vendredi 16 mai 2008

Jouons à David et Goliath

À mes amis journalistes - les vrais.


Cela devait arriver, tout le monde s'y attendait plus ou moins : à force de coasser dans les marais virtuels, les blogueurs se sont découvert des envies de carrures bovidées. Meugler : voilà ce qu'ils veulent faire, désormais. Faire dresser les cheveux sur la tête des petits enfants, ceux-là mêmes qui, durant toute leur existence de grenouilles de mare, se sont amusés à leur arracher les membres pour voir s'ils parvenaient encore à sauter sur leur feuille de nénuphar.

Même sur trois pattes, nos petits batraciens blogosphériques entendent désormais entrer dans l'arène et faire mouiller les belles dames en exhibant leur encolure. On leur a dit que les journalistes étaient des boeufs, ils ont compris taureaux, ils veulent en être.

Mais voilà que les encartés renâclent quelque peu. Ils trouvent, ces cuistres, que parcourir France-Soir ou le Parisien, voire la "PQR" chaque matin, en trempant son croissant, n'est pas tout à fait suffisant pour prétendre informer ses semblables. Oh ! ils sont plutôt modestes, dans leur ensemble, les journalistes, vous savez ! Ils ne prétendent pas, à part quelques rodomonts télévisuels, prendre chaque jour la vérité à la hussarde et vous la restituer toute pantelante de jouissance. Ils savent qu'ils se trompent souvent, ou sont trompés.

Les blogueurs, eux, on ne risque pas de les tromper. D'abord parce qu'ils se foutent bien de la vérité : seul le Bien les préoccupe, la belle âme que chaque réveil du monde leur procure. Ne compte que la qualité de la propagande. Vérifier l'information, la recouper, tenter de deviner par où on essaie de les fourrer, tout cela est inutile. De toute façon, ils n'ont pas le temps : ils ont un vrai métier, à côté, il ne s'agit pas de déconner non plus.

Au début, les blogueurs ressemblaient souvent aux mimiles à casquettes qui, vermillons de vin tiède et distendus de sandwichs aux rillettes, regardent sur le bord de la route passer les coureurs du Tour en insultant ceux qui lambinent dans la montée du col.

Et puis, l'appétit est venu en mangeant, forcément. Aujourd'hui, ils veulent du respect, de la considération, ils veulent être craints, ils veulent peser. Sur quoi ? Ils ne savent pas trop. Mais ils pèsent, c'est vrai, voilà au moins un acquis qu'on ne peut leur disputer. Il s'agit de compter avec eux, avec leurs petits filets de bave goguenarde, déposés au kilomètre le long de l'article du jour. Ils se copient, se congratulent, se recopient, se re-congratulent, se réunissent, s'entre-observent attentivement, avec de bons sourires, afin de ne pas rater l'instant où ils vont devenir les hommes de l'avenir.

Le pire est qu'ils le sont déjà. Mais ils n'en savent rien : ce n'est pas encore dans le journal.

63 commentaires:

  1. Pierre Dac et Francis Blanche je crois ?

    - Quel est son avenir?
    - Monsieur a son avenir devant lui, mais il l'aura dans le dos chaque fois qu'il fera demi-tour.

    iPidiblue et son avoinée du soir

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  2. Didier,

    Vous finirez dernier rempart de la défense des journalistes...

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  3. On dirait du Brel, parfois, sur la fin. A opposer au très bon article d'Eric Mainville. Critiquer, titiller, apostropher n'est pas forcement mépriser.

    Pardonnez mon commentaire naïf, mais face à une profession qui semble avoir des "codes", le blog est pour pas mal d'amateurs éclairés une opportunité de se faire entendre, de prendre la parole.

    Evidemment, comme toutes les "démocratisations", cela a ses effets pervers, d'aucuns peuvent craindre qu'un amateurisme médiocre, un "contenu généré par l'utilisateur" prenne le pas sur le professionnalisme.

    Mais cette prolifération des voix non autorisées peut aussi donner un bon coup de fouets au pro.

    (je ne trolle pas, je tente de poster en toute quiétude !!!)

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  4. (je ne trouve pas le smiley pour indiquer l'humilité dans ce que j'ai essayé de dire, imaginez qu'il y soit)

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  5. A mon avis, vous suivez quelques blogs et vous généralisez à partir de ça.

    Les hommes de l'avenir? Peut-être: les blogueurs ont disparu, noyés. Et ce n'est pas plus mal.

