Je sais : c'est très pénible, surtout ce soir. Vous venez de rentrer chez vous, ce qui vous reste de cervelle carillonne tel Big Ben, vous êtes écoeuré de la vie, du monde, de vous – et des enfants, si par malheur il y en a dans votre entourage proche.
Une fois de plus, vous vous dites que ce qu'il y a de pire, dans le réveillon de Noël, ce n'est pas le réveillon ; c'est Noël. Ce lendemain de la veille qui tue. Vous avez commencé à digérer l'immonde foie gras de votre beau-père ("C'est un copain qui me l'envoie : reprends-en donc une tranche !") vers six heures du matin ; vers neuf heures, après la cérémonie des cadeaux au pied du sapin (et en ayant été vomir discrètement entre les trois Barbies de Vanessa et la playstation de Brandon), vous avez réussi à avaler et surtout à garder un café sans sucre.
Et voilà que Belle-Maman vous assène une assiette de dinde, moins de dix minutes après votre sortie de la douche. Il est de notoriété publique que, depuis qu'elle a dépassé les 90 kg, Belle-Maman cuisine beaucoup plus légèrement qu'avant. Moyennant quoi, les quelques centaines de grammes de bidoche blanche qu'elle vous colle d'autor sous les mandibules flottent sur une sorte de beurre fondu et brûlé – et c'est sans compter la chair à saucisse dont elle a sodomisé vigoureusement la bête avant de l'enfourner. Les pommes dauphines qui servent de garniture sentent le rayon surgelé de chez Degueule Price, vous vous prenez à rêver de garnitures de freins, juste pour pouvoir manger moins vite. Et la journée poursuit impitoyablement son cours...
Eh bien, nous, non. Il restait des oeufs de caille d'hier, il y avait des fromages sur le plateau, qui avaient encore belle allure, on s'est donc contenté de rejouer le réveillon d'hier, en mode mineur. Il n'y a que pour les bouteilles qu'on n'avait pas prévu trop large : j'ai été obligé de retourner chez le caviste ce matin.
D'un autre côté, un peu d'exercice et d'air frais après un réveillon...
Une fois de plus, vous vous dites que ce qu'il y a de pire, dans le réveillon de Noël, ce n'est pas le réveillon ; c'est Noël. Ce lendemain de la veille qui tue. Vous avez commencé à digérer l'immonde foie gras de votre beau-père ("C'est un copain qui me l'envoie : reprends-en donc une tranche !") vers six heures du matin ; vers neuf heures, après la cérémonie des cadeaux au pied du sapin (et en ayant été vomir discrètement entre les trois Barbies de Vanessa et la playstation de Brandon), vous avez réussi à avaler et surtout à garder un café sans sucre.
Et voilà que Belle-Maman vous assène une assiette de dinde, moins de dix minutes après votre sortie de la douche. Il est de notoriété publique que, depuis qu'elle a dépassé les 90 kg, Belle-Maman cuisine beaucoup plus légèrement qu'avant. Moyennant quoi, les quelques centaines de grammes de bidoche blanche qu'elle vous colle d'autor sous les mandibules flottent sur une sorte de beurre fondu et brûlé – et c'est sans compter la chair à saucisse dont elle a sodomisé vigoureusement la bête avant de l'enfourner. Les pommes dauphines qui servent de garniture sentent le rayon surgelé de chez Degueule Price, vous vous prenez à rêver de garnitures de freins, juste pour pouvoir manger moins vite. Et la journée poursuit impitoyablement son cours...
Eh bien, nous, non. Il restait des oeufs de caille d'hier, il y avait des fromages sur le plateau, qui avaient encore belle allure, on s'est donc contenté de rejouer le réveillon d'hier, en mode mineur. Il n'y a que pour les bouteilles qu'on n'avait pas prévu trop large : j'ai été obligé de retourner chez le caviste ce matin.
D'un autre côté, un peu d'exercice et d'air frais après un réveillon...
La photo est immonde !
RépondreSupprimerEt la bûche glacée au sirop de grenadine ou je ne sais quoi de chez "Dégueule Price".... Il l'a mangée votre héros car c'est un héros! Manger de la dinde sodomisée au cochon...
RépondreSupprimerArmelle
Catherine,
RépondreSupprimerIl n'avait pourtant pas l'air d'être saturé, vot' Didier!
Aller dénicher une photo aussi horrible......
Orage
Tout le monde est loin d'être aussi dégueulasse que vous semblez le croire avec tant de satisfaction.
RépondreSupprimerUne fois par an, les dindes se font sodomiser, en voilà de l'actu !!!
RépondreSupprimer:-)
[C'est vrai que le pire c'est le lendemain et la plaie de la famille…].
Bon, allez, je réclame une indulgence générale pour la photo...
RépondreSupprimerMoi, je trouve votre photo bien à propos!
RépondreSupprimerQuant à mon réveillon, il s'est fait après 33heures de boulot intensif en 3jours. Autant dire que j'ai la parfaite excuse pour virer la famille et m'empiffrer d'une délicieuse purée maison, confit d'oignon maison et saucisse (enculée par définition...)
