement accordé un rapide solo de mandoline pour se calmer les nerfs. La PF2H, pas du tout : elle va se lever, sortir de la cabane en rondins, si possible pieds nus et en petite culotte, puis s'enfoncer à couvert des arbres en demandant s'il y a quelqu'un. Qu'est-ce que ça peut lui foutre, qu'il y ait quelqu'un ou non ?
C'est évidemment ce qu'attendait le démon sumérien pour tenter de lui sauter sur le paletot afin de posséder son esprit et de lui couvrir le visage de pustules de toutes les couleurs. Par parenthèse, on se demande ce qui peut bien pousser un démon sumérien, ayant plus de cinq mille ans d'expérience, à posséder des esprits tels que ceux qui nous ont été donnés à voir depuis le début du film – mais c'est leurs oignons.
La fille se met à courir, si possible dans la direction opposée à la cabane en rondins. Elle prend bien soin de ne pas crier, afin de ne pas réveiller ses potes qui risqueraient alors de lui porter assistance. Non, elle court. En repérant soigneusement toutes les branches basses susceptibles de lui fouetter méchamment le visage. Et voyez le miracle : elle qui, une heure plus tôt, était encore une adolescente en pleine santé, solide sur ses mollets, saine et sportive, la voilà qui se vautre dans les feuilles mortes tous les trois pas. Et quand elle se remet à courir, elle prend bien soin de ralentir régulièrement, afin de regarder derrière, sans doute pour vérifier qu'on la suit toujours et qu'elle ne galope pas pour rien.
En effet, on la suit. Le démon sumérien, évidemment invisible, siffle à travers les arbres et progresse à la vitesse d'un bobsleigh sur une piste olympique. Cela ne l'empêchera pas de mettre un bon cinq minutes pour rattraper l'autre greluche qui s'étale tous les dix pas. Enfin, il y parvient et, sur un cri d'horreur muet de la donzelle, se niche confortablement dans son cerveau – où l'on a bien compris qu'ils pourraient largement se loger à plusieurs, vu l'espace vacant : le PF2H possède généralement un cerveau "offrant de très beaux volumes".
Ensuite, c'est affaire de pure routine : la jeune possédée n'a plus qu'à rentrer à la cabane en rondins (bizarrement, elle ne trébuche plus et les branches basses lui foutent une paix royale), et à contaminer tout le monde, sauf l'électron libre et celle qui a pris sa douche à poil tout à l'heure. Pour occuper le temps, l'électron va dégoter une hache (ou une scie à métaux, un sécateur, un trombone géant...) et ventiler ses potes pustuleux façon puzzle. Nul ne s'étonnera qu'un bras arraché continue de vaquer à ses occupations ou qu'une tête tranchée et posée sur le poêle à bois parvienne encore à parler le sumérien sans fautes d'accord.
Pour les cinq dernières minutes, deux options : soit le pick up retrouve miraculeusement sa bougie perdue et consent à démarrer, soit les deux survivants parviennent à travers bois et à pied à rejoindre la route, où justement passent Mr & Mrs Smith, qui rentrent de leur soirée loto du samedi, à Hebertstown.
Le dernier plan sera pour la cabane en rondins. Il ne pleut plus, le vent s'est apaisé, c'est le matin, un pâle soleil se glisse dans le casting ; et l'on voit un gentil petit écureuil ramasser une pomme de pin, commencer à la grignoter, avant de s'immobiliser brusquement et de relever vers la caméra ses deux yeux d'un vert violemment fluo – preuve que les scénaristes préparent déjà une suite et que la cabane en rondins n'est pas près de désemplir.
La semaine prochaine, nous étudierons le cas non moins intéressant des PF2H urbains, qui s'obstinent à toujours louer, pour une bouchée de donut, de somptueuses maisons bâties sur d'anciens cimetières indiens.
Il convient peut-être de distinguer d'emblée le PF2H que l'on dira «de plein air» de son homologue urbain : bien que la distinction soit peu pertinente du point de vue de leurs stupidité, niaiserie et inconséquence, elle permettra de clarifier le débat. Nous commencerons si vous le voulez bien par le premier.
