jeudi 20 décembre 2007

Polycarpe, priez pour nous !

Il m'enchante qu'en 1877 Gustave Flaubert envoie deux exemplaires de ses Trois contes, tout juste sortis, l'un à Jules Levallois, l'autre à Camille Pelletan - moi qui, durant un an, ai vécu rue Camille-Pelletan, à Levallois.

Il est encore plus beau que cet envoi ait eu lieu précisément le 27 avril, jour où l'écrivain avait accoutumé de fêter dignement saint Polycarpe, qu'il considérait comme son patron. Dignement et assez curieusement, puisque la fête de cet évêque de Smyrne, martyrisé en 167, est officiellement célébrée le 23 février - date de laquelle il a du reste été depuis éjecté par saint Lazare, sans crier gare.

6 commentaires:

  1. Cher Puits de sciences, on en apprend des choses avec toi, ô Luminaire Céleste. Bon, et si tu lâchais ton ordi pour aller chercher le pain, moi j'ai pas le temps je suis avec mon Mac.

    RépondreSupprimer
  2. Ils s'envoient des messages d'une pièce à l'autre via blogspot, maintenant ! Non mais quelle famille de fous !

    RépondreSupprimer
  3. C'est tellement ringard les interphones

    RépondreSupprimer
  4. Et les cordes vocales, j'te dis pas !

    RépondreSupprimer
  5. Et saint Polycarpe alors? C'était un vrai de vrai: disciple de st Jean himself, et tout le monde s'en fout.

    RépondreSupprimer

La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.