dimanche 11 mai 2008

Des effets pervers de l'antiracisme

« Mardi 27 janvier, neuf heures et quart, le soir. L’antiracisme est merveilleux, indispensable, irremplaçable aussi longtemps qu’il est une morale, une éthique de la bonté, de la générosité, de la douceur et du scrupule. Il enseigne à juger les êtres en tant qu’êtres et non pas selon leur appartenance d’origine. Il enseigne à juger les groupes en tant que groupes et non pas d’après tel ou tel de leurs membres. En revanche, il n’enseigne pas à ne pas juger, et encore moins à ne pas voir. Admirable en tant que morale il devient désastreux dès lors qu’il se pétrifie en dogme, ainsi qu’il n’est que trop arrivé, et qu’il exige de nous, en permanence, la suspension du jugement moral et l’abdication du jugement critique.

« Exaspéré de ne pouvoir atteindre son idéal et instaurer l’harmonie et la paix entre les hommes, entre les peuples, entre les ethnies et les religions par le seul appel à la raison et à la justice, il a procédé (un peu comme les grammairiens qui, désespérant d’expliquer les subtilités de l’usage de de suite, en viennent à interdire complètement cette locution parce que c’est plus sûr) à un fatal coup d’État, et forcé tout un chacun à croire, et à professer, non seulement qu’il n’y a pas de races, mais que les ethnies ne sont rien, et les peuples non plus, et que, s’ils ne sont pas rien, ni les religions, ni les civilisations, il faut faire néanmoins comme s’ils ne comptaient pas – littéralement ne pas en tenir compte. Il a rendu ainsi le monde inexplicable, et plus il est obscur plus il est dangereux. »


Renaud Camus, Corée l’absente, pp. 52-53.

76 commentaires:

  1. Mais il faut voir. On ne regarde pas les choses qui sont honteuses...la race de quelqu'un n'est pas honteuse.

    Ne pas juger, oui, ô oui, combien !

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  2. La notion de race humaine est d'une sottise terrifiante.

    Je n'ai pas d'ailleurs l'impression que Renaud Camus la défende, du moins dans cet extrait.

    Par contre si je lis bien, il est bien écrit que l'antiracisme avait rendu le monde dangereux ? C'est pas un peu léger (sur les bords) ?

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  3. Où ai-je déjà lu cet extrait ? Sur ce blog ?

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  4. @ Joye, je m'excuse, mais dans cet extrait il n'est pas dit qu'il ne faut pas juger, au contraire : on a tout à fait le droit de...juger, de...voir, enfin tout cela pour dire que ce n'est pas interdit de réfléchir.

    Est-ce-que vous savez que Renaud Camus est un très grand écrivain ?

    @Franssoit, vous avez lu cet extrait sur le forum de l'In-nocence, il y a une heure ou deux...

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  5. Emma : une heure ou deux surement pas, mais il y a une semaine, c'est bien possible.

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  6. @emma : non, ce n'était pas là. La page que j'avais lue sur ce forum était conseillée par Didier, et ça parlait de Debord, pas trace de l'extrait en question !

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  7. @ emma qui demande : « Est-ce-que vous savez que Renaud Camus est un très grand écrivain ? »

    Non, je n'ai jamais entendu parler de ce Camus, mais je doute que cela soit important...

    Pourquoi son opinion compterait-elle plus que celle d'un autre ?

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  8. Joye,
    si vous avez envie de connaître un peu Renaud Camus, je vous recommande deux livres :
    «Vie du chien Horla » (éditions P.O.L., 2003) et :
    « Eloge moral du paraître » (ed. Sables, 1995, réedition P.O.L., 2000).

    Franssoit,
    c'est vraiment une question et non une polémique : si vous dites qu'il n'y a pas de race humaine, vous pensez à "races" humaines au pluriel ? Mais dans ce cas pourquoi existe-t-il la notion de métissage ?

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  9. Renaud Camus essaie de défendre, dans son Journal, l'emploi qu'il fait du mot "race" auquel il donne un sens ancien (et maintenant tombé en désuétude) quand il parle de "race italienne ou de "race bretonne", ou quand il cite Bernanos : "ce rêve, ce profond murmure dont la race berce les siens. ". Le hic, et il le sait bien, c'est que le mot a changé de sens. Il aimerait peut-être qu'on ne sursaute pas en lisant "la race juive", mais c'est impossible because the times they are changing et plus il s'entête à expliquer, à étymologiser, plus il apporte de l'eau au moulin de ses détracteurs qui voient dans cette obstination sémantique un credo pour le coup raciste au sens strictement contemporain du terme.
    C'est bien dommage.

    Suzanne

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  10. Joye : je rejoins Emma : on peut juger, c'est même l'un des apanages de l'espèce humaine (en sachant que, ce faisant, on prend le risque de se tromper, bien sûr).

    Franssoit : je ne vois guère en quoi la notion de race serait 1) sotte, 2) terrifiante. C'est une notion au contraire banale, qui est restée courant jusqu'au années cinquante du XXe siècle, et possédant de nombreuses acceptions.
    Bien entendu, si vous considérez que le simple mot de "race" conduit directement à Auschwittz, je comprends votre terreur...
    Pour l'extrait de Camus déposé ici, je n'en suis pas responsable, je l'ai simplement pris là où dit Emma.

    Joye (bis) : si vous n'avez jamais entendu parler de Renaud Camus, comment pouvez-vous mettre en doute qu'il est un écrivain important ? Justement parce que vous n'en avez jamais entendu parler ?

    Emma : c'est la question à laquelle les "a-racialistes" si je puis risquer ce barbarisme, préfèrent généralement ne pas répondre...

