La conversation de l'Irremplaçable n'est pas toujours très facile à suivre. Par exemple, l'autre soir, lorsqu'elle m'a balancé la phrase qui me sert de titre, il est facile d'imaginer mon interloquitude. Que voulait-elle dire, l'ébouriffante créature ? Seulement ceci : sachant que nous allions prendre l'apéritif en terrasse (avec, donc, tendance à le prolonger...), elle avait prévu que je sauterais le dîner et, par conséquent, elle n'avait rien prévu de cuisiner.
Ce matin, coup nouveau. À dix heures, après que nous avions sué sang et eau à charger ma voiture, Catherine est partie en direction de la Franche-Comté, où sa sœur fête demain ses cinquante ans. Un quart d'heure plus tard, coup de téléphone : « Oui, c'est moi... Je suis à Chaufour (12 km), je fais demi-tour : j'ai oublié le cadeau de Nathalie ! »
Et, en effet, la voilà revenue et presque aussitôt repartie. Cinq minute après, nouveau coup de téléphone : « Je suis à Pacy, mais je reviens : j'ai encore oublié le cadeau de Nathalie... »
Elle vient, pour l'heure, d'effectuer son troisième départ. On s'attend à la voir revenir très vite. Du reste, je n'ai pas pensé à vérifier si elle avait bien pris le cadeau de Nathalie...
Ce matin, coup nouveau. À dix heures, après que nous avions sué sang et eau à charger ma voiture, Catherine est partie en direction de la Franche-Comté, où sa sœur fête demain ses cinquante ans. Un quart d'heure plus tard, coup de téléphone : « Oui, c'est moi... Je suis à Chaufour (12 km), je fais demi-tour : j'ai oublié le cadeau de Nathalie ! »
Et, en effet, la voilà revenue et presque aussitôt repartie. Cinq minute après, nouveau coup de téléphone : « Je suis à Pacy, mais je reviens : j'ai encore oublié le cadeau de Nathalie... »
Elle vient, pour l'heure, d'effectuer son troisième départ. On s'attend à la voir revenir très vite. Du reste, je n'ai pas pensé à vérifier si elle avait bien pris le cadeau de Nathalie...
Vous l'éblouissez tellement de mille feux qu'elle en oublie l'essentiel alors que l'essentiel c'est vous. Pas mal non ? Et pourtant je suis d'une humeur massacrante.
RépondreSupprimer"La conversation de l'Irremplaçable n'est pas toujours très facile à suivre."
RépondreSupprimer"Du reste, je n'ai pas pensé à vérifier si elle avait bien pris le cadeau de Nathalie..."
Tiens, un autoportrait.
Et vous-même êtes déjà allé en France-Comté, cher Didier ?
RépondreSupprimerIl y a un côté « voiture à friction » dans cette affaire du cadeau de Nathalie : deux brefs retours en arrière pour bien emmagasiner l'énergie cinétique nécessaire pour atteindre d'un seul coup la Franche-Comté.
RépondreSupprimerSi elle revient encore, faites-lui une bise de ma part, Didier. A transmettre à Nathalie, et sans risque de l'oublier à la maison.
RépondreSupprimerD.F: j'ai l'image et le son, avec votre commentaire (vrrrr vrrr...oum !)
RépondreSupprimerLes bonnes femmes c'est toujours pareil: on croit avoir la paix 5 minutes, déjà on part dans des rêveries et des méditations de haute qualité, et les voilà qui rappliquent pour des futilités, des étourderies de gonzesses et vous mettent les nerfs à vif...
RépondreSupprimerMais, toujours, on leur pardonne n'est-ce pas?
Pour être tout à fait l'indigne phallocrate que je ne suis pas, je dirais que ces rêveries sont tout-à fait impossibles en présence d'icelles: elles n'ont de cesse de perturber les ondes bienveillantes qui tentent de vous atteindre.
RépondreSupprimer"Pour être tout à fait l'indigne phallocrate que je ne suis pas"
RépondreSupprimerSi tu discutes quelques instants avec Floréal, ça va venir...
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
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RépondreSupprimerNous avons compris le message subliminal : Votre hydremplaçable, la soeur de Nathalie,son guide, n'est pas un cadeau.
RépondreSupprimerLa Vache !
Parfois, quand je vous lis, comme aujourd'hui, je me demande si c'est bien du DG ou si je me suis trompée de blog. Si je ne lis pas un blog enturbanné d'une bannière rose avec des petites fleurs partout narrant au lecteur fasciné un quotidien qui lui fiche le bourdon tellement il ressemble au sien. Un peu comme quand je lis en diagonale votre journal... je mesure combien il faut d'humilité pour oser donner ça en patûre.... J'ai lu que vous déconseillez la lecture de ces journaux mensuels, ce qui signe là toute votre exquis foutage de gueule, et là, du coup, on retrouve DG et ça rassure.
RépondreSupprimerCeci dit, la phrase de votre Irremplacable aurait largement suffit à combler notre quête virtuelle du Grall
C'est comment déjà son prénom à Alzheimer ??? Ha oui, Alois !!!
RépondreSupprimerje mesure combien il faut d'humilité pour oser donner ça en patûre....
RépondreSupprimerEn fait je le soupçonne de faire celà pour avoir la paix: il nous livre une annecdote sans importance et n'en attend en retour rien d'important. Pendant ce temps il peut faire la sieste, passer des coups de fil aux copains de Marianne, draguer la "fille d'avant" l'esprit détaché.
Il pourrait tout aussi bien ne rien dire; mais alors d'aucuns ne viendraient plus, d'autres s'inquieteraient de son silence.
Alors il fait semblant. Un peu comme les gamins font semblant de jeter à manger aux pigeons pour les attirer.
Vous avez dit pigeons?
Bon ben c'est pas le tout... mais a-t-elle fini par partir, vous laissant seul à déboiser sur votre solitude, mieux encore, est-elle bien arrivée ?
RépondreSupprimerceci dit charmant billet
La dernière fois que j'ai eu des nouvelles (il y a deux heures), elle était dans un bouchon sur l'A6. Logiquement, elle devrait toucher au but...
RépondreSupprimerPélicastre : oui, je suis déjà allé chez la Nathalie en question. Bouffer des cuisses de grenouilles et me payer un vertige mahousse à la citadelle de Besançon...
RépondreSupprimerElle est bien arrivée, et surtout avec mon cadeau, tout va bien !
RépondreSupprimerJoyeux Anniversaire, Nathalie!
RépondreSupprimerPassez une très belle fête.
J'espère qu'elle a rempli le frigo avant de partir.
RépondreSupprimerMerci Carine, la fête était superbe.
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