dimanche 20 juin 2010

Nous fûmes ici


La photo a été prise par Renaud Camus peu de temps après notre départ, puisque nous étions à la maison aux environs de minuit et demie. Beaucoup de choses à dire à propos de cette soirée d'hier, parfaite en tous points. J'ai tout noté dans le journal pour être certain de m'en souvenir, mais là, le temps me faut, car nous sommes attendus pour un déjeuner de Crevette...

Et, n'en déplaise à Orage, d'aucuns trouvent ma moustache IRRÉSISTIBLE...

31 commentaires:

  1. N'oubliez pas, cher Didier de noter scrupuleusement comment j'ai sauvagement agressé la dame que vous savez, passablement avinée (elle, pas moi) et qui me coupait sans cesse la parole pour déverser sa diarrhée verbale. Je n'aurais jamais imaginée que cette adepte de la prose camusienne, fut aussi mal élevée...
    Hou ! Que c'est lad une femme saoule !
    Mais bon, qu'importe, nous avons passé une excellente soirée, nonobstant...

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  2. Et visiblement, vous y futes bien !

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  3. Bonsoir Didier.

    Je plaide coupable, oui, je plaide coupable, parce que, moi aussi, à ma façon, j'avais rejoins la meute - Sollers, BHL, Plenel, etc. - lorsqu'il s'était agi de flinguer Camus pour les propos que vous savez. À l'époque, j'avais dit beaucoup de mal de l'auteur qui vous est cher, bien entendu sans l'avoir lu, d'où mes cascades de mensonges et de saloperies. Et ces derniers mois, voyez-vous, j'ai découvert Camus de la plus élégante des manières finalement : en me plongeant dans ses ouvrages. À ce jour, je n'en ai lu que deux : son dernier roman, Loin, et Sommeil de personne, son journal de l'année 2001. Et cette découverte de Camus, Didier, je vous la dois, en partie, alors je vous remercie. Mais j'y reviendrai chez moi.

    (S'agissant de la moustache, pas de la vôtre mais celle de RC, comme on ne se refait pas, je note simplement que "pileux" est l'anagramme de "Plieux".)

    Bonne soirée.

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  4. j'ai entendu ce matin le commentaire de Monsieur FINKIELKRAUT sur l'équipe de france de foot....un vrai régal!!!

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  5. Nicolas : oui.

    Joseph : J'ai un peu oublié tout cela, en fait. Et je m'en fous. J'aime bien Valérie Scigala et toutes ces histoires, hein...

    Corto : oui, belle soirée. J' y reviens demain.

    Hermès : non, ce n'était pas le genre de la maison...

    Christophe : Finkielkraut, à l'époque, a fait ce que n'importe qui aurait dû faire à sa place : il est allé acheté La Campagne de France et il l'a lu. Moyennant quoi, il a vu que Renaud Camus n'était évidemment nullement antisémite. Et il l'a dit. Dans Le Monde, parce qu'il pouvait parler dans ce journal de merde.

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  6. Christophe (bis) : j'ai hâte de vous lire, à propos de Camus...

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  7. Renaud Camus je connais mal, trop mal pour en parler. Mais les seuls extraits que j'ai lus - et je me promets de le lire, si possible, "complètement" - sont sublimes musicalement: c'est à dire qu'ils se libèrent du sens et s'approchent de ce que je vénère chez Julien Gracq par exemple.
    C'est pour cela que je m'agace qu'on puisse récupérer une oeuvre pour la mettre du côté de la "réaction" quand la bétise de quelques autres l'y ont poussé malgré, j'en suis certain, l'auteur. Le seul que j'excuserai dans cette affaire - et je m'adresse à Ch.Corben - est Sollers: histoire d'ego, de jalousie, de territoire. Mais dans un mauvais combat on peut rester un bon combattant.

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  8. Donc, d'après vous, on récupère ? Cette œuvre que vous dites n'avoir pas lue, on la récupère ?

    Et, en plus, ça vous agace. C'est à dire que nous, les lecteurs de Camus, on vous énerve. On lit mal. Et naturellement, on est con, forcément.

    Et, bien entendu, l'auteur est tout de même, un peu, imbécile, non ? Si on l'a accusé de ceci, c'est bien qu'il doit vaguement être coupable de cela ?

    C'est ce que vous voulez dire ? 9a vous intéresse, que Renaud Camus soit antisémite ?

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  9. @Boutfil
    Dans quel émission avez-vous entendu Finkielkraut?
    @Didier
    Tant mieux pour vous si votre moustache plaît!