    Suzanne : on n'est raciste qu'à partir du moment où l'on pose en principe qu'une race est, par nature, infériure à une autre. Reconnaître leur existence, leur diversité ne me semble pas y suffire. Et l'on ne voit pas pourquoi il faudrait s'agenouiller devant les diktats de ceux qui ont décrété, voilà quelques décennies, que les races, désormais, n'existeraient plus (mais, comme le note Emma, tout en prônant les délices insurpassables du métissage : on métisse quoi avec quoi, si nous sommes tous semblables ?).

    L'une des opinions de Renaud Camus, à ce sujet, est qu'il faut préserver ce qu'il appelle "l'étrangèreté" de l'autre ; que cet autre est précieux en tant qu'il est différent de nous ; que si ce monde devient le village global et uniforme que semblent appeler de leur voeux les bons apôtres du métissage généralisé, il s'appauvrira et, en effet, deviendra de plus en plus violent (là, on retombe dans René Girard, et, avant lui, Hobbes : la lutte de chacun contre tous. Voir aussi l'homme du souterrain de Dostoïevski).

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  11. Didier:

    Je pense que vous retardez, sauf votre respect. Que ce que vous dites du racisme correspond à un sens d'avant. D'avant quoi ? D'avant cette vague, ce diktat d'antiracisme qui "écrase beaucoup de vérité", comme dit Camus.
    la définition que vous donnez du racisme, que les dictionnaires donnent encore du racisme:" Ensemble de théories et de croyances qui établissent une hiérarchie entre les races, entre les ethnies"(TLF) est obsolète pour les media et pour la plupart des gens. Le racisme, maintenant, c'est supposer qu'il y a des races humaines. Tout le monde (à part les racistes qui le sont au sens ancien du terme) vous dira, vous martèlera, vous assènera que parler de races c'est MAL et qu'il y a l'homme, l'Homme, la Race Humaine et que tout le reste n'est que ramassis d'épouvantables conneries dangereuses et mortifères, tout ça pour des petites différences de mélanine, et c'est parti pour une discussion de cinq heures ou cinq pages.

    Suzanne

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  12. Mais enfin, Suzanne, je SAIS quel sens du mot racisme les médias (et non "les gens"...) entendent nous imposer. Mais, précisément, il convient de le refuser et de redire inlassablement quel est le seul vrai sens de ce mot.

    Sinon, nos petits commissaires du peuple vont se servir (se servent déjà) de cette "arme absolue de langage" comme d'un gourdin, et on le sentira passer.

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  13. Didier:

    Je suis bien d'accord avec vous sur le fond.
    Le gourdin, Renaud Camus l'a déjà senti passer.

    Suzanne

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  14. Chère Fanette, les mystérieuses bordures que vous semblez voir sur ce blog me restent invisibles. Et, apparemment, pas seulement à moi. Bizarre...

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  15. "Joye a dit : Non, je n'ai jamais entendu parler de ce Camus, mais je doute que cela soit important..."

    Trop trop fort !

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  16. "Joye a dit : Non, je n'ai jamais entendu parler de ce Camus, mais je doute que cela soit important..."

    Trop trop fort !

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  17. À noter que la génétique a clairement montré que les différences entre individus considérés comme faisant partie d'une même ethnie peuvent être supérieures à celles entre individus appartenant à des ethnies différentes. Cela s'explique par le fait que la portion du génome humain relative à l'expression des caractères morphologiques, en l'occurrence le gène codant la production de la mélanine, ne représente qu'une infime partie de l'ensemble de ce génome (trois gènes communs aux divers vertébrés sur les 36 000 du génome). Cf. à ce sujet, l'article Couleur de la peau.

    D'autre part, selon de nombreux généticiens dont Luigi Luca Cavalli-Sforza, les descendants d'individus d'origine différente, ou même de « races » profondément différentes, semblent plus robustes et pour assurer une fertilité et une santé normales, il faut éviter les mariages entre parents proches donc favoriser le métissage.[14].
    Wikipedia.

    Ce que je reproche au discours antiraciste, ce n'est pas qu'il soit antiraciste (je suis antiraciste, je le crie de toutes mes forces), mais qu'il soit pétri de ce genre de contradictions: les races, yen a pas, et surtout pas de mieux que les autres, mais en mélangeant les races on fait des hommes plus mieux que les races d'origine.

    Didier, je suis d'accord avec vous, je suis d'accord avec Renaud Camus (relire dans je ne sais plus quel tome de son Journal ce qu'il pense de l'apport de la culture juive à l'humanité), mais mais mais...

    Je crois que ça ne sert à rien, sinon à exciter les contradicteurs, d'employer des mots avec une signification qui va à contre courant de celle qu'adopte de plus grand nombre. Si je dis que j'ai un ami pédophile, qui pensera que c'est un homme uqi apprécie les enfants, qui jouit de leur compagnie sans jamais avoir eu l'ombre d'un désir sexuel envers eux ?

    Suzanne

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  18. Suzanne : sur le fond, vous avez hélas raison : on se bat contre des moulins innombrables et on crie dans le désert.

    Mais les combats perdus d'avance (et celui-ci l'est sans presque l'ombre d'un doute) ont néanmoins leur charme. Et puis, il y a l'amer plaisir de se dire qu'au moins on n'aura pas été dupe des mots d'ordre que l'on nous fourre de force dans le crâne, via l'école, la presse, etc.

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  19. Que Renaud Camus soit un grand écrivain, je n'en doute pas.
    Mais cela ne l'exonère de dire des sottises, non ?
    Drieu La Rochelle était aussi un grand écrivain...Céline aussi.

