Vous pouvez bien dire : la sexualité aura toujours ce caractère profondément bestial qui lui est intrinsèque – et, pis encore, parfaitement ridicule. D'où nos efforts, et particulièrement ceux des femmes, plus sensibles que nous sans doute, pour toujours l'enguirlander d'amour. Il ne s'agit pas de nier l'existence de l'amour, bien entendu. Mais d'en disjoindre le sexe. Car il va de soi que l'on peut aimer sans baiser, l'inverse n'étant plus à démontrer depuis lulure, notamment chez les cadres du mois d'août dont l'assistante de direction est encore célibataire, ou le mari cancéreux.
À la rigueur, on m'accordera le bestial – voire, si l'on se pense “libéré”, on s'en félicitera, même. Mais nul ne me concèdera le ridicule. Or...
Toute personne ayant mis au moins une fois les pieds – et serait-ce que les pieds – dans une boîte pour couples échangistes sait parfaitement que j'ai raison : pas d'expérience plus comique, plus comiquement dérisoire, que de contempler de l'extérieur un homme et une femme en phase copulatoire. Les postures, l'aspect peu reluisant des chairs, ces clapotis de marais poitevin – sans parler des odeurs sui generis qui, précisément, sont tout sauf sui.
J'entends bien ce que vous vous apprêtez à me dire : « Ah, mais oui, évidemment, ça c'est du chimpanzé pur ! De la chair anonyme qui se mélange à de la viande inconnue ! » Ben non. Dans ces lieux de baise collective, prétendument collective, on rencontre beaucoup de couples qui n'y viennent que pour s'accoupler entre soi. Comme à la maison, en somme. Mais sous le regard d'autres. Ils font l'amour comme leurs parents, mais sous les regards des amis de leurs parents. Ils jouissent d'être caressés d'yeux inconnus. Et pourquoi pas, du reste ?
Quant à la majorité des autres, ils prennent, et cela se voit, les lits collectifs pour une scène de théâtre. Les filles s'appliquent un peu trop à la fellation, les garçons surjouent leurs éjaculations hypothétiques (car on éjacule assez peu, en ces lieux, contrairement à ce que les parfums laissent accroire), les filles – encore elles – exagèrent leur ouverture. Il n'y a guère que les mâles pour ne pas pouvoir exponentialiser leurs érections – et même souvent l'inverse, il faut le dire : ça logarithmerait plutôt, surtout passé minuit.
En revanche, ça jouit bruyant. Au fait, on ne sait pas trop si ça jouit, mais ça s'entend. Si tous vos voisins baisaient comme ces gorilles costardisés et ces babouines en robe fendue qui se réunissent le samedi soir, vous ne fermeriez jamais l'œil, dans vos petits clapiers hyper-sonorisés, avant deux ou trois heures du matin. Les femmes notamment se font entendre (nous autres, évidement, on a toujours plus ou moins notre quant-à-soi de mâles de l'espèce ; et puis, on est habitué dès l'adolescence à ce qu'elles fassent semblant), c'en devient incroyable, sur les coups (!) de deux ou trois heures du matin : plus leurs hommes bandent mou (les petits verres...), plus elle jouissent – un paradis inaccessible dans la “vraie vie”.
Mais la vraie vie, ce sera pour demain matin, elle reviendra en même temps que la gueule de bois, le sale goût dans la bouche, et Jessica qui aurait bien encore, si on prenait la peine de détailler, des traces de foutre séché en certains endroits, dont on ne peut être sûr qu'il soit le nôtre – et quand bien même ?
On aura la semaine pour se remettre, les mômes à désenbrener, et le patron à subir (que peut-être on rencontrera, braguette ouverte et sourire baveux, samedi prochain, au Two to two – mais il n'est pas sûr que cela booste une carrière, sauf si madame, éventuellement...). On y retournera, quoi qu'il en soit. Parce que, hein, les programmes-télé du samedi... Et puis, tout le monde le dit : il faut mettre du piment dans son couple, sinon on est ringard. Mort. Catho. Pis encore, peut-être.
