« Le retrait des crépis mérite pleinement de faire l’objet de la première leçon, et je n’ai pas hésité une seconde à le placer dans cette position flatteuse, parce que c’est à lui que revient l’honneur, à mon avis, parmi tous les mauvais traitements qu’on peut infliger à une maison de campagne, d’être celui qui a le plus efficacement contribué, au cours du demi-siècle écoulé, à l’enlaidissement du territoire. »
(Renaud Camus, Comment massacrer efficacement une maison de campagne en dix-huit leçons.)
Ces quelques lignes que je viens de citer (ainsi que la photographie qui les illustre) sont les premières, hors introduction, d'un petit livre fort divertissant - et instructif non moins - d'un écrivain dont il me semble vous avoir déjà touché quelques mots, ici ou là. Opuscule qui peut constituer, me semble-t-il, une excellent introduction à la manière de l'auteur, pour ceux qui n'y seraient point encore allés voir. En outre, il présente l'avantage d'être consultable en ligne.
Je confirme ! En plus d'enlaidir, cela n'aide pas la maison à traverser les siècles.
RépondreSupprimerCet exemple pourrait être une excellente preuve du "bon sens paysan". En effet, dans mon village natal, point de crépis décrépis ! Mais lorsque j'y habitais encore, la plupart de ses habitants étaient des fils et filles de paysans implantés dans ce plat pays (le Berry) depuis un bout de temps.
c'est votre maison, didier? (héhé)
RépondreSupprimerSi j'avais su que j'aurais été d'accord avec Camus...
RépondreSupprimerDans le patelin où ma mère a une maison de vacances, le "décrépissage" a été à la mode il y a une quinzaine d'années : on a découvert un bled magnifique alors qu'on croyait habiter dans un bourg pitoyable...
Excellent livre, écrit avec l'humour décapant de Renaud Camus.
RépondreSupprimerDidier merci pour l'avoir fait connaître.
Pluton anti-tchernobylisation.
D'accord avec Nicolas! C'est bien plus agréable de regarder un mur en galets de Garonne non recouvert par un crépi.
RépondreSupprimerCela dit, les intempéries attaquent sournoisement les galets et il faut consolider avec un peu de ciment ici et là.
Houlala, Nicolas, Orage, je crois que vous n'avez pas compris le sens du texte, qui exprime exactement le contraire. Les murs de ces maisons sont conçus pour avoir un crépi, et l'enlever non seulement nuit à l'étanchéité mais dépare le bâtiment, en lui donnant un air à la mode néocamapgnarde. RC parle dans son journal, je cite de mémoire, de ces maisons rajeunies qui ressemblent à de vieilles coquettes en minijupe et portant des couettes...
RépondreSupprimerSuzanne
néocampagnardes, pardon
RépondreSupprimer(dyslexics have more nuf)
Suzanne)
Suzanne,
RépondreSupprimerNon.
Vous ne devez pas connaitre nos campagne.
Ou alors je n'ai rien compris à Camus, mais ce n'est pas grave.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerNicolas: c'est votre deuxième supposition qui est la bonne, un bref coup d'œil sur le texte de Renaud Camus -en ligne-
RépondreSupprimerPremière leçon: enlevez les crépis suffira à vous en convaincre.
Où diable est passé le post "enfants? poubelle"
RépondreSupprimerJe viens de relire l'extrait de R.Camus que Didier a mis à droite de la photographie, il est explicite et rend mon commentaire précédent inutile.
RépondreSupprimer"Vous ne devez pas connaître nos campagnes".
Non mais! tout de suite!
Continuez comme ça, et je vous provoque en duel. Vous choisirez vos armes: jet de crêpe au beurre ou de langoustines à quinze pas, au cap Frehel ou au pied du Menez hom, à l'aube.
C'est bien entendu Suzanne qui a raison, quant au sens du texte de Camus : on NE DOIT JAMAIS enlever les crépis ! Soit on laisse les anciens s'ils sont de bonne qualité et ont bien vieilli, soit on les refait. C'est du moins l'avis de l'auteur : on peut bien entendu ne pas le suivre.