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  6. Moi de toutes les façons je souligne au feutre fluo tout ce que je ne comprends dans les journaux, parfois cela devient une vraie lanterne magique ...

    iPidiblue humaniste au stabilo

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  7. Vous êtes bien bon avec les "vrais" journalistes...

    Je les ai vus à l'oeuvre, les sacs à merde du Monde and co l'an dernier sur le dossier de la bivalence. S'ils sont aussi mauvais dans tous les domaines spécialisés ils ne valent guère mieux que le premier blogueur venu (je me contrains à ne pas dire "qu'une charogne pourrissante au bord d'une ferme", mode stalker)

    Les journalistes ne recoupent pas grand chose, pas un n'avait pris la peine d'éplucher le texte du décret en projet. Ils se sont contentés de dispenser le son de cloche des représentants syndicaux et du gouvernement...

    Pendant ce temps le texte roupillait à la disposition du 1er venu, et même un simple blogueur pouvait les éplucher soigneusement pour se faire une idée pertinente...

    A la pesanteur des blogueurs répond parfois la légèreté des journalistes...

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  8. La blogosphère, c'est les autres ?

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  9. Bien sur, le billet de Didier Goux est un hommage aux « vrais journalistes », en opposition aux blogueurs qui n’auraient comme seule ambition que de gagner en influence.
    Il me semble cependant que l’on peut reprocher les mêmes carences à chacune de ces communautés.
    Peu de journalistes, je trouve, et peu de blogueurs, pour approfondir les sujets d’une part, et accepter le dialogue, voir la mise en cause de ce qu’ils écrivent – et c’est encore plus compliqué pour les journalistes de la presse écrite papier du fait du manque d’interactivité du média.
    La contrainte principale est celle du temps, de la rapidité de lecture. D’où une tendance à simplifier pour mieux « communiquer ». Et entre la simplification, le schématisme, le tendancieux, puis la malhonnêteté intellectuelle, il y a parfois peu de chemin.
    J’ai deux exemples en tête : la campagne menée par quelques uns contre le nouveau code du travail et dernièrement, les tribulations de la loi sur les OGM.
    Sur le code du travail, j’ai lu des énormités juridiques aussi bien dans le Monde que dans Libération, et même, comble du comble pour moi, dans le Monde Diplomatique, et il n’était pas nécessaire d’être un juriste pour les éviter. L’info la plus analysée l’a été par un blogueur, Maître Eolas, avec de surcroît toutes les précisions et tous les échanges qui ont fait suite à son billet, ce qui a été permis par la forme du blog. Le Monde Diplomatique en revanche, s’est fendu de 2 pages de publication de critique d’un militant non journaliste, sans en contrepartie faire paraître une position différente (par exemple l’interview d’un membre de la commission de recodification). J’appelle ça du très mauvais travail de journaliste.
    Sur la loi OGM, je n’ai trouvé dans aucun journal écrit, ni d’ailleurs dans aucun blog parmi ceux que je lis, une analyse expliquée, pédagogique, sur le « rejet » de la loi, ce qu’elle dit, ce que ça implique. Il n’est pourtant pas compliqué (et c’est bien tout de même du travail de journaliste) d’essayer de faire une synthèse des enjeux de fond. Mais non, il était bien plus tentant de gloser sur le rejet de la loi, et franchement, du point de vue du débat de fond, c’est vraiment un incident qui de plus, n’aura aucune conséquence.

    C’est en ça qu’à la fois je comprends ce que vous écrivez, Didier, et à la fois, j’ai un regard assez critique envers les journalistes également.
    D’un coté un avantage pour les blogs car il est possible au lecteur de venir réagir, corriger, exiger plus. Cependant, cela est souvent une fausse liberté, car le propriétaire du blog considère souvent que contrarier ce qu’il écrit est limite tolérable, puisque l’on est « chez lui » …
    De l’autre, des journalistes qui ne font pas tout le temps leur travail vraiment.

    Mais, dans tout cela, le pire est que, de toute façon, la véritable information est probablement vouée à peu à peu disparaître, faute de temps, temps pour le lecteur, temps pour le journaliste, d’approfondir, vérifier, expliquer, faire œuvre d’enrichissement de son lecteur.
    Qu’il soit blogueur ou journaliste encarté.

