Hier soir, à l'heure du zapéro (whisky-coca + Suites françaises par Glenn Gould), j'ai annoncé à Catherine que je méditais un Éloge de la pouffe depuis quelques jours, l'envie de l'écrire ayant été renforcé l'après-midi même par l'une d'elles, merveilleuse, que j'avais croisée dans les rues fantomatiques de Levallois-Plage. Après le repas, je suis venu à ce clavier afin d'y noter des bouts de phrases, des commencements d'idées – d'ouvrir quelques pistes. Puis, poussé dans les reins par un enthousiasme trompeur, possiblement engendré par les libations sus-mentionnées, j'ai finalement cliqué sur Publier le message. Bêtement.
Ce matin, alerté par le peu d'enthousiasme (c'est une litote...) de l'Irremplaçable, je me suis relu. C'était nul. Mais vraiment nul. C'est bien simple : on se serait cru sur un blog. J'ai immédiatement placé quelques charges de TNT dans les soutes et j'ai fait sauter le bâtiment. (Je profite de la tribune qui m'est offerte pour présenter mes plus plates excuses à ceux d'entre vous qui avaient laissé des commentaires sous ce malencontreux billet : ils ont explosé en même temps que le gros oeuvre...)
Le problème, ce sont les fameuses blogrolls où je suis en lien çà et là. Car, là, les traces de mon méfait demeuraient ! Elles me narguaient, même, ne reculons pas devant un peu de paranoïa. J'ai fini par me dire que le seul moyen pour effacer toute empreinte du crime commis était d'en perpétrer un autre, c'est-à-dire de pondre un nouveau billet afin de recouvrir l'ancien.
Eh bien, voilà qui est fait.
Ce matin, alerté par le peu d'enthousiasme (c'est une litote...) de l'Irremplaçable, je me suis relu. C'était nul. Mais vraiment nul. C'est bien simple : on se serait cru sur un blog. J'ai immédiatement placé quelques charges de TNT dans les soutes et j'ai fait sauter le bâtiment. (Je profite de la tribune qui m'est offerte pour présenter mes plus plates excuses à ceux d'entre vous qui avaient laissé des commentaires sous ce malencontreux billet : ils ont explosé en même temps que le gros oeuvre...)
Le problème, ce sont les fameuses blogrolls où je suis en lien çà et là. Car, là, les traces de mon méfait demeuraient ! Elles me narguaient, même, ne reculons pas devant un peu de paranoïa. J'ai fini par me dire que le seul moyen pour effacer toute empreinte du crime commis était d'en perpétrer un autre, c'est-à-dire de pondre un nouveau billet afin de recouvrir l'ancien.
Eh bien, voilà qui est fait.
Ouf.
RépondreSupprimervous vous compliquez un peu la vie pour rien non ? les blogrolls vont passer pour être remplacées par d'autres, comme le reste....
RépondreSupprimerOh zut ! Je me l'étais mis de côté ce billet... qui semblait prometteur !
RépondreSupprimerMe voir exploser de façon aussi radicale, franchement...Même si je vous recommandais de vous ressaisir après cette cible si mal choisie de votre sensibilité...
RépondreSupprimerVi...c'était terriblement blog pré pubère...Assez mignon, mais je me suis dit que vous aviez (encore) picolé...
RépondreSupprimerZoridae : vous n'avez rien perdu, c'était à chier !
RépondreSupprimerOlympe : j'aime bien me compliquer la vie...
Pascal : celui-ci, en revanche, je vous le laisse !
CC : c'est que, en vérité, ce n'était pas un billet, mais des esquisses de matériaux, rien de plus. (Et je n'avais pas tant picolé que ça !)
Ah là là, quel dommage, c'était joli ce minois de la jeune-fille, et votre billet de tendre amateur éclairé. C'était bien vu aussi, votre description de cette féminité maladroite, qui se cherche. Enfin quoi , une réussite, et vous l'avez effacé, malheureux !
RépondreSupprimerEmma : je compte le refaire. En mieux...
RépondreSupprimerCe devait être un implosion alors, je n'ai entendu aucun bruit excessif...
RépondreSupprimeridem Zoridae
et plus que d'accord avec Emma
Pascal Labeuche : moi aussi je regrette qu'il nous ait réduit en poussière...
Vous m'avez fait sacrément peur. J'ai cru, tout à l'heure, en venant chez vous, que la jeune fille au sourire vitulaire et aux paupières peinturlurées que j'avais entr'aperçue ici même cette nuit n'était en fait que le fruit de mon imagination. Or, j'ai beau avoir l'impression confuse que mes rêves m'échappent de plus en plus, je comprenais mal cet attrait soudain de ma part pour la chair un peu trop fraîche et déjà passablement frelatée.
RépondreSupprimerZut, j'ai raté ça, pfff... Je demanderai à Emma de me raconter.
RépondreSupprimerFaut jamais écrire avant l'apéro.
RépondreSupprimerQuand écrire, alors ?
Moi j'ai eu le temps de le lire billet et si ça n'était qu'un brouillon , j'attends avec impatience la version définitive, corrigée, améliorée, étoffée et tout et tout. Un Goux en grande forme pour traiter un tel sujet, je pense qu'il n'y a pas mieux sur la blogosphère.
