C'était hier, donc. Pour les jeunes cons dans votre genre, 14 ans valent au moins trois vies ; pour les vieux de même espèce, à peine dix minutes : vous verrez. Quoi qu'il en soit, le 29 octobre 1994, l'Irremplaçable et moi-même nous épousâmes devant M. le Maire de Beaulieu-sur-Loire, en présence de nos seuls témoins, dont Kent, chanteur émérite et ami de longue date.
Cérémonie passée, nous fûmes boire quelques verres au bistrot de Beaulieu où nous attendait l'ami Petitpère (C'est son vrai nom, il n'a pas de site, à ma connaissance...). Pour le soir, le repas de noces, nous avions rendez-vous ici. Nous étions occupés à l'apéritif, lorsque je vis apparaître une superbe femme brune qui me dit quelque chose. Qui est-elle ? Je ne trouve pas... Pourtant, je la connais...
Je comprends une poignée de secondes plus tard, lorsque son homme arrive : c'est Alain Delon, donc, elle, c'est Mme Afflelou (évidemment que je ne me dis pas cela alors, vu qu'elle est encore Mme Delon). La star et son épouse disparaissent, nous finissons de siroter notre apéritif, avant de passer à table, suivant le maître d'hôtel dans cette enfilade de salles au carrelages multiséculaire d'un relais de poste du XVIIe siècle...
Et on nous installe à la table immédiatement voisine de celle d'Alain Delon et de Rosalie. La dite Rosalie est (à cette époque) une femme absolument superbe. A-t-on envie pour autant de la fréquenter ? Non : pour faire passer les plats magnifiques qu'on lui sert, elle boit du GINI : aux chiottes, la Hollandaise !
Nous, pendant ce temps, on carbure gentiment à... je ne sais plus, il y a déjà 14 ans. Kent est assis à ma droite, je ne l'ai pas revu depuis une dizaine d'années, je ne sais pas trop pourquoi, lui non plus je suppose. On reste indéfectiblement liés : il pense à Philippe Bernalin autant que moi, aussi souvent, sinon plus.
Je comprends une poignée de secondes plus tard, lorsque son homme arrive : c'est Alain Delon, donc, elle, c'est Mme Afflelou (évidemment que je ne me dis pas cela alors, vu qu'elle est encore Mme Delon). La star et son épouse disparaissent, nous finissons de siroter notre apéritif, avant de passer à table, suivant le maître d'hôtel dans cette enfilade de salles au carrelages multiséculaire d'un relais de poste du XVIIe siècle...
Et on nous installe à la table immédiatement voisine de celle d'Alain Delon et de Rosalie. La dite Rosalie est (à cette époque) une femme absolument superbe. A-t-on envie pour autant de la fréquenter ? Non : pour faire passer les plats magnifiques qu'on lui sert, elle boit du GINI : aux chiottes, la Hollandaise !
Nous, pendant ce temps, on carbure gentiment à... je ne sais plus, il y a déjà 14 ans. Kent est assis à ma droite, je ne l'ai pas revu depuis une dizaine d'années, je ne sais pas trop pourquoi, lui non plus je suppose. On reste indéfectiblement liés : il pense à Philippe Bernalin autant que moi, aussi souvent, sinon plus.
inutile de publier ce commentaire c'est juste pour vous signaler que
RépondreSupprimervotre lien "ici" ne fonctionne pas.on ne sait donc pas où vous avez fêté cet heureux évènement.
Et j'ai lu les BD de votre ami quand j'étais petite tiens, ça vient juste de me revenir.
Comme Nef, je suis impatient de connaître le lieu des festivités...
RépondreSupprimerheureusement que j'ai dis :inutile de publier hein !
RépondreSupprimerBon anniversaire de mariage quand même (la prochaine fois j'envoie un mail... )
Nefisa : merci de me l'avoir signalé : c'est rectifié.
RépondreSupprimerQuant aux BD de Kent, il en a fait trois avec mon ami mort, en photo noir et blanc dans la colonne verte (qui était également le sien, et avant moi : ils se sont connus au collège, à Lyon), qui s'appelait "Bob Robert", chez Futuropolis. Philippe Bernalin est mort en décembre 1985, juste avant que ne paraisse le troisième volume.
Pour les autres BD de Kent, je les ai à peu près toutes, dédicacées, comme il se doit.
