mercredi 11 février 2009

Pour en finir avec la police des moeurs

Hier soir, dans un commentaire de ce blog, je donnais, au passage, un petit coup d'ongle à cette abomination qui ne serait que grotesque si elle n'était dangereuse : la HALDE. Il se trouve qu'ensuite j'ai découvert le blog de Malika Sorel. Je vous encourage à aller y faire un saut.

6 commentaires:

  1. C'est à dire Didier (et je parle d'expérience) que la Halde n'intervient jamais vraiment dans les cas qui posent véritablement problème (à ce titre, elle est plus inefficace que dangereuse).

    On est dans le clinquant, dans le clichetonneux. En effet, on ne résoud rien. On fait mine d'agir sur les conséquences, jamais sur les causes. Personnellement, je trouve utile une institution qui serait garante du respect des droits de chaque citoyen français. Et ça tombe bien, ça existe ; ça s'appelle même la justice française :)

    Il faut ensuite s'entendre sur ce qui entre véritablement dans le champ de la discrimation (dans son sens péjoratif si vous le voulez bien (juste une fois, pour moi)) ? Et à ce sujet là, la Halde va démontrer une véritable forme de sectarisme.

    Tout devient relatif. Sur la question du logement par exemple, cela existe. La première des discriminations, la plus évidente en cette matière, c'est celle de l'argent, de la classe sociale. Et cette véritable discrimination là est tout à fait légal, la Halde ne peut pas intervenir. Quand on loue un appartement, on peut exiger du locataire un salaire équivalent à 4, 5 ou 6 fois le loyer. On peut donc se choisir un riche bien gras en toute tranquillité.

    Tout ceci n'est donc que vaste hypocrisie. Voire, un moyen détourné de ne pas véritablement aborder les choses qui posent réellement problème.

    Je note que de plus la sélection par l'origine dans le cadre d'un recrutement est invérifiable. Car on suppose qu'elle se fait (non pas durant l'entretien, en tout cas, durant l'entretien, elle va se faire sur d'autres critères (la ponctualité, le soin apporté à sa personne peuvent être des critères légitimes ou tout du moins recevables de sélection)) au tri des CV.

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  2. Entièrement d'accord avec ce que vous dites, à propos de la justice. Ce qui va d'ailleurs dans le sens de ce que dit Malika Sorel.

    Qu'il existe des discriminations non tolérables, cela va, hélas, de soi. Mais créer une institution, des associations sectorielles, qui n'ont pour seule raison d'être que de les traquer, et qui peuvent se constituer partie civile, me semble une dangereuse dérive.

    D'autre part, et quitte à en choquer quelques-uns dont vous-même, je ne trouve pas du tout choquant, par exemple, qu'un patron préfère travailler avec des hommes plutôt qu'avec des femmes (ou l'inverse, aussi bien)et que, dnc, il "discrimine-à-l'embauche" en fonction de ce critère. Ou qju'un propriétaire veuille éviter les familles nombreuses dans les logements qu'il loue. Ou même (et là, je vais direct à la case prison) qu'un patron choisisse d'embaucher un Français de préférence à un étranger.

    (Quelqu'un a vu les menottes ?)

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  3. Après avoir lu Malika Sorel,que j'approuve évidemment (je précise pour qu'on ne me comprenne pas de travers (comme d'habitude(je plaisante(enfin un peu)))), allez jeter un coup d'oeil, sur wikipedia, sur la biographie de Louis Schweitzer, président de la Halde. Cela ouvre des perspectives de réflexion infinies à propos l'évolution des élites françaises.

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  4. Malika Sorel appelle à la disparition de la HALDE alors que le président de cette association fait partie des "quelques témoignages de personnalités" que cette jeune femme femme a reçus au sujet de son ouvrage : ne trouvez-vous pas cela étonnant ?

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  5. Embaucher plutôt un français qu'un étranger, c'est déjà le cas et cela ne pose aucun problème à personne dès lors qu'on trouve effectivement un français pour faire le boulot, hein.
    La discrimination c'est lorsqu'on préfère certaines catégories de français à d'autres et que ces critères n'ont pas de lien avec le boulot en question.

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  6. @ NV
    Je l'avais fait avant! Mais comment passe-t-on d'une rente de situation à une autre!
    Mon indignation ne connaît pas de bornes, mais comment nous faire entendre?
    J'ai écouté ce type sur Europe 1 tous les dimanches pendant deux ans, il faut écouter ses ennemis,
    cet abruti baigne dans l'auto-satisfaction!

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.