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  10. Audine,

    J'en ai fait un billet sur PMA. Je ne comprends pas pourquoi Didier Goux fait ce billet sauf dans une démarche purement sarkozyenne de diviser pour mieux régner en opposant les journalistes aux blogueurs. Pour ma part, dans plus de la moitié de mes billets, je cite des dépêches ou des articles pour rebondir dessus et profiter du travail qu’ils ont mené. Je n’apprécie pas toujours la méthode dont la presse traite l’information mais je ne remets pas du tout en cause le boulot des journalistes et n’essaie pas « de faire mieux ».

    En outre, dans beaucoup de billet, je cite la presse populaire ou la PQR (en l’occurrence le Parisien quand je suis à Paris et le Télégramme quand je suis en Bretagne).

    Cette attaque en règle de Didier me dépasse un peu sauf s’il s’agit uniquement d’une provocation envers mes copains « blogueurs vigilants » (j’ose espérer que si c’est moi qu’il provoque, c’est uniquement par amusement).

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  11. Il y a un contrat sur les zinfluents.

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  12. Réponse globale, pour commencer : il va de soi (non, pas forcément, d'ailleurs) que ce billet est outrancier et se voulait tel. On appelle cela une charge, qui était destinée à contre-balancer un peu les exercices d'auto-satisfaction et de congratulations mutuelles qui, sur certains blogs, finissent par me courir un peu sur le haricot (je sais, je sais : j'ai qu'à cesser d'y aller...)

    Mes amis journalistes (s'ils étaient là) pourraient vous dire combien parmi eux j'ai poussé hors de leurs gonds lorsque je leur explique ce que je pense de cette profession qui se trouve être - par raccroc - la mienne. Du reste, nulle part on entend autant d'horreur sur le journalisme et ses servants que dans un dîner-beuverie de journalistes encartés, il vaut mieux le savoir.

    Dans ma dédicace, la précision "les vrais" faisait allusion à moi-même, qui ne me suis jamais considéré comme un vrai journaliste, et non aux blogueurs qui, sauf exceptions, ne le sont pas du tout.

    Enfin, malgré le ton provocateur,"trollesque à domicile" de ce billet, je ne le renie pas sur le fond : la blogosphère, où chacun est libre de dire n'importe quoi, sans contrôle, n'ayant à répondre de ses paroles devant personne (sauf la loi, s'il vient à la transgresser), me semble un phénomène suffisamment inquiétant pour être observé de très près.

    Voilà.

    Balmeyer : arrêtez donc de vous disculper, à chaque intervention un peu sérieuse, d'une accusation de trollage que personne ne songe à porter contre vous !

    Éric : il est exact que je ne musarde que sur un nombre limité de blogs "politiques". Et on aura compris que mon billet visait plus particulièrement certains d'entre eux, que tout le monde connaît...

    Audine : si vous bible est le torchon d'Ignacio Ramonet, je comprends que vous ayez une piètre opinion des journalistes !

    Nicolas : la fin de votre commentaire prouve que vous avez compris tout seul ce que je viens d'expliquer plus haut...

    Franssoit : vous devenez insultant !

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  13. Didier, vous voilà de mauvaise foi : je ne sais même pas qui est cet Ignacio (notez que je n'ai rien contre les hidalgos) et j'ai cité une partie de "ma bible".

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  14. Audine : si vous ne connaissez pas Ignacio Ramonet, qui fut directeur du Monde diplomatique durant une vingtaine d'années et jusqu'à très récemment, c'est que vous ne devez pas être s familière que cela du torchon sus-nommé ! (Ou alors depuis très peu de temps...)

    Ignacio Ramonet s'est spécialisé, entre autres, dans les léchouilleries anales de tout de ce que l'Amérique latine compte de dictateurs prétendument de gauche, à commencer par le grand Fidel Castro lui-même, et à continuer par Hugo Chavez, ce valeureux sponsor des FARC, si cher au coeur du commissaire du peuple Joseph Vissarionovitch Toledano.

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  15. le travail de fond des blogueurs politiques est difficile, chercher les sources les analyser, lire les textes en question, j'ai fait ça 18 mois et ai laissé tomber depuis quelques mots tant c'est laborieux et chronophage.
    Ensuite prétendre être journaliste est ridicule, et l'autosatisfaction entre blogueurs ne vaut que si le sujet est alimenté par différents blogs, apport d'information complémentaire, liens, documents en ligne.
    Nicolas et Eric s'y tiennent et pourtant c'est difficile sur la durée.En ce moment je travaille sur les textes des OGM, j'ai un billet en instante depuis 15 jours, pour dire, les recherches à faire pour ne pas pondre une pourritude.