    Bien entendu qu'il faut juger. Mais le jugement, allez !, ou libre arbitre ne peut s'exercer que sur des données solides. Sans cela, ce que l'on croit être jugement ne vaut guère plus qu'une opinion. Et la distinction en terme de race n'a presque aucune valeur théorique. Alors, sur ce biais, on ne juge pas, on donne des avis. L'opinion, c'est le tombeau de la démocratie.

    Il ne faut pas confondre libre arbitre et pseudo liberté de dire ce qu'il nous passe par la tête.

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  20. « Et la distinction en terme de race n'a presque aucune valeur théorique. »

    Qu'entendez-vous par là, cher Dorham ? Je veux dire par "valeur théorique" et par "presque" ?

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  21. Les races sont l'avenir de l'homme ... les races futures que nous créerons pour les besoins de la cause !
    Ne vous faites pas d'illusions, nous allons vers de plus en plus de spécialisations ! L'homme à tout faire c'est fini c'est comme la femme à tout faire ...

    iPidiblue à la pointe de l'épée

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  22. Didier: vous qui accusez toujours vos contradicteurs de ne pas faire de discriminations, vous êtes un sacré "assimilateur". Pour vous quelqu'un qui refuse la notion de race est un amateur de métissage. Vous mettez tout le monde dans le même sac. Vous ne parlez pas à des individus mais à un fantasme.

    Emma: je ne lis ce mot de métissage que chez des gens qui soutiennent cette idée de race, justement.

    Didier: je ne trouve pas à quel message de Fanette vous répondez pour cette histoire de bordures, donc je réponds peut-être une connerie, mais dans votre blog, il y a des pointillés rouges qui ne sont pas très beaux entre les articles ?

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  23. Franssoit : mais pas du tout, voyons ! Je trouve parfaitement contradictoire, au contraire, de nier l'existence des races, tout en présentant le métissage comme quelque chose de désirable en soi, comme l'avenir programmé du monde. Or, ce sont généralement les mêmes qui tiennent ces deux discours. Dois-je vous rappelez le gros titre du Monde (temple de la bien-pensance s'il en est) lors de l'entrée (forcée) de Dumas au Panthéon ? "Le métissage entre au Panthéon". Comme si la principale qualité de Dumas était son sang mêlé. Ce n'est pas de l'idéologie, cela ?

    Logiquement, les gens qui nient l'existence des races devraient tenir pour non avenu le métissage. Or ce sont eux qui ne cessent d'en parler, et même de le promouvoir : il y a là une aporie énorme, non ?

    Ce qui rend très délicate, pour ne pas dire absurde, la position des contempteurs des races, c'est que, hélas pour eux, celles-ci sont parfaitement distinctes à l'oeil nu et qu'il y a quelque chose d'ubuesque à faire semblant de n'en rien voir.

    Je vous entends : vous allez me dire que, génétiquement, il n'existent à peu près aucune différence entre un Africain, un Asiatique et un Européen. Certes. Cela n'empêche pas que si vous dites devant un Sénégalais ou un Chinois que vous êtes de la même race que lui, vous allez le faire doucement rigoler et vous passerez au mieux pour un simple d'esprit.

    Ajoutons que le chimpanzé et l'homme ont, si je me souviens bien, quelque chose comme 97 % de gènes commun. Pourtant, il n'est encore venu à personne l'idée de prétendre que nous étions de la même race, lui et nous.

    La génétique, dans ces questions, est totalement non pertinente. Ou, plutôt, elle n'est pertinente que dans le champ rigoureusement scientifique. Or, la notion de race est bien plus large que cela.

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  24. Didier : vous dites "Logiquement, les gens qui nient l'existence des races devraient tenir pour non avenu le métissage. Or ce sont eux qui ne cessent d'en parler, et même de le promouvoir : il y a là une aporie énorme, non ?" C'est bien vous qui mettez dans le même sac ceux qui nient l'existence des races et ceux qui parlent de metissage ?

    Et bien moi, je ne veux pas entrer dans ce sac et vous ne m'y mettrez pas ! Ce n'est pas parce que Le Monde dit des conneries que tout le monde les pense.

    Je ne vais pas me faire plus idiot que je suis et coller au sens "scientifique" de race, mais alors je souhaiterais que vous précisiez ce que vous mettez sous ce mot. Est-ce géographique, culturel, une question de couleur ? Comme dit Emma plus haut, c'est une vraie question, pas une polémique.

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  25. Franssoit : encore une fois, ce n'est pas moi qui les mets dans le même sac, ce sont eux qui s'y enferment volontairement, et apparemment sans voir l'insoluble contradiction dans cette double affirmation. Et croyez bien que je ne veux vous enfermer dans aucun sac !

    Le mot "race", en français "ancien" (d'avant les années cinquante, veux-je dire) a de multiples sens, qui relèvent en effet aussi bien de la géographie, de la culture, d'une histoire commune, de valeurs communes, ainsi que, bien entendu, de la couleur de peau. Mais ce dernier critère n'est alors qu'un parmi d'autres, le plus immédiatement visible, c'est tout.

    Lorsque Bernanos parle des "enfants de sa race" (je n'ai pas la citation exacte sous la main), il veut simplement signifier quelque chose comme "les enfants de France". et il ne sous-entend nullement que ces mêmes enfants pourraient être en quelque façon que ce soit supérieurs aux enfants de race espagnole ou chinoise.