Le PF2H de plein air est en général quatre ou cinq : trois filles et deux garçons ou l'inverse. Il y faut un couple établi, un qui espère concrétiser durant le week-end et un électron libre. Notons tout de suite que le sort le plus enviable est presque toujours celui de l'électron en question : c'est en général lui qui, à la fin, réussit à rejoindre la route goudronnée, en compagnie de l'unique survivante qui, bien qu'ils soient tous deux couverts de sang, de glaires et autres humeurs moins ragoutantes, ne va pas manquer de lui tomber dans les bras.
Les PF2H de plein air, comme leur appellation l'indique, choissisent toujours d'aller se faire massacrer en pleine forêt, si possible dans une cabane en rondins abandonnée. Ils sont étudiants et fêtent ainsi la réussite à leurs examens. Le spectateur de F2H peut sans dommage somnoler (ou aller se soulager, rechercher une bière dans le frigo, faire une politesse à Madame, etc.) durant les vingt premières minutes : c'est le moment où le pick up roule sur une route impertubablement droite. À l'intérieur, les cinq crétins ricanent bêtement pour un rien, on se pelote vaguement à l'arrière, tandis que l'électron libre, à la place du mort, constate, retournant la carte dans tous les sens, qu'ils sont paumés. La seule péripétie notable consiste généralement en un arrêt dans une station-service datant de la fin du XVIIIe siècle, dont le pompiste est invariablement invisible. Les garçons le cherchent en braillant toutes les cinq secondes : "Il y a quelqu'un ?", tandis que les filles vont pisser – au moins une, en tout cas.
Lorsque le pompiste apparaît brusquement (pour faire peur), on constate sans surprise qu'il a une tronche de débile profond et on se demande qui a bien pu avoir l'idée de lui confier la station-service. S'il tient correctement sa partie, il se doit de bredouiller quelques lambeaux de phrases imbitables, d'où il ressort néanmoins que nos cinq PF2H feraient mieux de retourner passer leur week-end en ville, à vider les réserves d'alcool de leurs parents. Mais ils s'en foutent parce qu'ils sont des esprits forts, et repartent sans avoir cessé un instant de ricaner, afin de pallier l'absence de dialogue.
À partir de là, deux écoles : soit ils trouvent la cabane en rondins (ou l'un d'entre eux venait quand il était môme) ; soit ils se perdent complètement, et arrivent à la même cabane en rondins. Là, on s'est déjà fait chier pendant vingt minutes. Dans le quart d'heure suivant, nos PF2H vont, dans l'ordre :
- choisir leurs lits,
- préparer à bouffer,
- ricaner,
- une des filles devra obligatoirement prendre une douche pour qu'on la voie à poil,
- un des garçon rapporte la caisse de bière du pick up,
- l'autre fille flippe parce que l'endroit l'angoisse,
- tous constatent, la dernière bouchée avalée, qu'il s'est mis à pleuvoir et que le vent fait battre un volet quelque part.
C'est au moment où ils attaquent leur troisième bière que l'un des PF2H trouve le livre ; il est ancien et poussiéreux, si possible nanti d'un fermoir en acier travaillé. Il y a toujours un gros livre de ce genre dans les cabanes en rondins désertes. Ce n'est évidemment ni un recueil de recettes forestières, ni un guide des randonnées pédestres du coin.
C'est un livre d'incantations, écrites dans une langue de sauvages, avec des dessins qui collent aux filles une venette biblique, comme dirait Flaubert. Pour que l'action démarre enfin, il est nécessaire que l'un des garçons (de préférence celui qui est déjà en couple – ne me demandez pas pourquoi) se dévoue pour les lire à haute voix, dans le but de faire marrer ses potes.
C'est à ce moment-là, comme il aurait été facile de le deviner, que les antiques démons sumériens se réveillent de leur sieste millénaire, pas contents du tout. Les forêts américaines sont bourrées de démons sumériens, il vaut mieux le savoir, et spécialement aux abords des cabanes en rondins.
Simultanément, dehors, le pick up coule une bielle tout seul, ou paume une bougie exprès, ou se fait hara-kiri du delco, bref : il refusera de démarrer jusqu'à la fin du film. Et c'est heureux car, s'il démarrait, les démons sumériens seraient fourrés princesse et le movie barrerait en sucette.
