Après un aller-retour rapide à Paris, pour y converser avec Gérard de V., je suis revenu ici vers une heure et demie. En plus de Catherine, Swann et Bergotte, m'attendait le superbe livre ci-contre. Ouvrage conçu et réalisé par l'auteur, à partir de ses propres photographies, ce Jour ni l'Heure n'est vendu que par souscription, imprimé et fabriqué exemplaire par exemplaire, à la demande. Comme nous fûmes pour commander d'une promptitude au-dessus de tout éloge, c'est l'exemplaire N° 1 que nous venons de recevoir.
J'avais sollicité de l'auteur une dédicace au nom de Catherine, car je comptais lui offrir la chose, la photographie étant plus son domaine que le mien, ainsi que l'on sait. Depuis, elle est quasiment méconnaissable de fierté et d'orgueil, et aussi très impressionnée que ce soit notre photo qui ait été retenue pour illustrer la jaquette.
Du coup, l'Irremplaçable m'a posé une colle : ce cliché a-t-il été choisi exprès pour nous ? Et, si oui, les autres souscripteurs auront-ils droit eux aussi à une jaquette personnalisée, ou bien à une photographie commune ? Penchant pour la troisième hypothèse, je viens, par mail, de demander la réponse au seigneur de Plieux : le suspense est à son comble...
J'avais sollicité de l'auteur une dédicace au nom de Catherine, car je comptais lui offrir la chose, la photographie étant plus son domaine que le mien, ainsi que l'on sait. Depuis, elle est quasiment méconnaissable de fierté et d'orgueil, et aussi très impressionnée que ce soit notre photo qui ait été retenue pour illustrer la jaquette.
Du coup, l'Irremplaçable m'a posé une colle : ce cliché a-t-il été choisi exprès pour nous ? Et, si oui, les autres souscripteurs auront-ils droit eux aussi à une jaquette personnalisée, ou bien à une photographie commune ? Penchant pour la troisième hypothèse, je viens, par mail, de demander la réponse au seigneur de Plieux : le suspense est à son comble...
Félicitations !
RépondreSupprimerJe suis allée voir sur le site de l'auteur: le prix de cet ouvrage, dix fois celui d'un exemplaire du Journal, freinera plus d'un.
Suzanne
Magnifique photo de couverture !
RépondreSupprimer"si oui, les autres souscripteurs auront-ils droit eux aussi à une jaquette personnalisée, ou bien à une photographie commune ?"
RépondreSupprimerC'est la jaquette flottante ?
Suzanne : félicitations à l'auteur, plutôt ! Le papier glacé et le format du livre (plus large que haut, ce qui ne se voit guère sur la photo) rendent pleinement justice au talent de photographe de RC.
RépondreSupprimerQuant au prix, évidemment...
Pluton : vous ne l'aviez jamais vue ? Elle a été prise en bordure du forum des Halles, au pied de l'immeuble où vit JP Marcheschi, chez qui nous avions rendez-vous, avec d'autres blogueurs camusiens, pour nous voir remettre les deux tomes du Journal de Travers. J'ai raconté la soirée dans le bungalow. Il s'agit du 2e texte, intitulé Les Douceurs du Pied de cochon.
Nicolas : "jaquette flottante", lorsqu'on parle de Renaud Camus ? Hum, hum... Je me demande si je ne vais pas vous dénoncer pour homophobie, tiens !
Merci Didier, je me disais bien l'avoir vue quelque part mais impossible de me rappeller où .
RépondreSupprimerIl aurait pu en choisir une pas floue.
RépondreSupprimerah oui je m'en souviens de cette photo, vous n'alliez pas voir des ami(e)s blogueurs ce jour-là ?
RépondreSupprimerGaël : quelle mémoire ! j'ai remis le lien plus haut (voir mon commentaire à Pluton).
RépondreSupprimerHenri, elle n'est pas floue, elle est à l'envers. C'est notre reflet dans une flaque d'eau.
RépondreSupprimerFélicitations à l'auteur, sans doute, mais félicitation à vous aussi, les derniers des bibliophiles…
RépondreSupprimerLe Coucou : en réalité, je ne suis pas du tout bibliophile. Dans ce cas précis, il s'agit plutôt d'un acte de fidélité à un auteur que j'aime. Voire d'un geste d'amitié, si on accepte de me suivre dans la cuculterie...
RépondreSupprimerjoli titre ce billet.
RépondreSupprimerEt quel fierté pour Catherine, c'est mérité.
quelle mémoire ? ben oui, je m'intéresse un minimum à ce que je lis tout de même et puis j'ai une mémoire trés "photographique" quand je trouve une image belle je me souviens souvent d'un tas d'informations autour,
RépondreSupprimerGaël: quelle mémoire !
RépondreSupprimerSuzanne
J'avais parié que le premier exemplaire serait pour "Didier-Goux-habite-ici" et je trouve que vous méritez bien cette couverture. C'est un exemplaire unique, n'est-ce pas ? Avez-vous reçu une réponse de Plieux ?
RépondreSupprimerPascale Gilbert
Chère Pascale,
RépondreSupprimeroui, l'auteur m'a répondu, et mon hypothèse était la bonne : les autres exemplaires ont une couverture commune, choisie à l'avance au moment de la conception du projet ; laquelle, dans notre cas, a été remplacée par cette photo nous représentant... sans nous montrer.
Du reste, les autres souscripteurs l'auront aussi, cette photo, puisqu'elle se retrouve à l'intérieur du livre.
Cette photo en couverture est compliquée à comprendre (comme pour les changements d'horaire bisannuels), en premier on voit deux silhouettes floutées, comme enveloppées d'un nuage de brume, et ayant comme "ombre" pour le coup ces deux paires de jambes nettement dessinées, ah, c'est le début de l'interrogation : c'est comment que ça marche...? puis, un petit détail dérange cette première impression : la présence très précise du sac de dame dans le coin, bizarre pour une ombre de porter un sac si peu ombreux, donc on révise tout, il faut faire quelque chose : sûrement la seule solution est de tourner la photo sens dessus-dessous (mais devant l'écran à part faire la chandelle, ou bien se tordre un cou fragile (et raide comme un passe-lacet) il faut se débrouiller et imaginer les jambes dans le bon sens)), quelle gymnastique mentale, n'est-ce-pas. Ce n'était qu'une facétie de monsieur R.Camus, c'est une réussite.(à chaque fois la photo me fait cet effet, pour preuve : je l'ai "expliquée" à Pluton, si, si.
RépondreSupprimerAnna R.
Emma : je reste persuadé que, au départ, cette photo n'était qu'un gag : nous apercevant à quelques mètres en avant de lui et de Pierre, RC a pris une pose outrée de photographe "de terrain", comme pour attirer notre attention. Il a déclenché son appareil. Puis, voyant cette photo coupée, il s'est avisé qu'il suffisait de la retourner pour en faire quelque chose...
RépondreSupprimerQuelque chose dont il doit être assez satisfait, puisqu'on la retrouve à l'intérieur de Le Jour ni l'Heure...
(1 mois de retard, certes....)
RépondreSupprimerJe le savais que cette photo irait loin ! Vraiment !