« Kevin, j'mets ma guêpière rouge ?
– T'es ouf ou quoi ? Tu l'a mis la s'maine dernière ! Tu veux m'coller la honte ou quoi ?
– Ah ouais, esscuse... »
À la rigueur, on m'accordera le bestial – voire, si l'on se pense “libéré”, on s'en félicitera, même. Mais nul ne me concèdera le ridicule. Or...
Toute personne ayant mis au moins une fois les pieds – et serait-ce que les pieds – dans une boîte pour couples échangistes sait parfaitement que j'ai raison : pas d'expérience plus comique, plus comiquement dérisoire, que de contempler de l'extérieur un homme et une femme en phase copulatoire. Les postures, l'aspect peu reluisant des chairs, ces clapotis de marais poitevin – sans parler des odeurs sui generis qui, précisément, sont tout sauf sui.
J'entends bien ce que vous vous apprêtez à me dire : « Ah, mais oui, évidemment, ça c'est du chimpanzé pur ! De la chair anonyme qui se mélange à de la viande inconnue ! » Ben non. Dans ces lieux de baise collective, prétendument collective, on rencontre beaucoup de couples qui n'y viennent que pour s'accoupler entre soi. Comme à la maison, en somme. Mais sous le regard d'autres. Ils font l'amour comme leurs parents, mais sous les regards des amis de leurs parents. Ils jouissent d'être caressés d'yeux inconnus. Et pourquoi pas, du reste ?
Quant à la majorité des autres, ils prennent, et cela se voit, les lits collectifs pour une scène de théâtre. Les filles s'appliquent un peu trop à la fellation, les garçons surjouent leurs éjaculations hypothétiques (car on éjacule assez peu, en ces lieux, contrairement à ce que les parfums laissent accroire), les filles – encore elles – exagèrent leur ouverture. Il n'y a guère que les mâles pour ne pas pouvoir exponentialiser leurs érections – et même souvent l'inverse, il faut le dire : ça logarithmerait plutôt, surtout passé minuit.
En revanche, ça jouit bruyant. Au fait, on ne sait pas trop si ça jouit, mais ça s'entend. Si tous vos voisins baisaient comme ces gorilles costardisés et ces babouines en robe fendue qui se réunissent le samedi soir, vous ne fermeriez jamais l'œil, dans vos petits clapiers hyper-sonorisés, avant deux ou trois heures du matin. Les femmes notamment se font entendre (nous autres, évidement, on a toujours plus ou moins notre quant-à-soi de mâles de l'espèce ; et puis, on est habitué dès l'adolescence à ce qu'elles fassent semblant), c'en devient incroyable, sur les coups (!) de deux ou trois heures du matin : plus leurs hommes bandent mou (les petits verres...), plus elle jouissent – un paradis inaccessible dans la “vraie vie”.
Mais la vraie vie, ce sera pour demain matin, elle reviendra en même temps que la gueule de bois, le sale goût dans la bouche, et Jessica qui aurait bien encore, si on prenait la peine de détailler, des traces de foutre séché en certains endroits, dont on ne peut être sûr qu'il soit le nôtre – et quand bien même ?
On aura la semaine pour se remettre, les mômes à désenbrener, et le patron à subir (que peut-être on rencontrera, braguette ouverte et sourire baveux, samedi prochain, au Two to two – mais il n'est pas sûr que cela booste une carrière, sauf si madame, éventuellement...). On y retournera, quoi qu'il en soit. Parce que, hein, les programmes-télé du samedi... Et puis, tout le monde le dit : il faut mettre du piment dans son couple, sinon on est ringard. Mort. Catho. Pis encore, peut-être.
« Kevin, j'mets ma guêpière rouge ?