    Il existe d'excellents journalistes dans tous les médias et des légers comme partout ailleurs...et d'excellents blogueurs qu'il faut suivre...

    Ton billet me faisait penser à celui d'un blogueur entrepreneur lu il y a deux jours qui faisait la même réflexion sur les buzzeurs pourritude...C'est un ras le bol général cette blogo, mais il suffit juste de ne pas mettre les pieds dans les ornières.

    surfer sur les réseaux et les associations de blogeurs, c'est suffisant.

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  16. ah oui j'ai regardé sur Wiki pour voir qui il était : je comprends mieux ce que vous avez écrit.

    Sur le fond, ce que j'apprécie souvent dans ce journal, c'est les efforts pédagogiques qui y sont faits. Mais j'ai donc été très déçue récemment.
    C'est vrai, je ne le lis que très peu, je n'ai pas le temps, le courage (sur le plan des efforts intellectuels).

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  17. Les journalistes sont donc au courant que leurs lecteurs peuvent aussi penser et écrire par eux-même. Est-ce donc cela qui les emmerde tant ?
    :-)

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  18. Audine a écrit : << Peu de journalistes, je trouve, et peu de blogueurs, pour approfondir les sujets d’une part, et accepter le dialogue, voir la mise en cause de ce qu’ils écrivent – et c’est encore plus compliqué pour les journalistes de la presse écrite papier du fait du manque d’interactivité du média.
    La contrainte principale est celle du temps, de la rapidité de lecture. D’où une tendance à simplifier pour mieux « communiquer ». Et entre la simplification, le schématisme, le tendancieux, puis la malhonnêteté intellectuelle, il y a parfois peu de chemin.>>
    Je ne le vois pas ainsi, la presse écrite va plus au fond des choses que ce que l'on peut entendre à la télévision. La radio c'est pas mal, mais l'écrit c'est le mieux, et pour l'interactivité, il y a le courrier des lecteurs.
    Pour les blogs, ce qui me dégoûte profondément c'est ceux où l'auteur ne se présente pas sous son identité réelle mais prétend vous faire part de sa vision du monde. C'est pour cela que je n'apprécie que celui d'Ivan Rioufol, et parmi d'autres Robert Redeker.

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  19. Emma : je parlais de la presse écrite "traditionnelle" et des blogueurs politiques.
    Parce qu'effectivement, l'effet "temps" et la volonté d'accrocher au plus vite l'auditeur / le téléspectateur joue encore plus pour ce qui est du journalisme audio / visuel.

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  20. je suis d'accord avec toi sur l'essentiel...

    Il y a un côté clochemerle et un autre "j'ai la plus grosse"... somme toute très enfantin.

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  21. (hum... pour le fait de me disculper à chaque intervention sérieuse, vous avez raison je crois...)

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  22. Didier : j'essaie juste de rester dans le ton de votre article : "Les blogueurs, eux, on ne risque pas de les tromper. D'abord parce qu'ils se foutent bien de la vérité : seul le Bien les préoccupe, la belle âme que chaque réveil du monde leur procure. Ne compte que la qualité de la propagande. Vérifier l'information, la recouper, tenter de deviner par où on essaie de les fourrer, tout cela est inutile. De toute façon, ils n'ont pas le temps : ils ont un vrai métier, à côté, il ne s'agit pas de déconner non plus.
    "

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  23. Franssoit,

    si tu réponds à Didier à chaque fois qu'il dit une connerie, on n'a pas fini.

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  24. Nicolas : si tu réponds à Franssoit chaque fois qu'il répond à Didier chaque fois qu'il dit une connerie, on n'a pas fini !!!
    :-)

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  25. Je ne vous connaissais pas et ma vie allait très bien, mais j'ai trouvé votre billet SUR VOTRE BLOG réjouissant.
    En effet, défendre les journalistes est indispensable et les blogueurs sont des abrutis congénitaux. D'ailleurs, fustiger les blogueurs comme étant nuls et non avenus SUR UN BLOG est un vrai paradoxe?
    Mais ne mélangeons pas les torchons-blogueurs et les serviettes-journalistes, fussent-ils blogueurs également. Eux, ils ont la légitimité pour s'exprimer.
    Ah ! J'oubliais, la démocratie, c'est juste un mot pour faire joli ou chaque citoyen a le droit de s'exprimer ? Ca sert un peu à ça les blogs. Une expression, parfois maladroite, malhabile, erronée, mal informée,mais une expression vraie de vraie gens à qui aucun rédacteur en chef ne viendra taper sur l'épaule en disant : Coco, tu m'enlèves, parce que ces gens là ont un gros budget pub chez nous !
    Nous les blogueurs, on n'est pas malins, mais on est un peu libres. Au final, qui dit le plus de conneries ?