    Dans cette acception large du mot, qui a toujours existé et que l'on voudrait éradiquer aujourd'hui, il n'est pas stupide de parler par exemple d'une "race chrétienne" si l'ont veut désigner globalement l'Europe telle qu'elle s'est dessinée aux alentours de la Renaissance. Dans le langage courant, on utilise sans se gêner des expressions telles que "la race des seigneurs" ou "la race des exploiteurs", sans songer une seule seconde que ces seigneurs ou ces exploiteurs puissent différer génétiquement du commun des mortels !

    En réalité, ce resserrement de sens, ce durcissement des esprits autour du mot race, c'est quelque chose comme la victoire posthume de Hitler qui, lui, justement, nous force à regarder la race comme une sorte de maladie, de tare génétique ; et qui fait que celui qui persiste à vouloir utiliser ce vieux mot est immédiatement soupçonné d'avoir d'arrières-pensées génocidaires, de secrètes envies de pogroms.

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  26. On ne peut pas, on ne peut plus sereinement parler de races humaines. Il faudra bien s'y faire. Même avec des mots calmes et des pensées sans haine aucune. Le langage se rétrécit et rancit au fur et à mesure que la suspicion monte. Les antiracistes militants acharnés traquent le moindre mot, la moindre expression "stigmatisante". Ne pas dire "les arabes" mais "les personnes d'origine maghrébine". Ne pas dire "mon premier amour était un grand Noir un peu con" mais "ma première expérience sexuelle a été un homme d'origine africaine (citer l'ethnie si on peut, même si la famille du gars vit au Perray en Yvelines depuis trois gébérations)).
    à part ça, ça ne choque, n'interpelle, ne pose question à personne que tous les vigiles de supermarchés soient des colosses noirs à l'air aussi bestial que possible ou que des femmes voilées jusqu'aux cils se baladent dans les lieux publics, ou qu'on serve des repas halal dans certaines cantines municipales dans la France de la Commune et des droits de l'Homme.

    Suzanne

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  27. Pour Montaigne, Montesquieu, Rousseau, Voltaire, Saint-Just, Napoléon, Jules Ferry, Clémenceau, Bloy, Briant, Jaurès et autres ténors du colonialisme et de son anti, le mot "race" n'était qu'un synonyme usuel de "population" Point à la ligne.
    De nos jours, il ne signifie que "xénophobie" sachant que c'est plus l'élément culturel (et cultuel ou linguistique) qui est le critère déterminant (un peu comme le rejet du cul-terreux chassant un voleur de pomme : Ce n'est pas de la haine, c'est de la défense.
    Par ailleurs, la valeur du métissage n'est probante que physiquement (corporellement) sachant que le cerveau s'adapte aussi vite et aussi bien que le reste du corps. Ainsi, Si le métis est souvent fort, beau et en bonne santé, s'il ne vit pas dans un milieu culturel avancé, il restera aussi con que ses pieds ou sa bitte.
    Enfin, génétiquement, de dernières recherches tendraient à prouver que l'espèce humaine a plusieurs sources, plusieurs points de départ et l'Afrique ne serait plus le seul berceau de l'humanité. Une source plus ancienne et bien différente proviendrait d'Orient (extrême ou pas) et on ne s'explique toujours pas très bien la vieille population américaine.
    Et quant aux races futures, il n'y en aura que deux : Les Grecs et les Barbares ou encore : Les Cannibales gastronomes et les nuls en cuisine.

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  28. R.Camus parle aussi du plaisir d'être étranger. Du bonheur qu'il peut y avoir à se sentir différent, à savoir l'autre différent.
    Suzanne

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  29. Suzanne : vous parlez là de choses que vous êtes censée ne même pas voir. Ne venez pas vous plaindre si la HALDE ou le CRAN vous tombe sur le paletot !

    Martin Lothar : il était grand temps que vous interveniez pour recadrer le débat, je vous le dis !

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  30. Tout ceci, et je vais m'écarter un peu du sujet pour lequel je ne suis pas suffisamment érudite, me fait penser à "l'assimilation". Comment nier une culture (étrangère ou non-légitimée) en voulant absolument l'ingérer dans une autre.
    Je suis de la race des beaufs avec une forte culture populaire et nous sommes niés ! Exemple : Est-ce que l'on fait écouter Boney M en cours de musique ?

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  31. Quand est-ce qu'on s'invite pour faire un dîner cannibale chez vous grand fou ?

    iPidiblue convive de la treizième heure

    PS A l'Irremplaçable : le nègre je l'aime pas trop cuit ! Bien saignant, quoi ...

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  32. Un petit noir, what else ?


    iPidiblue Clooney

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  33. Didier:
    Oui, mais que voulez-vous. Les comportements racistes me choquent, et je ne m'y habitue pas.

    IPidiblue, vous devriez avoir honte d'écrire des choses pareilles. Surtout un lundi de Pentecôte, fête de l'Esprit Saint.

    Suzanne (de la race des emmerdeuses)

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  34. Un esquimau cuit dans la braise, sauce roquefort : Je ne vous dis que ça.
    Dépêchons-nous car il n'en reste plus beaucoup (Même chez Picard con ou surgelé !)
    Avant, il faudra se boire plusieurs petits jaunes (ris) car ça ne manque jamais comme disait le Père Not-Hell

    Ipudesloups : Agité même quand on ne s'en sert pas depuis 1956.

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  35. Je ne mets rien en doute, mais je trouve que dire que quelqu'un est un Ecrivain Important manque un grand tantinet d'égalitarianisme et je repose la question : Pourquoi est-ce que ses opinions compteraient plus que celles d'une autre personne ?

    Non mais, j'ai horreur du Snobisme, Élitisme, et Jenesaispasquoiencoretisme.

