Nous sommes donc entrés dans ce que je pourrais appeler les “mois sinistres”, ceux que j'aime le moins dans une année, à savoir, grosso modo ceux qui correspondent à l'été. Étant entendu que les périodes allant du 1er au 15 juin, puis du 15 au 30 septembre fonctionnent comme des sortes de sas d'accoutumance et de désintoxication à et de cette époque détestable. Il y a pour commencer que je n'ai jamais trop aimé la chaleur. Je sais bien que, vivant en Normandie, je mets toutes chances de mon côté d'éviter ce premier désagrément. Mais tout de même : on n'est jamais à l'abri. Il y a surtout que je hais le mouvement qui déplace les lignes ; en l'espèce, les gens qui s'évanouissent en vacances quand ils font partie de mon paysage coutumier, mes commerces qui ferment, les championnats du monde de football qui surgissent, les festivals qui éclosent, etc. – les seuls aspects positifs restant la fluidité des autoroutes A 13 et A 14 ainsi que les tenues de certaines femmes de moins de trente ans : c'est peu. Il y a aussi, au chapitre de la détestation, la plage et ceux qui l'encombrent. Je sais bien que je n'y vais jamais pour ma part, mais le seul fait de savoir que la plage existe et qu'elle se trouve jonchée d'oisifs partant en huile suffit à m'énerver – ou à me déprimer, selon l'humeur qui a, ce jour précis ou cet autre, présidé à mon lever matinal.
En revanche, l'automne m'est presque toujours une saison délicieuse et douce ; mais il y faut de la patience, lorsqu'on vient tout juste d'inaugurer cette saloperie de juin.
En revanche, l'automne m'est presque toujours une saison délicieuse et douce ; mais il y faut de la patience, lorsqu'on vient tout juste d'inaugurer cette saloperie de juin.
J'suis comme vous. L'été faudrait se délocaliser dans le Connemara pour être bien.
RépondreSupprimerSinon j'ai appris quelque chose hier soir. Tout le monde connait le court générique qui précédait Radio-Londres (pom pom pom poooom, pom pom pom poooom)
Mais qui sait ce que signifie cette petite musique?
Ceci est un quiz, merci de répondre honnêtement, sans googolisé.
C'est bien connu, le conservateur préfère le froid à la chaleur.
RépondreSupprimerTiens, sinon, c'est bizarre, vous n'avez pas trouvé un crépu qui soit responsable de votre malheur estival ?
« Je sais bien que je n'y vais jamais pour ma part, mais le seul fait de savoir que la plage existe et qu'elle se trouve jonchée d'oisifs partant en huile suffit à m'énerver – ou à me déprimer, selon l'humeur qui a, ce jour précis ou cet autre, présidé à mon lever matinal » : +1000000 (comme on dit).
RépondreSupprimerJe vous recommande, si ce n'est pas déjà fait, de mettre la main (YouTube ?) sur un documentaire intitulé Robert Luchini dit Fabrice, dans lequel F.L., filmé sur une plage de l'île de Ré, se laisse aller à quelques remarques sur ses contemporains balnéaires. Inoubliable.
C'kyA de b1 ac ce genre de billet - bi-yeah- c'est qu'on peut être totalement de l'avis contraire.... On va pas se fâcher pour si peu.
RépondreSupprimerA Fredi Maque: pompompompom, à part évoquer de loin la 5° de Beethoven, correspond à la lettre V de l'Alphabet morse (..._), V comme Victoire, bien entendu!
RépondreSupprimerLaurent l'Anonyme
pompompompom, à part évoquer de loin la 5° de Beethoven, correspond à la lettre V de l'Alphabet morse (..._), V comme Victoire, bien entendu!
RépondreSupprimerBen je savais pô....
j'adore rencontrer Baudelaire qui avance masqué dans un joli texte. C'est le seul poème que j'ai eu la mauvaise idée d'apprendre par cœur sans y être obligée. Quelle erreur ! par un effet dit secondaire en médecine, je n'y découvrais plus rien de neuf par la suite. Mais voilà du nouveau... merci.
RépondreSupprimerlorsqu'on vient tout juste d'inaugurer cette saloperie de juin.