Et le lendemain? Reste de purée, glandouille, le troisième volet du Seigneur des anneaux version longue... Le pied!
Peut-être même que je vais finir par aimer noël...
ah non elle est trés "colorée" cette photo ! elle vient d'où ?
RépondreSupprimerMoi qui comptais vous inviter!
RépondreSupprimerDidier: on peut aussi décider que c'est fini, les noëls Bidochon. On peut aller voir belle maman dans d'autres contextes, sacrifier un peu , juste un peu à la tradition avec un sapin, un repas simple et bon et quelques cadeaux qu'on aura annoncés par avance modestes et sans piles. Des livres, par exemple. Même et surtout quand on a des enfants jeunes à la maison.
RépondreSupprimerSuzanne
Rires...
RépondreSupprimerVous avez bien fait de me prévenir.
Heureusement aujourd'hui j'avais prévu un potage maison carottes/poireaux. Moi qui adore la cuisine italienne, cette image m'écoeure des nouilles pour le restant de mes jours...
Vous me donnez envie à cette heure d'aller acheter une bouteille de Saint Emilion... ça va bien aussi avec le potage (sans reste de dinde ni pommes de terre). J'habite Bordeaux, ce n'est pas très difficile à trouver.
Bon appetit à tous.
Monsieur Poireau et Mademoiselle Cigüe vous devriez vous mettre ensemble, vous semblez partager les mêmes goûts et la même vulgarité.
RépondreSupprimerSuzanne
Mademoiselle Ciguë et Suzanne : en fait, notre réveillon était très bien, finalement.
RépondreSupprimer(Et sans piles ! J'adore cette notion de "cadeau sans pile"...)
Gaël : j'ai déjà oublié. J'ai tapé "réveillon" dans Goux gueule et je l'ai trouvée...
Juliette : tiens, cela fait plusieurs mois que je parle à l'Irremplaçable d'un petit séjour à Bordeaux, ville où je n'ai mis les pieds qu'une fois, et il doit y avoir au moins 25 ans...
Suzanne : rho zut ! Vous aviez un commentaire avec lequel j'étais pour une fois d'accord (le petit réveillon sans prétention) et voilà que vous gâchez tout !
RépondreSupprimer:-)))
[Rappelons que c'est bien Didier qui évoque la sodomie des dindes, par les commentateurs ! :-D ].
Poireau : oui, mais moi, tout le monde sait depuis longtemps que je suis vulgaire ( et snob, et méprisant, et tout-un-tas-de-trucs-ophobe). Tandis que, venant de vous, ça fait un choc, forcément.
RépondreSupprimerDe quel artiste est l'allégorie du cholestérol?
RépondreSupprimerMaïtre Poireau : Pardonnez-moi ce mouvement d'humeur, mais c'est votre fine allusion à vous, la dernière que j'ai lue, qui a fait déborder le .... euh, non, rien. Par ailleurs, je ne vous reprocherai pas cette fois vos glissements de syntaxe: votre dernier commentaire "[Rappelons que c'est bien Didier qui évoque la sodomie des dindes, par les commentateurs ! :-D ]." m'ayant plongé dans une franche rigolade....
RépondreSupprimerSuzanne
Suzie : Monsieur Poireau si cela ne vous écorche pas le pilon !
RépondreSupprimer:-)
oui parce que si on rapproche "mettre" de "poireau", ça va encore déraper !
RépondreSupprimerD'accord j'y vais :)
Didier: assurément, vous êtes tout ça, mais arrêtez de vous en vanter, la fatuité vous guette. Qui n'a pas ses petits défauts ?
RépondreSupprimerSuzanne.
A tous : la photo se trouve ici...
RépondreSupprimerSuzanne : je ne me vante pas, je me gausse.
RépondreSupprimeril me reste du faisan
RépondreSupprimerLa photo est très immonde et me fait songer au fameux aphorisme : "enculés de ritals"
RépondreSupprimerproféré un soir par Pédro-Rodriguès après un passage à la Comète successif à un gueuleton à la pizzeria d'en face.
Y sont cons les Portos !
Je parle ici, bien évidemment sous le contrôle total et vigilant de Didier Goux, qui n'est pas à un procès près.
Allez-y, mon bon Tonnégrande : c'est à ça que je sers, dans la blogosphère...
RépondreSupprimeril faut relativiser, comme disait Archimède
RépondreSupprimerSans être Bordelaise, je peux vous dire que Bordeaux est une ville sublime. Vous ne serez pas déçus par tous les changements apportés en 25 ans. Chargée d'un lourd passé historique, promenez-vous dans la ville les yeux en l'air (en faisant quand même attention où vous mettez les pieds... comme partout), pour admirer les facades des immeubles. Catherine ne pourra que se réjouir de l'opportunité d'avoir son appareil photo en bandoulière.
RépondreSupprimerEt bien entendu, visiter les vignobles aux portes de Bordeaux.
Merci pour votre accueil.
Juliette, je veux bien vous croire, mais justement, vu l'image que j'ai du monde, ces changements que vous me promettez m'inquiètent beaucoup. N'oubliez pas que jesuis un fervent lecteur de Renaud Camus...
RépondreSupprimer