– T'es ouf ou quoi ? Tu l'a mis la s'maine dernière ! Tu veux m'coller la honte ou quoi ?
– Ah ouais, esscuse... »
Ça sent le vécu, mon cher Didier, le reportage sur le vif, le professionnel qui n'hésite pas à faire corps avec son sujet, la nostalgie d'un passé bientôt révolu...
RépondreSupprimerC'est vous à genou derrière la dame outrageusement tatouée ? Et l'Irremplacable elle est où, j'ai du mal à la reconnaître...
Faites gaffe à votre âge et avec votre cœur de ne pas péter une valve en pleine ascension orgasmique...
Rires...
RépondreSupprimerje suis bien de l'avis de Joseph. On a l'impression Didier, que vous faites les boites à partouze depuis vos 18 ans...
Quant à moi, je préfère Kevin en guépière rouge. Je trouve cela plus excitant.
Cette levrette matinale ma laisse pantois. Ne seriez-vous pas tenté par ce KDB de vendredi à la Comète le patron a changé ?
RépondreSupprimerHeuuuuuu mais vous étiez où samedi soir dernier ??
RépondreSupprimerJ'ai toujours trouvé que le sexe n'était vraiment le sexe qu'en privé, cad sans théâtre convenu (en un mot).
L'intimité, c'est ce qui permet les pires extravagances ...
Vous, vous lisez trop ... ( Houellebeq?) ..
RépondreSupprimerCe qui est embêtant, dans une partouze-partouse... c'est les autres.
RépondreSupprimerLa solution, en ces temps d'ogm, serait peut-être le clonage?
Laurent l'Anonyme
Je trouve très habile cette sorte de torsion (si je peux me permettre) qu'il y a dans votre billet. On commence dans le général - hein, c'est quoi le cul, dans le fond, c'est visuellement et spirituellement ridicule (on est d'accord) - c'est vide. On parlait de Gainsbourg je ne sais plus quand. Il a écrit de très belles chansons sur l'absolue vacuité de l'amour physique (bon, ça ne le rendait pas monastique pour autant - encore heureux).
RépondreSupprimerPuis, très lentement, très subtilement, à petits traits, vous évoquez à murmures cette espèce de modernité totalitaire des nouveaux moeurs.
Je trouve par dessus tout très amusant que l'on nomme cela "L'amour libre".
La vacuité de l'amour physique n'est pas tout à fait ce qui est abordé dans le Tantra... et j'aurais tendance à être de cet avis.
RépondreSupprimerLa communion qui peut naître du sexe est un moyen de toucher... Dieu?
Mais je ne suis pas sûr que les boîtes échangistes soient les modernes temples d'Aphrodite-Hécate...
Laurent l'Anonyme
Moi, l'amour, je m'en branle.
RépondreSupprimerOn parlait de Gainsbourg je ne sais plus quand. Il a écrit de très belles chansons sur l'absolue vacuité de l'amour physique
RépondreSupprimerSerge Gainsbourg :
La femme des uns
Sous l'corps des autres
A des soupirs
De volupté
On s'en fout quand
C'est pas la nôtre
Mais celle des autres
D'abord on s'dit vous
Et puis on s'dit tout
On s'envoie un verr'
On s'envoie en l'air
Et tout là-haut
Là-haut
On regarde en bas
Et qu'est-ce qu'on y voit
La femme des uns
Sous l'corps des autres
Et on recommence
A s'inquiéter
On se dit qu'si
C'était la nôtre
Là qui se vautre
On lui f'rait passer
L'gôut d'recommencer
Et pour changer d'air
On l'enverrait fair'
Un tour là-haut
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Là-haut
Tout là-haut
Là-haut
Et pour s'consoler
Alors on irait
On irait voir
La femme des autres
Et quand elle é-
Cart'rait les bras
On s'dirait elle
Est comme la nôtre
La femme des autres
On irait chasser
Dans les beaux quartiers
Et dans l'ascenseur
On f'rait l'joli cœur
Et tout là-haut
Là-haut
Tout là-haut
Là-haut
Venue d'Amérique
Y aurait d'la musique
Car pour des pin-up
Il faut les pick-up
Faut pour les soul'ver
Pour les envoyer
Là-haut, là-haut
Là-haut
Tout là-haut
Là-haut
Des disques longue durée
Haute fidélité
Haute fidélité
Haute fidélité
Haute fidélité
Une des plus belles:
RépondreSupprimerAmour Sans Amour
Combien j'ai connu, d'inconnues,
Toutes de roses dévétues,
Combien de ces fleurs qu'on effleure,
Et qui s'entrouvent puis se meurent.