RépondreSupprimerAout est détestable je vous l'accorde. Mais Juin? Juin c'est le mois de Mai en mieux.
Et les Junon de moins de trente ans savent en profiter.
S'il y a des saisons c'est à cause de l'immigration rampante et probablement nauséabonde à cause de la chaleur.
RépondreSupprimerBien sûr vous devez détester Rohmer, la chaleur et la sueur des mots.Et la vie qui va avec. Triste d'être un singe en Hiver.
RépondreSupprimerVive l'été, vive le sud... Et que celui-ci débarque en Normandie! A partir du Maghreb bien sûr. Même si je ne suis pas pour, un joli minaret dans votre jardin vous mettrait de meilleure humeur, non?
3 jours de soleil et j'entends donc mon homosapien rouscailler contre " ces foutus mois d'été et ses conneries vacancières"...monsieur Didier Goux, vous n'êtes point seul......à être un ronchon patenté......
RépondreSupprimerpatenté ou pathologique le ronchon ?
RépondreSupprimerQuant au mois de juin, c'est forcément un mois joli puisqu'il me fit apparaître, jadis !
Nicolas!! Vous allez attirer les yeux du emm err ha pé!!!
RépondreSupprimerHormis celles qui se rapportent à l'état des autostrades aux temps chauds, je souscris à chacune de vos considérations sur la période ô combien pénible dans laquelle nous entrons (avec, cela dit, la même réserve que Corto, en remplaçant toutefois jadis par naguère).
RépondreSupprimer(avec, cela dit, la même réserve que Corto, en remplaçant toutefois jadis par naguère).
RépondreSupprimerJ'en conclus que vous êtes bien jeune....
naguère, adverbe
Sens 1 Récemment [Littéraire]. Synonyme il Anglais not long ago
Sens 2 Autrefois (terme utilisé abusivement). Synonyme auparavant
Fredi : L'été peut être plus frais ailleurs, je crains qu'il n'en reste pas moins l'été (au sens festif du mot).
RépondreSupprimerTzatza : Relisez votre commentaire. Et rougissez.
D.F. vous auriez pu faire l'effort de nous trouver le lien...
Geargies : il m'arrive d'être moi aussi d'un avis contraire (mais rarement).
Mifa : mais quel poème de Baudelaire ? Pensez-vous à : Endormeuses saisons, je vous aime et vous loue ? Ou bien un autre ?
Fredi : pas d'accord ! Il y a une rupture radicale entre mai et juin. Mai, ce sont les fleurs et les oiseaux qui nidifient. Juin, c'est déjà les maillots de bain "moule-boules", l'huile solaire et les festivals de théâtre...
Nicolas : j'ai bien compris ce que vous pensiez de la chaleur : j'avertis qui de droit, gros nazi de merde...
Hermès : vous avez raté votre coup (votre coup "humoristique", je veux dire). J'ai vécu deux ans au Maghreb, avant votre naissance, et c'est un souvenir ineffaçable pour moi. Par conséquent, vos fines allusions racistoïdes, n'est-ce pas...
Boutfil : je ne sais pas où vous vivrez, mais il serait bien qu'on se fasse une petite soirée, tous les quatre, non ?
Corto : vous ne me ferez pas aimer un moi qui a vu apparaître un pédé de plus.
(Euh... smiley, quoi... il paraît que, de nos jours, il vaut mieux le préciser...)
Geargies : Nicolas a de bien plus graves soucis à se faire que le Mrap : il devient tellement réactionnaire qu'il va se prendre le camarade CSP directement sur le paletot !
Chieuvrou : d'autant que je n'ai rien dit de l'état dans lequel la chaleur met la rillette...
Fredi : non, non, Chieuvrou est un vieux con, tout comme moi ! Mais avec deux tares supplémentaires : il est de gauche et, surtout, tourangeau. L'horreur, quoi... Il ne faut pas l'accabler...
donc chez vous, didier, hiberner, c'est être mort pendant l'été : s'été-rniser quoi !
RépondreSupprimerEn fait il n'y a que des vieux cons ici.
RépondreSupprimerDont un PD.
Un fan de foot.
Bon nombre d'alcooliques.
Quelques nanas ménopausées.
La France qui gagne quoi...
Un authentique moisi-blog pour tout dire.