A une époque (entre 1992 et 1996, approximativement), Kent venait chez nous, à la campagne, avec sa guitare, pour travailler son prochain album, au fond du jardin. Nous repartions, nous, à Paris, pour bosser, il restait et avait pour charge de nourrir les chats : il s'en acquittait fort bien...
Nefisa : votre premier commentaire a rejoint une sorte de nostalgie que j'étais en train de me prendre en pleine figure : je ne pouvais pas ne pas le publier.
RépondreSupprimerPluton : le lien est rétabli. Et, franchement, si vous passez par le Loiret un de ces quatre, ce relais de chasse du XVIIe (l'un des tout premiers "Relais et Châteaux") mérite votre fourchette...
RépondreSupprimerPluton : pas "relais de chasse" : relais de POSTE !!!
RépondreSupprimerJe parlais de Bergouze, le seul album dont je me souvienne vraiment est un paru aux humanoïdes associés, "african night flight".
RépondreSupprimerPour Kent, j'en ai plutôt un souvenir auditif, mais il vaut mieux en discuter avec ma génitrice.
Sacré Bergouze.
RépondreSupprimerVous me faites penser, avec votre anniversaire, que c'est bientôt le mien de mon mariage (16 ans, je sais pas c'est des noces de quoi?), dans 15 jours et j'ai tout juste le temps d'entamer mon long travail de sape.
Il faut au moins ce délai pour me faire offrir spontanément ce que je veux;
Et des bises!
Qu'est-ce que c'est encore que cette histoire ? Alain Delon n'est donc plus avec Mireille Darc ?
RépondreSupprimerSinon, bien que la dernière fois où j'ai évoqué, ici même, un concert de Kent auquel je m'étais rendu quelques années plus tôt, j'aie eu droit, pour je ne sais plus trop quelle raison, à un nouvel échange, toujours un un peu pénible malgré tout, de coups de poing dans la gueule contre coups de pied dans les burnes avec certain fidèle lecteur fulminant du présent blogue dont vous nous défendîtes naguère de dire du mal chez vous, je me risquerai à recommander chaudement, s'il en est besoin, la tournée actuelle de l'artiste susnommé, aussi talentueux que sympathique (enfin, à ce qu'il me semble tout au moins, car rien ne me dit après tout qu'il ne bat pas sa femme ou ne fraude pas le fisc).
Si j'osais, M'sieur Goux, je vous demanderais même d'intervenir en vue d'obtenir un autographe de Kent pour ma petite sœur...
Bon anniversaire de mariage à vous !
RépondreSupprimerSi je comprends bien, Kent a écrit "C'est le week-end, fini la semaine, allons à la campaaaagne" en s'inspirant de votre coin ? Wouah...
Chieuvrou : je compte aller voir 'et écouter) Kent ces jours prochains, à Paris : pas de problème pour l'autographe... si vous me donnez le prénom de votre soeur !
RépondreSupprimerMarie-Georges : c'est en effet le cas ! Il a aussi fait une chanson qui m'est entièrement consacrée. Elle s'appelle "L'Homme de derrière", ça cause des types qui écrivent ce que d'autres signent (mais elle n'existe que sur un album enregistré en public, au Café de la danse, je crois)...
RépondreSupprimervous fréquentez décidément du beau monde monsieur goux.
RépondreSupprimerChieuvrou, non, il ne bat pas sa femme ! Et ils sont adorables tous les deux.
RépondreSupprimerJe suis sidéré, pour "la campagne" ! J'ai longtemps fredonné cette chanson de Kent chaque fois que se dessinait le moindre bout de verdure et de morceau de haie...
RépondreSupprimerJe savais qu'il avait des accointances avec des bédéistes, mais j'ignorais qu'il était lui même dessinateur.
(et puis pour le "il y a 14 ans", je suis désolé, mais, si vous parlez d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre, je suis ric-rac dans la limite !)
Submergé de boulot : je répondrai plus tard...
RépondreSupprimerBalmeyer, et comme dans la chanson, nous habitions vraiment "au pied de la centrale nucléaire".
RépondreSupprimerMais comment quelqu'un né à La Croix rousse peut s'appeler Kent?
RépondreSupprimerSi Renaud Camus sait ça, il va encore gueuler.