À partir de là, nos PF2H vont se mettre à avoir des réactions totalement incompréhensibles, ou en tout cas incomparables avec celles d'étudiants normaux, restés en ville. Par exemple, si une fille de modèle courant est brusquement tirée de son sommeil par un long hululement bestial venant du dehors, que fait-elle ? Elle se retourne de l'autre côté et tâche de se rendormir ; après s'être éventuellement accordé un rapide solo de mandoline pour se calmer les nerfs. La PF2H, pas du tout : elle va se lever, sortir de la cabane en rondins, si possible pieds nus et en petite culotte, puis s'enfoncer à couvert des arbres en demandant s'il y a quelqu'un. Qu'est-ce que ça peut lui foutre, qu'il y ait quelqu'un ou non ?
C'est évidemment ce qu'attendait le démon sumérien pour tenter de lui sauter sur le paletot afin de posséder son esprit et de lui couvrir le visage de pustules de toutes les couleurs. Par parenthèse, on se demande ce qui peut bien pousser un démon sumérien, ayant plus de cinq mille ans d'expérience, à posséder des esprits tels que ceux qui nous ont été donnés à voir depuis le début du film – mais c'est leurs oignons.
La fille se met à courir, si possible dans la direction opposée à la cabane en rondins. Elle prend bien soin de ne pas crier, afin de ne pas réveiller ses potes qui risqueraient alors de lui porter assistance. Non, elle court. En repérant soigneusement toutes les branches basses susceptibles de lui fouetter méchamment le visage. Et voyez le miracle : elle qui, une heure plus tôt, était encore une adolescente en pleine santé, solide sur ses mollets, saine et sportive, la voilà qui se vautre dans les feuilles mortes tous les trois pas. Et quand elle se remet à courir, elle prend bien soin de ralentir régulièrement, afin de regarder derrière, sans doute pour vérifier qu'on la suit toujours et qu'elle ne galope pas pour rien.
En effet, on la suit. Le démon sumérien, évidemment invisible, siffle à travers les arbres et progresse à la vitesse d'un bobsleigh sur une piste olympique. Cela ne l'empêchera pas de mettre un bon cinq minutes pour rattraper l'autre greluche qui s'étale tous les dix pas. Enfin, il y parvient et, sur un cri d'horreur muet de la donzelle, se niche confortablement dans son cerveau – où l'on a bien compris qu'ils pourraient largement se loger à plusieurs, vu l'espace vacant : le PF2H possède généralement un cerveau "offrant de très beaux volumes".
Ensuite, c'est affaire de pure routine : la jeune possédée n'a plus qu'à rentrer à la cabane en rondins (bizarrement, elle ne trébuche plus et les branches basses lui foutent une paix royale), et à contaminer tout le monde, sauf l'électron libre et celle qui a pris sa douche à poil tout à l'heure. Pour occuper le temps, l'électron va dégoter une hache (ou une scie à métaux, un sécateur, un trombone géant...) et ventiler ses potes pustuleux façon puzzle. Nul ne s'étonnera qu'un bras arraché continue de vaquer à ses occupations ou qu'une tête tranchée et posée sur le poêle à bois parvienne encore à parler le sumérien sans fautes d'accord.
Pour les cinq dernières minutes, deux options : soit le pick up retrouve miraculeusement sa bougie perdue et consent à démarrer, soit les deux survivants parviennent à travers bois et à pied à rejoindre la route, où justement passent Mr & Mrs Smith, qui rentrent de leur soirée loto du samedi, à Hebertstown.
Le dernier plan sera pour la cabane en rondins. Il ne pleut plus, le vent s'est apaisé, c'est le matin, un pâle soleil se glisse dans le casting ; et l'on voit un gentil petit écureuil ramasser une pomme de pin, commencer à la grignoter, avant de s'immobiliser brusquement et de relever vers la caméra ses deux yeux d'un vert violemment fluo – preuve que les scénaristes préparent déjà une suite et que la cabane en rondins n'est pas près de désemplir.
La semaine prochaine, nous étudierons le cas non moins intéressant des PF2H urbains, qui s'obstinent à toujours louer, pour une bouchée de donut, de somptueuses maisons bâties sur d'anciens cimetières indiens.
Excellente analyse Didier, et tordante en plus ! Ah le solo de mandoline... !
RépondreSupprimerDidier, merci! Je n'ai pas rigolé autant depuis des lustres.
RépondreSupprimerÇa me rapelle un sketch de Bigard dont je ne connais pas le nom, mais quelqu'un dira lequel, bien moins hilarant que votre récit!
