Bizarrement, on n'a pas trop bu. On était là où j'ai dit dans le précédent billet de ce blog, et on fêtait les 50 années du garçon qui se trouve en photo juste sur votre droite. Lequel sévit dans des salons hautement recommandables, à mon sens. La soirée commençait à huit heures et demie, et, en bons ploucs campagnards que nous nous flattons d'être, l'Irremplaçable et moi sommes arrivés vers neuf heures moins vingt, persuadés que ce retard nous rendait furieusement parisiens. Faux : à l'exception d'une femme blonde absorbée dans sa lecture, nous étions les premiers ; même la puissance invitante brillait pas son absence, la gent féminine faisant office de personnel était encore en pyjama, on servait quasiment le café au lait aux tombés du lit.
On a quand même eu droit à un verre de vin blanc, et à des petits machins à grignoter - pas crades, les machins. Il y avait de la musique de merde, comme on pouvait s'y attendre, mais pas trop fort : heureuse surprise (momentanée). Peu de temps après notre arrivée, on est remonté en surface et à l'air libre, pour fumer. On a pris langue avec les deux voituriers, mais rien de particulièrement sexuel. Ce sont ces deux jeunes gens qui nous ont appris que le maître de cérémonie était "tout petit". C'est comme ça qu'on a su qu'il arrivait, quand il est arrivé, en dehors du fait qu'on connaissait sa trogne grâce à la photo ci-dessus. En fait, il n'est pas beaucoup plus petit que je ne suis gras, ce qui veut dire qu'il est d'une taille parfaitement normale. En revanche, il lui manque quelques cheveux, mais un avis de recherche a été lancé.
On a fait connaissance. Peu après, arrive un couple, que cet hôte parfait nous présente. Je vois, à son oeil vide et à son visage en jachère, que Catherine ne reconnaît nullement l'élément mâle du couple en question : c'est le cinéaste Philippe Harel, elle l'apprendra dans la voiture, pendant le trajet du retour. J'ai l'intention de lui dire que j'ai beaucoup aimé son adaptation de l'Extension du domaine de la lutte, de Houellebecq, l'occasion ne se présente pas, je ne lui dis rien, je vais au bar me faire resservir un verre de vin blanc (excellent).
Ensuite, les "people" arrivent par brassées compactes. Mais des people d'avant-hier : Jean-Pierre Castaldi et Jean-Luc Lahaye sont les plus connus, c'est vous dire. (J'ai oublié de signaler que Catherine est très surprise, en début de soirée, de voir débarquer une fille brune ne portant qu'un soutien-gorge entre sa taille et son cou, alors qu'il fait zéro degré dehors - mais on peut supposer qu'elle a laissé un manteau au vestiaire du rez-de-chaussée.)
Peu de temps plus tard, le décidément excellent Marc nous présente un homme dont je connais le nom, le style et l'intelligence, pour les fréquenter sur un forum où j'ai mon rond de serviette. Il est accompagné de son épouse (fort charmante : si j'avais été célibataire et lui absent... enfin bref...), laquelle se reconnaît rapidement native de Toronto : une guerre en dentelle se déclare entre la "maudite Anglaise" et ma Québécoise d'Irremplaçable.
Plus tard dans la soirée, arrive Élisabeth Lévy, aussi speed qu'elle est mince, couillue comme pas un, même que si j'étais marié avec elle, je pense que c'est moi qui ferais la lessive, les courses et le ménage - et en fermant ma gueule, encore (te fâche pas, Lisbeth, je déconne, c'est juste pour le blog...). On parle de Philippe Muray, dont elle a co-signé le dernier livre, et puis de "Causeur", le meilleur forum de la blogosphère (avec celui de l'In-nocence, voir le lien plus haut), et puis encore de Philippe Muray. Un peu plus tard, elle me présentera à la veuve du même Muray, que, depuis deux heures, j'observe à la dérobée, en me demandant qui elle est et où diable j'ai bien pu la rencontrer déjà. C'est elle-même qui me rafraîchira la mémoire : nous fûmes présentés l'un à l'autre par Jean-Paul Bertrand, il y a un petit paquet d'années, à l'occasion de l'installation des éditions du Rocher, dans les anciens locaux des éditions Robert-Laffont, place Saint-Sulpice. Cette femme (brune et méditerranéenne, tout bien comme j'aime) me signale alors qu'à cette même occasion, Philippe Muray et moi fûmes présentés l'un à l'autre, alors que j'étais persuadé ne l'avoir jamais rencontré. Un souffle de nostalgie navrée passe sur ma soirée, et je vais reprendre un verre de blanc au bar.
