vendredi 10 octobre 2008

L'as-tu vu, oui j'l'ai vu, l'abricot d'la cantinière...

En fait, non, je ne l'ai pas vu. Je n'ai même pas cherché à l'entr'apercevoir, pour tout dire. Cela étant, je suis effectivement retourné à la cantine de Lagardère...

Pause : quand je dis "la cantine de Lagardère", il faut comprendre qu'il s'agit du restaurant de la société Lagardère, et non que ce brave Arnaud y déjeune tous les jours, ni même une fois par semaine.


...de Lagardère, après des mois d'abstinence. Pourquoi une telle épreuve ? Parce que, ce matin, je suis venu travailler en voiture. Et qu'il ne pouvait être question de boire du vin à midi : en cas de contrôle, c'eût été du plus mauvais effet, de dépasser les sacro-saints 0,50 g.

Pour supporter au mieux de genre d'expérience pénible, j'ai trouvé la solution. Elle consiste à poser son ticket de caisse devant soi, à ne pas le quitter des yeux une seconde et, tandis que l'on mastique tristement des nourritures strictement comestibles, à se répéter en boucle, tel un mantra :

Je déjeune pour deux euros quarante... Je déjeune pour deux euros quarante... Je déjeune pour...

Ce n'est pas la panacée, mais ça aide considérablement.

11 commentaires:

  1. 2,4 € seulement ?
    ben dis donc il est philanthrope ce Lagardère !

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  2. Tu seras récompensé par cet héroïsme ce soir. Apéro et abricot...

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  3. Oui, bwana : nous y en a avoir bon patron...

    Catherine : hi ! hi ! hi !

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  4. Eh bien, dites donc, 2 euros 50, avec la chute des Bourses, c'est pas de refus

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  5. Etait-ce une si bonne chose de récupérer ce permis provisoire, finalement ? On est en droit de se poser la question.

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  6. Catherine,

    Hi hi hi !

    Didier,

    Bravo !

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  7. Pétronille : oui, puisque ça me permet de déjeuner pour deux euros quarante.

    Zoridae : hi ! hi ! hi ! toi-même, d'abord !

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  8. Oui, le vendredi soir, je me lâche. Comme Nicolas qui ne met pas de cravate-à-chier le samedi...

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  9. vraiment tout se perd le week-end...

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  10. Didier,

    Vous croyez vraiment que vos lecteurs vont croire trente secondes que vous mangez sans boire ?

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La boutique est rouverte… mais les anonymes continueront d'en être impitoyablement expulsés, sans sommation ni motif.