« Curieux comme certaines fautes morales et civiques qui à certains paraissent insignifiantes, ou ne même pas constituer de fautes, à moi (...) paraissent presque criminelles, tandis que d'autres, qui sont en général fort mal vues, semblent insignifiantes. Séduire un garçon de treize ou quatorze ans pour des relations amoureuses (je dis bien séduire, je dis bien amoureuses, je dis bien treize ou quatorze ans) ne suscite chez moi qu'une très molle indignation, tandis que mon premier mouvement serait de pendre haut et court quiconque jette des papiers dans la rue, sur un chemin de campagne ou par la vitre de sa voiture, abandonne une bouteille vide d'eau minérale dans le grand bassin de Chaalis ou impose ses commentaires, ses opinions, son bruit, sa voix dans une salle d'exposition ou de concert, dans un musée ou dans un train. »
Renaud Camus, Le Royaume de Sobrarbe – journal 2005, Fayard, p. 295.
Renaud Camus, Le Royaume de Sobrarbe – journal 2005, Fayard, p. 295.
Pas bien du tout, ça, Didier : vous faites du remplissage...
RépondreSupprimerDe vraies notes ou rien du tout !
Ah bon!
RépondreSupprimerTout s'explique!
Juan : faisez pas chier : c'est un long week-end, et personne ne lit rien ; je fais du remplissage, mais du Camus tout de même !
RépondreSupprimerTonnégrande : la preuve...
Un jour, au moment où j'allais doubler un camion, le conducteur a balancé une bouteille d'eau minérale (si! si!) à moitié pleine par-dessus bord. J'aurais pu la recevoir en plein sur le pare-brise. Pollueur et criminel!
RépondreSupprimerNe vous plaignez pas : il aurait pu balancer une canette de bière...
RépondreSupprimerDe toute façon, fallait pas le doubler, le camion. Quelle outrecuidance! La limite, c'est 90kms/h et il roulait déjà à 95. La loi est faite pour qu'on reste derrière alors obtempérez :)
RépondreSupprimerSans doute n'ais je rien compris au message de ce soir... mais j'ai trouvé la photo superbe...
RépondreSupprimerBonne soirée
Sur la photographie : c'est là, je crois, dans ce modeste trente pièces dont le premier étage coûte, de mémoire, 220000 euros de chauffage mensuel à son propriétaire, que Didier prend ses aises, au milieu d'un sérail d'eunuques à moustaches dont le grand Mamamouchi en personne, Renaud Camus.
RépondreSupprimerDidier, week-end prolétaire ou pas, y en a qui bossent.
Moi par exemple : je ne vous ai pas entendu piper mot sur ma note consacrée à Ilan Halimi.
Ah oui, puisque j'y suis : je vois, dans votre colonne de gauche, un certain nombre de blogs proprement débiles (des noms ? Mais oui : Mtislav, et ce n'est pas le seul...) et pas Stalker !
RépondreSupprimerTsssss, Didier, reprenez-vous !
« Ah oui, puisque j'y suis : je vois, dans votre colonne de gauche, un certain nombre de blogs proprement débiles [... ] et pas Stalker ! »
RépondreSupprimerCe doit être parce que le père Goux ne trouve pas masochiste de vous lire. Prenez ça pour un hommage...
@Marine
RépondreSupprimerQue nenni! Ils roulent tous à 110km/h.
Falconhill : relisez-le à tête reposée.
RépondreSupprimerStalker : ça va, ça va, on arrive ! Figurez-vous que moi aussi, le week-end, je bosse ! Pour ce qui est de la blogroll, c'est que je la remplis au fur et à mesure. Pour l'insant, vous êtes toujours dans la "liste secrète". En compagnie de... Renaud Camus !
Je trouve votre Renaud Camus bien indulgent envers les malfaisants qu'il imagine fugacement pendus au gibet de Montfaucon, moi qui ne me les représente jamais autrement que baignant dans de l'huile bouillante ou écartelés en place de Grève après versement de plomb fondu dans leurs plaies béantes occasionnées par un petit tour préalable sur la roue.
RépondreSupprimerJ'ajouterai d'ailleurs à sa liste les abrutis qui garent leur polluante sur le trottoir, en paticulier celui devant chez moi, ou, grand classique du courrier des lecteurs (retraités) de tout bon titre qui se respecte de la presse quotidienne régionale, ceux qui viennent faire se soulager Médor au susdit endroit.
Cela dit, comme pour lui, ce sentiment de légère irritation ne dure jamais plus d'une demi-heure.