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  10. Vous ne répondez pas, vous éructez. C'est dommage.
    Renaud Camus n'est pas antisémite. Même l'ayant peu lu, je me souviens qu'à l'époque cette chasse aux sorcières m'avait paru odieuse.
    Vous me faites dire ce que je ne dis pas: ce qui pourrait être la définition d'une parole totalitaire - ce que, je crois, vous réprouvez. Et c'est d'ailleurs là que je vous suis.

    "Chasse aux sorcières"... Pardon, cette expression m'a échappé. Je suis sûr qu'elle vous blesse quelque part.

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  11. Merci pour la réponse on ne peut plus claire; on ne mélange pas les torchons et les serviettes. J'ai du m'assoupir en écrivant....

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  12. "C'est pour cela que je m'agace qu'on puisse récupérer une oeuvre pour la mettre du côté de la "réaction" quand la bétise de quelques autres l'y ont poussé malgré, j'en suis certain, l'auteur."

    Hermès: euh, lisez un tome du journal, n'importe lequel, allez vous promener du côté du forum de l'in-nocence (R.Camus écrit les éditoriaux) et revenez nous dire si, à votre avis, quelqu'un pousse l'auteur à être réactionnaire malgré lui. Je vous rappelle qu'il est vivant, et bien vivant, et parfaitement compréhensible quand il parle de politique et des problèmes de société. Réactionnaire, il l'est bel et bien, mais pas seulement, et pas pour tout. Et alors? On lui met aussitôt un handicap de dix kilos de plomb dans les soutes? On lui dénie tout talent, on ne le lit pas par peur de la contagion ?

    Par contre, antisémite, pas pour deux sous, pas pour un poil, je ne comprends pas qu'on en parle encore alors qu'il suffit de lire un tome du journal, puis deux, puis trois, puis tous.

    Christophe: « Rose, ô pure contradiction, volupté de n'être le sommeil de personne sous tant de paupières ». C'est une bonne année pour le Journal.

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  13. Faut dire...Mais je me dis que quand on navigue à vue à ce point, il vaut mieux éviter de se relire... ou on ne dit rien du tout. Tout ou rien, ça donne aussi ça, je sais bien. Je rame, je rame...

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  14. Autre chose concernant Michel Chaillou.
    J'ai eu la chance de passer quelques heures avec Michel Chaillou il y a presque 25 ans alors qu'il venait de publier, je crois, "la croyance des voleurs".
    Si vous avez vécu cet instant lumineux d'une conversation et d'une immersion en littérature profonde grâce à lui, ne le salissez pas par de vaines vitupérations hors de propos quand le souvenir que j'en garde c'est cette recherche de la mesure parfaite, de la justesse au-delà de l'élégance. Il vous dirait, et vous ne me contredirez pas à ce propos, que personne n'est propriétaire d'une oeuvre. Pas l'écrivain une fois celle-ci publiée et, bien sûr, encore moins le lecteur.
    Soyez modeste vis à vis de ceux que vous aimez et plus encore envers ceux que vous haïssez.
    Relisez "Les perses" d'Eschyle.

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  15. Si c'est parce que j'ai osé fait l'amalgame que je n'ai que des réponse de ce type, fallait pas vous donner tout ce mal pour me traiter d'imbécile. Parce qu'effectivement, si je ne l'étais peut-être pas complètement, ayant un minimum de savoir vivre et de scrupules( avant), je finis vraiment par devenir vraiment con, et l'odeur monte bien au nez oui. Vous pourrez le dire à vos amis pour qui j'ai néanmoins (ou pas) le même respect. Je suis tranquille, de toutes façons, je n'ai pas vos moyens intellectuels pour répondre quoi que ce soit. Autant abonder dans votre sens puisque vous me démonterez de toutes façons: c'est sans doute l'explication du style désabusé de celui qui ne se relit même plus, sachant que c'est plié d'avance.
    Déplacez donc...ça parlait de quoi là? Ben ché po j'men fou!
    Ouahhhlahontelecommentairecn'importequoirienàvoiravecrenaudc
    Je récupère...pardon!

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  16. "ne le salissez pas par de vaines vitupérations hors de propos" (Hermès)

    Bon, il doit y avoir des commentaires supprimés que je n'ai pas lus, je n'y comprends rien. Où et par qui a été sali Michel Chaillou ? à qui s'adresse Hermès ?

    Je renonce.

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  17. .. et je ne comprends pas davantage les commentaires de H.

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  18. @ ORAGE sur Europe, hier matin aux environs de 8H.... il a parlé de recruter des gentlemans au lieu de racailles.....

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  19. >Joseph Vebret

    A défaut de vous laisser parler je me souviens de vos paroles (et des miennes, en particulier «J'ai bu, donc je me tais», que vous avez peut-être pris un peu trop au pied de la lettre, l'imbibation en l'occurence correspondant à deux coupes de champagne).