RépondreSupprimerOrage : me relevant cette nuit pour tout autre chose, je me suis dit que mon dernier billet devait être raté. J'ai pris la peine d'aller le relire... et je l'ai viré, ainsi bien sûr que les commentaires allant avec.
Finalement j'ai lu le texte mis en lien par Suzanne qui avait donc raison.
RépondreSupprimerFinalement (bis), je suis donc bien content de ne pas être d'accord avec Camus... et avec Didier qui pousse le vice à nous montrer une magnifique photo en pierre pour nous démontrer qu'elle serait mieux avec du crépis. Les intellos ont des positions qui m'échappent...
Je persiste à penser qu'il faut enlever le crépis qui ne sert à rien et qui a été ajouté "par mode" par quelques gugusses après la guerre sur des maisons centenaires en pierres... ce qui n'empêche pas d'entretenir les maisons.
Non Nicolas, le crépi ne sert pas à rien. Le crépi, comme tout enduit, sert à protéger le mur et à le consolider. L'enduit et le crépi ne datent pas non plus de l'après-guerre ! Ils sont tout de même un peu plus anciens...
RépondreSupprimerLe vrai problème c'est qu'il y a des crépis moches. Et un crépi moche, c'est vraiment très très moche : les saletés s'y colle, il tombe en miette etc.
Et comme la plupart des crépis récents sont moches, il est compréhensible que l'on ait désiré, en réaction, virer les crépis en croyant que cela ferait plus authentique.
Un très beau crépi est plus beau qu'une maison décrépie, et une maison décrépie et sans doute plus charmante qu'une maison ayant un crépi en ruine (ce qu'était auparavant la maison décrépie).
Mais ce n'est pas parce que les crépis d'après-guerre sont laids et en ruine qu'il faut en finir avec les crépis !
Bon. Cela dit, je distinguerai deux état de suppression de crépi. 1) la suppression quasi intégrale de l'enduit ou du crépi, qui fait ressembler la bâtisse à un morceau de gruyère 2) l'adjonction d'un enduit de qualité (type chaux en bord de mer pour faire respirer la pierre afin qu'elle ne moisisse) qui ne fait apparaître que la surface de la pierre si on tient vraiment à ce que les pierres soient apparentes.
Cette dernière solution n'étant envisageable (je dit bien "envisageable") que si les pierres de taille sont vilaines. Car franchement, de belles pierre de tailles, ça se met en avant. Et ça se met en avant en enduisant intégralement les autres pierre !
Mais, dîtes-moi, où avez-vous choper que le crépi était une invention d'après-guerre ?
Nicolas:
RépondreSupprimerIl ne s'agit pas de maisons sur lesquelles un crépi aurait été rajouté, mais de celles qui ont été bâties, à l'origine, pour être crépies. Sur la photographie, regardez les pierres d'angle: ce sont des pierres de taille, faites pour être laissées nues. Celui qui a fait la maison avait, au départ, l'idée d'une maison crépie avec des parements justement mis en valeur par ce crépi. Autant ce serait idiot de crépir nos maisons bretonnes aux murs de pierre élevés pour être vus tels quels, autant c'est dommage de déshabiller une façade qui n'est pas faite pour être vue toute nue.
La destruction du crépi des maisons de sa région est un des sujets de tristesse de R.Camus.
"Position d'intello ?"
Je ne vois pas pourquoi. C'est plutôt un effet de mode, de mettre à nu les murs de pierre même quand ils sont moches. ça fait authentique, alors que justement c'est le contraire de l'authentique, dans le cas des maisons du sud-ouest.
Vous trouvez ça plus beau? C'est justement là que R.Camus demande de regarder, et de réfléchir.
Imaginez les maisons italiennes sans leur crépi... la Toscane "murs apparents"...
Suzanne
Je dois avouer aimer les vieilles maisons vraiment décrépies. C'est lié à la maison de feu mon oncle. Mais il y a décrépitude et décrépissement. Une maison vraiment décrépie a le charme romantique des vraies ruines ; une maison faussement décrépie (à laquelle on a enlevé volontairement l'ensemble du crépi) a le ridicule des fausses ruines romantiques.
RépondreSupprimerJean-Baptiste,
RépondreSupprimerJe n'ai pas dit que le crépi avait été inventé après-guerre, j'ai dit que que le crépi avait été ajouté "après guerre" (c'est une expression pour dire que ça a été fait bien longtemps après la construction).