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  36. Joye, reprenez-vous ! Alors, on ne peut plus dire, par exemple, que Dostoïevski est un plus grand écrivain que Stephen King, sous peine de froisser votre sens de l'égalité ?

    Mais l'égalité entre les hommes est un leurre, qui n'a jamais existé, n'existera jamais et n'est certainement pas souhaitable.

    Le fait que les hommes doivent être égaux en droit ne signifie nullement qu'ils le sont en fait.

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  37. "Tous les hommes sont égaux mais certains sont plus égaux que d'autres", Montesquieu.
    Pour une fois que je connais une citation, faut que je la place !
    Ok, je retourne à mon maternage...

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  38. Didier, virez le "presque"...

    Aucune valeur théorique, soit rien d'assez tangible pour baser quelque argumentation que ce soit : partir d'un constat de race pour décliner une réflexion, ça revient à émettre une opinion.

    Je n'ai rien contre les opinions mais elles n'ont aucune valeur. Mise à part peut-être l'importance que leur donne l'individu qui les profère.


    Mais on en a déjà parlé plein de fois...

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  39. Tante Huguette il semble que ce soit George Orwell qui soit le coupable !

    Tous les animaux sont égale mais quelques animaux sont plus égaux que d'autres.
    George Orwell


    PS je laisse subsister la faute d'accord car je la trouve délicieuse, on dirait du Jane Birkin.


    iPidiblue pas égal.

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  40. Mais qu'avez-vous donc tous à laisser des commentaires à l'heure où les honnêtes gens sont à la plage ?

    Ce qui me choque, m'interpelle, me pose question, comme vous dites, c'est de lire que tous les vigiles de supermarchés soient des colosses noirs à l'air aussi bestial que possible. Ceux que je connais sont en effet assez balaizes, ont l'air bestial, mais ne sont pas noirs. Ils sont par ailleurs fort charmants (mais je ne suis pas leur coeur de cible, c'est vrai).

    Et je suis aussi choqué que vous lorsque je croise une femme ensevelie sous un rideau avec juste sa petite grille devant les yeux. Je le suis en France, mais je le suis aussi en Inde, seul pays où il m'est arrivé d'aller et où on rencontre fréquemment ce genre d'horreur.

    D'ailleurs, en relisant votre commentaire, non, ce qui me choque c'est qu'elles soient voilées, pas qu'elles se balladent dans un lieu public. Et si il faut un seul "l" à "baladent", merci de me le signaler.

    Quant à l'histoire des cantines municipales, je ne suis pas certain que celà soit vrai, mais si ça l'est, ça mérite des baffes.

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  41. Cher anonyme,

    Orwel a relu tout Montesquieu en 1984...

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  42. Pour se faire son opinion sur les cantines hallal http://www.google.fr/search?hl=fr&q=cantine+hallal&meta= J'ai préféré sélectionner toute la recherche pour ne pas me voir opposer la couleur politique (ha ha !) des sites qui parlent de ce scandale.

    Quant à ce que disait le taulier en commentaires sur la victoire posthume d'Hitler, voici un article de Jacques Ellul paru en 45, lu sur le blog de Nebo, qui fait le même constat ; encore une preuve que les visionnaires sont bien plus égaux que d'autres...

    http://incarnation.blogspirit.com/archive/2008/05/09/hitler-a-gagne.html

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  43. Nous sommes tous les petits australopithèques de la chère tante Lucy ! Etre "racé" c'est être différent mais entier...

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  44. Bonjour cher Didier. Je me permets d'intervenir sur ce blog que je lis assiduement. Pour avoir vécu sous un certain nombre de lattitudes et avoir fréquenté toutes les couleurs de l'humanité, je puis vous dire que les races se portent très bien, merci, partout. Si, si, je vous assure. En Afrique les africains sont très contents d'être noirs, ils voudraient juste un peu moins de guerres et un peu plus de pognon. Je schématise, parce que si l'on entre dans le détail de toutes les ethnies qui se disent supérieures aux autres on sera encore là demain. Aux Antilles la négritude fait un tabac, bien que, là aussi, il semblerait que Guadeloupéens, dominicains, haitiens, jamaicains ne se regardent pas vraiment avec les yeux de Chimène. Je passe sur l'Amérique du Sud hispanique où le métissage a fait de véritables miracles: au lieu d'avoir trois ou quatre races qui se cotoient en s'ignorant, il y en a trois ou quatre cents qui s'ignorent en se cotoyant, selon la proportion de sang indien, noir, blanc, asiatique qui coule da ns leurs veines. Et même dans le blanc, il y a des nuances: est-ce du blanc d'Espagne (le seul blanc véritable) ou du blanc de France (déjà nettement moins blanc) ou encore du blanc d'Europe de l'Est (là on sombre dans le blanc cassé)? Mais tout cela ne serait rien sans le basque qui, en Amérique du Sud, est à la race ce que la Weston est à la chaussure! Je vous laisse vous débrouiller avec le Brésil, vous n'avez qu'à remplacer espagnol par portuguais et basque par allemand. Quant à l'Asie laissez moi rire! Essayez d'expliquer à un chinois ou à un japonais qu'il ne fait pas partie d'un peuple élu, qu'il n'appartient pas à une race supérieure! Enfin moi je ne m'y risquerais pas! Si Muriel Robin voulait fair rire les foules japonaises avec son fameux sketche « Noir....noir? », il faudrait qu'elle apprenne d'abord le japonais, ce qui n'est pas gagné, qu'elle redistribue les rôles et l'intitule « Blanc...blanc? ». Je terminerai ce bref tour du monde par la douce Polynésie en vous contant une anecdote. Je venais d'arriver sur une des iles Marquises après un mois de traversée depuis les Galapagos. C'était un dimanche. J'armai mon dinghy et d ébarquai sur la plage où règnait une activité frénétique: une centaine de convives festoyaient au son des hukulele. Celui qui semblait être le maitre des lieux, un grand marquisien dans la force de l'âge, me fit signe d'approcher et m'invita à participer aux agapes. Insensiblement, il me poussa vers un petit groupe de convives européens, pour ne pas dire blancs. Il y avait là monsieur l'administrateur, le médecin, le gendarme, le curé etc... Dès que la bienséance me le permit, je m'éloignai de ce groupe pour le laisser à son intéressant calcul de primes d'éloignement et de points de retraite afin de m'immerger, tel Montaigne, au plus profond de la foule des autochtones.Et là, un petit je ne sais quoi, une baisse dans l'intensité des chants, une chute de la fréquence des rires, des regards echangés à la dérobée, me firent comprendre que je n'étais pas vraiment le bienvenu. Mais je persistai dans ma vaine tentative de rapprochement culturel. Finalement, un jeune homme à l'air sournois et à l'haleine empestant le Liroulet (vin rouge contenu dans une outre d'aluminium que je ne saurai recommander que dans le cas d'un suicide collectif) gesticula agressivement en direction du groupe de futurs retraités avant de me lancer ces quelques paroles gravées à jamais dans ma mémoire: « Pourquoi ne retournes-tu pas auprès des gens de ta race? ». Voilà, c'était juste pour dire que si nous, les blancs, avons enterré les races en leur faisant des funérailles supra-nationales, les autres races (je ne sais quel autre mot utiliser), elles, n'ont pas été invitées à la cérémonie!