Là, j'essuie une larme de joie!
Vous avez oublié le chat qui vient miauler quand on ne s'y attend pas et alors que quelqu'un demande s'il y a quelqu'un et qu'on croirait que c'est un chat de démon sumérien possédé mais pas du tout c'est juste un chat de cabane en rondins de bois mais sinon c'est parfait.
RépondreSupprimerVivement la suite.
Didier,
RépondreSupprimerVoyons, c'est un film de genre (le genre horror teenager) et comme tel, il répond à des codes tous plus -comment dire ?- codifiés les uns que les autres.
En tout cas, excellent synopsis pour un BM (faudrait quand même ajouter une ou deux petites partouzes histoire que ça ressemble à du Scoubidoo déjanté).
Trouvé! le sketch s'appelle les films d'horreur.
RépondreSupprimerhttp://michbuze.club.fr/lavache/bigard_les_films_d_horreur.htm
Orage
Il est impossible de lire ce billet jusqu'au bout : on s'endort fatalement avant la fin de la première moitié.
RépondreSupprimer;-)
Steven Spielberg n'a plus qu'à bien se tenir. A vous Hollywood !
RépondreSupprimerJe n'ai pas ricané (parce que ce n'est plus de mon âge), je n'ai pas ri bêtement (ce n'est pas encore l'âge), je vous remercie tout simplement pour ce moment de pure rigolade.
PS. J'adore les grands suspens, je vous laisse imaginer mon impatience à lire la suite.
Moi c'est l'écureuil de la fin qui me plaît particulièrement. Je cours tout de même me plaindre auprès de Gaël.
RépondreSupprimerOui, bon, c'est pas mal mais je trouve que ça manque de sexe. Un peu de sexe gore au milieu du film d'horreur aurait ajouté un brin de piquant à l'action. Je ne sais pas, moi... Imaginez par exemple que le démon sumérien fornicateur possède deux bites, ça ouvre des pistes scénaristiques intéressantes.
RépondreSupprimerOu qu'il soit assoiffé de cyprine. En tout cas, il faut impérativement qu'il soit bisexuel.
Quand vous abandonnez le registre de la provoc outrancière, vous êtes sacrément bon...refaite-nous un jour la course en petite culotte à travers bois, j'y étais, dans les bois je veux dire...
RépondreSupprimerParfois même le démon summérien chante une chanson des Rolling Stones tout le long du film (et même quand il possède un chat à la fin)...
RépondreSupprimerOups, j'espère ne pas avoir dévoilé une partie de la version urbaine ;)
Bien vu, Barton Fink, est-ce le début d'une carrière prometteuse de scénariste à Hollywood ?
RépondreSupprimerJe préfère le Shining, qui me fait peur rien qu'à regarder le DVD.
Arf ! J'ai mal à la mâchoire ! Excellent !!!
RépondreSupprimerLA SUITE ! LA SUITE ! LA SUITE !
RépondreSupprimerAu fait, très belle photo de l'Irremp ! ;-)
RépondreSupprimerMlle Ciguë, pour une fois que Didier a bien voulu prendre la pose...
RépondreSupprimerCATHERINE :-DDDDD
RépondreSupprimerEh, les filles... JE VOUS MERDE !!!
RépondreSupprimerMais moi aussi je vous adore monsieur Goux ;-)
RépondreSupprimerJe me suis bien amusé, on voit parfaitement le film type. Ma culture dans le genre se limite à "la nuit des morts vivants" (le premier), et curieusement, j'ai trouvé que votre analyse pouvait s'y appliquer sans difficulté.
RépondreSupprimerPlus vrai que nature, votre script, Monsieur Goux. Je pense d'ailleurs que le film qui pourrait en être tiré trouverait sans peine son public. Rien qu'en tapant, sur Gougueule, « film d'horreur » et « un groupe de jeunes », on tombe en effet sur des échanges de ce type (un exemple parmi d'autres), qui témoignent d'un bel enthousiasme pour le genre :
RépondreSupprimer« Je recherche un film d'horreur
Jean-Luc G., le dimanche 23 novembre 2008 à 16:46:02
coucou à tous !!
