Aujourd'hui, si vous voulez être entouré d'égards et comblé d'éloges, autour du feu de camp des progressistes, le soir à la veillée, entre deux chansons de Joan Baez, vous devez absolument proclamer deux choses :
1) Les races, ça n'existe pas
2) C'est super qu'un noir entre à la Maison Blanche
La boîte à outils conceptuels n'est pas fournie, démerdez-vous.
1) Les races, ça n'existe pas
2) C'est super qu'un noir entre à la Maison Blanche
La boîte à outils conceptuels n'est pas fournie, démerdez-vous.
On ne dit pas de mal de Joan Baez... sinon je te mets du Bjork à fond la caisse.
RépondreSupprimerj'ai très envie de rétorquer, mais je vais laisser Dorham ou Balmeyer le faire. Ils sont plus forts que moi à ce jeu là. (Mais un jour j'y arriverais, vous êtes tous mes modèles aux stacles quand vous vous ébattez dans les commentaires)
RépondreSupprimerAfro-américain, le politiquement correct ne connaît pas l'aporie.
RépondreSupprimerCelui-ci non plus, tiens !
RépondreSupprimerJoan Baez, Joan Baez, en tout cas, avec moi, elle a pas voulu.
RépondreSupprimerEt je ne vois vraiment pas où est l'aporie dans votre histoire ?
RépondreSupprimerEt voilà, patatras.
RépondreSupprimerPfff.
Joan Baez, c'était pas une négresse ! Pourtant avec un nom pareil...
RépondreSupprimerÔ Baez...
RépondreSupprimerCatherine : non, pas l'Islandaise folle, par pitié !
RépondreSupprimerNefisa : je ne suis pas sûr que ça vaille la peine de répliquer, vous savez...
Mtislav : c'est même à ça qu'on le reconnaît, comme aurait dit l'autre.
Zoridae : on s'entraîne au trollage pour le prochain festival de Romans ?
Franssoit : cherchez mieux, elle est cachée quelque part dans le dessin ! (Sinon, cours voir la solution des jeux en page 58 de ton journal préféré...)
Mélina : il vous arrive d'être un peu énigmatique, savez-vous ?
Nicolas : raciste !
Yanka : c'est une allusion perfide au taulier, ou c'est juste parce que vous passez derrière Nicolas ?
Je dis ce que je pense...
RépondreSupprimerPourquoi me parlez-vous de Romans ?
Je ne vois pas où est l'incohérence. Alors, j'explique.
RépondreSupprimerUn type (pas moi, j'ai dit "un type") ne croit pas en l'existence des races. Pour lui, aucune idéologie ne peut partir de là. Il se réjouit donc de la présence d'un noir aux plus hautes sphères du pouvoir (parce que si les races n'existent pas, les noirs existent eux) non pas parce que la couleur du Président lui plaît mais parce qu'il reconnait dans ce vote la conversion du plus grand nombre à la même idée.
Ce n'est pas le résultat qui le ravit, mais les raisons de ce résultat.
Evitez les raisonnements aussi enfantins, on croirait entendre Sarkozy...
(même si, je réédite mon idée, selon moi, Obama est en effet un type de droite et donc, je ne saurais me réjouir de son élection, à peine puis-je souffler qu'on ait évité au monde la Grande Sarah Palin, l'exorcisée)
Zoridae : parce que je suis mal réveillé !
RépondreSupprimerDorham : votre commentaire est un peu lléger il me semble, mais là j'ai pas le temps : faut qu'je vais au turbin...
(De toute façon, ce petit clin d'oeil d'hier soir n'était pas fait pour engager un débat de fond, n'est-ce pas... D'autant que le sujet est sans fond, sinon sans fondement.)
L'aporie c'est quand un Blanc entrera dans la Maison noire.
RépondreSupprimerMais il est moitié noir moitié blanc, non?