RépondreSupprimerC'est malin, je commencerais presque à avoir des regrets, du coup !
RépondreSupprimerD'autant que je ne l'ai même pas gardé en "mode brouillon"...
Tant mieux quoi ?
RépondreSupprimerVous vous causez plus à la maison ? C'est un coup à louper l'apéro.
RépondreSupprimerNicolas : au programme : eau minérale pendant les cinq jours à venir...
RépondreSupprimerJeffane : C'est que le Goux est un homme cruel, qui tente de dissimuler ses perversions sous un masque compassionnel. Ce masque peut prendre la forme d'une pouffe à la langue rose, mais il pourrait tout aussi bien prendre celle d'un grand écrivain auvergnat domicilié dans le Gers, vous savez....
RépondreSupprimerCatherine : vous me semblez pire que votre mari (et je vous comprends) !
Pascal : les femmes sont TOUJOURS pires que leurs maris. C'est un intangible principe de base...
RépondreSupprimerTant mieux, tu ne l'as pas en brouillon.
RépondreSupprimerPascal Labeuche, c'est pas faux.
Didier : Cela me conforte dans mon opinion sur ma Comtesse.
RépondreSupprimerCatherine : Je suis bien d'accord avec vous : tant mieux !
Mais c'est une conspiration, ma parole !
RépondreSupprimerDidier Goux a dit...
RépondreSupprimerNicolas : au programme : eau minérale pendant les cinq jours à venir...
Pourquoi seulement 5 jours ?
Catherine : Continuez. Sous la pression et le poids de la vérité, votre moitié va peut-être finir par nous pondre un divin billet sur les pouffes !...
RépondreSupprimerMonsieur Goux, si ça peut vous aider, et pour autant que je m'en souvienne, votre billet parlait de pouffes à la nuque raidie, maquillées comme des voitures volées, qui croient fuir les mâles tout en les recherchant (à moins que ce ne soit l'inverse), et pour lesquelles vous disiez éprouver, malgré les apparences, un sentiment proche de l'amour, ou peu s'en faut.
RépondreSupprimerVotre dévoué historiographe à ses heures.
Ecrivez tant que vous voulez sous l'effet de substances alcaloïdes mais bon sang, ne publiez pas aussitôt ! Un peu de repos, de recul et de relecture peut parfois sauver le bouzin !
RépondreSupprimer:-))
[J'aurais bien aimé lire ça ! ].
Pascal Labeuche :
RépondreSupprimerOui, pour Monsieur Goux, il me fait même peur des fois...souvent même
mais un bon point pour lui... ce qui démontre que c'est un homme galant quoiqu'il s'en défende parce que la plupart du temps il aime jouer les durs...
quand il s'en rend compte : il me
raconte des histoires pour rire.
Monsieur GOUX : en parlant des femmes, mon père qui les aimait beaucoup, me disait toujours :
"Dieu n'a-t-il pas fait un brouillon avant de faire un chef-d'oeuvre" et pour rire j'ajoute : ne pas trop s'apesantir sur le résultat...
Chieuvrou : vous êtes nommé, par la grâce de Taulier 1er, historiographe de ce blog !
RépondreSupprimerPoireau : c'est bien ce que j'avais prévu de faire... dans un premier temps...
Jeffanne : ah, tiens, elle circulait aussi dans ma famille, celle-là !
Ah mais la mémoire du dieu google est infinie ! Cette note, je l'ai dans mon google reader avec la photo. Si la foule en délire la réclame, je peux la rebalancer ici.
RépondreSupprimerMaudites blogrolls, mais vous devriez dire aussi satané "Google Reader", cet agrégateur de blogs, qui garde en mémoire les billets effacés... (ici, partir d'un rire sardonique avec son nez aquilin).
RépondreSupprimerVivement la version finale, façon "Pouffes du Nord". (j'ai déjà grillé "Opéra Pouffe", c'est dommage)
Laure,
RépondreSupprimerExcellente idée ! Pourtant, tu me parais être une femme. Evidemment que nous l'avons tous, ce texte, dans notre reader.
Je vais le diffuser sur mon blog... en précisant bien la signature.
Laure : ne vous donnez pas cette peine : Nicolas vient de me l'envoyer par mail privé ! ça me servira de base éventuelle pour un "vrai" billet...
RépondreSupprimerBalmeyer : j'oublie toujours que ça existe, ce truc dont je ne sais pas me servir.
Nicolas : salaud ! le peuple nazi aura ta peau !
Tiens, je viens de me créer un "profil Goux gueule". Et maintenant, j'en fais quoi, au juste ?
RépondreSupprimer1. Vous n'en aviez pas avant ?
RépondreSupprimer2. Pourquoi posez vous la question ici ?
1) Non.
RépondreSupprimer2) Parce que c'est ici qu'on a commencé à en parler...
Didier et Nicolas : il me semblait que le fait d'ouvrir un blog avec Blogger créait automatiquement un profil Google, non ?
RépondreSupprimer(oui on s'en fout, c'est juste pour savoir ! :-)) ).
Ah Oui ! Pour Google Reader.
RépondreSupprimerVous connaissant : laissez tomber.
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