Je ne l'ai pas fait de ma propre initiative, mais pour faire plaisir à Madame Olympe, qui semblait y tenir. De moi-même, je n'y aurais sans doute pas songé. On est parfois tellement bêtes, nous autres... Déjà, parcours de vie, ça vous a un petit côté chien-chien sur un terrain d'agility : je veux bien à la rigueur me taper le slalom entre les piquets, mais pas ramper dans la chaussette en caoutchouc, n'insistez pas je vous prie !
Mais enfin, que ne serait-on prêt à faire pour se concilier les bonnes grâce de la Dame ? Donc, allons-y, féminisons. Pour ne pas démarrer trop brutalement, j'ai commencé par féminiser ma matinée, plutôt que directement mon parcours de vie. C'est ainsi que, à l'ébahissement profond de l'Irremplaçable, j'ai rincé ma tasse à café moi-même. Et, ce faisant, je me suis surpris à fredonner du Nicole Croisille haute époque : « Je me suis enfin senti fâââmme ! ». Les chiens ont eu vachement la trouille.
Ensuite, je me suis mis de la crème hydratante un peu partout, et un peu d'ombre aux paupières mais pas trop pour ne pas faire pétasse. Du coup, j'étais en retard pour partir travailler et, dans ma hâte, j'ai pété mon talon droit. J'ai alors suggéré à l'Irremplaçable qu'elle pourrait peut-être masculiniser son parcours de vie en allant turbiner à ma place, mais elle n'a pas coupé dans la combine. « Chacun son parcours, débrouille-toi ! », m'a-t-elle dit en substance.
J'ai donc remasculinisé vite fait tout mon parcours – que j'ai mis en mémoire dans le GPS, on n'est jamais trop prudent –, et me voici à Levallois, grosse jeanne comme devant.
Mais enfin, que ne serait-on prêt à faire pour se concilier les bonnes grâce de la Dame ? Donc, allons-y, féminisons. Pour ne pas démarrer trop brutalement, j'ai commencé par féminiser ma matinée, plutôt que directement mon parcours de vie. C'est ainsi que, à l'ébahissement profond de l'Irremplaçable, j'ai rincé ma tasse à café moi-même. Et, ce faisant, je me suis surpris à fredonner du Nicole Croisille haute époque : « Je me suis enfin senti fâââmme ! ». Les chiens ont eu vachement la trouille.
Ensuite, je me suis mis de la crème hydratante un peu partout, et un peu d'ombre aux paupières mais pas trop pour ne pas faire pétasse. Du coup, j'étais en retard pour partir travailler et, dans ma hâte, j'ai pété mon talon droit. J'ai alors suggéré à l'Irremplaçable qu'elle pourrait peut-être masculiniser son parcours de vie en allant turbiner à ma place, mais elle n'a pas coupé dans la combine. « Chacun son parcours, débrouille-toi ! », m'a-t-elle dit en substance.
J'ai donc remasculinisé vite fait tout mon parcours – que j'ai mis en mémoire dans le GPS, on n'est jamais trop prudent –, et me voici à Levallois, grosse jeanne comme devant.
A propos de partouze, il y avait hier soir un petit film pour commémorer l'appel du 18 Juin du Général.
RépondreSupprimerGentil le film.
Plus interessants furent les témoignages et les images d'archives qui suivirent. D'où venaient cette impression, au-delà des malheurs, de joie , de fraternité, que l'on chercherait en vain aujourd'hui, mais aussi d'envie de baise généralisée.
Et puis qu'ils étaient beaux les acteurs et les actrices de cette époque, qu'ils étaient fiers!
Vous êtes très marant aujourdui!!!!!
RépondreSupprimer"« Je me suis enfin senti fâââmme ! ». Les chiens ont eu vachement la trouille."
RépondreSupprimerMDRRRRR
j'essaie de vous imaginer avec des porte-jaretelles...
RépondreSupprimerEt qui kya fait les bentos?
RépondreSupprimerIl va nous faire bander !
RépondreSupprimerDans ce monde en guerre tout le monde semblait avoir sa place. Y compris au cimetière ou à la fosse commune, je sais, et ce n'est pas mon propos.
RépondreSupprimerDans le monde glacé et hautement technologique d'aujourd'hui, la seule place que l'on vous assigne est dans la queue du supermarché.
Désolant.
Fredi Maque : à propos de de Gaulle, je viens de déguster une salade de coquillettes au thon.
RépondreSupprimerPétula : merci, ça fait toujours ça quand je laisse parler la femme qui est en moi.
Carine : le bento, je l'ai laissé faire à Catherine : il faut bien qu'il lui reste deux ou trois trucs, la pauvre...
Francis : moi aussi.
