samedi 28 février 2009

Connaissez-vous la tartiflette light ?

À Renaud Camus, qui doit mourir de faim, à l'heure qu'il est...


Pour ceux qui sont soucieux de leur ligne, ce que m'a servi l'Irremplaçable ce soir est une véritable bénédiction. Voici donc, en première mondiale, la recette de la tartiflette light.

Vous prenez une recette de tartiflette traditionnelle, dont vous conservez le fromage (on peut remplacer le reblochon par un vacherin : c'est bien aussi), les lardons et le vin d'Arbois. Mais – et tout est là – vous remplacez la moitié des pommes de terre par des carottes coupées en rondelles. Le résultat est stupéfiant : au lieu des 5000 calories auxquelles vous êtes habitués, mes drôles, votre plat dégringole dans les abysses pour se stabiliser aux alentours de 4700 calories – à peine, même.

Merci qui ?

24 commentaires:

  1. Manquerait plus qu'elle rajoute du céleri...

    RépondreSupprimer
  2. Ah oui, zut, j'en avais. Ce sera pour la prochaine fois. Et c'était du Vacherin !

    RépondreSupprimer
  3. Je m'en fous, Nathalie, j'aime bien le céleri, MOI !

    Catherine : ben oui, c'est ce que j'ai dit...

    RépondreSupprimer
  4. On pourrait également remplaçer les patates par des topinambours, une topinopette donc ... Mille excuses, j'ai forçé sur le Morgon !

    RépondreSupprimer
  5. je suis atterré!
    didier, de grâce, retrouvez vos esprits!!

    RépondreSupprimer
  6. Pluton : ne provoquez pas Catherine : elle adore les topinambours ! ("Tapine Hambourg", comme disait une de mes copine, pute et germanique.)

    Nicolas : vous êtes fou : elle est la seule au monde à savoir faire la tartiflette light !

    Mélina : du fromage fondu sur des navets, vous êtes sûre ?

    Hoplite : ce sont les vapeurs du vacherin chaud qui me sont montées au cerveau : ça va mieux, ce matin...

    RépondreSupprimer
  7. hier, j'ai moi aussi forcé sur le faux-filet-frites du Grizzli... ce soir, boeuf bourguignon à ma façon (aux poireaux et autres verdures, dont de l'ail frais et du céleri), précédé d'une soupe verte (navets et ses fanes, coriandre et épinards). Merci Didier, pour ta visite et mes compliments à Madame pour sa recette.

    RépondreSupprimer
  8. "Vous pouvez remplacer le reblochon (...)"
    Non.

    Qui plus est :
    Le nom vacherin a dû être attribué à de petits fromages, que le petit vacher pouvait soulever.
    Le nom reblochon vient du terme savoyard re-blocher signifiant au XVIe siècle « pincer le pis de la vache une deuxième fois »

    Remplacer un double pincement de pis par un tout petit fromage... Non, vraiment.

    RépondreSupprimer
  9. Marie-Georges : si, on peut ! Le vacherin (variante : "Mont d'or") est certes un petit fromage... par rapport à une meule d'emmental, mais il fait tout de même le double d'un coulommiers standard.

    Et puis, la preuve qu'on peut : l'Irremplaçable l'a fait hier soir. Et toc !

    RépondreSupprimer
  10. La prochaine fois, on vous invite : vous jugerez sur pièce...

    RépondreSupprimer
  11. Je me demande si l'on ne pourrait pas appliquer cette lumineuse idée au gratin dauphinois.

    JR

    RépondreSupprimer
  12. Bonsoir,

    Permettez moi, cher donneur de leçon culinaire, de m'insurger contre ce crime épouvantable que vous commettez contre la cuisine régionale.

    Comment osez-vous, vous le spécialiste en tout, le maître es commentaires avisés sur tous les sujets, mélanger ainsi le reblochon et le vacherin, le vin d'Arbois -malheureux!- à la place de l'Apremont, et les pommes de terre avec les carottes.

    Sachez monsieur que la cuisine est un art qui ne supporte pas les mélanges approximatifs, les assemblages douteux, les rapprochements inappropriés.

    A la très grande rigueur, que l'on acceptasse un peu de vin d'Abymes...Qu'on tolérasse des charlottes à la place des bintjes ou qu'on se laissasse aller à opter pour un reblochon fruitier à la place d'un reblochon fermier, pourquoi pas...

    Mais ces sacrilèges me sont insupportables !

    Sachez que jamais, au grand jamais je n'accepterai qu'on appelle ce mélange du nom divin de tartiflette.

    Et je ne suis même pas Haute-Savoyarde, Dieu m'en préserve !

    CC

    RépondreSupprimer
  13. Chère CC : pour les questions d'orthodoxie culinaire, adressez-vous à l'Irremplaçable : moi, je ne fais que vider les assiettes qu'elle pose devant moi.

    (Et revoyez vos imparfaits du subjonctif...)

    RépondreSupprimer
  14. Un troll utilise mal les imparfaits du subjonctif. Toujours.

    RépondreSupprimer
  15. Ben, non, pas moi : vous voulez que j'aille faire un tour chez vous, pour vous en administrer la preuve ?

    RépondreSupprimer
  16. Etes-vous vraiment un troll ?

    :)

    RépondreSupprimer
  17. C'est en tout cas la réputation que m'avait faite Nicolas, au début ! Ce qui le perturbait un peu, c'est que j'étais un troll qui signait de son vrai nom, avec lien vers son propre blog : il paraît que ça ne se fait pas, chez les vrais trolls...

    Sinon, quand la bêtise d'un billet me semble dépasser le seuil de tolérance, il peut encore m'arriver de me montrer passablement ironique, voire agressif si c'est après l'apéro, avec son auteur, oui. Mais j'ai tendance à me calmer, il me semble.

    RépondreSupprimer
  18. Ah, justement, je demandais à Poireau chez Nicolas ce qu'était un troll, m'étant fait qualifier de tel et museler (dans l'ordre inverse) chez les irréfragables "femmes engagées", qui manient le balai à trolls avec une vigueur extraordinaire.

    Suzanne

    RépondreSupprimer
  19. Suzanne : sur quel billet avez-vous croisé le fer ? Que j'aille y jeter un oeil...

    RépondreSupprimer
  20. Mais non, vous n'êtes pas un vrai troll : les vrais trolls ne savent pas autant de choses sur Flaubert et n'écrivent pas aussi bien...

    :)

    RépondreSupprimer
  21. Didier: je vois que vous avez trouvé. Merci pour votre soutien, j'espère que vous ne le regretterez pas, quand vous verrez comment je vous raille grave sa race Chez Nicolas

    RépondreSupprimer
  22. "C'est en tout cas la réputation que m'avait faite Nicolas, au début ! Ce qui le perturbait un peu, c'est que j'étais un troll qui signait de son vrai nom, avec lien vers son propre blog".

    Pas du tout ! Ce qui me perturbait c'est que vous étiez charmant dans la journée et odieux le soir. Ayant moi-même renoncé depuis belle lurette à commenter en rentrant du bistro, j'ai compris...

    RépondreSupprimer

La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.