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  45. M. Manutara : ce long commentaire me fait bien regretter de ne pas vous voir intervenir plus souvent ! Je sais que vous venez régulièrement (vous êtes trahi par le petit drapeau qui s'affiche dans le compteur...).

    Je ne dirais pas que votre témoignage épuise ni ne règle la question, car, l'idéologie s'en mêlant, elle est probablement inépuisable et inréglable. Mais enfin, elle témoigne de ce que j'ai toujours su, notamment pour avoir fréquenté pas mal d'Africains et de Maghrébins, lorsque j'étais en fac : ces deux groupes avaient une fâcheuse tendance à se mépriser mutuellement, ce qui navrait le petit idéaliste de gauche que j'étais alors, lequel croyait que le racisme était l'apanage des blancs, et si possible des blancs d'Europe exclusivement.

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  46. Hominidé : Lucy a été d'abord été considérée comme l'origine de la lignée humaine mais elle a finalement été écartée de nos ancêtres directs.

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  47. Manutera
    vos Marquisiens avaient sans doute un sens de l'hospitalité à estimer en plusieurs étapes : le chef s'est levé (une politesse de la part d'un chef sans doute pas trés jeune) et vous a désigné les blancs habitant sur l'île et assis à part (pourquoi à part : qui l'avait décidé ?)et quand vous tentez de vous asseoir à côté des joyeux autochtones vous sentez un net refroidissement de leur part, je dirais moi que c'était plus de la gêne que de l'hostilité. Enfin bon je n'y étais pas, mais je m'imagine la scène et c'est ce que j'en ressens. En faît un groupe humain face à un individu isolé peut n'être pas forcément accueillant, et des fois il faut du temps pour trouver quelquechose à se dire, ou bien même à se sentir bien ensemble.
    Allez savoir, (ils vous ont observé discrètement je suis sûre) et votre attitude envers vos propres congénères les a peut-être surpris, ils ont trouvé que vous n'étiez pas poli envers ceux qui étaient là, car vous les avez bien vite quittés. Bon, ne vous fâchez surtout pas, j'aime bien comprendre pourquoi et comment les gens ne deviennent pas amis, quand il semble qu'il n'y a pas de raison.

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  48. Ne le prenez pas mal Emma, mais votre interprétation de la scène qu'a vécue Esteban résume tout le malheur de l'occident : vous pensez à la place des autres. Et aussi bien intentionnée soyez-vous, ou parce que vous êtes bien intentionnée, vous ne pouvez pas imaginer que des individus et des groupes humains divergent (et dix verges, oui bon) de votre vision.

    J'ai vécu une expérience assez similaire à celle d'Esteban, à Moorea. Je passais un week end chez des amis popa (blancs de Polynésie) et après le bbq je vais à la plage me baigner. Des gars du coin jouaient de la musique sur la plage et l'un d'entre eux est venu m'aborder alors que je me baignais : "pourquoi tu viens pas avec nous, tu serais mieux qu'avec les popa". A mon "pourquoi ?", il a répondu "ben, t'es une sang mêlée non ?"

    Ce n'est pas un problème de "raison" mais de mèmes.

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  49. On pourrait, il me semble, ajouter une chose aux derniers témoignages, celui d'Esteban (Manutara, pour ceux qui ne savent pas...) et Dom (Dom, pour ceux qui ne savent pas davantage...). C'est que, dans la plupart des cultures, y compris la nôtre, les métis ne prônent jamais les vertus du métissage. Parce qu'il savent bien (je veux dire : douloureusement), eux, que cela équivaut le plus souvent à n'être accepté pleinement ni par une communauté ni par l'autre. On peut le déplorer, au nom des grands principes humanistes, mais, comme disait de Gaulle : « Il n'y a pas de politique qui vaille, en dehors des réalités.»

    Or, ce cul-entre-deux-chaisisme vécu par la plupart des métis, de quelque combinaison qu'ils soient le résultat, en est une, de réalité, et rarement légère à supporter.