Que de larmes et de colliers,
Au pied de mon lit enroulé,
Que de comédie, que d'ennui,
Pour d'aussi fréles pierreries.
Amour sans amour, amour sans amour,
L'amour sans amour et sans visage,
Amour sans amour, amour sans amour,
Sans illusion, sans orage.
Amour de collège, comment ai je pu obliger tes sortilèges,
L'amour au hasard d'un regard t'a effacé de ma memoire,
Du jardin que j'ai sacagé dont les herbes se sont couchées,
Il ne reste rien je le crains que ronces mortes sans parfum.
Amour sans amour, amour sans amour,
Amour sans amour, amour sans amour,
Amour sans amour, rien n'est plus triste.
Amour sans amour, amour sans amour,
Amour sans amour, amour sans amour,
Mais qui sans amour est triste.
Combien j'ai connu, d'inconnues,
Toutes de roses dévétues.
Ce " clapotis de marais poitevin " m'a simplement mis de bonne humeur pour toute la journée !
RépondreSupprimerCela me fit penser à quelqu'une que je pourrais, sans peine imaginer, entrain de clapoter
Bne journée
Un sujet pour réveiller nos érections matutinales défaillantes?
RépondreSupprimerTrès jolie photo.
Mais cette manie des tatouages n. de d. ...
CORTO ah oui?? qui?? allez, le nom......
RépondreSupprimerje trouve qu'il y a de jolis textes ce matin m'sieurs dames....
Et rien sur le tiroir à chaussettes?? ;-))
RépondreSupprimerSi tu avances si tu ridicule comment veux-tu que je t'encule? Hier je pensais à la salope de creuswald et vous au ridicule de l'acte sexuel. On demande des articles originaux et on parle de cul.
RépondreSupprimer"les mômes à désenbrener"
RépondreSupprimerOn leur fait quoi encore, aux mômes?
Bon, je suis au boulot et pas le temps de répondre pour l'instant.
RépondreSupprimerJuste ça : mes deux ou trois soirées "échangistes", c'était il y a 25 ans... et ça m'a bien servi pour les Brigade mondaine !
Pour le reste, bof...
Il y a des fautes dans le "copié-collé" de la seconde chanson trouvé sur le net:
RépondreSupprimer"enroulé" pour "ont roulé"
"obliger" pour "oublier".
Et dans la première une inversion entre "des" et "les" (pin-up-pick-up)
Je n'aurais jamais pensé voir ça sur votre blog, Didier!
RépondreSupprimerJe ne m'en offusque pas mais je suis pantoise!
La crise de la cinquantaine peut-être?
Et pas un commentaire de l'Irremplaçable...
M'enfin Orage, l'Irremplaçable s'en fout de ce qu'il a fait il y a 25 ans !
RépondreSupprimerM'enfin Orage, l'Irremplaçable s'en fout de ce qu'il a fait il y a 25 ans !
RépondreSupprimerTout juste si elle regrette de ne pas en avoir été..
Mais quel rapport entre Didier Goux et les brigades mondaines?
RépondreSupprimerDidier Goux/Gérard De Villiers?
Fredo: une bonne nouvelle: dans mon esprit vous rajeunissez de mot en mot !