Il se trouve que cette femme, avant de vivre avec Philippe Muray, était l'épouse de mon ex-chef du rewriting, devenu un ami il y a près d'un quart de siècle, dont j'ai vu grandir les deux fils, et voyant régulièrement toujours l'un d'eux, Alexandre.
À un moment, je me suis retrouvé, par le jeu des vagues humaines successives qui agitent ce genre de microcosme humain, propulsé dans les parages immédiats de Basile de Koch, avec lequel j'ai bien dû échanger trois mots (mais surtout lui). Puis, on s'est une fois de plus échoués sur le trottoir, où Marc Cohen m'a offert une Gitane sans filtre, cigarettes que je fumais quand j'étais jeune et, donc, avant qu'on invente les cancers généralisés qui tuent les Philippe Bernalin à 28 ans.
Là-dessus, Irrempe - qui ne buvait pas, pour cause de conduite automobile - a un peu décidé que ça suffisait comme ça et on est rentré à la maison. Bien contents de notre soirée parisienne. Et, comme des cons, on n'a même pas eu d'accident sur la route.
On a quand même eu droit à un verre de vin blanc, et à des petits machins à grignoter - pas crades, les machins. Il y avait de la musique de merde, comme on pouvait s'y attendre, mais pas trop fort : heureuse surprise (momentanée). Peu de temps après notre arrivée, on est remonté en surface et à l'air libre, pour fumer. On a pris langue avec les deux voituriers, mais rien de particulièrement sexuel. Ce sont ces deux jeunes gens qui nous ont appris que le maître de cérémonie était "tout petit". C'est comme ça qu'on a su qu'il arrivait, quand il est arrivé, en dehors du fait qu'on connaissait sa trogne grâce à la photo ci-dessus. En fait, il n'est pas beaucoup plus petit que je ne suis gras, ce qui veut dire qu'il est d'une taille parfaitement normale. En revanche, il lui manque quelques cheveux, mais un avis de recherche a été lancé.
On a fait connaissance. Peu après, arrive un couple, que cet hôte parfait nous présente. Je vois, à son oeil vide et à son visage en jachère, que Catherine ne reconnaît nullement l'élément mâle du couple en question : c'est le cinéaste Philippe Harel, elle l'apprendra dans la voiture, pendant le trajet du retour. J'ai l'intention de lui dire que j'ai beaucoup aimé son adaptation de l'Extension du domaine de la lutte, de Houellebecq, l'occasion ne se présente pas, je ne lui dis rien, je vais au bar me faire resservir un verre de vin blanc (excellent).
Ensuite, les "people" arrivent par brassées compactes. Mais des people d'avant-hier : Jean-Pierre Castaldi et Jean-Luc Lahaye sont les plus connus, c'est vous dire. (J'ai oublié de signaler que Catherine est très surprise, en début de soirée, de voir débarquer une fille brune ne portant qu'un soutien-gorge entre sa taille et son cou, alors qu'il fait zéro degré dehors - mais on peut supposer qu'elle a laissé un manteau au vestiaire du rez-de-chaussée.)
Peu de temps plus tard, le décidément excellent Marc nous présente un homme dont je connais le nom, le style et l'intelligence, pour les fréquenter sur un forum où j'ai mon rond de serviette. Il est accompagné de son épouse (fort charmante : si j'avais été célibataire et lui absent... enfin bref...), laquelle se reconnaît rapidement native de Toronto : une guerre en dentelle se déclare entre la "maudite Anglaise" et ma Québécoise d'Irremplaçable.