Nicolas : qui ça, nous ?
Fredi Maque : on ne dit plus une queue de supermarché mais une foufoune de supermarché. Féminisez votre parcours de vie, bordel !
Mais j'ai pas envie de vivre avec un homme féminisé ! Je suis sûre que ça travaille les épouses des hommes qui féminisent...
RépondreSupprimerJe pense à ce plan fixe d'une caméra perchée au-dessus d'un bal où défilent sans fin des couples dans une valse très digne.
RépondreSupprimerJe pense à ces héroines malgré elles au sourire de stars.
Ca oui c'est bandant.
En fait vous ne lisez pas vraiment mes billets. parcours de vie ça cause d'organisation du temps pas de déguisements.
RépondreSupprimeret avec votre télétravail et votre temps partiel vous êtes au taquet de la féminisation DU PARCOURS (et vous n'avez même pas à aller chercher les gosses à la garderie)
Quand même, là, je suis d'accord avec Olympe, vous faites le mariole ! Moi aussi, j'avais tiqué sur le titre du billet apparaissant dans votre blogroll et puis après lecture, rien ne m'avait particulièrement choqué.
RépondreSupprimerVous vous êtes arrêté au titre et à la formulation.
Cela dit, le truc de la crème hydratante m'a fait marrer...
Olympe : mais si, je vous lis ! Et même, il m'arrive de comprendre...
RépondreSupprimerSeulement, là, j'ai eu envie de déconner un peu sur votre titre, que je trouve très novlangue post-moderne : cette expression, tout de même, "parcours de vie", juste pour nous intimer l'ordre de faire la vaisselle et changer des couches merdeuses...
Dorham : le pis est que j'en mets réellement, de la crème hydratante (mais seulement sur les mains...) !
Il faut en mettre sur le visage aussi! L'eau est trop calcaire, ça tire et ça pique ^^
RépondreSupprimerMerci Carine ! Il faut m'excuser, hein : je suis débutant, dans le métier de gonzesse.
RépondreSupprimer(La preuve : j'ai écrit "débutant" au lieu de "débutante"...)
mon homononféminitus il en met partout de la crême hydratante...et ça lui donne la peau très douce...quand il me retourne une mandale, ben, il a la main douce, tendre et qui sent bon......^^
RépondreSupprimerDites M. Goux: vous ne pourriez pas corriger la faute d'orthographe de mon premier message? Elle fait désordre je trouve.
RépondreSupprimerD'ailleurs Blogger devrait installer un correcteur automatique d'orthographe; ainsi nous serions tous égaux devant la langue de Molière.
...enfin quand vous aurez fini la sieste..
RépondreSupprimerFredi,
RépondreSupprimerDotez-vous d'un mac, punaise !
Dotez-vous d'un mac, punaise !
RépondreSupprimerY fait quoi le mac?
Le mac, y vous corrige quand vous fautez.
RépondreSupprimerCarine a dit...
RépondreSupprimerLe mac, y vous corrige quand vous fautez.
Ah....
C'est ça qu'y'me faut alors.
Je trouvais louche aussi d'être le seul ou quasiment à en faire des fautes.
RépondreSupprimerZ'êtes tous macqués.
"Z'êtes tous macqués."
RépondreSupprimerJe n'ai jamais dit ça.
Vous tirez des conclusions hâtives!
Mais vous avez déjà un maque, fredi... non?
RépondreSupprimer"Le calembour est la fiente de l'esprit qui vole." Victor HUGO
C'est donc pas ma faute...
Laurent l'Anonyme
Didier, je vous approuve. Pour se sentir bien dans sa peau (hydratée ou pas), un homme doit toujours laisser parler la part féminine qui sommeille en lui...
RépondreSupprimerCatherine, pourquoi ne pas lui laisser faire la vaisselle (au moins de son bento), tous les jours ?
Juliette, et pendant ce temps, j'irai écrire 1 feuillet de Brigade Mondaine...
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerCatherine, si ça se trouve elle seraient très bien vos pages de BM.
RépondreSupprimerpar contre je ne sais pas pourquoi mais j'ai des doutes sur l'inverse c'est à dire les bento de Didier, en fait c'est juste un préjugé
pendant ce temps, j'irai écrire 1 feuillet de Brigade Mondaine...
RépondreSupprimerQuoi????
Pourquoi pas quelques pages de San-Antonio pendant que vous y êtes!!!!
Olympe, je préfère faire des bento, donc tout va bien : )
RépondreSupprimerCe Fredi me fait beaucoup rire. Je me demande s'il le fait exprès.
Ce Fredi me fait beaucoup rire.
RépondreSupprimerJ'en suis ravi n'en doutez pas.
Avec tout mon dévouement.
Fredi.