Catherine, et pour "la glacière, le pack de bières", c'est vrai aussi ? :)
RépondreSupprimerTiens, c'est marrant, j'ai arrosé mon 5eme anniversaire de divorce le 23 octobre, et demain j'ai le 6eme anniversaire de ma séparation
RépondreSupprimerBen non, il venait pas avec sa glacière ! On buvait plutôt du Sancerre blanc. Nous habitions tout près de ce village.
RépondreSupprimerBalmeyer : ben oui, nous aussi, on la fredonnait ! Pour la BD, Kent a fait pas mal d'albums, soit seul, soit avec notre ami commun (lequel était un superbe scénariste, et aurait sans doute pu devenir un vrai écrivain, mais bon...).
RépondreSupprimerHenri : c'était en 1976, ils avaient tous moins de vingt ans, et si on faisait du rock, il fallait "faire" américain...
Re-Balmeyer : pas besoin de glacière : on avait déjà un frigo.
Olivier : ne prenez pas la route après...
Didier, que je vais pas prendre la route après.
RépondreSupprimerJe viens de toucher un saint émilion, bien gouleyant, alors je me piquerai la ruche à la maison.
Je vois que vous avez rangé ce billet dans la catégorie "Frasques d'Irrempe", mais le 29 octobre 1994 elle avait un complice, non?
@ Henri
RépondreSupprimerKent, (je connais pas son vrai prénom vu qu'il s'agit d'un pseudo) s'est "appelé" Kent Cokenstock, puis Kent Hutchinson (soit par admiration pour Hergé, soit par amour des chambres à air, soit parce qu'il a trouvé ça joli) quand il chantait dans le groupe Starshooter. Maintenant, il s'appelle toujours Kent, vu qu'il est connu sous ce nom.
A moins d'avoir le comprenoir en berne, c'est quand même facile à comprendre ça.
@ Bal...
J'ai toujours le même sentiment quand un brin de verdure vient me carresser l'oeil, quand une odeur de chlorophile vient me chatouiller les narines, c'est aussi cette chanson que je pense, chanson dont les notes viennent réveiller mon esprit, et les images du clip avec la DS cabriolet me reviennent.
Olivier : vous vous trompez : Kent (Hervé, de son vrai prénom) s'est d'abord appelé Hutchinson (à l'époque de Starshooter, celle où je l'ai connu), puis Cockenstock, pour une raison qui m'échappe...
RépondreSupprimerLa référence au Coke en stock de Hergé visait assurément, par anticipation, à vous permettre de faire une transition, des années plus tard, entre le présent billet et un autre, à suivre, sur la traite arabe des Noirs d'Afrique. Las ! Vous n'avez pas attendu et avez publié ce dernier dès le 7 octobre, ce qui ne veut plus rien dire...
RépondreSupprimerMerci beaucoup, sinon, pour votre bienveillante réponse à ma requête insensée de la nuit dernière. Je vois ça avec ma frangine, qui sera vraisemblablement très heureuse de passer à son insu pour une groupie en mal d'autographe, et vous envoie au plus vite une adresse par courriel.
Désolé...
RépondreSupprimer"Cockenstock" : c'est toujours son nom dans les crédits musicaux, je l'avais entendu dire qu'il était un grand fan de Tintin, d'où le nom.
RépondreSupprimerJe vous mets le lien où cas où...
RépondreSupprimerBalmeyer : je ne m'interrogeais pas sur l'origine de Cockenstock, mais sur le pourquoi du changement de nom. Il me semble me souvenir que Kent avait découvert l'existence d'un autre chanteur (anglais peut-être) qui s'appelait lui aussi Kent Hutchinson, d'où le changement, surtout vis-à-vis de la SACEM.
RépondreSupprimerAh ! Kent... ma jeunesse avec le groupe Starshooter...
RépondreSupprimer"Quelle crise baby !"
Le bruit a couru, dans les coulisses du monde de la musique (un vrai carnaval) et alors que je jouais dans mon groupe VENICE que Kent était beaucoup moins à gauche qu'on ne le croyait à cause de son passé Punk... qu'il était même un peu plus "réac' " qu'on ne s'y attendait... ce qui alors m'avait fait plaisir... hu hu !
Vous confirmez ?
P. S. : mon parcours de musicien est là
http://incarnation.blogspirit.com/archives/category/musique_rêve_vénitien....html
ou là :
http://www.venice-music.com/