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  26. Probablement moi, cher Dominik, probablement moi...

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  27. Je me défends pas mal, moi aussi, de ce point de vue.

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  28. 4 mois après, vous n'avez pas beaucoup avancé.C'est un peu comme les Feux de l'Amour, on peut raté plein d'épisodes, mais finalement on manque rien ^_^

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  29. Malheureusement, je ne suis pas très cher. En fait, le plus souvent gratuit, ce qui m'autorise une certaine liberté et j'y tiens... ;o)

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  30. Putain, nea !

    Que deviens-tu ? Tu t'autorises toujours à nous faire des leçons de morale ?

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  31. Ouce kil est le taulier que je lui tape sur l'épaule ? J'ai un gros budget pub à placer moi zaussi...


    iPidiblue orthographe duculot

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  32. Mais je suis là, mon bon ami ! Disez, disez sans crainte...

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  33. En fait vous êtes aussi un test de Rorschach (et n'ayez crainte, je sais, moi, que vous êtes opposé au dindon depuis le début, pas comme l'autre maniéré qui se la pétait d'outre tombe).

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  34. On pinaille sur mes expressions quand c'est moi qui cause sur le blog ... Monsieur Elkabbach ?

    iPidiblue appelez-moi Georges Marchais !

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  35. Néa, pour un proviseur tu fais beaucoup de fôtes cet aprèm !

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  36. proviseur ou prof ? je sais plus !

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  37. Néa : que deviens tu ?

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  38. Dom, vous avez fumé ou c'est moi ? Je ne comprends rien à votre commentaire !

    Et j'ai oublié de dire à Nea que j'étais ravi de son retour parmi les presque morts. Non : les blogueurs, pardon...

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  39. Bon, j'avoue, j'ai fauté... Non seulement j'ai fait une faute, mais en plus j'ai oublié de cocher la case suivi de commentaires par mails. On perd vite les bonnes habitudes. Ce que je deviens ? Eh bien allez voir là, c'est mon bb...
    http://lyceemargueritte.fr/
    Evidemment, c'est moins polémique que vos super blogs, mais ça a le mérite de servir à quelque chose. Non, je rigole, vous m'avez manqué, tous !!!

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  40. Ah, évidemment, côté "glamour et polémique", le blog du lycée Margueritte...

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  41. comment ça il est pas glamour ? non mais vas y montre moi un blog de lycée plus beau que le mien, là, juste pour voir.

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  42. J'ai une tête à fréquenter les blogs de lycées ? Avec les troupeaux de petits cons qui déambulent dans des couloirs merdiques ?

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  43. tu pourrais leur faire partager plein de choses je suis sûre, ne serait-ce que le goût de l'écriture...

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  44. Mais, malheureuse : il ne faut SURTOUT PAS donner le goût de l'écriture aux jeunes ! Regardez : la blogosphère est déjà surencombrée de jeunes gens à prétentions littéraires (plus quelques vieux, il faut l'avouer...) ! Il serait inutile, voire nuisible, de venir grossir les rangs de tous ces futurs ratés littéraires !

    Le goût de l'écriture, pff ! D'autant que, avec ce goût, pourrait leur venir celui d'ouvrir les yeux et de réfléchir par eux-mêmes, au lieu de continuer à ânonner le vertueux catéchisme "citoyen" que vous et vos semblables leur faites ingurgiter ad nauseam dans vos lycées : vous vous rendez compte des dégâts potentiels ?

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  45. t'as raison, moi maintenant, je laur dit juste de travailler plus pour gagner moins, comme ça ils sont parés pour l'avenir

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  46. Didier,

    Soyez clément. nea a essayé de faire un truc utile.

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  47. Mais je suis clément, maraud !

    (Je sais, je sais...)

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  48. Tiens nea ! C'est ton Lycée, le lycée Marguerite ?

    (Didier : les élèves qui courent dans les couloirs pourris, mort de lol... )

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  49. Oui, M. Balmeyer : je me lance dans le trollage à domicile, beaucoup moins fatigant. J'appelle ça le "télé-trollage" : la formule de l'avenir.

    (Margueritte avec deux t...)

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  50. Margueritte, comme Victor ou comme son frère, le général, quoi...