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  50. Prôner les vertus du métissage serait aussi idiot que prôner les vertus de l'oxygène, du gaz carbonique, de l'été ou des tremblements de terre.

    Le métissage est. Il n'est ni bon (nippon) ni mauvais.

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  51. Je ne parlerai dans ce commentaire que "du cas français" et je vais synthétiser.
    Il me semble que dans le métissage, il y a peut-être aussi le souci d'une culture dominante dans la double-culture, d'une culture qui n'a pas été bien/suffisamment transmise.
    Par exemple, certains parents étrangers ne s'expriment pas dans leur langue maternelle pour faciliter l'intégration de leurs enfants et c'est fort dommageable. On peut surtout comprendre ce qui a été transmis. La socialisation primaire est essentielle, même si elle est vouée à être dépassée pour se réaliser pleinement.

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  52. Et puis, en quels termes épistémologiques se pose notre question de départ ?

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  53. "termes epistémologiques" : ça y est, j'ai un début d'érection. Sensation oubliée...

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  54. Franssoit, il faut un seul "l" à baladent. Histoire de causer pour vous dégriser... :-D

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  55. Tata Huguette, allez vous allonger à l'ombre : je vous envoie M. Franssoit, précédé de son érection inespérée.

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  56. Cher Didi,

    Il n'y a pas d'ombre aujourd'hui. C'est plein soleil. J'ai bien peur que cela me cogne sur la tête si ce n'est déjà fait...

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  57. Moi je veux bien me métisser avec Didier Goux - un homosexuel + un hétérosexuel c'est bien du métissage - mais Didier ne veut absolument pas et je ne comprends pas pourquoi ...

    iPidiblue seul de son genre

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  58. C'est l'Irremplaçable qui renâcle. S'il ne tenait qu'à moi, il y a longtemps que tout cela serait consommé, vous pensez bien !

    iPidigoux métis d'Ibiza

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  59. On commence par parler de races et on finit par parler d'amour...

    Le mois de mai sans la France
    Ce n'est pas le mois de mai...

    Suzanne (vive l'amour:)

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  60. ... Et précédemment, Victor Hugo:

    - Je pense
    Aux nids charmants où j'aimai.
    Le mois de mai sans la France,
    Ce n'est pas le mois de mai.

    Suzanne

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  61. Il est bon, ce Renaud Camus. Sincèrement. Je me réjouis, c'est le premier texte "réac" que je rencontre depuis que je lis les blogs à expliquer qu'à la base, l'antiracisme est moral. Franchement, si si. On ne s'en rend pas compte comme ça, mais des fois, on croirait que l'antiracisme est une sorte d'impôt, de lavement, de bizutage, un truc soviétique inventé dans l'unique but d'emmerder les gens. Un point pour Renaud Camus.

    Le "désespoir" de ne pas voir l'idéal se réaliser, avec la tentation de forcer la main idéologiquement est aussi formidablement bien "croqué". Il y a une clarté toute classique que j’aime beaucoup.

    Après, au-delà de Renaud Camus, j’ai le sentiment que cette pensée, une fois la satire finie, est utilisée avec une sorte de dédain, le tout enrobé d’un discours littéraire imitation chêne. Ce dédain, c’est penser que les « antiracistes », mecs de gauche, sont des benêts naïfs incapables de croire en la complexité de l’homme et du monde. Ces idéalistes seraient persuadés que seul l’homme blanc est méchant. Les africains seraient tous gentils et pacifiques. Les asiatiques seraient tous super ouverts d’esprit, avec leurs bandes-dessinées. Le crétin antiraciste rêverait forcément d’une uniformisation terne du monde, avec métissage obligatoire, sous peine d’amende de Bruxelles.

    Ce portrait du candide est tellement forcé qu’expliquer après que tout n’est pas noir est blanc semble forcément une entreprise lumineuse de décrétinisation. J’ai lu les longues explications ici, avec grand plaisir, car elles sont bien troussées. Mais franchement qui pense ça ? C’est maintenir une caricature de l’homo gauchus dans un bocal formolé, histoire de le ressortir pour rigoler…

    Comme ces histoires de race. Y-a-t-il une limitation de vitesses des neurones, des 35 heures de la pensée, qui nous interdisent d’expliquer que scientifiquement le concept de race est fumeux, sans forcement nier l’existence des différences, morphologies, ethnies, rites, civilisations ?

    J’ai été trop long, désolé...

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  62. Cher Monsieur Balmeyer,

    Sous quelque nom que vous vous cachez vous avez certainement eu le prix Nobel de Médecine en démontrant que les races n'existaient pas, pourriez-vous malgré tout indiquer à un esprit faible comme le mien où je pourrais lire un résumé simplifié de votre démonstration dans une revue comme Science ou Nature par exemple ?

    Merci d'avance.
    iPidiblue

    PS Ne me ressortez pas les démonstrations d'Albert Jacquard je les ai étudié à Jussieu : elles ne valent vraiment rien ! A moins de croire que nous nous réduisions à la typologie des groupes sanguins ... et j'ai la faiblesse de penser que le "sang bleu" n'est plus à l'ordre du jour en biologie sauf chez les Linules !

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  63. Dans notre famille nous avons la faiblesse d'être tous blancs de père en fils, est-ce une maladie, et dans ce cas est-ce contagieux ?

    iPidiblue et l'épizootie blanche

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  64. Vous voyez : "Dans notre famille nous avons la faiblesse d'être tous blancs de père en fils, est-ce une maladie, et dans ce cas est-ce contagieux ?"