je recherche un film d'horreur de -16 ans et voici l'histoire :
c'est un groupe de filles qui s'installent dans la fôret en ayant louer une petite cabane bien sûr et elles vont faire une promenade mais elles vont dans une grotte inconnue et elles se retouvent coincées . Ensuite , elles rencontrent des monstres blancs qui ne marchent pas qui sont comme des singes qui sont aveugles mais qui ont une ouïe très développée . Après quelques filles se font manger .... et je n'ai pas vu la suite si vous m'aidez ce serait sympa
bisous à tous et merci
xxx
Voir les réponses pour « "film d'horreur" "un groupe de jeunes" »
Éric R., le dimanche 23 novembre 2008 à 18:11:03
salut,je pense à "the descent"
Philippe G., le dimanche 23 novembre 2008 à 18:31:43
je crois que Éric a raison. Il y a aussi la crypte dans le meme genre
Catherine B., le dimanche 25 janvier 2009 à 16:37:55
Salut il y a "Halloween" sinon c tout!!!
Jean-Marie S., le lundi 26 janvier 2009 à 14:34:36
Salut, je pense également que c THE DESCENT.
Claire D., le mardi 3 février 2009 à 12:13:27
Exactement je crois également que c'est THE DESCENT
en revanche moi depuis de nombreux mois je cherche un film mais sans succés
si quelq'un peut m'aidé ??
Voila l'histoire:
Un groupe de jeunes americain(es) partent en vacances,,
la plus grande parti de l'histoire se deroule dans un village ou les gens sont de vrai psycopathe je me souviens d'un des jeune homme qui se fait tuer par deux superbe nanas dans un baignoire ou pas trés loin,
la scene dont je me souviens le mieu et a la fin, quand deux jeunes comprennent qu'il y a un probléme et que leurs amis on disparu!
le soir dans le village une féte se prépare mais contre tout attente les deux jeunes arrive a s'echapé en moto, enfin du moin c se que l'on crois jusqu'au moment on on les voit sur la route quelques heures plus tard se fesant literalement décapité et découpé par des cables qui traverse la route! ce piége etait alors posé par un enfant du village donc a la fin de ce film pas de survivant§ j'espere avoir donné suffisament d'elements pour avoir des reponses merci d'avance a tous!!!!!
Jean-Marie S., le mardi 3 février 2009 à 14:27:06
Salut Claire, il a l'air sympa ton film, ça me fait penser à REEKER mais je crois pas que ce soit ça, si tu trouves, dis-nous ça ! »
Pour en revenir à votre texte, j'ai l'impression étrange d'avoir vu cent fois reproduits à l'écran les stéréotypes que vous avez brillamment énoncés, alors que je ne me souviens pas avoir jamais vu de films de ce genre – hormis, peut-être, encore que le schéma ne soit pas tout à fait le même, The Descent, film américain de 2005, « salué par la critique », dont parlent nos amis ci-dessus (et qui est à mes yeux une navrante grand-guignolerie passablement grotesque et même un peu fade).
Sinon, à Ant, qui veut à la fois du gore et de la bite, je ne saurais trop conseiller le réjouissant Teeth, sorti en France l'année dernière. Loin des crétineries susdécrites, voilà un film qui a du mordant et, ajouterai-je, qui se voit en serrant les jambes.
Au oui, Teeth, j'en ai entendu parler.
RépondreSupprimerMais bon.
Les films d'horreur, ça fait marrer de lire ce qui s'écrit dessus, mais je n'aime pas les regarder.
J'avais lu aussi un article sur un film dans lequel des jeunes randonneuses entrent dans un hôtel perdu un soir, et de vieux grigoux les regardent du coin de l'oeil en pensant à toutes les ignobles tortures qu'ils vont leur faire subir. Ça finit par des démembrements et autres étripages.
Je me suis toujours demandé :
1/ à quoi carburent les scénaristes, mais Didier Goux me semble donner un début de réponse
2/ ce qui motive les spectateur
Quant à savoir à quoi s'occupe des esprits millénaires et sumériens dans une forêt du nord des amériques en l'absence d'étudiants en goguette, Hollywood ne dit rien !
RépondreSupprimer:-))
[Beau billet !].
j'ai bien ri... ce qui m'amuse aussi dans ce genre de films, c'est la résilience, pour parler comme Cyrulnik, dont font preuve ces jeunes gens : on leur trucide leurs meilleurs amis, cinq minutes après ils ont l'air d'avoir tout oublié !
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