Plus tard dans la soirée, arrive Élisabeth Lévy, aussi speed qu'elle est mince, couillue comme pas un, même que si j'étais marié avec elle, je pense que c'est moi qui ferais la lessive, les courses et le ménage - et en fermant ma gueule, encore (te fâche pas, Lisbeth, je déconne, c'est juste pour le blog...). On parle de Philippe Muray, dont elle a co-signé le dernier livre, et puis de "Causeur", le meilleur forum de la blogosphère (avec celui de l'In-nocence, voir le lien plus haut), et puis encore de Philippe Muray. Un peu plus tard, elle me présentera à la veuve du même Muray, que, depuis deux heures, j'observe à la dérobée, en me demandant qui elle est et où diable j'ai bien pu la rencontrer déjà. C'est elle-même qui me rafraîchira la mémoire : nous fûmes présentés l'un à l'autre par Jean-Paul Bertrand, il y a un petit paquet d'années, à l'occasion de l'installation des éditions du Rocher, dans les anciens locaux des éditions Robert-Laffont, place Saint-Sulpice. Cette femme (brune et méditerranéenne, tout bien comme j'aime) me signale alors qu'à cette même occasion, Philippe Muray et moi fûmes présentés l'un à l'autre, alors que j'étais persuadé ne l'avoir jamais rencontré. Un souffle de nostalgie navrée passe sur ma soirée, et je vais reprendre un verre de blanc au bar.
Il se trouve que cette femme, avant de vivre avec Philippe Muray, était l'épouse de mon ex-chef du rewriting, devenu un ami il y a près d'un quart de siècle, dont j'ai vu grandir les deux fils, et voyant régulièrement toujours l'un d'eux, Alexandre.
À un moment, je me suis retrouvé, par le jeu des vagues humaines successives qui agitent ce genre de microcosme humain, propulsé dans les parages immédiats de Basile de Koch, avec lequel j'ai bien dû échanger trois mots (mais surtout lui). Puis, on s'est une fois de plus échoués sur le trottoir, où Marc Cohen m'a offert une Gitane sans filtre, cigarettes que je fumais quand j'étais jeune et, donc, avant qu'on invente les cancers généralisés qui tuent les Philippe Bernalin à 28 ans.
Là-dessus, Irrempe - qui ne buvait pas, pour cause de conduite automobile - a un peu décidé que ça suffisait comme ça et on est rentré à la maison. Bien contents de notre soirée parisienne. Et, comme des cons, on n'a même pas eu d'accident sur la route.
Z'avez de bonnes fréquentions, mon fieu!
RépondreSupprimererreur: fréquentations.
RépondreSupprimerOrage : j'ai également de très bonnes fréquentions...
RépondreSupprimerahh murray, perte irréparable...quelle plume, quel esprit bordel, quel humour ravageur. sa disparition n'a pas du faire que des malheureux. reste son œuvre, immense, la seule qui me fasse ricaner au mitan de la nuit, à la surprise de ma douce...
RépondreSupprimersoirée agréable, donc.
Très agréable, oui, si ce n'est le volume sonore de la "musique" vers la fin...
RépondreSupprimerIl y a plein de personnes intéressantes dans vos soirée dites donc !
RépondreSupprimer:-))
Vous avez bien fait de partir!
RépondreSupprimerMais si, tu m'as dit que c'était Philippe Harel. Il était assis juste en face de moi et en le sachant, effectivement, je l'ai reconnu.
RépondreSupprimerEn fait, vous avez vu plein de belles femmes ?
RépondreSupprimerD'un autre côté, prendre une cuite avec Castaldi...
RépondreSupprimerTiens, ça me surprend que vous ayez aimé l'adaptation d'Extension du domaine de la lutte par Philippe Harel. Je me souviens en effet avoir trouvé quant à moi ce film assez paresseux, malgré une bonne interprétation des acteurs (Harel lui-même et surtout José Garcia, pathétique à souhait dans le rôle de Tisserand). Sans doute le réalisateur, que j'apprécie beaucoup par ailleurs (mais peut-être pas quand même ses Randonneurs à Saint-Tropez, que je n'ai pas vus mais qui m'ont tout l'air, a priori, d'une grosse merde) a-t-il voulu « ramasser » un peu le roman de Houellebecq, mais son film fait, à mon sens, pâle figure à côté du livre. Les curieuses paraboles animalières, en particulier, qui ponctuent le roman, et par lesquelles le personnage exprime sa plongée irrémédiable dans la dépression, en sont ainsi totalement absentes, de même que certaines scènes ou certains personnages qui, à la lecture, m'avaient pourtant semblé primordiaux (comme le collègue de type nordique qui cumule désespérément toutes les qualités possibles). Et puis, franchement, l'esthétisme du reflet de la branlette dans les carreaux de faïence des chiottes, je trouve ça quand même très hypocrite et un peu frelaté...