    Paf ! Vous essayez de me mettre dans la bouche des propos que je n'ai pas l'intention de tenir. Bon, ça vous arrangerait bien que je vous sorte un bon gros : "ouais, c'est t'horrible, vous êtes blancs, donc des coupables nés, ça me dérange, parce que le métissage y'a que ça de vrai, vive Staline, etc. "... Mais non !

    C'est pas un peu de la victimisation, ça, comme vos copains associatifs ? :-)


    (Et c'est à vous de me prouver l'existence des races ! :-) moi je n'ai pas fait médecine ! )

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  65. VOus n'avez pas fait médecine mais vous avez la science infuse quand même !

    Vous avez écrit :
    "Comme ces histoires de race. Y-a-t-il une limitation de vitesses des neurones, des 35 heures de la pensée, qui nous interdisent d’expliquer que scientifiquement le concept de race est fumeux, sans forcement nier l’existence des différences, morphologies, ethnies, rites, civilisations ?"

    Je ne comprends pas bien que vous expliquiez que d'un côté il y a des différences morphologiques et que de l'autre côté il n'y aurait pas de différence génétique !

    J'attends les références scientifiques qui vous permettent d'avancer cela.
    Vous pouvez donner des liens internet, je ne suis pas bégueule !

    PS : Je n'ai pas de copains, même M. Didier Goux n'est pas mon copain, c'est dire !


    iPidiblue ignorant mais qui ne demande qu'à se soigner.

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  66. "Les 35 heures de la pensée..."

    Balmeyer, je t'aime !
    (ne le dis pas à Z)

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  67. Ah, et en plus, tu m'exonères d'y mettre mon grain de sel.

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  68. iPidullue, ne vous enflammez donc pas comme ça. Je sais, quand on a pas raison, on s'énerve, on s'emporte, on écoute de l'Opéra. On aimerait bien avoir raison, mais on y arrive pas.

    J'ai omis de dire que je n'avais pas la science infuse. Mais quand on a raison, comme moi, il est inutile de savoir. Il faut juste connaitre. C'est mon cas. Je connais et je sais.

    Je suis professeur en cancérologie à Necker, à Paris. Après 25 ans d'expérience et d'études, j'ai pu constater que les races n'existaient pas. Fait confirmé par Jésus himself, une nuit de transe mystique. Alors à moins d'avoir reçu un contrordre du supérieur de Jésus, je ne vois pas comment vous pourriez vous en sortir à bon compte.

    Non, sans déconner, je reprendrais cette discussion plus tard, si vous me le permettez. Et ne me dites pas que je vous ai traité d'hitlérien, car ce n'est pas vrai, et non je n'ai pas dit que Staline était un saint-homme et oui je sais, les noirs sont parfois cannibales, et non je n'ai pas dit qu'il faut nous mélanger et jouer du bongo dans le square alors que les africains sont fiers d'être noirs... ad libitum

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  69. Au fait, si j'avais voulu faire un cours de victimisation, j'aurais pu commencer par rappeler que je suis porteur du VIH et du VHB, que j'ai passé 4 ans à l'hôpital de Garches entre 16 et 20 ans, que je vis avec le RMI et que mon cas sera examiné par le tribunal de Grande Instance de Nanterre le 5 juin 2008 !

    Mais comme je suis pudique ...


    Pierre Driout alias iPidiblue.
    2 rue de la réunion
    Rueil Malmaison 92500
    Tel 0147515159
    e-mail : driout@club-internet.fr

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  70. J'ai été soigné à l'hôpital Necker dans le service d'hépatologie en 1999/2001, service du professeur Bréchot, docteur Fontaine, je ne connais aucun Balmeyer à Necker !
    Mais si vous êtes ce que vous dites cela sera facile à vérifier !

    iPidiblue vieux briscard des hôpitaux.

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  71. Bien évidement que c'est moi ! Le professeur Balmeyer. Vous demandez simplement au Conseil National de l'Ordre des Médecin, ils vous confirmeront. Je ne vais pas me fatiguer à démontrer mon identité tout de même !

    J'ai même écris un bref opuscule : "Soigner les tumeurs grâce aux herbes de nos montagnes", aux éditions de la Prairie. Une brève recherche dans Google, et vous êtes fixé ! (quoique depuis Sarkozy, mon référencement est très mauvais. Coïncidence ?)

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  72. Conseil d'amie à Balmeyer : joindre l'ironie à la condescendance signifie qu'on se sent en difficulté, c'est pas bon ; avec ipidiblue en face vous serez perdant.

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  73. Balmeyer! Enfin je vous retrouve ! Vous en souvenez vous des revues d'internat parisiennes ? Et le traitement des psammomes par l'extrait de lierre, quelle trouvaille !! Je propose de remplacer le terme "racisme" par celui de "morphotypophobie sélective". La Licra deviendrait la Licmosa et les anti-racistes des morphotypophiles convaincus. Cher Didier, nous avons bien mérité une quille de Chablis premier cru après tous ces commentaires !

    Pluton Camusophile

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  74. dom : j'étais de bonne humeur !

    "Vous serez perdant". Ah. Il y a des gagnants et des perdants comme ça ?

    Et quand on en arrive à discuter de l'existence des races, croyez vous qu'un arbitre désigne un gagnant à la fin, en levant un bras ? Je peux trouver cette discussion passionnante, dommage d'arriver au point de rupture dès le premier échange...

    iPidiBlue (que je trouve amusant la plus part du temps, d'où ma surprise) me dessine en type qui prétend avoir la science infuse et me demande si ça me dérange qu'il soit blanc... bon... que dire...

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  75. "que dire..."

    Alors là...

    Je sais pas, comme Michael Spinks devant Tyson, aller au tapis et partir avec un gros tapis d'oseille...

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.