Oh ! la jolie petite promenade matinale ! Comme quoi, on devrait toujours écouter les informations régionales, avant de partir gagner bravement le pain quotidien, ainsi que le prouve le navrant petit fabliaux qui suit.
Ce matin, donc, sur les coups de neuf heures et demie (terme impropre : à neuf heures et demie, ne sonne qu'un seul coup...), j'ai embarqué Ludovic et nous avons pris la route de Levallois-Plage - ou, plus exactement, l'autoroute A 13. Nous devions être à peu près les seuls à ignorer que, juste après le péage de Mantes, elle était entièrement fermée à la circulation, et ce dans les deux sens, entre dix heures et midi. Il était exactement dix heures lorsque nous vînmes nous fourrer dans ce piège à rats motorisés.
Motif de la fermeture ? À l'occasion de travaux, les ouvriers (salauds de pauvres, tiens !) ont mis à jour une bombe américaine de 250 kg, datant de la dernière guerre (je veux dire "de la précédente" : soyons raisonnablement optimistes...). Résultat : ce matin, les démineurs opéraient. J'ai fait demi-tour dès que la chose fut possible, après vingt minutes d'infernal bouchon, et c'est de la maison que je vous raconte tout ça. Je compte repartir vers une heure, en espérant ne pas trouver sur ma route des débris sanglants de démineurs maladroits : c'est le genre de choses qui a tendance à me miner le moral.
(Photo : Yann Arthus-Bertrand.)
Ce matin, donc, sur les coups de neuf heures et demie (terme impropre : à neuf heures et demie, ne sonne qu'un seul coup...), j'ai embarqué Ludovic et nous avons pris la route de Levallois-Plage - ou, plus exactement, l'autoroute A 13. Nous devions être à peu près les seuls à ignorer que, juste après le péage de Mantes, elle était entièrement fermée à la circulation, et ce dans les deux sens, entre dix heures et midi. Il était exactement dix heures lorsque nous vînmes nous fourrer dans ce piège à rats motorisés.
Motif de la fermeture ? À l'occasion de travaux, les ouvriers (salauds de pauvres, tiens !) ont mis à jour une bombe américaine de 250 kg, datant de la dernière guerre (je veux dire "de la précédente" : soyons raisonnablement optimistes...). Résultat : ce matin, les démineurs opéraient. J'ai fait demi-tour dès que la chose fut possible, après vingt minutes d'infernal bouchon, et c'est de la maison que je vous raconte tout ça. Je compte repartir vers une heure, en espérant ne pas trouver sur ma route des débris sanglants de démineurs maladroits : c'est le genre de choses qui a tendance à me miner le moral.
(Photo : Yann Arthus-Bertrand.)
Incroyable cette nouvelle propriété ! Une pendaison de crémaillère s'impose...
RépondreSupprimerOui, vous avez raison : pendons la crémière ! Faisons-en notre bouquet missel !
RépondreSupprimerSi comme tous les travailleurs, vous embauchiez vers 8 heures du matin, vous n'auriez pas eu de problème.
RépondreSupprimerNon mais.
La bombe américaine de la seconde guerre mondiale découverte le 24 novembre sur un chantier à Mantes-la-Ville (Yvelines) a été neutralisée mercredi à 11H14, a-t-on appris au PC installé dans la sous-préfecture de Mantes-la-Jolie (Yvelines).
RépondreSupprimerL'opération a nécessité l'évacuation de 1.500 personnes, la fermeture de l'autoroute A13, de la ligne SNCF entre Paris et la Normandie ainsi que la neutralisation du trafic fluvial sur la Seine.
L'évacuation des habitants avait débuté à 07H00 et s'est achevée à 10H00 sans incidents majeurs. À noter, vers 10H00, la présence suspecte d'un individu de type bien portant au volant d'un véhicule au coffre bourré de littérature subversive (« Réapprendre à conduire pour les Nuls », « Comment j'ai cessé de boire en trois jours », « Adieu cibiche, clope et tabac ! », « Rebeus, nègres et youpins : comment s'en débarrasser ? », « La guerre du Goux », « La santé par les plantes », « Éloge de la verveine », « Ch'suis sobre et je vous emmerde tous », « Le promeneur solitaire », « Vaincre la déprime en 600 chapitres et autant de jours », « Quinqua... sse-toi, pauv'con ! », etc. Le suspect était en outre accompagné d'un malfrat notoire, surnommé dans le milieu Ludo l'Embrouille. Les deux suspects ont été placés en détention provisoire et mis en examen pour intention de sabotage et terrorisme latent.
Les démineurs ont débuté leur travail vers 10H45 pour neutraliser la bombe de 250 kilos mesurant 38 cm de diamètre et 1,20 m de long et contenant 124 kilos d'explosifs. Une engin qui peut provoquer des dégâts par effet de souffle jusque dans un rayon de 200 mètres et des projections d'éclats dans un rayon de 800 mètres, selon les démineurs.
L'opération a mobilisé près de 200 policiers et gendarmes ainsi que 120 membres du personnel de la commune de Mantes-la Ville et une dizaine de secouristes.
La bombe avait été découverte le 24 novembre sur un chantier de construction d'un pavillon de la commune.
Les quelque 200 habitants qui avaient été accueillis temporairement dans des salles municipales ont pu regagner leur domicile en fin de matinée alors que le trafic routier, ferroviaire et fluvial était rétabli.
Les bouchons occasionnés dans le secteur par la fermeture d'axes routiers important devraient se résorber dans un délai de deux à trois heures après la réouverture à la circulation.
Une brève enquête (j'ai mes indics, fort haut placés) me permet de préciser que LE livre qui a motivé l'arrestation du triste sire et de son complice s'intitule « Volutes finales ».
RépondreSupprimerMantes la Jolie, Mantes la Jolie...
RépondreSupprimerC'est pas déjà là que vous avez révisé nuitament le concours d'inspecteur de police ?
Un scoop, que dis-je une bombe médiatique, Didier Goux en direct live de l'opération de déminage.
RépondreSupprimerJ'y ai cru, jusqu'à ce que vous avouiez que vous nous rendiez compte de cette effroyable fait depuis votre maisonnée.
Pfff le journalisme se perd.
Depuis que Catherine est dans le top 100 Wikio...
RépondreSupprimerUne bombe américaine c'est inoffensif, sauf dans un lit.
RépondreSupprimerJe suis mdr avec le commentaire de Yanka ! Il a juste oublié le célèbre ouvrage "La mort du corbeau"…
RépondreSupprimer:-)))
Résumons l'affaire en disant que Mantes ne me réussit pas.
RépondreSupprimerJ'ai entendu ça aux infos hier matin et j'ai pensé à l'époque où j'habitais Versailles et où le Triangle de Rocquencourt était presque l'équivalent de celui des Bermudes...
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