Le Connemara a l'avantage d'être très peu fréquenté et son été ressemble à un printemps pourri de chez nous.
RépondreSupprimerTrès peu fréquenté, car le véritable luxe, j'en suis convaincu, c'est la solitude partagée avec des amis choisis.
RépondreSupprimerLa solitude et son corollaire: le silence.
Le monde trop plein n'est pas le moindre des inconvénients de notre époque.
A propos de trop plein j'ai le sentiment d'en faire un avec mes commentaires.
RépondreSupprimerBonne nuit.
FREDI MAQUE j'en prends 3 : ménoposée et alcoolique et con.....je peux pas prendre le tout......faut en laisser aux autres.....
RépondreSupprimerFredi le Macaque, les nanas ménopausées vous répondent d'aller voir là-bas si elles -y-sont, et moi aussi je n'aime pas l'été, mais au tout début du mois de juin les tilleuls en fleurs répandent une bien douce odeur.
RépondreSupprimerCher Monsieur Goux, ce serait un grand honneur une soirée avec vous, d'autant que mon homochiantus est sans doute plus réac que vous et tout ausi plein d'humour noir !!!!!! mais nous sommes parisiens..en attendant de nous barrer ailleurs, de préférence où il y aura du bon vin et du bon cochon......
RépondreSupprimer@fredi le macaque: les pd vous emmerdent et vous prient d'aller voir là-bas, ailleurs, s'ils y sont. Et a la difference de Suzanne, j'aime bien l'été, na !
RépondreSupprimerAh, tiens, M. Goux, vous êtes en Normandie, mais laquelle !? Serions-nous voisins ? Pour ma part, je suis dans la Haute, aux portes, à Gisors.
RépondreSupprimerPour moi l'été c'est la saison du pastaga. C'est déjà ça.
RépondreSupprimerL'été c'est la saison des vacances forcées. C'est toute cette esbroufe sur le stresse des familles quant à leur route, leur frais, leur calvaire de touriste et tourisme bien mérité après une année de dure labeur. L'été c'est les ténèbres de l'humanité. Elle nous guette à chaque instant. Pour toute nos vies. Nos sacrifices. Qu'on soit de Saint-Pétersbourg ou de Changaï. La chaleur de l'enfer aidant, les peaux se tournent, se retournent aussi pour mieux bronzées. Et nos plages, ces magnifiques immensités brunes et salines, se peuplent de bières, d'huiles et de pisses enfantines. Enfant, le nord de la France pleurait son impopularité. A part Le Touquet Paris Plage. Aujourd'hui, ('au jour d'aujourd'hui' comme diraient ces tarés condescendants puérils de personnages médiatiques incohérents aux neurones squelettiques )aujourd'hui donc, le Nord est envahit. Par des parigos, des lillois, des marseillais (si, si...) des belges, des anglais (comme d'hab'), des hollandais, des allemands, des pédés normaliens, des septuagénaires grelottants, des mères de famille dans la dèche... Le Nord, l'été, c'est des autoroutes vides. C'est des campings de prolos toutes nationalités confondues. C'est des ordures festives sans queues, ni cervelles. C'est là-haut. Au-dessus de vos têtes. Proche des mouettes. Il reste tout de même les jeunes filles dénudées, un sein par-ci, un sein par-là, sans poils. Et puis des moules... Et des frites.
RépondreSupprimerL'automne, c'est le grand vent. Y a plus personne. On pèle. Et c'est mon anniversaire. Putain d'été !
Frédi Maque : mais oui, je suis bien jeune (jeune dans-sa-tête-à-lui, et tout et tout) ; et, qui plus est, innocent comme l'agneau qui vient de naître.
RépondreSupprimerDidier Goux : et ne parlons pas des rillettes sous les bras...
Didier Goux bis : vieux con, soit, mais avant l'âge tout de même (et ce, depuis un certain temps, d'ailleurs).
Didier Goux ter : la vache ! Qu'est-ce que c'est grisant, ces réponses collectives. Sans compter que, extase suprême, j'ai l'impression de jouer mon petit Didier Goux, là.