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  51. Didier : arg, ma grand mère s'appelle Margueritte...

    (nea, je sais pas si c'est ton lycée, mais je te préférais avant).

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  52. mdr balmeyer, je suis la proviseure adjointe, ma photo n'est pas dessus... Jean auguste margueritte, heros de la guerre de 1870

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  53. Non, mais vous avez lu dans quelle langue hideuse il s'exprime ce connard de protal ??? Ce jargon qui pue la charogne ! Et c'est à ça que vous vous apprêtez à confier vos enfants, les gens ? C'est bien, vous avez le moral...

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  54. C'est quoi l'information ?
    Question subsidiaire à poser (quand tout le monde sera d'accords sur la réponse n° 1 - Je rigole) : C'est pour qui cette information ?
    Question subsidiaire (au carré et la même peine que la n° 2) : Bon maintenant qui fait ?
    On n'est pas rendu les gens hein !
    Ceci étant Didier, je n'ai rien contre les journalistes en particulier ni en général - à vos rangs, fixe ! (il n'y a pas de sot métier) mais ce sont bien eux (en 2006 et 2007) qui ont envahi la blogosphères pour contrer (ou se venger des) les journaux (papier) desquels ils avaient été virés justement ou injustement.
    Après les présidentielles, curieusement, tous ces beaux blogs prospères et racoleurs en diable se sont fermés les uns après les autres sans que personne ne sache vraiment pourquoi hein !
    Enfin, j'ajoute que le blogue au départ n'est qu'un journal intime et que dès lors, toute objectivité (merde, je l'ai écrit) est par principe bannie !
    Tout blogueur qui n'aura pas compris ça peut aller se faire foutre chez qui il voudra informer en toute bonne conscience et objectivité citoyenne.
    Tout le reste est de la bouille pour canard et sociologue de banlieue à chier jusqu'à la fin des temps ! (Je n'ai rien non plus contre les banlieues ni les temps d'ailleurs - Voyez mon objectivité !)
    A+

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  55. Bien c'est curieux mais dans mon enfance, on me racontait des histoires bizarres avec des crapauds qui se transformaient en Prince si on leur faisait des bisous sur leur trogne coassante.
    Mon oncle qui était un fervent pêcheur de grenouilles, quoiqu'un rien pervers, leur coupait directement les deux pattes de derrière pour les rejeter ensuite encore vivantes à l'eau où elles faisaient les délices des brochets.
    Quant à moi je scribouille, je ne me sens pas l'âme d'un nanard ( chacun son appellation ), ne boit pas de bière, ne porte pas de marcel, déteste le sport cycliste ( Tout participant y a les relents d'une armoire pharmaceutique ambulante )Pas de vélléité d'être une Europe choisissant son taureau, non plus, non, non...Ni journaliste ou historienne non plus, mais je blogue...Et je vous lis, comme je lis aussi vos cibles préférées.
    Allez, avouez que le monde serait bien triste sans vos blogueurs attitrés pour vous titiller les neurones, car après tout, la verve de vos billets, c'est bien un peu à eux que vous la devez, non ?

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  56. Ce n'est pas un manque de courage. c'est juste que je ne vois pas ce que j'aurais pu ajouté à vos conneries qui se croient drôle !

    Et puis, vous devez être content : vous avez déjà plein de commentaires, tout le monde a l'air de vous trouver très intelligent !!!

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  57. Rouge Nana,

    Tu commentes ici, maintenant ?

    ;-)

    Va voir sur PMA, vendredi, j'ai diffusé un billet pour engueuler Didier !

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  58. Rouge nana : si vous aviez appris à lire, au lieu d'affronter les CRS à mains nues, vous auriez vu que la plupart des commentateurs de ce billet sont tout sauf admiratifs et louangeurs !

    Mais ce n'est pas grave. Rentrez vite chez vous : la révolution vous réclame...

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  59. Ah, zut ! j'ai commenté ici ce que vous avez dit chez moi et on ne comprend plus rien !!!

    La révolution, d'abord, je n'y crois pas, c'est pas la peine d'essayer de me faire passer pour idiote non plus. Et si jamais on la faisait, ce serait pour rabattre le caquet des gens comme vous !!!

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  60. Mais oui, c'est ça, c'est ça...

    Allez, dodo, la cantinière du Grand Soir !

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  61. "c'est pas la peine d'essayer de me faire passer pour idiote non plus."

    Vous avez raison, ce n'est pas la peine.

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.