Suzanne,
Le "intello" n'était qu'une raillerie pour Didier.
Dans mon premier commentaire, je parlais bien de ces magnifiques maisons de nos campagnes Bretonnes qui n'ont pas besoin de crépi pour être belles...
Didier,
C'est quoi cette idée de lancer un débat sur les crépis ! Ce billet fera date dans l'histoire de la blogosphère... (et quelle idée j'ai eu d'intervenir ?)
Nicolas: mais justement, non, le crépi n'a pas été ajouté, sur les maisons du sud-ouest, elles ont été construites comme ça!
RépondreSupprimerLes décrépir, c'est comme ajouter des fausses poutres aux maisons qui n'en avaient point d'apparentes pour leur donner un air "campagne"... et c'est justement le sujet de ce livre TRES drôle que je recommande fortement.
Suzanne
Suzanne,
RépondreSupprimerJe parle bien de ces maisons Bretonnes où, dans les villages, le crépi a bien été ajouté.
Jean-Baptiste : pour résoudre l'ambiguïté, il suffit de dire "décrépie" pour une maison dont on a ôté le crépi, et "décrépite" pour celle en état d'extrême vieillesse.
RépondreSupprimerSuzanne : je vous suis parfaitement. Renaud Camus a ceci de précieux qu'il nous (en tout cas qu'il m') apprend à regarder. Et, donc, peut-être, à voir.
Nicolas : il n'y a pas de sujet plus sérieux que le crépi, voyons ! Et il va de soi que les maisons bretonnes (certaines en tout cas) n'ont nul besoin de crépi. Mais d'autres, oui.
Cela étant, Jean-Baptise a raison lorsqu'il souligne la laideur des crépis modernes. Dans ce cas, on ne sait effectivement plus trop quoi faire, à quel parti se résoudre.
Nicolas: alors, oui, nous sommes d'accord en ce cas.
RépondreSupprimerDidier: il y a sûrement des artisans qui maîtrisent la technique, les bâtiments de France le font bien, mais... la belle et bonne restauration coûte très cher. R.Camus a raison sur toute la ligne dans son livre, mais il s'adresse aux riches et aux esthètes. On ne peut pas habiter une maison aux ouvertures minuscules (voir les chapitres suivants sur les ouvertures) et faire dormir ses trois enfants dans des lits clos dans la pièce commune du bas pour ne pas défigurer la toiture en y mettant lucarnes ou Velux.
Personne n'a encore dit "on ne va pas se décréper le chignon" pour si peu, eh bien... je postule pour le concours du posteur le plus lourdingue de la journée.
Suzanne
"Décrépie" et "décrépite", mais c'est bien sûr ! Merci Monsieur Didier Goux.
RépondreSupprimerVeuillez m'excuser Nicolas, je vous avais mal lu. En ce qui concerne le crépi des maisons bretonnes, bien que je sois depuis peu breton, j'avoue ne pas maîtriser franchement le sujet ! Cependant, pour le peu que j'ai vu, il me semble qu'un grand nombre de maisons décrépie gagneraient à être enduites. Nombre d'entre elles, avec leurs pierres parfois ostensiblement apparentes, ressemblent plus à de vieilles bigouden fripées qui se seraient appliquées une truelle de fond de teint qu'à de vénérables ancêtres, voire de jeunes et fringuantes bretonnes. Pas toutes, certes.
D'ailleurs il me faut défendre mon bout de terre puisque la maison dans laquelle j'habite est enduite de chaux et laisse apparaître la surface de ses pierres... Le problème c'est que j'habite en bord de mer en un lieu qui fut quasiment désert jusque dans les années 60. Ensuite les maisons bourgeoises, désireuses de ressembler à leurs ancêtres, ont poussées comme du chiendent. Il y a donc beaucoup de maisons avec pierres apparentes, conçues comme tel, mais qui, pour nombre d'entre elles, sentent le "désir d'authenticité" à plein nez. Mais pas toutes !
"On ne peut pas habiter une maison aux ouvertures minuscules (voir les chapitres suivants sur les ouvertures) et faire dormir ses trois enfants dans des lits clos dans la pièce commune du bas pour ne pas défigurer la toiture en y mettant lucarnes ou Velux."