RépondreSupprimerDe Philippe Harel, je préfère autrement dit très nettement son excellente Femme défendue, et, dans un autre registre, Les Randonneurs ou Le vélo de Ghislain Lambert.
Sinon, dites-moi, la délicieuse Frijide Barjot était-elle donc à votre soirée ?
Poireau : les plus intéressantes n'étaient pas toujours les plus connues...
RépondreSupprimerHenri : Ah ? Pourquoi ?
Zoridae : oui, oui, y avait de quoi mater... mais surtout du côté des serveuses !
Nicolas : non, on a bu séparément.
Chieuvrou : bien sûr que le film est en-deçà du roman. Mais j'ai néanmoins trouvé qu'il en avait assez bien rendu l'esprit. J'avais également bien aimé La Femme défendue dont vous venez opportunément de me rappeler le tire, que je cherche depuis hier.
Je ne crois pas que Dame Frigide était là, mais je peux me tromper...
Jean-Luc Lahaye ? Ouah...
RépondreSupprimerFemme, femme,
Simplement jte dis
que jtaime, jtaiiiime
jte dédie ces mots
à toi rien qu'à toi
t'es comme un soleil
qui brille
dans la nuit
et je prends racine en toi
(bis repetita pendant 3 minutes)
Sinon Basile de Koch a beau être de droite, il me fait rire. Z'auriez pu parler avec lui de ses inénarrables partis politiques bidon.
Ce qui est drôle en fait, c'est qu'on préfère nettement vous lire que de s'y rendre, à cette soirée.
vous êtes donc à l'éducation nationale, prof quoi..? Je le suppose par un lien que vous (il faut se vouvoyer je crois, parce qu'on ne se connaît pas et qu'on ne sait jamais qu'on se connaîtrait...) insérez.
RépondreSupprimerMais que ne nous dites-vous rien de cet âge célébré : 50 ans ? J'ai tort, vous le mentionnez un peu, vous référant au quart de siècle passé.
Saluez pour moi, Catherine, votre irremplaçable, et puisque nous en sommes à parler de célébrités, dites-lui que j'ai un ami très cher au Québec, Roger Tabra, elle le connaît peut-être.
Heureusement que vous ne buviez que du petit blanc.
RépondreSupprimerJe vois d'ici la tête de certains si vous buviez des petits noirs bien serrés.
Passer une soirée avec Jean-Luc Lahaye, pfff, et Brigitte Lahaye, elle était en grève?
RépondreSupprimerBrigitte LAHAIE avec un I, comme Isidore. S'il vous plaît, Monsieur P, n'écorchez pas le nom de nos artistes.
RépondreSupprimerSinon, toujours dans le circuit le Jean-Luc ? Il ne lui était donc pas arrivé des broutilles ?
Bonne réponse de M. Chieuvrou ! Sinon, j'ai un peu perdu le fil, dans les différents embastillages de l'ami Jean-Luc, je dois dire.
RépondreSupprimerUn demi-siècle de Marc Cohen, c'est quelque chose. Si vous m'aviez mis au courant un peu à l'avance, cher Didier, je vous aurais demandé de récupérer les chandeliers qu'il m'avait jadis volé au cours d'une soirée auxquels je tenais beaucoup puisqu'un abbé me les avaient offert après que j'eus été libéré du bagne. Jack Lang était-il là ?
RépondreSupprimerDésolé, M. Chieuvrou. Quand je pense a Brigitte, j'ai plus ma tête
RépondreSupprimerLudo : Lang a dû arriver après mon départ, comme toutes les vraies stars.
RépondreSupprimerLucia : de l'Éducation nationale, moi ?? Mais qu'est-ce qui a pu vous laisser penser ça ?
Marie-Georges : j'ai réveillé la midinette qui sommeille, on dirait ?
Olivier : à la queue, comme tout le monde !
Je n'ai même pas été invité, bande de gauchistes.
RépondreSupprimerBlague à part, il y a pas mal de temps que je lis le blog de Didier pour ses mots, ses lectures et la façon subtile avec laquelle il maltraite les multiculs et autres gogos à travers d'"heureuses visites" dans leur blogosphère. Cette rencontre avec Marc Cohen fait plaisir. Non, je ne flagorne pas, ni l'un, ni l'autre, ne paie, hélas, mon loyer ou mes errances nocturnes.
Post mis sur Causeur.fr et honteusement copié-collé par flemme ancestrale (j'ai des origines nobles).