    Je précise que la conversation avait lieu entre Didier Goux et moi, que vous y avez pris part lorsque votre nom fut prononcé, alors que j'expliquais qu'autant les amis de chacun ne regardait que chacun, autant j'étais prudente s'agissant de FB où l'on ne maîtrisait pas grand chose. J'étais donc en train de dire que je ne vous avais pas accepté comme ami FB.
    A ce moment-là donc vous intervîntes, nous fûmes présentés. Vous assurâtes que vous quittiez FB le lendemain (donc hier: une décision aussi précipitée me parut de l'humour mais le mouvement anti-FB étant à la mode je ne creusai pas), qu'une connaissance commune ayant mis à mal un vôtre forum il y a quelques années vous lui confiâtes, pour lui prouver votre non-rancune et votre indépendance d'esprit, un numéro spécial de revue avec carte blanche (et là vous acquiesçâtes lorsque je fis remarquer que cette connaissance avait accompli un énorme travail, sur quoi vous renchérîtes qu'il disposait aujourd'hui d'un manuscrit de neuf cents pages mais ne trouvait pas d'éditeur (et vous échangeâtes avec DG quelques mots sur les raisons possibles de ces refus (ô miracle, je ne dis rien (mais je me souviens des phrases échangées)), et vous parlâtes du charme de notre connaissance commune lorsqu'on dînait avec elle et je souris en disant que vous (Didier et vous) pouviez vous opposer parce que vous étiez des hommes mais que le cas était différent pour moi, à quoi une jeune femme présente, et qui vous accompagnait peut-être (?) dit que pour sa part elle n'avait jamais rencontré de problèmes. Là encore je m'abstins de commentaires.
    Et je me souviens que vous vous plaignîtes à plusieurs reprises que je parlais trop et que vous ne pouviez "en placer une" (sic), ce qui fit rire Didier qui assura que j'étais toujours comme ça. Pour ma part votre plainte me paraissait étrange car, comment dire, la conversation avait lieu entre Didier et moi et j'avais plutôt l'impression que c'était vous qui essayiez de parler avant que j'ai fini.

    Venons-en au fait, Monsieur: j'ai bien peur que je n'étais pas aussi avinée que vous l'avez cru (champagnisée, en fait), et que je sois laide quasi-sobre, malgré le maquillage et la teinture pour cheveux.

    Zut alors.

    (Et toujours dans ces moments-là je me demande pourquoi je ne me permets pas un commentaire sur le physique de celui qui s'est permis ce genre de jugement sur mon compte. Ma mauvaise éducation, sans doute.)

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  20. À Valérie Scigala

    Mille excuses si je vous ai heurtée, mais relisez mon commentaire (qui est au troisième degré), qui ne vous nomme pas. De même que je ne m'attaque pas à votre physique. Vous n'aviez pas bu. Dont acte. Disons alors que vous étiez "pompette", ou alors que c'était très bien imité.
    Vous rapportez parfaitement bien notre échange. Je n'ai pas eu l'impression de m'immiscer dans une conversation, mais bien de vous parler en direct après avoir entendu mon nom et que Didier nous présente dans la mesure où j'étais derrière lui. J'ai tenté de discuter avec vous, en vain.

    Je reproduis ci-dessous le message que je viens d'adresser à Patrick Chartrain qui vient de m'exclure du groupe "L'amour, l'automne" sur Flickr, en raison notamment du commentaire laissé chez Didier :

    "Cher Monsieur,

    Relisez les quelques lignes "ignobles" laissées chez Didier Goux, et vous remarquerez que je ne cite personne. C'est Didier qui révèle son nom dans une réponse.

    Je ne sais pas si vous étiez à la soirée, n'ayant pas l'honneur de vous connaitre.
    Sachez néanmoins que ces quelques lignes "ignobles", somme toute au troisième degré, ne faisaient que traduire mon état d'esprit (l'incompréhension et la colère) après l'échange rapide et étrange avec cette personne. Désireux et heureux de faire sa connaissance, voulant lui témoigner mon admiration pour l'excellent travail qu'elle réalise sur son site, voulant également lui expliquer les raisons pour lesquelles j'ai refusé de rentrer dans la polémique avec Asensio, de même que je n'ai pas témoigné pour lui dans la procédure qui les oppose, je n'ai pu placer un mot face à un déluge de paroles. Après moult tentatives je lui ai demandé si elle était toujours aussi bavarde, elle m'a répondu : "Je parle tout le temps, surtout quand j'ai bu." J'ai donc abandonné toute velléité de dialogue et l'en ai informé.
    Pardonnez moi si je n'ai pas apprécié ce comportement, alors que je cherchais simplement à engager positivement le dialogue.