RépondreSupprimerVous avez à la fois raison et tort. Il est clair que Renaud Camus dresse le portrait, en négatif, de la restauration idéale, et donc onéreuse.
Mais lorsque l'on peut se permettre un décrépissage complet, l'ajout d'une véranda et d'un portillon, voire d'une piscine, on a les moyens de renoncer à tout cela et de payer un crépi impeccable et de belles fenêtres.
Voici une charmante maison décrépite du berry :
RépondreSupprimerVoici une snobinarde maison décrépie entre Châteauroux et Limoges :
http://images.mapeo.fr/photos/46/7046-1202903000.jpg
Jean-Baptiste: oui, finalement oui.
RépondreSupprimerNicolas: qu'est-ce que vous en pensez, du texte (et de sa suite) de R.Camus? De son écriture, de son style? Vous n'avez pas envie d'en lire davantage ?
Suzanne
Pardon, le premier lien a sauté :
RépondreSupprimerhttp://pagesperso-orange.fr/etienne.vallery-radot/Iconographie%20Chauveron_fichiers/La%20Mothe-Chauveron.jpg
Je parle, mais je n'ai toujours pas lu l'intégralité de l'ouvrage !
RépondreSupprimer«Ces maisons de campagne systématiquement dépouillées de leur crépi, elles gagnent en authenticité matérielle (elles montrent de quoi elles sont faites), mais elles perdent en authenticité historique, ontologique (elles s’exposent telles qu’elles n’ont jamais été). Ce que nous voyons d’elles est inédit. Disons le mot, elles trahissent leur essence»
C'est merveilleux !
Didier, si vous vous levez la nuit, évitez à l'avenir de sauter sur votre ordinateur! Voilà un post qui m'avait bien plu et je n'ai pas eu le loisir de le faire partager à mon irremplaçable à moi! Grrrrrr!
RépondreSupprimerDidier: "Renaud Camus a ceci de précieux qu'il nous (en tout cas qu'il m') apprend à regarder. Et, donc, peut-être, à voir."
RépondreSupprimerOui.
J'ai visité le Gers (et d'autres endroits)en lisant ses livres. J'ai éprouvé son regard, et j'ai tiré des enseignements précieux de son savoir et de sa réflexion.
Son Journal est mon meilleur guide de voyage, tout simplement.
Suzanne
Suzanne,
RépondreSupprimerJe vais vous répondre.
Les autres,
Je vous préviens, je risque d'être long.
Suzanne,
Oui, j'ai lu. Non, ça ne me donne pas du tout envie de lire. J'ai lu plusieurs textes de Camus (étant "pote" avec Didier, on ne peut éviter de se documenter) : je n'aime pas.
Par exemple, il parle de "fausses poutres" (vous les évoquez dans un commentaire ci-dessus). Si un type trouve plus joli son séjour avec de fausses poutres, très bien pour lui, je ne vois pas pourquoi j'irai m'en mèler ou intellectualiser le débat.
En fait, ce qui m'intéresserait sur le sujet du crépi, c'est l'avis d'artisans qui connaissent le boulot et de spécialistes divers des "vieilles pierres", pas celui de Camus.
Je me suis d'ailleurs intéressé d'assez près au sujet il y a une vingtaine d'années (j'étais le trésorier d'une association qui avait pour "local" une vieille ferme que nous avions rénovée puis agrandie. Comme elle était en "site classé", nous devions respecter un tas de normes... ce qui n'amusait pas le trésorier qui aurait préféré acheter des briques rouge que des magnifiques pierres).
Enfin, j'ai un frangin qui habitait Trégastel. On ne m'otera pas de la tête que les maisons de granit rose sont plus belles que les mêmes maisons enduites d'un odieux crépi.
Si Camus n'est pas d'accord et prend la peine de l'écrire : bien lui en fasse. Je ne vais pas lire.
Ça me rend malheureux comme une pierre cette histoire!
RépondreSupprimerOuh la ! on s'agite ici !
RépondreSupprimerJean-Baptiste : merci pour les liens : la comparaison est en effet très éclairante.