RépondreSupprimer(Noir c'est pas une race, c'est une couleur, et encore, c'est à peine une couleur, c'est une absence de couleur (sauf dans une vieille pub pour le porto) alors que blanc, c'est l'inverse, ce sont les spectres de toutes les couleurs mélangées, donc entre toutes les couleurs et une absence de couleur... On atteint la transparence, la limpidité, la lumière, le miracle. Voilà. (Ne me remerciez pas pour les outils conceptuels)).
la véritable révolution sera un président à rayures...
RépondreSupprimerGeargies
Valérie noire n'est pas une couleur, si vous pensez en physicien. Mais si vous pensez en peintre, ou en "homme de la rue", c'en est évidemment une, de même pour le blanc.
RépondreSupprimerIl ne faut pas accorder toute la place aux scientifiques : les mots, surtout lorsqu'ils datent d'avant la science, ont bien d'autres significations que celle que la science leur assigne - et elles restent pertinente. Il en va de même pour le mot "race". Lequel, certes, est impertinent dans le domaine de la génétique, le domaine étroitement génétique, mais reste opérant dans d'autres champs d'action. Ou devraient le rester si la doxa actuelle ne faisait tous ses efforts pour frapper ce très beau mot d'opprobre et d'interdits.
Geargies : ou à pois ?
Un président pie, ce serait bien.
RépondreSupprimerDidier: oui pour les races, mais puisque le sens a changé, communément changé, pourquoi employer l'ancien sens exprès, alors qu'on le sait chargé d'autre chose ?
RépondreSupprimerQuand au fait qu'on se réjouisse ou qu'on se rassure de voir un Noir président, ce n'est pas une contradiction même si on ne croit pas à l'existence de races humaines. On s'en réjouit justement parce qu'une partie du monde est passée par dessus, au delà de sentiments racistes primaires, démentant le "vous verrez bien qu'au moment de mettre le bulletin dans l'urne, la couleur de la peau prendra toute son importance"
C'est un petit quelque chose, mais choisir un homme dont les frères de race (eh oui) étaient considérés comme inférieurs par nature, ce n'est pas rien !
à part ça, on a dit la même chose pour les femmes, on a même dit que quand les femmes entreraient en politique, on verrait la différence.
Eh ben, euh....
(et puis, quand même, il est BEAU, Obama...)
Suzanne
je ne sais pas.. ne sont-ce point les Gibis (de notre enfance) qui sont à pois?.. et si mes souvenirs sont bons, les Gibis n'étaient pas gentils.. ;-)
RépondreSupprimerGeargies
les Gibis pas gentils, c'était les K. Gibis, comme disait Mohammed pendant la guerre froide, temps que les moins de vingt ans... blabla...
RépondreSupprimerJ'encourage Catherine à venger Joan Baez en faisant résonner Bjork à fond les manettes, histoire de nuire au goujat. Et si Bjork ne suffit pas, j'ai quelques petits Einstuerzende Neubauten en réserve.
PS - Z'avez remarqué combien Goux (4 lettres) est hostile aux chanteurs et -euses aux noms brefs (4 lettres aussi, bizarre) : Brel, Baez. M'est avis que Freud aurait quelque chose à tirer de ça.
Sur le fait que les races n'existent pas, la boîte à outils conceptuelle est largement fournie par de nombreux scientifiques et ouvrages très sérieux (y compris des généticiens fans de Joan Baez). Il suffit de se documenter.
RépondreSupprimerJR
Rosselin : les races n'existent peut-être (toute vérité scientifique n'est vérité que jusqu'à révision, jusqu'à son annulation par une autre vérité nouvelle) pas au sens étroit de lagénétique. Mais le mot a, de tous temps (en tout cas depuis des siècles), eut d'autres champs d'application que la seule science.
RépondreSupprimerDe même, pour les physiciens, le blanc ni le noir ne sont chacun UNE couleur. Mais, pour un peintre, oui.