« Il est absurde de reprocher aux Français de goût du premier XIXe siècle de n'avoir pas aimé le XVIIIe. Ils en étaient encombrés : des éventails, des tabatières, toujours les mêmes, traînaient chez toutes les cousines de province. Quand beaucoup eurent été perdus, brûlés dans des incendies, dispersés après des morts, quand enfin on en vit moins et qu'on pensa à épousseter la poussière qui les couvrait, le XVIIIe, allégé de cette multitude de petites choses, devint pour les amateurs la grande époque de notre art. Quand de nombreux vases de Gallé auront été cassés et que les buffets Henri II auront servi de cages à lapins, le modern style sera lui aussi une grande étape de notre art. »
Philippe Jullian, Journal 1940 - 1950, Grasset, p. 151.
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« Style Jules Renard : “ la malheureuse, en tombant morte, s'est foulé la cheville... ” »
Philippe Jullian, Journal 1940 - 1950, Grasset, p. 151.
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« Style Jules Renard : “ la malheureuse, en tombant morte, s'est foulé la cheville... ” »
Je vais garder mon balais de chiottes Ikéa. Mon arrière petit fils éventuel m'en saura gré.
RépondreSupprimerExcellent, le style Jules Renard !!!
RépondreSupprimerplutôt Fénéon le style non ?
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