RépondreSupprimerFredo: une bonne nouvelle: dans mon esprit vous rajeunissez de mot en mot !
RépondreSupprimerC'est ce que l'on me dit tous les jours...
arfh ! c'est drôle une partouze racontée par vous ! le clapotis de marais poitevin m'a aussi bien fait sourire, remarquez moi j'adore ça, ces odeurs louches de vase, bien mieux qu'un chanel number five ou que des corps désincrustés de leurs humeurs .
RépondreSupprimer"l'absolue vacuité de l'amour physique" est un point de vue très mode en ce moment, on lit ça partout...
Quelle matinée !!!
RépondreSupprimer;^)
"...L'amour? C'est l'infini à la portée des caniches..."
RépondreSupprimerLouis-Ferdinand Céline
M. Goux, vous m'avez déçu! Ce matin j'ai comme souvent cliqué sur le favori qui mène à votre délicieux blog et qu'ai-je aperçu? Une photo de partouze!
RépondreSupprimerJe suis un homme sérieux, M. Goux. Et puis surtout il m'arrive d'entrecouper mes longues heures de labeur de pauses culturelles parmi lesquelles la lecture de vos précieuses communications tient sa place au côté de la recherche d'un break d'occasion sur Le Bon coin. Innocentes manières de tuer mon temps.
Je ne jugeais donc, jusqu'ici, pas utile de faire évacuer les élèves du CDI où j'exerce mon sacerdoce avant de me connecter à Blogger. Et puis il y a eu cette photo... Dieu merci, il n'y avait que peu d'enfants présents et aucun d'entre eux ne regardait vers mon écran à ce moment. Sinon, imaginez le désarroi de ces chèreux têteux blondeux! Quoi? Le père Etienne se connecte à des sites de cul? Alors qu'il cingle vers la soixantaine à la chute des feuilles? J'eusse passé pour un vieillard lubrique à leurs yeux... L'eussent-il répété à leurs parents, je me serais trouvé privé de cet emploi qui assure ma maigre pitance, sans parler de la correctionnelle, des assises peut-être!
Alors, je vous en prie, M. Goux, si de nouveau vous prenait la fantaisie d'agrémenter votre prose d'un cliché pornographique prévenez-moi. Je différerai la lecture de vos billets à une heure de solitude.
J'le f'rai pu, M'sieur Etienne, j'vous jure...
RépondreSupprimerMoi ce qui me gêne ce sont les bottes de la demoiselle à droite...
RépondreSupprimer@ Catherine
RépondreSupprimerDe ce qu'il a fait, bien entendu! Ce qui m'a surprise c'est qu'il en parle 25 ans après! Bah, il y a prescription.
Quoi qu'il en soit, ma vue peut me trahir, mais, à l'examen attentif de son tatouage, il semblerait que la dame aux bottes en pince sérieusement pour l'O.M.
RépondreSupprimerJe plussoie Étienne, moi qui lis les blogues sous le nez de ma petite famille, c'est malin !
RépondreSupprimerL'emploi du mot "sexe" et la photo ad hoc me rendant susceptible d'une enquête interne par la sécurité informatique de mon employeur, je suis privée de vous lire au bureau. Certains s'y sont faits prendre (pour pire quand même mais je ne veux pas prendre de risque).
RépondreSupprimerJe le déplore, en général ça me met en forme pour la journée.
Cela dit ne vous censurez pas pour autant, je me rattrape à la maison.
Je crois que le "clapotis du marais poitevin" fait l'unanimité :-)
RépondreSupprimerPour en avoir fait le tour également (des "boîtes à cul") on ne peut pas dire qu'il y règne du sexe ludique et joyeux, vous avez raison c'est tout un théatre parfois assez pitoyable. Et dans ces moments là il vaut mieux être actif que passif, ça évite de regarder l'ensemble du tableau :-)