@ DG " vous ne me ferez pas aimez un moi qui… " haha pris sur le fait ;-)))
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimer"a la différence de Suzanne, j'aime bien l'été, " (Corto)
RépondreSupprimerCorto, mon p'tit Corto, vous me confondez avec un(e) autre.
J'aime bien l'été, moi.
Les cons, j'ai payé, j'en ai assez !
RépondreSupprimerAh, mais c'est que vous êtes nombreux et bavards, quand je suis au lit ! Je crois que je vais nommer Chieuvrou taulier de nuit, moi...
RépondreSupprimerMonsieur Méoule : je vis à côté de Pacy-sur-Eure...
Une saison en enfer pour trois saisons au paradis, je prends.
RépondreSupprimerJ'aime l'été mais pas le soleil. J'aime l'été, mais à l'ombre, quoi.
RépondreSupprimer(ne pas se moquer,
ne pas se moquer,
ne pas se moquer,
ne pas se moquer,
pas nombreux,
pas se moquer,
pas...bien...
de se moquer)
Tout compte fait, c'est assez facile...
M'ame Boutfil, vous ne voulez pas m'envoyer un mail privé (mon adresse est dans mon "profil"), de manière à ce que je récupère la vôtre, d'adresse ? J'ai une ou deux bricoles à vous dire...
RépondreSupprimer@ Boutfil:
RépondreSupprimer"en attendant de nous barrer ailleurs, de préférence où il y aura du bon vin et du bon cochon......"
Tu m'es de plus en plus sympathique^^
@tous:
RépondreSupprimerIl suffit que Didier se dise hostile à l'été, presque tout le monde est d'accord! (Et s'il vous testait, bande de suivistes?)
C'est encore une pose généralisée, ça !
Comment peut-on détester l'été et les vacances, ne serait-ce que pour les souvenirs d'enfance et d'adolescence? Personne n'est obligé de faire la fête obligatoire! Mais le repos! la liberté de ne rien faire, ya que ça de vrai.
Crachez pas sur les congés payés, bientôt, vous n'en aurez plus, à la Chinoise. Le pire, c'est que moi non plus, avec vos conneries.
En résumé, si le luxe, c'est l'espace, c'est aussi la possibilité de cracher sur le temps libre et le farniente... Profitez-en!
Ah mais c'est que, moi, je travaille toujours, l'été !
RépondreSupprimerJe suis le suiviste de Carine. J'aime l'été, la chaleur, et le farniente sur la plage où je passe trois mois chaque année à me faire bronzer.
RépondreSupprimer@Didier:
RépondreSupprimerc'est un luxe que d'échapper aux congés payés du prolétaire et à la foule...Vous en êtes conscient je suppose. Mais nous, damnés de la terre, n'avons que ça. Enfin, quand je dis "nous"...
@Georges:
RépondreSupprimer"Je suis le suiviste de Carine":
Vous êtes cariste?
Comment ça, un luxe ? Durant des années, je n'ai pas pris de vacances en été simplement parce que mon ancienneté dans l'entreprise et mon état de non-parent me l'interdisait, voilà tout.
RépondreSupprimerCela étant, je n'en ai jamais souffert, c'est vrai...
Didier, j'espère que vous avez pris des vacances en d'autres saisons. Si c'est oui, c'est ça le luxe, pouvoir les prendre n'importe quand, sans être tributaire de la saison classique des congés payés "normaux".
RépondreSupprimerDorham, vous pouvez vous moquer, hein! Vous avez l'aval du patron^^
RépondreSupprimerde manière à ce que je récupère la vôtre, d'adresse ? J'ai une ou deux bricoles à vous dire...
RépondreSupprimerEt une collection d'estampes japonaises je ne vous dit que ça...
Non, c'est "Je suis belle ô mortels comme un rêve de pierre" etc.
RépondreSupprimerhttp://www.kalliope.org/digt.pl?longdid=baudel1999070131
"dis"...
RépondreSupprimerMais oui, que je suis bête ! Au moment de ma réponse, j'avais déjà oublié ma propre citation...
RépondreSupprimerEt hop, lien vers Robert Luchini dit Fabrice (comprenant donc les fameuses considérations balnéaires).
RépondreSupprimerCarine,
RépondreSupprimerNon pas, je trouve que vous avez raison. Il est poseur ce Didier, des fois...