    Voyez, je trouve dommage de m'être fait "jeter" samedi soir par une personne dont j'admire le travail. De même que je trouve dommage d'être exclu d'un groupe d' "amis" alors que je travaille comme vous à faire connaitre la pensée et l'œuvre de Renaud Camus (2 longs entretiens en moins d'une année dans mon journal, repris en livre à paraître début juillet, plus un petit film réalisé ce matin pour le site du Nouvel Obs. Je ne sache pas que nous soyons très nombreux à œuvrer dans ce sens."


    Il me semble que ces quelques lignes résument mon état d'esprit. Pour être clair, je désirais et je désire toujours échanger avec vous.

    Pour ce qui est du personnage dont nous parlions, et que je vous disais charmant en privé, je n'ai pas eu l'occasion de poursuivre, vous ne m'en avez pas donné l'occasion. Comme à Science Po, c'était la thèse, avant l'antithèse puis la synthèse...

    Pour ce qui est de facebook, oui, je vais en partir, mais seulement lorsque j'aurai trouver la façon de fermer les groupes que j'administre et une fois que je serai certain d'avoir effacé toutes traces.

    Mais je pense qu'une conversation en face à face serait plus productive qu'un échange par commentaires interposés chez Didier qui, finalement, n'a peut être pas envie que l'on squatte son salon.

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  21. Allons voyons, je peux bien vous le dire à vous mais ça reste entre nous ! Nous n'avons pas de baguette magique. Nous nous sommes compris! :))
    Un kir royal ?

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  22. Non, non, pas de dérangement : ce blog a déjà servi de forum, par le passé...

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  23. Moui.
    Alors nous allons considérer que vous étiez pompette quand vous avez écrit votre commentaire au troisième degré et que vous vous êtes pris les pieds dans le tapis.

    >De même que je ne m'attaque pas à votre physique.
    Ah. "Que c'est laid une femme saoule": donc il ne s'agit pas du physique mais du mental. Etes-vous bien sûr de ne pas aggraver votre cas par une telle défense, si l'on considère que j'étais juste bavarde et non saoule? (Ne répondez pas sur ce point, je vous taquine.)


    Nous parlerons (vous parlerez) quand tout cela sera terminé, si vous le souhaitez toujours. Pour l'instant, je n'en ai pas plus envie que cela, je ne fais confiance à personne (et dire qu'on a bu et parler est une façon comme une autre d'éviter les conversations glissantes, la version "tête fole" est bien pratique (oui "moult tentatives", c'est le mot, vous insistâtes, il est vrai): qu'est-ce qui me prouvait votre bonne foi, qu'est-ce qui me la prouve aujourd'hui après votre charmant commentaire? Vous ne m'avez pas nommée? La belle affaire, puisque vous avez demandé à Didier de le faire ("n'oubliez pas de noter", etc) (et maintenant vous venez dire "ce n'est pas moi, c'est lui!" Hum)).

    Parmi les personnes "entre deux chaises", il n'y a guère qu'avec Didier que je veux bien discuter(et encore, d'autre chose) au nom de franches tranches de rigolade par le passé et d'un certain amour pour l'argot, San-Antonio, les grands-mères qui faisaient du crochet, les bistros, la Sologne, etc.

    Nothing personal, voyez-vous, et vous auriez pu tout aussi bien m'écrire en privé si vous aviez tant à vous plaindre de mon attitude (parce que si je n'avais ouvert ici les commentaires un peu par hasard, je n'aurais rien vu, et il n'y aurait eu en ligne que votre version de l'affaire.)

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  24. Chère Valérie Scigala,
    J'abdique : vous n'étiez pas pompette et vous avez beaucoup parlé pour éviter une "conversation glissante", d'autant que je m'étais immiscé dans celle que vous partagiez avec Didier. Mille excuses donc pour cette mauvaise appréciation de la situation, pour avoir été impoli, pour avoir tenté bien maladroitement de faire votre connaissance. Effectivement, rien ne prouvait ma bonne foi. Peut-être que si nous avions pu conversé normalement auriez-vous été mise en confiance. Je reste à votre disposition pour dialoguer lorsque vous le souhaiterez.
    Bien à vous.

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  25. Oh la la, quelle salade! Tous ces gens ne peuvent-ils pas régler leurs comptes ailleurs que sur votre blog?
    (blog que je lis depuis très longtemps et qui est souvent très intéressant, merci Didier)

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  26. Oh, vous savez, ce n'est pas la première fois que ce blog sert de ring !

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.