Suzanne : lorsque nous nous promenons, il arrive à Catherine de pester contre Renaud Camus, dans le style : "avant de le lire, je ne voyais pas les hangars de tôles, les entrepôts en parpaings, etc. Maintenant, à cause de lui, je ne vois plus que ça !"
Nicolas : Bon, tant pis : on ne peut pas convertir tout le monde, hein !
Je peux dire une connerie ?
RépondreSupprimerOui ?
Bon. Heureusement qu'on a l'Europe pour imposer des normes de construction pour les bâtiments agricole, ce qui permet de limiter la propagation des tas de tôles qui semblaient faire le bonheur de nos braves paysans...
Nicolas: bon, vous n'aimez pas le crépi où qu'il soit et quel qu'il soit, c'est une affaire entendue.
RépondreSupprimerPour les fausses poutres et toutes les décos intérieures, bah oui: chacun est bien libre chez lui.
Pour l'extérieur des maisons, tout le monde les voit. Elles font partie d'un paysage, et le paysage, c'est autre chose que le POS, que l'urbanisme et ses règles fluctuantes. Non qu'un paysage soit immuable, intouchable, mais c'est dommage de détruire ce que des artisans d'hier ont fait de beau pour mettre du faux vieux à la place. Le crépi comme autre chose: on part de la maison, on peut aussi parler des centre-bourg de nos villages qu'on pittoresquise à qui mieux mieux et qui finissent par tous se ressembler.
Suzanne
Didier: pareil que Catherine! (maudit soit cet affreux Renaud Camus!)
RépondreSupprimerSuzanne
Nicolas:
RépondreSupprimerAvis d'artisan: voilà (pour apporter de l'eau à votre moulin)
http://fausses-pierres.fr/page1b.html
"nous sommes conditionnés pour aimer les murs en pierre"
Suzanne
Didier, juste pour signaler une petite coquille : une excellent(e) introduction.
RépondreSupprimerSinon :
1) j'ai un faible pour la pierre de taille ou la "vraie" brique
2) en revanche je n'imagine pas les maisons de Provence sans leur crépi ensoleillé
3) j'aime vraiment beaucoup Renaud Camus (même si parfois il me semble habiter dans une autre galaxie...)
Orage, moi aussi, ça m'énerve que Didier ait supprimé son billet. Je n'ai pas eu le temps de le lire.
RépondreSupprimerNicolas : j'aimerais vous suivre sur ce terrain optimiste, malheureusement je ne suis pas entièrement sûr que les "normes" en question soient moins catastrophique que le n'importe quoi qui prévalait avant elles. Mais peut-être que si...
RépondreSupprimerSuzanne : ajoutons que tout est lié : celui qui aime les fausses poutres à l'intérieur fera forcément des dégâts à l'extérieur.
Geneviève : bien sûr, tout est fonction de la région, de l'environnement (comme l'on dit affreusement de nos jours pour désigner les paysages), de l'espace, de la culture, de l'histoire, etc.
Pour Camus, votre impression ne vous a pas trompée : il vit réellement dans une autre galaxie. Elle est moins dramatiquement peuplée que la nôtre et incomparablement plus belle.
Catherine: Je pense que c'est par égard pour vous qu'il l'a supprimé. Car il était assez féroce, les rares commentaires étaient indignés.
RépondreSupprimerBien fait pour moi! J'aurais dû faire comme souvent, un copier-coller, après quoi j'aurais monnayé le texte.
En ces temps de crise, il faut être prévoyant!
Ouf, Henri je suis de votre avis...
RépondreSupprimerQuel débat... mais, au bout du compte, je préfère que vous parliez des "vieilles maisons décrépies" plutôt que des "vieilles bretonnes décrépites".
Je n'émettrai donc point d'opinion sur nos jolies maisons bretonnes, en pierres apparentes....M'semble que je paraîtrais trop "chauvine"
Orage, maintenant je suis encore plus curieuse...
RépondreSupprimerLe voici donc, ce débat qui scandalise la blogosphère... mais comment peut-on discuter de crépis, alors que la fin du monde est si proche... moi il m'a beaucoup diverti, ce traviatisme en bâtiment... je regrette seulement l'absence d'une envolée cimento-lyrique de Dorham...
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